Par Andréa Ngombet, Coordinateur du Collectif #Sassoufit
Après les fausses dettes, les faux rapports au FMI, les fausses attaques de Ninja en RDC, le faux terroriste islamiste, serions nous face à une fausse paix de Noël ?
Comment croire à la réalité d’un accord de paix qui s’effectuerait en écartant l’ensemble de la classe politique, la société civile congolaise et le journaliste Ghys Fortuné Dombe emprisonné justement pour complicité supposée avec Ntumi ?
Le discrédit est immense pour Sassou Nguesso qui ne comptait déjà plus dans les cercles politiques internationaux. Ce gouvernement est celui qui a bombardé sciemment des populations civiles, emprisonné, torturé et enlevé des personnes en raison de leur origine ethnique supposée. Cette fausse paix le disqualifie définitivement, aux yeux de tous, pour continuer à diriger l’Etat congolais.
Quel crédit peut on apporter à des accords signés par un émissaire qui hier encore croupissait dans les geôles de la tristement célèbre DGST ?
La paix pour Sassou, c’est la reddition, l’assassinat ou l’emprisonnement de ses opposants. Il l’a longuement démontré en violant systématiquement tous les accords de paix depuis son retour par les armes en 1997.
Le Collectif Sassoufit, organisation de la société civile congolaise, en remplacement de cet accord sous contrainte, propose un accord élargi à l’ensemble des acteurs pour la paix véritable au bénéfice de l’ensemble des Congolais dont voici le contenu :
- Libération des prisonniers politiques
- Déploiement d’une force internationale d’interposition pour désarmer les parties
- Création d’une commission vérité, justice et réconciliation sur les violations des droits humains.
- Ouverture d’une négociation sous contrôle international pour aboutir à une transition.