Congo : le FOC demande la libération de Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi-Salissa

Demande faite au cours d’une conférence de presse animée dimanche 09 septembre à Brazzaville, par Jean-Félix Demba Ntélo, président de la Fédération de l’opposition (FOC).

 

Le président de la FOC, Jean-Félix Demba Ntélo était face à la presse dimanche 09 septembre 2024, dans la capitale congolaise. L’opposant a appelé à la tenue d’un dialogue inclusif avant la tenue de la présidentielle 2026.

Pour Jean-Félix Demba Ntélo, ce dialogue doit connaître la participation de toutes les composantes de la nation, particulièrement des acteurs politiques. Cette rencontre devrait être précédé par l’organisation de la réconciliation nationale qui se présente comme l’unique voie pour sortir le pays de sa situation actuelle. Il exige par ailleurs la libération des leaders de l’opposition, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi-Salissa.

Cet homme politique est revenu sur la situation socioéconomique et politique nationale, sans oublier la question des accords conclus entre le Congo et le Rwanda, dans le domaine de l’agriculture.

Le président de la FOC a également fait le bilan des neuf mois de sa mandature à la tête de la FOC

 

Congo : Dave Mafoula demande la libération de deux prisonniers politiques

C’était au cours d’une conférence de presse le 28 janvier à Brazzaville, où il a formulé cinq propositions afin « d’apporter des solutions fiables aux problèmes des Congolais. ».

 

Le président du parti d’opposition Les Souverainistes a demandé la libération des opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Tous deux candidats malheureux au scrutin présidentiel de 2016, ils ont été jugés et condamnés à 20 ans de prison en 2018, pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat. Il s’est exprimé au cours d’une conférence de presse qu’il a organisé samedi 28 janvier 2023, à Brazzaville.

Dave Mafoula, costume cravate, face à la presse et en présence d’une poignée de militants du parti Les Souverainistes (LS), qu’il dirige, a d’abord critiqué « l’immobilisme du gouvernement ». Il a ensuite demandé au président congolais de gracier deux leaders d’opposition pour décrisper l’atmosphère politique.

« J’appelle le président Denis Sassou-Nguesso à poser cet acte politique. Je demande la libération, parce que le président de la République est conscient que derrière Okombi Salissa et le général Mokoko, il y a une bonne portion de notre peuple. Et, tous ces Congolais attendent une réponse, pas forte mais sage de la part du président de libérer ses frères. Okombi Salissa et le général Mokoko sont les frères du président Sassou-Nguesso ».

Dave Mafoula a rappelé que ces trois personnalités avaient une histoire. En effet, le général Mokoko a été chef d’état-major de l’armée, sous le président Sassou-Nguesso entre 1987 et 1992, et jusqu’en 1993, sous la présidence de Pascal Lissouba. De son côté, André Okombi Salissa a été plusieurs fois ministre du président Sassou Nguesso, de façon ininterrompue entre 1997 et 2012.

Congo : André Okombi Salissa condamné à 20 ans de travaux forcés

Le verdict est tombé mercredi 06 mars, cet opposant accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre a été reconnu coupable.

Mercredi 06 mars 2019, la Cour criminelle de Brazzaville a reconnu coupable André Okombi Salissa. Ce candidat malheureux à la présidentielle de 2016, est reproché d’avoir porté atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Le président de la Cour criminelle de Brazzaville, au Congo, a suivi mercredi le réquisitoire du parquet général. Celui-ci avait requis vingt ans de travaux forcés contre André Okombi en affirmant que les faits étaient suffisamment acquis à son encontre. Cinq proches d’André Okombi Salissa, accusés de complicité, ont écopé de la même sentence et doivent verser un franc symbolique à l’Etat à titre de dommages et intérêts.

André Okombi Salissa a assisté aux plaidoiries de la partie civile et aux réquisitions du parquet général sans sa défense. Ses six conseils, dont trois venus de l’étranger, ont quitté les débats, dénonçant le non-respect de leurs droits et une procédure irrégulière.

« Personne n’est dupe. J’ai assez parlé pour prouver mon innocence. Je n’ai pas de défense. Je me soumets à votre conviction. Que vous me condamniez à 20, 30 ou 40 ans, j’assume, parce que je suis citoyen congolais », a déclaré l’opposant juste après les réquisitions du procureur.

La Cour lui a donné la possibilité de se pourvoir en cassation dans les trois jours prochains.

Pour rappel, cet ancien ministre devenu opposant était jugé pour atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Procès d’André Okombi Salissa : poursuite des écoutes téléphoniques

Le lundi 04 mars, la qualité du son n’a pas permis à la Cour criminelle de bien suivre, la lecture des communications que l’accusé principal aurait eues avec certaines personnes.

