Congo : la première dame a lancé la mise en service du CNFICE à Mouyondzi

La première dame Antoinette Sassou Nguesso, présidente de la Fondation Congo assistance (FCA), a lancé le 25 mai dernier, la mise en service du Centre national de formation initiale et continue des enseignants (CNFICE) à Mouyondzi, dans le département de la Bouenza.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a conduit une délégation de membres du gouvernement, à la cérémonie d’inauguration du Centre national de formation initiale et continue des enseignants (CNFICE) à Mouyondzi.

Cette cérémonie a été placée sous l’autorité de l’épouse du Chef de l’Etat, madame Antoinette Sassou Nguesso, présidente de la Fondation Congo assistance (FCA).

Soulignons tout de même que, le CNFICE, a été érigé sur une superficie de 19 hectares divisés en quatre secteurs. Elle compte des salles de cours, des dortoirs, réfectoires, des bureaux pour l’administration, un centre médico-social, des installations sportives, entre autres.

Gouvernance forestière : l’UE et le Cuba réaffirment leur soutien au Congo

Le chef du gouvernement congolais Anatole Collinet Makosso a échangé mercredi 4 mai  dernier à Brazzaville avec l’ambassadeur de l’Union européenne au Congo Giacomo Durazzo et celui de Cuba, José Antonio Garcia Gonzalez.

 

 

Il sied de noter que, les deux rencontres ont porté sur les questions de la gouvernance  forestière et sur la formation en médecine des étudiants à Cuba.

« Nous avons proposé d’établir un partenariat sur les forêts entre l’Union Européenne et le Congo, visant à renforcer la coopération dans le secteur forestier, dans la valorisation de l’économie forestière dans l’économie nationale que ce soit dans l’agriculture sans déforestation, la reforestation, la conservation et la biodiversité », a déclaré le diplomate Européen Giacomo Durazzo, au la sortie de ses échanges avec le premier ministre congolais Anatole Collinet Makosso.

Et d’ajoute, «nous avons une initiative de soutenir le partenariat avec nos Etats membres. Le montant global de l’aide que nous voulons apporter dans le domaine forestier est évalué à 180 millions d’euros pour les cinq prochaines années, ainsi nous espérons signer cet accord avec le Congo, lors de la prochaine COP 27 »

De son côté, le diplomate cubain, José Antonio Garcia Gonzalez a discuté avec le chef du gouvernement sur le renforcement de la coopération entre les deux pays, dans la formation des étudiants en médecine.

 

 

Congo : fin de mission pour Anatole Collinet Makosso

Le Premier ministre a achevé sa mission à Washington par une réunion de travail, jeudi 21 avril,  avec Molly Phee, Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines.

 

Le Chef du gouvernement a terminé sa mission en passant en revue la coopération bilatérale entre son pays et les Etats-Unis d’Amérique. Anatole Collinet Makosso a pendant son séjour aux USA participé aux assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI.

Le Premier ministre congolais, a aussi eu une réunion de travail, le jeudi 21 avril,  au Département d’Etat Américain (Ministère des Affaires Étrangères) avec Molly Phee, Secrétaire d’Etat Adjointe aux Affaires Africaines.

Les deux personnalités ont abordé des questions telles que la paix en Afrique, de lutte contre le terrorisme, de sécurité dans le monde et la position de l’Afrique et du Congo sur la crise opposant la Russie à l’Ukraine. Etait aussi à l’ordre du jour, le sujet sur la protection de l’environnement et la mise en place d’un nouveau cadre programmatique afin de travailler, désormais, dans un cadre bilatéral.

Congo: «l’amélioration de la gouvernance électorale est un processus dans tous les pays»

Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso en séjour à Paris s’est exprimé entre autres sur les prochaines élections législatives et locales.

 

Les législatives sont prévues dans trois mois, en juillet. Mais plusieurs partis d’opposition affirment par avance qu’il y aura tricherie, notamment car il n’y aura toujours pas de cartes d’électeurs biométriques. Le Premier ministre Anatole Collinet Makosso est de passage à Paris. Il répond aux questions de Christophe Boisbouvier et s’exprime aussi sur les deux leaders de l’opposition qui sont en prison depuis maintenant six ans.

Vous êtes un gros exportateur de pétrole, le budget 2022 de votre pays a été établi sur la base d’un baril à 50 dollars, mais maintenant qu’il est à 100 dollars, qu’est-ce que vous allez faire de ces recettes supplémentaires ?

Cela a déjà été prévu dans le cadre du programme que nous avons conclu avec le Fonds Monétaire International. Comme vous le savez, nous avons bénéficié d’une facilité large de crédit et, selon le mémorandum qui a été signé en cas d’amélioration de la situation financière, la ressource excédentaire est affectée au refinancement de la dette, la restructuration de la dette, intérieure comme extérieure, et à la gestion du fonds social.

Il faut satisfaire les bailleurs de fonds, en effet, grâce auxquels vous avez obtenu 450 millions de dollars de facilités au mois de janvier dernier, mais il y a un gros front social, il y a trois ans d’arriérés de pensions pour les retraités et trois ans d’arriérés de bourses pour les étudiants.

Il y a maintenant une régularité de paiement des pensions des retraités, c’est plutôt ce qu’il faut retenir. Et les arriérés font partie de la dette, justement, au sujet de laquelle une réflexion est menée pour une régularisation ultérieure.

Une régularisation avant la fin de l’année ?

Les trois ans d’arriérés seront soldés en fonction de l’amélioration de la situation financière dans le pays.

À la suite de la visite à Brazzaville de Paul Kagame, 12 000 hectares de terres arables de votre pays vont être cédés pour 25 ans à des fermiers rwandais, mais est-ce que cela ne risque pas de léser des fermiers congolais ?

Il ne s’agit pas de céder des terres à des Rwandais, il s’agit de créer en terre congolaise une société de droit congolais qui va s’engager dans le travail agricole. Donc, lorsqu’il s’agit de créer des emplois pour accélérer la politique agricole, nous n’avons pas à avoir d’inquiétudes pour cela.

Les législatives sont en juillet. En mars, aux concertations d’Owando, vous avez déclaré que l’amélioration du processus électoral était une quête permanente, mais vous avez renoncé aux cartes d’électeur biométriques. Pourquoi ce refus de transparence ?

Nous avons différé la mise en œuvre de la carte d’électeur biométrique parce qu’il y a des préalables. Il faut que nous ayons consolidé et amélioré le fichier d’état civil, il faut que nous ayons achevé le recensement général de la population et de l’habitat. Ce n’est donc pas que nous avons renoncé, non, c’est un processus pour améliorer et consolider la gouvernance électorale.

Oui, mais ce que dit l’opposition, c’est que, sans ces cartes d’électeur biométriques, il y aura tricherie en juillet.

L’opposition a été à la concertation et a acté le processus, donc je ne l’ai pas entendue dire qu’il y aurait tricherie.

Pas tous les partis de l’opposition…

Si, tous les partis de l’opposition.

Il n’y avait pas le Collectif de Mathias Dzon, il n’y avait pas la Fédération de Clément Mierassa …

Avez-vous la certitude qu’ils sont reconnus régulièrement dans le pays ? Les partis politiques fonctionnent chez nous en fonction de la loi sur les partis.

Et pour la présidentielle de 2026, est-ce qu’il y aura des cartes d’électeur biométriques ?

C’est l’option qui a été retenue au niveau de la concertation. Nous travaillons pour qu’à la présidentielle de 2026, nous puissions avoir amélioré davantage la gouvernance électorale, et pourquoi pas effectivement faire fonctionner les cartes biométriques.

Dans la classe politique congolaise, le Collectif de Mathias Dzon et la Fédération de Clément Mierassa demandent un dialogue national inclusif, est-ce que cela est possible dans les semaines qui viennent ?

Je peux les comprendre, lorsqu’on n’est pas capable de se faire élire pour s’exprimer dans une instance parlementaire, on ne peut que chercher des cadres informels. Si l’instance qu’ils peuvent trouver est celle du dialogue, pourquoi pas ! On aura toujours des occasions, on organisera certainement un dialogue tel qu’ils le souhaitent. Mais pour le moment, la démocratie fonctionne selon les instances formelles validées par le peuple et auxquelles participent tous les démocrates qui sont organisés au sein des partis réguliers.

Voilà six ans que les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, qui étaient candidats à la présidentielle de 2016, sont en prison. Est-ce qu’il n’est pas temps de les libérer ?

Le juge déterminera le moment où il pourra établir la remise des peines.

C’était en septembre dernier à notre micro, vous avez dit, monsieur le Premier ministre, qu’on arrivera certainement un jour à ce qu’ils soient libérés.

Avez-vous l’impression que je me contredise ?

Alors justement, ce jour est-il arrivé ?

Congo : Collinet Makosso s’entretient avec Jean-Baptiste Lemoyne à Paris

Le Premier ministre congolais en séjour à Paris s’est entretenu avec Jean-Baptiste Lemoyne, ministre délégué auprès ministre de l’Europe et des Affaires étrangères.

 

Accompagné du ministre délégué au budget Ludovic Ngatsé et de l’ambassadeur du Congo en France Rodolphe Adada, Anatole Collinet Makosso a dès son arrivée à Paris rencontré Jean-Baptiste Lemoyne ce jeudi 14 avril 2022.

Les deux personnalités ont ensemble fait un tour d’horizon des sujets internationaux notamment la Covid-19 et la guerre en Ukraine de leur impact sur l’économie mondiale ainsi que sur les économies du Congo et de la France.

La récente conclusion de programme avec le Fonds Monétaire International (FMI) a fait également l’objet des discussions; la France ayant accompagné le Congo sur ce dossier, de bout en bout, en qualité de partenaire.

« Le Congo a initié aussi un dialogue riche et soutenu qui aboutit à des résultats avec le FMI avec le soutien de la France, c’est une nouvelle positive que nous accompagnons de notre côté avec un certain nombre de soutien additionnel », a souligné le ministre délégué.

Il a par ailleurs annoncé l’arrivée d’une mission française dans les prochains jours à Brazzaville pour pouvoir travailler sur les modalités de ce soutien adossé à celui du FMI.

Anatole Collinet Makosso et Jean-Baptiste LEMOYNE ont également évoqué le sujet des Assemblées de printemps du FMI et de la Banque Mondiale qui se tiendront à Washington aux USA du 18 au 24 avril, rencontre à laquelle prendra part le chef du gouvernement congolais le premier ministre Anatole.

Congo : début des travaux de réhabilitation la ligne ferroviaire EX-COMILOG

La cérémonie de lancement de ces travaux a eu lieu samedi 02 avril et présidé par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

 

Les travaux de réhabilitation de la ligne ferroviaire ex compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) ont été lancés le 2 avril 2022. Cette voie s’étend sur 285 km et elle relie Mont-Belo et Mbinda. L’infrastructure permettra d’évacuer sa marchandise par le Port autonome de Pointe-Noire (PAPN) en provenance du gisement de Mayoko.

Selon la Cellule Presse et Médias Primature, ce sont au total entre 2,4 et 12 millions de tonnes qui seront acheminées par an par phases successives, par la société Sapro Mayoko SA.

Ces travaux sont consécutifs à la signature d’un contrat de plus de 600 milliards de FCFA le 9 juillet dernier à Brazzaville entre le groupe congolais Sapro Mayoko et l’entreprise Thelo DB Proprietary Limited.

Il s’agit de la construction d’un tronçon ferroviaire de 412 km et la réhabilitation de 182 km de l’ancienne voie ferroviaire reliant Mayoko au Port autonome de Pointe-Noire.

Congo : plus de 7 500 entreprises créées entre 2017 et 2020

Ces statistiques ont été révélées par le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso lors des ANEC 2022 qui se sont tenues les 16 et 17 mars dernier.

 

Ce sont 7 693 entreprises privées ont été créées en République du Congo entre 2017 et 2020. Des membres du gouvernement, les chefs d’entreprise, les promoteurs et porteurs de projets ainsi que les partenaires au développement socio-économique ont participé durant trois jours aux travaux de des Assises nationales de l’entrepreneuriat au Congo 2022 (Anec 2022) clos ce vendredi 18 mars à Brazzaville.

Ces assises consacrées à la promotion de la culture entrepreneuriale et au financement des très petites et moyennes entreprises (TPE/PME), ont été rehaussées par la présence du Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Dans son mot de circonstance, le chef du gouvernement s’est appesanti sur l’apport des Anec dans l’économie congolaise depuis leur lancement en novembre 2016, laissant entendre que plus de 7 500 sociétés privées ont été créées depuis lors.

« Nous pouvons nous réjouir de constater l’engouement depuis la première édition, autour de la création d’entreprises. En effet, dès 2017, 1 843 ont été créées ; 1 435 entreprises en 2018 ;  2 112 entreprises en 2019 et 2 303 entreprises en 2020 », a–t–il déclaré.

Selon le Premier ministre, ces statistiques sont liées à plusieurs facteurs ayant permis de booster la création d’entreprise au Congo ces dernières années.

« Cette tendance à la hausse de création d’entreprises témoigne non seulement d’une dynamique des congolais en faveur de l’entrepreneuriat, chose nouvelle, par rapport à la culture du fonctionnariat, mais aussi d’un environnement national somme toute attractif, malgré un contexte international marqué depuis 2016 par des crises économiques et sanitaire dont on connaît les conséquences sur les économies du monde entier », a déclaré le chef du gouvernement.

Ces entreprises sont en proportion présentes dans divers secteurs d’activités allant de l’alimentation aux bâtiments et aux travaux publics, en passant par le numérique, la téléphonie mobile et autres services.

Ces entreprises sont essentiellement basées dans les départements de Brazzaville et de Pointe-Noire qui concentrent la grande proportion des déclarations de création des activités, soit près de 92,9 %.

« Ce constat doit nous interpeller pour organiser les communautés rurales qui pourtant renferment en leur sein de grands producteurs de richesses au travers de leurs activités agricoles, piscicoles, pastorales etc. De même, une attention doit être portée sur le secteur informel dont il a été identifié en 2020, environ 43000 unités économiques qu’il convient de faire migrer dans le secteur formel en les transformant en très petites, petites ou moyennes entreprises »,indiqué Anatole Collinet Makosso.

Congo-Université publique de Loango : bientôt la pose de la première pierre

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a effectué une visite de terrain à Loango pour s’enquérir des conditions dans lesquelles sera érigée cette infrastructure attendu par la population.

 

Une délégation d’autorités congolaises conduite par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso s’est rendue dans le département du Kouilou mardi 22 mars 2022. Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs du centenaire du Pointe-Noire. Ladite délégation a visité de plusieurs sites, dont celui devant abriter l’Université publique de Loango.

Faisant partie des activités inscrites dans le programme de cette célébration, le projet de construction de l’Université de Loango, dans le département du Kouilou, à proximité de Pointe-Noire, a été au cœur des discussions entre Anatole Collinet Makosso et sa suite.

Au cours de la célébration des 100 ans de Pointe-Noire, le Chef de l’Etat Denis Sassou Nguesso procédera à la pose de la première pierre de la construction de cet établissement d’enseignement supérieur.

Anatole Collinet Makosso était accompagné d’une délégation constituée entre autres, de membres du gouvernement, du haut-commissaire au Comité de pilotage du projet de construction et de création de l’Université de Pointe-Noire, Hilaire Bouhoyi, des préfets de Pointe-Noire et du Kouilou et de plusieurs techniciens.

Congo-pénurie de ciment : le coût de péage réduit de 50%

Le gouvernement confirme l’application de la circulaire relative à la réduction de 50% du coût de péage pour le transport du ciment.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso invite la cimenterie Dangoté à reprendre ses activités. C’était dans une correspondance datant du 02 mars et adressée au président du Conseil d’administration de cette entreprise.