Le procès de l’ancien ministre, André Okombi Salissa, qui se tient depuis près d’un mois, est entré le 4 mars dans une étape décisive : l’audition des communications téléphoniques. En effet, tout avait commencé par l’audition de Khaleb Moufouma auprès de qui les services de sécurité auraient intercepté la communication avec André Okombi Salissa, le 3 juillet 2016 à 9h56mn, au moment où ce dernier était recherché par la police. Devant la barre, Khaleb Moufouma, enseignant en service à la direction des examens et concours techniques, a nié avoir eu un contact téléphonique avec l’accusé. Ayant géré l’auberge de l’une des épouses d’André Okombi Salissa entre 2006 et 2011, ce dernier a reconnu avoir rencontré l’accusé une seule fois pendant qu’il gérait l’hôtel le Confort, situé à Talangaï, sixième arrondissement de Brazzaville.

Après plus d’une heure de suspension, l’audience a repris dans l’après-midi avec cette fois l’audition des communications téléphoniques. Conservés dans des clés USB, certains de ces éléments audio sont en langues Koukouyas, téké et russe. Pour comprendre le contenu des documents sonores, la Cour a fait appel aux interprètes.

Les quelques communications auditionnées sont en dialecte Koukouyas. Dans celles-ci, l’accusé échange, selon l’accusation, avec Le Coton, de son vrai nom Bertin Inko Ngantsebé, l’un de ses proches (Ndlr). Il s’agit des communications interceptées dans la période du 20 au 22 octobre 2015. En effet, dans cette clé de près de huit éléments, la Cour n’a pu auditionner que quatre.

Le premier président de la Cour d’appel de Brazzaville, Christian Oba, qui a auditionné ces éléments avant la projection publique, a constaté quelques anomalies qui lui ont fait douter de la fiabilité de l’appareil utilisé. C’est ainsi qu’il a renvoyé l’audition des communications téléphoniques à ce mardi 5 mars.

Congo- cour d’appel de Brazzaville : le procès Okombi Salissa renvoyé au 25 février prochain

Les juges de la cour d’appel ont  renvoyés le procès Okombi Salissa au 25 février pour permettre aux avocats des deux parties de mieux s’imprégner de nouvelles pièces au dossier présentées par le ministère public au cours de l’audience du 1er février dernier, au palais de justice de Brazzaville.

Le député de Lékana, dans le département des Plateaux, André Okombi Salissa a plaidé non coupable, le 31 janvier dernier, devant la Cour d’appel de Brazzaville, aux accusations d’atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale des armes et munitions de guerre qui pèsent contre lui.

Rappelons que, l’ancien ministre est également reproché d’avoir été de mèche avec le commandant Pamphile Mesmin Okieri de nationalité gabonaise. Il s’agirait d’un ex-agent secret et ancien chef des services de la sécurité extérieure à la présidence gabonaise qui était chargé d’assurer le transport de l’argent et des armes au profit de l’accusé à Brazzaville et de faire connaître les points d’accès au Congo séparant le Congo au Gabon aux mercenaires qu’il avait contactés dans le but de renverser les institutions de la République.

Congo : le procès Okombi renvoyé au 31 janvier

Le palais de justice de Brazzaville a connu une affluence des grands jours, à l’occasion de l’ouverture du procès d’André Okombi Salissa, annoncé pour le 17 janvier. À peine ouvert, ce procès a été renvoyé au 31 janvier.

Des motifs de non-conformité pour la sérénité des débats ont été évoqués dans le renvoi du procès d’André Okombi Salissa au 31 janvier, ce à la demande de la partie accusatrice, notamment l’État.

L’accusé qui a été extrait des locaux de la DGST où il est toujours gardé, d’où le non port de la tenue de bagnards, est apparu serein et visiblement en bonne santé.

Outre les parents, amis et connaissances de l’accusé, la presse, les partenaires politiques ainsi que de nombreux anonymes avaient pris place dans la salle d’audience archicomble.

André Okombi Salissa est accusé d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Naguère à la majorité présidentielle où il avait successivement occupé des postes de ministre, André Okombi Salissa, alors député de Lékana était entré en quasi rébellion avec sa plate-forme politique, avant de rejoindre l’opposition, puis se présenter comme candidat à la présidentielle de 2016.

Après des mois de clandestinité, André Okombi Salissa avait été arrêté à l’aube du 10 janvier 2017 dans un quartier périphérique de Brazzaville.

Alors qu’ils y voyaient une heure de vérité pour la manifestation de la vérité, pour de nombreux observateurs ayant fait le déplacement du palais de justice de Brazzaville en ce 17 janvier, le renvoi de ce procès laisse un arrière-goût de lassitude et d’angoisse, même si ce n’est que partie remise.

Brazzaville : pas de procès Mokoko et Okombi à la session criminelle

Leurs avocats appellent à leur libération et les juristes demandent le respect du pouvoir judiciaire.