« Par votre courrier du 17 janvier dernier m’informant de la rupture de production à votre usine de Ndingui, vous releviez que sur l’ensemble des dix points de réclamation figurant dans votre précédent courrier six ont été totalement résolus et que vous attendiez encore le dénouement des négociations de quatre autres points », a indiqué le Premier ministre.

Il s’agit des frais de péage, de manutention TBC, du remboursement des préfinancements et de l’abandon des redressements sur la retenue à la source des paiements réalisés à l’étranger.

A propos des frais de péage, le gouvernement vient de confirmer l’application de la circulaire relative à la réduction de 50% du coût de péage pour le transport du ciment et du clinker destiné à l’exportation.

En ce qui concerne les frais de manutention (TBC) au port de Brazzaville, l’Etat s’engage à appliquer la circulaire n°21/0046/MTACMM-CAB du 19 juin 2021. Pour ce qui est du remboursement des préfinancements dont le montant s’élève à 985 millions FCFA, « un échéancier d’apurement vous a été soumis », a fait savoir Anatole Collinet Makosso dans sa correspondance.

Au sujet de l’abandon des redressements sur la retenue à la source (RAS 20%) sur les paiements réalisés à l’étranger, « vous voudrez bien introduire un recours hiérarchique auprès du ministère des Finances qui est tout à fait disposé à l’examiner », a conseillé le chef du gouvernement. « Les développements qui précèdent montrent que le gouvernement a répondu favorablement à vos réclamations, malgré le temps que cela a pris. En retour, il attend de Dangoté Cement la reprise immédiate de ses activités au Congo et vous assure de son accompagnement », a conclu le Premier ministre.

Congo : le CARIA ouvert à Brazzaville

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, a ouvert jeudi le tout premier Centre continental de recherche en intelligence artificielle (CARIA).

 

Le CARIA consacré à la recherche sur l’homme et à l’utilisation de la technologie pour le développement socio-économique.

Installé à l’Université Denis Sassou N’Guesso située à Kintélé dans la banlieue nord de Brazzaville, le centre œuvre également pour l’amélioration et l’exploitation du potentiel de la recherche artificielle et les effets transformateurs sur les finances, la santé, l’agriculture, les transports, l’environnement, les mines et les télécommunications.

Selon les autorités congolaises, au moins six projets de recherche sont prévus dans ce centre pour cette année académique 2022-2023. Il s’agit du réseau de neurones; la vision par ordinateur ; la machine-learning ; la réalité virtuelle et augmentée; le traitement du langage naturel; la robotique et l’automatisation industrielle ainsi que l’informatique génétique.

La vocation de ce centre, a indiqué le ministre congolais des Postes, de Télécommunication et de l’Économie numérique, Léon Juste Ibombo, est d’améliorer le paysage actuel de la recherche en intelligence artificielle au Congo et en Afrique.

« Les conditions d’accès au CARIA seront définies par voie réglementaire après cette phase de lancement. Cet établissement a pour objectif d’entreprendre des recherches de pointe sur l’intelligence artificielle en se concentrant sur une approche centrée sur l’homme afin de maximiser les avantages et de contrer les défis du développement », a précisé le ministre Ibombo.

Trois cycles de formation sont proposés au programme de cette année, à savoir la licence, le master et le doctorat.

Le centre offre également des formations certifiées en ligne pour les jeunes africains, a rassuré le gouvernement, précisant qu’un programme d’initiation à la robotique et intelligence artificielle à travers la classe verte destinée aux élèves des cycles primaire et secondaire y est prévu.

Accord : le FMI va faire un crédit d’environ 455 millions de dollars au Congo

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations.

 

A Brazzaville le 25 janvier 2022, Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a eu un entretien avec l’ambassadeur de France au Congo le 25 janvier. Il s’est agi de parler de la signature du 21 janvier Washington à, aux Etats-Unis, de l’accord de trente-six mois au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) d’un montant d’environ 455 millions de dollars américains entre la République du Congo et le Fonds monétaire international (FMI).

Le chef du gouvernement a exprimé sa reconnaissance envers la France qui, comme de nombreux autres partenaires, a joué un rôle clé dans les négociations ayant abouti à la conclusion d’un nouvel accord avec le FMI.

« Nous avons aidé, autant que possible, notre partenaire congolais à satisfaire aux exigences du Fonds monétaire international et nous en sommes ravis. Maintenant que l’accord est conclu, la France avait promis un appui budgétaire qui va venir. Une mission va arriver à Brazzaville dans quelques semaines pour finaliser cet appui budgétaire comme c’était convenu. Donc avec d’autres partenaires nous allons soutenir le Congo pour mettre en œuvre efficacement cet accord », a promis le diplomate français en poste à Brazzaville.

Selon lui, l’aboutissement de ce dossier est le résultat d’un travail conjoint mené depuis plusieurs mois. « C’est un processus d’efforts partagé que nous avons célébré ce matin pour nous en réjouir. Il faut également dire que ce n’est que le début du processus de réformes qui est une étape absolument impérative, obligée. Maintenant que la confiance est restaurée, le travail peut commencer sur les bonnes bases et nous avons rassuré le Premier ministre que nous resterons au côté du Congo pour l’aider à mettre en œuvre tout ce qui a été prévu à Washington », a conclu François Barateau.

Congo-législatives 2022 à Loandjili 1 : Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat

Le Premier ministre a annoncé sa participation  à ces échéances électorales  pour porter clairement et fortement les idées de son parti.

 

Anatole Collinet Makosso pourrait être candidat aux prochaines élections législatives. Le membre du bureau politique et député de  la première circonscription de Loandjili à Pointe-Noire, vient de faire cette annonce. Il faudra attendant la confirmation du comité d’investiture du Parti congolais du travail (PCT), le parti pour lequel il est membre.

Cette annonce est  intervenue  lors d’une rencontre qu’il a eue avec sa base au siège social du quatrième arrondissement de Pointe-Noire.

« Il était important pour nous, pendant cette période de dépôt des candidatures, de revenir à la base pour déposer le tablier  et dire que nous restons disponibles au service du parti. En déposant notre candidature, nous exprimons notre intention de continuer à servir le PCT au niveau des instances électives législatives et locales », a-t-il dit.

Les élections législatives auront lieu dans quelques mois et les candidats  ne sont pas encore tous connus.

Congo : Brazzaville accueille le 3ème séminaire gouvernemental

Du 05 au 08 janvier l’exécutif fait une troisième auto-évaluation sur le thème « L’opérationnalisation du PND pour relever les défis sociaux, gage de succès du projet de société du président de la République ».

 

Le troisième séminaire gouvernemental se tient du 5 au 8 janvier à Brazzaville, sur le thème « L’opérationnalisation du PND pour relever les défis sociaux, gage de succès du projet de société du président de la République ». Il est une nouvelle occasion pour le gouvernement Makosso d’évaluer ses actions.

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, dans son discours d’orientation, a invité les ministres à plus d’engagement, à davantage d’efforts et de créativité, pour donner plus d’effectivité au Programme d’action du gouvernement. Cette énième rencontre est une occasion pour le gouvernement de faire le bilan de son action au titre de l’année écoulée et de dessiner de nouvelles perspectives pour l’année qui commence.

« Ce séminaire se veut un cadre de réflexion partagée sur l’action du gouvernement, de manière générale, mais aussi un cadre programmatique et prédictif des actions urgentes qui visent, dans le court et moyen terme, d’une part, la marche collective, ordonnée et méthodique vers les objectifs stratégiques de notre programme d’action et, d’autre part, la satisfaction dans l’immédiat des besoins de la population congolaise », a déclaré le chef du gouvernement.

Le troisième séminaire permettra, entre autres, d’identifier le dividende social que l’Etat voudrait retirer du Programme national de développement (PND) 2022-2026. Les domaines concernés étant la sécurité, l’emploi, la lutte contre la vie-chère, l’éducation et la santé. C’est pour le bien-être et le mieux-vivre des Congolais que doit, a précisé le chef du gouvernement, être consacrée la richesse nationale additionnelle attendue « Les leçons que nous pouvons tirer des séminaires gouvernementaux et qui justifient leur utilité sont évidentes. D’abord, parce que l’équipe gouvernementale demeure concentrée et soudée derrière le président de la République, pour progresser selon ses orientations stratégiques. Ensuite, parce que le travail en équipe a créé une dynamique collective, y compris dans le traitement des dossiers transversaux qui peuvent être parfois source des conflits de compétence » de ce PND.

« Comme vous le savez tous et loin de moi tout sentiment d’autosatisfaction, je peux dire que si nous avons pu obtenir des résultats encourageants, c’est que nous sommes tous mus par la recherche permanente de l’efficacité, elle-même tributaire d’une bonne organisation interne, rendue nécessaire pour deux raisons essentielles », a rappelé Anatole Collinet Makosso.

Il s’agit notamment de l’efficacité qui répond à une exigence maintes fois énoncée par le chef de l’État et l’obligation de résultats auxquels les membres du gouvernement sont individuellement et collectivement tenus. En effet, les deux premiers séminaires avaient respectivement pour but l’appropriation par les membres du gouvernement du projet de société du président de la République, et l’appréciation des progrès accomplis au cours des cent premiers jours ainsi que des mesures à impact immédiat à mettre en œuvre.

« Les leçons que nous pouvons tirer des séminaires gouvernementaux et qui justifient leur utilité sont évidentes. D’abord, parce que l’équipe gouvernementale demeure concentrée et soudée derrière le président de la République, pour progresser selon ses orientations stratégiques. Ensuite, parce que le travail en équipe a créé une dynamique collective, y compris dans le traitement des dossiers transversaux qui peuvent être parfois source des conflits de compétence », a expliqué le Premier ministre, précisant que le gouvernement s’autoévalue à chaque séminaire par rapport à des feuilles de route sectorielles permettant de suivre la progression vers les objectifs définis en amont.

Congo-hydrocarbures : l’Afrique représente 7,3% des réserves mondiales pétrolières

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, a appelé mardi à Brazzaville les pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) à agir en synergie dans le secteur des hydrocarbures.

 

Les pays de la sous-région doivent « agir en synergie afin d’harmoniser leurs stratégies d’exploitation des ressources pétrolières et gazières », a déclaré M. Makosso lors de l’ouverture du CEMAC Business Energy Forum, un événement visant à favoriser la coopération Sud-Sud et la mise en œuvre des projets énergétiques inter-Etats.

Selon lui, en agissant en synergie, les pays de la CEMAC vont « parvenir à peser sur l’industrie et les marchés pétroliers mondiaux et répondre avec efficacité à la problématique de la pauvreté énergétique africaine ».

« L’Afrique, prise dans son ensemble, représente environ 7,3% des réserves mondiales prouvées de pétrole et 7,2% de réserves de gaz », a-t-il précisé.

Organisée à l’initiative du Congo-Brazzaville et de la Guinée équatoriale, cette première édition du CEMAC Business Energy Forum connaît la participation des compagnies pétrolières opérant dans la CEMAC qui compte six pays membres : le Congo-Brazzaville, le Cameroun, la Centrafrique, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad.

 

Congo : « Aujourd’hui, encore, le Congo a besoin de se rassembler sur l’essentiel »

C’est qui ressort du discours du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, à l’occasion du 63e anniversaire de la proclamation de la République célébré le 28 novembre.

 

L’intégralité du discours du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso.

Je prends ici la parole au nom de son excellence, monsieur le président de la République, qui m’a chargé de célébrer la République avec tous ceux qui, comme lui, sont au service de la République, notamment les hauts dirigeants à tous les niveaux de responsabilité.

Le président de la République n’oublie pas les élus nationaux et locaux, les préfets, sous- préfets, les administrateurs maires d’arrondissements, de communautés urbaines, les chefs de quartiers, de villages, de zones et de blocs qui, au plus près des populations, veillent quotidiennement au respect des valeurs de la République ;

Nous ne saurons oublier en ce jour particulier, ceux qui font la République, à savoir l’ensemble des fonctionnaires et autres agents de l’État, les cadres du secteur privé et du secteur informel, les chefs d’entreprise, les commerçants, ouvriers, paysans, artistes, artisans, sportifs, culturels, écrivains, musiciens.

Bref !  Nous célébrons la République non seulement avec l’ensemble des citoyennes et des citoyens de la République, mais aussi avec tous ceux de nos amis, ressortissants des pays frères et amis, ayant choisi le Congo comme leur seconde patrie, et qui affrontent avec nous les dures épreuves de la vie ; ainsi qu’avec leurs excellences, mesdames et messieurs les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques ; mesdames et messieurs les représentants des agences du système des Nations unies.

Enfin, avec tous nos compatriotes vivant à l’étranger sans oublier ceux qui souffrent dans les hôpitaux et ceux qui peinent dans les prisons, ceux qui sont retenus dans les commissariats, ceux qui sont dans le deuil et dans le malheur, je m’adresse donc à vous tous, mesdames et messieurs, pour qu’ensemble, dans ce contexte de crise sanitaire, nous puissions célébrer la République sur le thème « Lutter contre la covid-19, c’est sauver la République ».

La République c’était le 28 novembre 1958.

Tant de souvenirs historiques remontent dans nos esprits et dans nos cœurs.

La vie des peuples, comme celle des hommes, a ses joies et ses peines.

Regarder,  aujourd’hui,  vers  ce  jour  glorieux,  c’est  une source de joie et d’espérance.

La joie du souvenir de notre accession à ce degré de responsabilité politique, où il nous était donné de nous gouverner nous-mêmes dans le cadre juridique que nous avions conquis.

Car la République fut tout d’abord une conquête et notre destin s’est accordé à cette voie que nous avions choisie.

Une conquête oui !  Parce  que,  aussi  loin  que  nous pouvons remonter dans l’histoire, la naissance de la République fut précédée par cinq périodes. Il nous semble important d’y revenir car aimait à le dire Winston Churchill, « Plus vous saurez regarder loin dans le passé, plus vous verrez loin dans le futur ».

Revisitons donc ces cinq grands moments qui ont marqué les différentes étapes de la gestation de notre République.

Premièrement, la fondation du Royaume Kongo par Nimi Lukeni entre le XIVe et le XVe siècle.

Deuxièmement,  la  pénétration  portugaise  avec  la découverte de l’embouchure du fleuve Congo en 1484 par Diégo Cao.

Troisièmement, la colonisation française, en 1880, avec la signature à Mbé, d’un Traité de protectorat français, entre le roi Makoko et l’explorateur Pierre Savorgnan de Brazza.

Quatrièmement, la création d’un espace territorial dénommé Congo, acté par le décret du 26 juillet 1886, puis la création de l’Afrique équatoriale française  par  décret  du  15  janvier  1910 instituant, par la même occasion, le territoire du Moyen-Congo.

Cinquièmement enfin, la proclamation de la République, par l’article 2 de la délibération n°112/58 du 28 novembre 1958 de l’Assemblée territoriale du  Moyen-Congo,   faisant  du  territoire  du Moyen-Congo, un État autonome à la suite du référendum du 28 septembre 1958.

Il y a tant de noms, tant de figures  qu’il faudrait  invoquer pour rendre hommage à ceux qui ont permis cette histoire et qui, par le sacrifice et même le sang versé, ont ouvert la route à la République.

Au-delà de leurs positionnements politiques et des divergences  idéologiques  qu’ils avaient, magnifions aujourd’hui  leur épopée historique qui a forgé une espérance et transmis un legs. Qui sont-ils ?

Emportés par les  échos de l’Histoire,  leurs  noms résonnent   encore   dans   nos   tympans   :   André   Garnier,   Jacques Opangault, Fulbert Youlou, Jean Félix Tchikaya,   Georges Yambot, Ambily, Bouendé, Emmanuel Dadet, Victor Sathoud, Valentin Tombet, Germain Samba, Innocent Odicky, Prosper Gandzion, Zéphirin Moe Poaty, Christian Jayle, Dominique Sambo-Dibele, Valentin Moubouh, Hilaire  Mavioka,  Jean  Biyoudi,  Henry  Itoua,     Kikhounga  N’Got, Stéphane Tchitchelle, Mambéké Boucher, André Kerhervé, Jean Nardon, Vancelli, Zakete, Joseph Vial, Deriaud, Chimier et j’en oublie certainement d’autres.