Au Congo-Brazzaville, la session criminelle qui s’est ouverte la semaine dernière ne s’occupe pas de deux affaires « emblématiques » : les cas du général Jean Marie Michel Mokoko et le ministre André Okombi Salissa, pourtant tant attendus dans le pays. Leurs avocats appellent simplement à leur libération et les juristes demandent le respect du pouvoir judiciaire.

La session criminelle s’est ouverte à Brazzaville, avec une centaine d’affaires. Mais rien sur les gros dossiers politiques, notamment les procès de Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, deux anciens candidats à la présidentielle de 2016.

Encore moins sur le pasteur Ntumi, chef de la milice ninjas dans le Pool, sur lequel pèse toujours un mandat d’arrêt et la charge d’atteinte à la sureté de l’Etat.​

Clément Mierassa a milité aux côtés du général Mokoko.

« Nous avons suivi la cassette de Tony Moudilou qui dit que Mokoko n’est pas concerné par cette affaire de coup d’Etat après qu’il ait annoncé sa candidature, mais il serait concerné par l’affaire d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, puisque les Congolais découvrent que c’est le gros crime, alors qu’il y a de vraies situations de crimes et de vols qui ne préoccupent nullement », indique-t-il.

Maitre Yvon Eric Ibouanga, avocat dans les deux affaires politiques, dit ne pas être surpris par l’absence de ces dossiers.

« Ces dossiers sont totalement vides, il n’y a pas un seul dossier qui soit en l’état d’être présenté en session criminelle. Il y a plus d’une année le général Jean Marie Michel Mokoko et l’ancien ministre André Okombi Salissa sont en détention préventive, en violation de la loi. Ces dossiers défraient la chronique, ils devraient donc passer en

Pour Christian Bouanga, juriste proche du gouvernement, la justice fait correctement son travail, et le politique ne devrait pas influencer le pouvoir judiciaire.

« L’exécutif a émis un vœu, puisqu’il monte au niveau de la population une certaine grogne sur la longue attente de ces procès. C’est pourquoi le chef de l’Etat a émis le vœu que ces questions soient examinées en cette période. Mais le politique n’influence pas le judiciaire. Il faut attendre », exhorte-t-il.

La session criminelle va durer un mois, et il n’est pas exclu, d’après les magistrats, que les affaires politiques y arrivent avant la clôture.

 

Des avocats français à l’assaut des dossiers Mokoko et Okombi-Salissa

Il s’agit d’Eric Dupont-Moretti qui suit le dossier de très près au bord de la Seine et qui doit défendre l’Etat congolais et Gérard Devillers.

Le procès de Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi-Salissa, opposants du régime de Brazzaville, arrêtés après la présidentielle de mars 2016, pour « atteinte à la sûreté de l’Etat et détention d’armes de guerre », mobilise une dizaine de pénalistes, dont plusieurs robes parisiennes.

Il s’agit d’Eric Dupont-Moretti qui suit le dossier de très près au bord de la Seine et qui doit défendre l’Etat congolais et Gérard Devillers. Ils seront assistés de leurs confrères congolais, Armand Okoko et Emmanuel Oko, ex bâtonnier de l’ordre de Brazzaville.

Pour sa part, le général à la retraite, Jean-Marie Michel Mokoko a recouru à Jessica Finelle qui a défendu Karim Wade, le fils de l’ex président sénégalais, en 2013 aux côtés de Pierre-Olivier sans oublier les trois robes noires congolaises, Yvon-Eric Ibounaga, Ludovic Désiré Essou et Christian Locko qui ont défendu le colonel Marcel Ntsourou décédé en février dernier après un « malaise » dans sa cellule.

Deux pénalistes parisiens, Manuel Abitbol et Staphanie Le Meignen ont été contacté par la famille Okombi-Salissa. Yvon-Eric Ibounaga, Ludovic Désiré Essou et Christian Locko défendent également l’ex baron du Parti congolais du travail (PCT, parti au pouvoir) sans oublier l’avocat sénégalais, Boukounta Diallo.

Maintes fois reporté, le procès de Jean Marie Michel Mokoko, candidat malheureux à la présidentielle du 20 mars 2016, devrait se tenir au premier trimestre de cette année.

Cette annonce a été faite par le président congolais, Denis Sassou Nguesso le 30 décembre dernier devant le parlement réuni en congrès à Brazzaville.

«J’émets le vœu en tant que garant des institutions, que s’ouvre courant premier trimestre de l’année 2018, le procès des citoyens actuellement en garde à vue prolongée accusés d’avoir troublé l’ordre public ou porté atteinte à la sureté de l’Etat lors des scrutins référendaire et présidentiel de 2016 », a déclaré le président Denis Sassou Nguesso.

Une volonté manifeste de libérer tous les prisonniers politiques de toutes les prisons congolaises.