Car il y a aussi tant et tant de destins de Congolais qui sont mêlés à l’édification de notre République et que l’on ne saurait citer dans cet exercice.

De grands hommes d’État,  chacun selon son tempérament, selon son époque et en fonction des réalités et des vicissitudes du moment, ont tour à tour préservé les fondements de la République au point où il n’est nullement arrivé dans l’esprit d’aucun de nos dirigeants  l’idée de remettre en cause les fondements de la République qui est restée depuis sa naissance, une, indivisible, résiliente et fraternelle.

Quel message pouvons-nous adresser à tous ceux de nos compatriotes qui ne sont plus de ce monde ? Ceux qui se sont battus pour la souveraineté de notre pays ?

Nous voulons leur dire que la Nation leur est reconnaissante. C’est ainsi qu’après les présidents Fulbert Youlou, Alphonse Massamba-Débat, Marien Ngouabi, Jacques Joachim Yhombi Opango, Pascal Lissouba, le président Denis Sassou N’Guesso, luttant contre l’oubli collectif et voulant fixer ce legs dans la mémoire de ses compatriotes, a institué la Journée de la République, celle de la liberté, désormais ancrée dans nos mœurs et moment important pour notre destin et notre prospérité partagés.

C’est, d’ailleurs, ce qu’il nous enseigne dans son ouvrage « Le manguier, le fleuve et la souris », je le cite: « Il est essentiel que nos enfants apprennent ce qu’est  la République, ses règles de fonctionnement, les principes démocratiques sur lesquelles elle repose, faute de quoi ils n’auront aucune raison de la respecter », fin de citation.

La République doit donc continuer d’être conquise.

Nos générations doivent la défendre et transmettre ses valeurs aux générations futures.  Nous devons à notre place nous battre pour défendre durablement notre communauté et ce qui l’unit.

C’est l’occasion pour moi de revenir sur un des symboles dont nous ne parlons pas assez et de faire percevoir à l’ensemble de nos concitoyens et mêmes à nos amis, la portée profonde de nos armoiries.

En effet, les armoiries de la République qui figurent sur tous nos documents officiels sont fixées par le décret n°63-262 du 12 août 1963 et exprimées en termes héraldiques.

Ces armoiries nous rappellent que notre République est représentée  par  « Un  écu  en  or  traversé  par  une  large  bande horizontale ondulée verte, avec un lion, de couleur rouge, la gueule ouverte, et à la langue d’un émail particulier, de couleur verte, autant que sont les griffes, c’est-à-dire de couleur verte. Un lion qui traverse tout l’écu, tenant un flambeau noir, allumé d’un feu rouge. L’écu est supporté par deux éléphants noirs avec des défenses en or, mouvant de chaque côté de l’écu et soutenu par un tronc d’arbre de couleur rouge. Dans le cercle d’or de la couronne forestière, il est écrit en lettre rouge : République du Congo et sur listel en or la devise : Unité Travail Progrès », en rouge.

En réalité, au travers de tous ces signes, de toutes ces images, de toutes ces  couleurs  qu’arborent  nos  armoiries,  en  lien  avec  notre  hymne national et notre drapeau, on retrouve la beauté, la richesse et la force de notre pays avec ses ressources, forestières, minières et fauniques qu’il nous faut à tout prix défendre avec courage et exploiter avec intelligence dans l’unité, au prix du travail, pour espérer le progrès de chacun et de tous.

Défendre avec force et gérer avec parcimonie, car la République veut dire res publica, c’est-à-dire la chose publique.

Dès lors, le Congo cesse d’être une res nullus, c’est-à-dire une chose sans maître. Ce qui implique trois choses :

-D’abord, de la part des gouvernants, un devoir : celui de gérer avec parcimonie et rigueur la chose d’autrui, celle du peuple qui leur a été  confiée  et  de  rendre  compte  au  peuple,  seul  détenteur  et propriétaire de la chose.

-Ensuite, de la part du peuple, un devoir de respect des valeurs de la République, de l’environnement et du bien public ;

-Enfin, de la part des autres Républiques, fussent-elles amies ou sœurs, un devoir de respect et de non-ingérence sous toutes ses formes.

La connaissance de ces symboles constitue un motif légitime de fierté et de respect, en ce qu’ils incarnent  l’âme de la nation congolaise.

Voilà pourquoi, à la faveur de la célébration de cette journée, le pays tout entier se doit d’être habillé aux couleurs de la République. Que chacun de nous, à la maison, dans la voiture et dans les bus, arbore les couleurs de la République.

Car cette commémoration nous interpelle sur le chemin parcouru par la Nation et nous projette dans un cheminement collectif vers de nouveaux horizons, vers de nouveaux sommets à conquérir.

Aujourd’hui, encore, le Congo a besoin de se rassembler sur l’essentiel.

Et l’essentiel en ces moments, ce sont nos valeurs, ce sont nos principes, ce sont nos institutions.

Et l’essentiel en ces moments, c’est aussi la lutte contre la pandémie qui nous invite à l’unité  face à ce virus qui défie l’humanité entière, détruit notre économie, endeuille nos familles et décime notre population.

Je vous invite donc à continuer d’observer les règles de prévention et surtout à vous faire vacciner car si ensemble nous nous faisons vacciner, la pandémie disparaîtra et la République sera sauvée. Alors, nous chanterons toujours à l’unisson :

« Vive la République ! Vive le Congo ! »

Congo : vers un renforcement de coopération avec la Chine

C’est ce qui ressort de la prise de parole du Premier ministre Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

 

La République du Congo et la Chine doivent promouvoir leur partenariat en renforçant davantage la coopération entre les gouvernements locaux des deux pays, a déclaré mardi le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso, lors de la cérémonie d’ouverture du 4e Forum de Coopération des gouvernements locaux Chine-Afrique.

Le forum, qui s’est ouvert virtuellement mardi, a rassemblé environ 300 dirigeants politiques de pays africains, ainsi que de responsables des gouvernements locaux et des institutions concernées chinois et africains.

Dans un discours prononcé par liaison vidéo depuis Brazzaville, capitale congolaise, le Premier ministre congolais a salué « la participation régulière du Congo aux assises du présent forum », un événément qui, d’après lui, fait preuve de « l’excellence des relations multiformes » entre son pays et la Chine.

Notant que son gouvernement mettait un accent « particulier » sur la nécessité de développer et de promouvoir la coopération entre ses collectivités locales et des gouvernements locaux des autres pays, notamment ceux de la Chine, Makosso a fait l’éloge des résultats fructueux du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux.

Du jumelage entre plusieurs villes congolaises et chinoises, au don de matériel médical anti-COVID-19 par des municipalités chinoises, en passant par des échanges réciproques de délégations, le Congo et la Chine ont bénéficié du « renforcement sans cesse du partenariat Congo-Chine à l’échelle des gouvernements locaux », a-t-il affirmé.

Les deux pays doivent promouvoir le partenariat entre les gouvernements locaux des deux pays, pour servir à l’intérêt des deux peuples, a déclaré le chef du gouvernement congolais, appelant les deux parties à se mettre à la hauteur des défis, en particulier la gouvernance urbaine, la réduction de la pauvreté, la santé publique et le développement innovant.

Congo : l’opération Coup de poing évaluée à plus de 4 milliards FCFA

Cette campagne d’une durée de 45 jours, vise à renforcer les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus, notamment son variant Delta.

 

Le budget de l’opération Coup de poing passe de 3,5 milliards de francs CFA à 4,3 milliards de FCFA. Les autorités sanitaires l’ont annoncé mercredi 03 novembre 2021. Cette campagne d’une durée de 45 jours, vise à renforcer les mesures de lutte contre le nouveau coronavirus, notamment son variant Delta. Elle a été lancée le 18 octobre 2021 par le Premier ministre Anatole Collinet Makosso.

Le ministre de la Santé, Gilbert Mokoki, a justifié cette augmentation par la gravité de la situation, notamment la recrudescence des cas de contamination dans les deux principales villes du pays, Brazzaville et Pointe-Noire, considérées comme l’épicentre de la pandémie.

« Le dispositif de contrôle de la maladie est visible et nous agissons le plus sur les deux épicentres qui enregistrent 70% du taux de contamination en l’espace de trois semaines », a-t-il expliqué.

La République du Congo enregistre 13.533 cas d’infection, dont 183 décès.

Congo : doléance pour une extension du Palais de justice de Brazzaville

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué l’importance de cette extension.

 

Le premier président de la Cour suprême de justice du Congo-Brazzaville a mis à profit les déclarations de patrimoine de l’exécutif, en début de semaine, pour demander au gouvernement de mener des travaux de modernisation et d’extension du palais de justice de Brazzaville, devenu trop exigu. Pour les conservateurs du patrimoine, la doléance est fondée, cependant ils souhaitent que le palais de justice garde son architecture.

Devant le Premier Ministre Anatole Collinet Makosso et la quasi-totalité son équipe, le Premier président de la Cour suprême, Henri Bouka, a expliqué pourquoi le Palais de justice a besoin d’une extension.

« Au palais de justice de Brazzaville, siègent 32 formations juridictionnelles qui se disputent deux salles d’audiences. Le niveau de la salle affectée aux juridictions d’instance fait que les audiences commences parfois tard dans l’après-midi ; et ce parce que dans la matinée une, deux ou davantage de formations juridictionnelles avaient tour à tour déjà occupé la salle ».

La doléance est bien comprise par Jean-Omer Ntady, Conseiller au patrimoine et aux archives du ministère de la Culture, qui souhaite cependant que l’architecture du Palais de justice ne soit pas modifiée.

« Mieux vaut construire les bâtiments annexes et laisser celui-là dans son état. Parce que si nous le modifions et y apportions d’autres aménagements, nous l’aurions dénaturé et on aura perdu sa valeur patrimoniale surtout en ce qui concerne la valeur architecturale ».

Vestige de la colonisation, le Palais de justice de Brazzaville a été mis en service en 1957.

Congo-coronavirus : lancement de l’opération « Coup de poing »

Evaluée à plus de trois milliards de FCFA, l’opération « Coup de poing » vise à intensifier la campagne de vaccination à travers le pays.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, a officiellement lancé, le 18 octobre à Brazzaville, l’opération « Coup de poing ». Celle-ci vise, entre autres, l’intensification de la campagne de vaccination à travers le pays.

D’un coût global de 3 541 228 437 FCFA, l’opération « Coup de poing » comporte sept urgences d’intervention, trente-huit activités et huit résultats attendus. L’opération vise à intensifier la riposte contre la Covid-19 pour une durée de quarante-cinq jours. Cette opération devra agir efficacement sur sept urgences telles que définies dans le Plan national de riposte. Il s’agit notamment de la vaccination ; la mobilisation sociale et la communication sur les risques ; le laboratoire et la recherche ; la prise en charge des malades ; le renforcement de la coordination des interventions et le leadership ; la surveillance épidémiologique ; le contrôle rigoureux du respect des mesures de prévention.

« J’observe une augmentation exponentielle de la circulation du virus Sars-Cov-2 à Brazzaville et Pointe-Noire, accentuant ainsi une nette détérioration des indicateurs épidémiologiques. La situation épidémiologique est entrée dans une phase alarmante depuis le mois de mars. Ce pic constitue la troisième vague dans notre pays. Par conséquent, j’annonce officiellement la survenue de la troisième vague de la pandémie de covid-19 en République du Congo, avec Brazzaville comme épicentre », a déclaré le chef du gouvernement.

A travers cette action, les autorités envisagent de vacciner au moins 750 000 personnes. Pour Anatole Collinet Makosso, l va s’agir d’atteindre un total de 1 029 089 personnes vaccinées, soit une couverture vaccinale de plus 20 % et espérer atteindre au moins 30 % à la fin de l’année puis 60 % à la fin du premier semestre 2022.

Ce sont vingt-cinq équipes mobiles de vaccination qui seront déployées dans les établissements scolaires et universitaires, les administrations publiques et privées, y compris les formations sanitaires et dans les confessions religieuses.

« Le nombre de sites fixes de vaccination va être augmenté avec la création de dix-sept nouveaux dans les arrondissements de Brazzaville et de Pointe-Noire. Ainsi, le nombre de sites fixes de vaccination va passer de 77 à 94 sur le territoire national », a-t-il annoncé.

Les modalités de mise en œuvre de la décision de la coordination nationale relative au pass sanitaire seront précisées dans un document intitulé « Codification et règlementation de la mise en œuvre du pass sanitaire ». Le chef du gouvernement a, par ailleurs, annoncé le renforcement du contrôle et le respect des mesures barrières édictées par les autorités dans les lieux publics et milieux de travail. Il s’agit, d’après lui, de faire respecter, « avec la plus grande rigueur, par la force publique, le couvre-feu, l’interdiction des cérémonies de mariage, le port obligatoire de masques et la distanciation physique d’un mètre lors des manifestations publiques, y compris les offices religieux, les cérémonies de deuil, les veillées, enterrements et autres interdictions. »

Anatole Collinet Makosso a, enfin, appelé la population à se mobiliser et à adhérer massivement à la mise en œuvre de l’opération Coup de poing covid-19.

Congo : une mission tchèque attendu à Brazzaville pour un partage d’expérience

C’est l’annonce faite par le secrétaire du ministre des Affaire étrangères de la République, Miloslav Stašek le 05 octobre 2021.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a reçu le secrétaire du ministère des Affaires étrangères de la République tchèque, Miloslav Stašek. La rencontre  a eu lieu à Brazzaville mardi 05 octobre 2021. L’administrateur tchèque a annoncé que son paysva envoyer une mission d’hommes d’affaires au Congo l’année prochaine dans les secteurs du pétrole, de l’agriculture, de l’industrie et de l’hydraulique.

« Nous avons échangé avec le Premier ministre en présence du ministre des Affaires étrangères sur le raffermissement de nos relations. Nos deux pays entretenaient des relations très riches à l’époque de l’ancienne Tchécoslovaquie. Nous nous sommes tombés d’accord pour renouer cette tradition afin d’élargir nos relations bilatérales », a expliqué Miloslav Stašek à sa sortie d’audience, précisant que les deux parties ont discuté de quelques domaines de la coopération future.

Il a également affirmé la volonté de la République tchèque de partager son expérience avec la partie congolaise en matière de l’économie centralisée et l’économie de marché. « Nous serons aussi prêts à intensifier nos relations diplomatiques et économiques. Nous sommes tombés d’accord pour que le ministre des Affaires étrangères congolais puisse visiter la République tchèque l’année prochaine. Ce sera une occasion de discuter sur la manière d’élargir nos relations », a poursuivi le secrétaire du ministère des Affaires étrangères tchèque.

Congo-UE : Anatole Collinet Makosso fera une visite de travail en Belgique

Le Premier ministre effectuera, en novembre prochain, une mission de travail en Belgique où il rencontrera les institutions européennes, les autorités belges.

 

Les préparatifs de la visite ont fait l’objet, le 27 septembre à Brazzaville, d’une séance de travail présidée par le chef du gouvernement, en présence de l’ambassadeur de l’Union européenne (UE), Giacomo Durazzo, et du chargé d’affaires de l’ambassade du royaume de Belgique au Congo, Jean-Paul Charlier.

« Nous venons d’être reçus en audience par le Premier ministre pour parler de sa prochaine visite en Belgique. Il devrait aller en Belgique au mois de novembre pour rencontrer les institutions européennes mais aussi pour une visite bilatérale avec la Belgique. Les relations entre le Congo et la Belgique sont au beau fixe », a expliqué Jean-Paul Charlier à la presse, précisant qu’il s’agit d’une visite aux objectifs politiques visant à consolider les relations bilatérales.

Selon lui, la Belgique accorde beaucoup d’intérêts à la diplomatie congolaise, surtout au niveau régional en matière de paix et de sécurité. En effet, en 2019, une mission économique belge avait séjourné au Congo où elle a eu des entretiens avec les autorités et les entreprises du pays. La prochaine visite d’Anatole Collinet Makosso s’inscrit dans le cadre de la continuité de cette mission.

« Il y aura aussi un volet économique qui est pour nous fort important.  Nous avons en tout cas marqué, de notre côté, le souhait, l’espoir que la visite du Premier ministre soit accompagnée d’autres membres du gouvernement ainsi que des responsables des entreprises », a souhaité le chargé d’affaires près l’ambassade du royaume de Belgique en République du Congo.

Jean-Paul Charlier a, par ailleurs, rappelé qu’il venait de passer une semaine avec ses collègues attachés commerciaux pour prendre connaissance des intérêts congolais en matière économique. Le but étant de rencontrer les interlocuteurs afin de préparer le mieux possible la visite du Premier ministre qui est très importante pour la partie belge. « Nous voulons en faire absolument une réussite au plan économique ; nous voulons attirer les porteurs des projets, mettre en face d’eux des entreprises qui ont des intérêts concordants », a-t-il conclu.

Invité à cette rencontre, le président de la chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Brazzaville, Paul Obambi, a indiqué que le Premier ministre a rassuré le secteur privé sur l’engagement du gouvernement à l’accompagner. Pour lui, le secteur privé s’est engagé à améliorer ses performances et l’Etat et également les siennes en termes de sécurité des investissements, de doing-business.

« Pour cette mission avec la Belgique et l’Union européenne, elle va s’étendre à d’autres pays européens. Nous sommes en phase préparatoire, nous allons appliquer toutes les indications dites dans le cadre de la diversification de l’économie dans tous les secteurs. Les entreprises concernées, qu’elles soient détenues par les Congolais ou par les étrangers, formeront une délégation pour accompagner le Premier ministre, il suffit qu’elles soient installées au Congo », a déclaré Paul Obambi.

Congo : flambée des prix des denrées alimentaires, le Premier ministre rassure la population

Au cours d’une conférence de presse, Anatole Collinet Makosso s’est expliqué sur la flambée des prix des denrées alimentaires.

 

Anatole Collinet Makosso, Premier ministre a animé, le 18 septembre, une conférence de presse au cours de laquelle il a répondu aux questions des journalistes sur les difficultés d’approvisionnement en eau et en électricité à Brazzaville; d’obtention des passeports; la flambée des prix des denrées alimentaires ainsi que sur sa récente mission en France.

Le chef du gouvernement s’est présenté à l’exercice de questions-réponses devant plusieurs ministres. Répondant à une question sur la flambée des prix des denrées alimentaires, le Premier ministre a rappelé que ce problème a été abordé au cours du séminaire gouvernemental. « Nous subissons aujourd’hui le contrecoup de la fermeture et de l’arrêt des activités à travers le monde pendant la  période de covid-19. C’est conjoncturel, nous veillons et travaillons pour réguler ces prix, nous sommes en réunion en permanence avec les importateurs qui ont été confrontés à une autre difficulté : les nouvelles mesures mises en œuvre par la Banque des Etats de l’Afrique centrale sur le transfert des devises ou des fonds », a annoncé Anatole Collinet Makosso.

Selon lui, il s’agit des mesures plus sévères que les importateurs ne respectaient certainement pas et qui ont emmené la Banque centrale à geler les transferts de certains importateurs et à retarder le flux des importations. « Dès l’instant où il y a le retard dans l’importation des produits, il y a la rareté des produits, c’est la loi du commerce : la demande devient forte, l’offre est moindre et les prix augmentent. Nous avons des mercuriales, nous avons des régulateurs et nous travaillons. Cette hausse des prix n’est pas aussi vertigineuse comme on pouvait la craindre parce qu’elle aurait été plus forte si nous n’exerçions pas une pression sur les importateurs et les commerçants », a-t-il poursuivi.

S’agissant de l’eau et de l’électricité, deux denrées qui sont devenues de plus en plus rares dans plusieurs quartiers de Brazzaville, Anatole Collinet Makosso a dit que le gouvernement s’y attèle. « La qualité du service de distribution de l’eau et de l’électricité a fait l’objet des débats au cours de notre séminaire. Vous vous attendez peut-être qu’au bout de trois mois nous ayons de l’électricité partout en permanence comme si nous utilisions le nucléaire, ce n’est pas encore cela. En trois mois, on ne peut pas avoir résolu tous les problèmes de production, de transport, de distribution d’eau et d’électricité. Nous nous battons pour qu’on y arrive. Quoi que timidement, les efforts sont fournis et nous constatons quelques avancées en matière de distribution d’électricité », a répondu le Premier ministre.

Concernant le problème de passeport qui pénalise les demandeurs, il a indiqué que tous les obstacles ont été levés et le document sera très bientôt rendu disponible. « La question des passeports et particulièrement pour les étudiants qui doivent voyager est en train d’être résolue. Les passeports sont fabriqués par un partenaire. Les éléments de blocage qui ont retardé leur production massive ont été levés, nous pouvons être sûrs et assurer nos compatriotes que la question va trouver une solution dans les meilleurs délais », a-t-il laissé entendre.

Quant à la déclaration du patrimoine des personnes nommées ou élues à de hautes fonctions de l’Etat, Anatole Collinet Makosso a déclaré que son gouvernement s’est engagé résolument à respecter les dispositions de l’article 55 de la Constitution. « Nous avons été saisis par la Cour suprême, soyez rassurés que c’est un engagement du gouvernement, c’est une disposition constitutionnelle et nous appliquerons le prescrit de trois mois qui nous a été autorisé par la Cour suprême à partir du jour de la notification », a-t-il rassuré.

Revenant sur sa mission en France, le chef du gouvernement a rappelé qu’elle avait des objectifs précis, notamment la diplomatie des affaires et de l’économie. Il pense que des objectifs ont été atteints au regard des accords signés avec les partenaires.  « Les objectifs pour lesquels nous nous sommes rendus en France ont été atteints en lien avec les autorités françaises que nous devions rencontrer et que nous avons rencontrées. Nous avons pris langue avec les autorités économiques et monétaires françaises pour la relance de l’économie congolaise… Nous avons donné la possibilité aux entreprises congolaises de s’ouvrir au monde en lien avec les autres entreprises étrangères… », a-t-il conclu.

Congo : « Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire…si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso ? » Anatole Collinet Makosso

Voilà 100 jours que le nouveau Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, est aux affaires. Et voilà une semaine qu’il est à Paris, pour réchauffer les relations entre le Congo et la France. Le général Mokoko toujours en prison, le président Sassou qui cumule 37 ans de pouvoir… Sur tous les sujets qui fâchent, Anatole Collinet Makosso répond aux questions.

Votre pays a besoin de liquidités, mais le Fonds monétaire international (FMI) refuse toujours de débloquer la deuxième tranche de financement qui avait été prévue il y a deux ans, parce que vous êtes trop lourdement endetté auprès de la Chine et des traders pétroliers. Que peut faire la France ?

La France s’engage à accompagner le plaidoyer du Congo et à faire percevoir, parce que, comme vous le savez, la France est administrateur du Fonds monétaire international. Avec les traders, les négociations se poursuivent et la France a promis de justement nous accompagner dans la suite de ces négociations. On a déjà obtenu quelques résultats avec deux d’entre eux. Il en reste un, les négociations se poursuivent.

La France vous accompagne dans la négociation avec ces trois traders, c’est ça ?

En tenant compte du fait qu’il s’agit de partenaires privés, la difficulté y est. Mais au moins, nous avons un langage commun que nous n’avions pas il y a quelques temps. Hier, on nous laissait aller négocier tout seul, sachant que c’était difficile. Aujourd’hui, on peut dire : oui, nous allons intensifier le plaidoyer avec vous, avec Trafigura, avec Oriol, avec Glencore. Mais au-delà, nous avons un plan de relance qui peut permettre le décollage de notre économie.

Parmi les personnes pointées par l’ONG Global Witness pour d’éventuels détournements d’argent public, il y a Denis  Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’État. Or, cet ancien haut cadre pétrolier de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) vient de devenir ministre. Il est même en ce moment avec vous en délégation à Paris. Est-ce que cette nomination ne risque pas de compliquer vos relations avec les bailleurs de fonds et avec vos partenaires ?

Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens des évènements et les petits esprits des personnes. Cela dit, en dehors de la surenchère médiatique, nous n’avons connaissance d’aucune procédure judiciaire engagée contre notre patriote, Denis Christel Sassou-Nguesso. Aucune. Lorsque nous serons saisis des procédures de ce genre, vous verrez comment l’État assistera notre compatriote au cas où des procédures auraient été engagées contre lui. Mais pour le moment, nous n’avons aucune procédure engagée contre lui, et sans doute, les gens savent bien que tout ce qui se fait n’est que de la surenchère politicienne.

Si les relations ne sont pas toujours bonnes depuis quelques années entre le Congo et la France, c’est notamment depuis l’arrestation il y a cinq ans de deux figures de l’opposition, Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa. Depuis deux ans, le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian vous demande de faire un geste à leur égard. Qu’avez-vous répondu sur ce point cette semaine aux autorités françaises ?

Les autorités françaises ne nous ont pas posé ce problème, sans doute parce que c’est un problème qui n’a plus aucun intérêt, parce que, comme en France, il y a des hommes politiques qui font l’objet de poursuites, il y a des candidats à la présidentielle qui font l’objet de poursuites, qui sont jugés, qui sont condamnés. Et cela n’a jamais été pris pour des procès politiques. Bien entendu, nos compatriotes ont été poursuivis, condamnés. Bien entendu, le rêve de tout le monde est de voir ces compatriotes en liberté parce que la liberté c’est la règle, la détention c’est l‘exception. Bien entendu, on arrivera certainement un jour à ce que nos compatriotes recouvrent leur liberté. Mais pensez-vous que c’est à coup de chants de sirènes, d’agitations internationales ? Non. Le Congo a une expérience de compatriotes qui ont été jugés, condamnés et qui ont bénéficié des dispositions bienveillantes de l’amnistie du peuple. Nous pensons que ceux-là aussi, à défaut de les laisser purger leur peine jusqu’au bout, le moment venu, lorsque le peuple au nom duquel est rendu la décision de justice, lorsque le peuple trouvera que le temps est arrivé, bénéficieront des dispositions bienveillantes de l’amnistie. Le peuple agira en conséquence.

Une amnistie sans condition, sans poser de conditions aux deux prisonniers actuels, ce serait possible ?

Mais lorsque le peuple accorde l’amnistie, c’est lui qui détermine les modalités, le temps et le moyen. Il n’est pas question d’exiger des conditions…

Non, je vous pose la question parce que vous disiez il y a quelques jours sur TV5 Monde que, avant une éventuelle amnistie, il faudrait que Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa fassent un acte de contrition. Vous savez que tous deux estiment qu’ils n’ont rien à se reprocher et qu’ils ne sont en prison que pour raisons politiques…

Vous savez ce qu’est un acte de contrition, c’est le repentir, c’est la reconnaissance morale, intérieure du mal qu’on a fait, et la volonté qu’on a à regretter ne serait-ce que ce mal. Or, vous dites, certainement à raison, que monsieur Mokoko et monsieur Okombi reconnaissent n’avoir fait aucun mal. Faut-il encore qu’ils reconnaissent demain que le peuple leur accorde le droit d’amnistie et qu’ils puissent y accéder, parce qu’ils diront « nous n’avons pas besoin d’être amnistiés puisque nous n’avons fait aucun mal ». A quoi va servir l’amnistie ? Il faut craindre qu’on arrive aussi devant cette situation.

Donc, une solution peut être envisagée avec leurs avocats…

C’est à eux de regarder. Nous, nous ne voyons pas ce que nous avons encore à dire. Je vous ai dit que les grands esprits discutent des idées.

L’une des causes du malentendu de ces dernières années entre Brazzaville et Paris, c’est le fait que le président Denis Sassou-Nguesso cumule à présent 37 ans de pouvoir. Souvent pour justifier une telle longévité, le président invoque l’exemple de la chancelière allemande, Angela Merkel. Mais, après 16 ans de pouvoir, il se trouve qu’elle s’en va. Est-ce qu’il n’est pas temps aussi pour le président Denis Sassou-Nguesso de penser lui aussi à sa retraite et de dire, ‘ce quatrième mandat sera mon dernier mandat’ ?

Si le peuple voulait que Denis Sassou-Nguesso parte, le peuple n’aurait pas voté pour lui. Deuxièmement, vous avez parlé d’Angela Merkel, mais on avait dépassé cet exemple. Je vous prends l’exemple du président Franklin Delano Roosevelt. Vous savez dans les années 40, l’Occident qui était habitué à l’unique mandat aux États-Unis a été un peu surpris de voir Roosevelt multiplier les mandats, un deuxième, un troisième, un quatrième. Et la conception démocratique de la France est incompatible à cette approche. Et c’est bien après, quand on a vu les crises auxquelles devait faire face Roosevelt, qu’on a fini par se rendre compte que c’était nécessaire. Heureusement qu’on l’avait encore à ce moment. C’est exactement ce qui s’est passé avec le Congo. Que serions-nous devenus face à une crise sanitaire qui a sévi un peu partout si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso pour la gestion de cette crise, ce qui fait que le Congo n’est pas aussi frappé que les autres pays ? Que serions-nous devenus alors que ça bouge en Centrafrique, ça bouge au Tchad, en RDC si on n’avait pas l’expérience de Denis Sassou-Nguesso qui, par sa sagesse, par sa volonté de dialogue, réussit à contenir les crises ?

En 2026, le président aura cumulé 42 ans de pouvoir. Est-ce qu’il ne sera pas temps de passer la main ?

Nous savons simplement qu’il y a autour de nous des présidents qui auront passé autant de temps, sinon presque le même temps. Mais, ils ne font pas l’objet d’autant de surenchères démagogiques.

Au Cameroun, beaucoup de gens dissertent sur la longévité exceptionnelle de Paul Biya et disent qu’il serait temps qu’il passe la main lui aussi…

C’est justement pour cette raison que notre peuple se dit « nous l’avons pour faire face aux crises que nous connaissons actuellement ». Ils ne veulent pas d’un saut dans l’inconnu.

Est-ce qu’en 2026, Denis Christel Sassou-Nguesso pourrait être un bon candidat ?

Comme tous les autres Congolais. Denis Christel Sassou-Nguesso n’est pas seul. La Constitution de notre pays donne le droit à tous les citoyens congolais d’accéder à la présidence de la République.

Au risque que l’on parle de succession dynastique ?

Je ne sais pas s’il y a une succession dynastique par le biais des élections. Et encore, il faudrait bien que vous sachiez que la question n’est même pas encore à l’ordre du jour. Le mandat de Denis Sassou-Nguesso vient de commencer. Je suis à trois mois de mon exercice en tant que Premier ministre, chef du gouvernement. Comment pouvez-vous déjà nous parler de la succession de 2026 ?

Congo : bientôt les passeports et les CNI seront disponibles

C’est du moins ce qu’avait annoncé le Premier ministre chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, mardi devant le parlement.

 

Les demandeurs des passeports et cartes nationales d’identité (CNI) rencontrent depuis quelque temps d’énormes difficultés dans l’obtention des passeports et des cartes nationales d’identités. Bientôt ces documents précieux seront disponibles. Une déclaration faite par le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso. C’était au cours d’une séance de travail avec le président du Sénat, Pierre Ngolo.

Le chef du gouvernement, qui conduisait une délégation devant les bureaux des deux chambres du Parlement, relevé le problème lié au respect des engagements pris vis-à-vis du fournisseur. Il s’agit notamment d’une société de droit privé allemand à qui le pays devait beaucoup d’argent.

Pour tenir à ses engagements, le gouvernement congolais a versé une somme de deux milliards de FCFA à son partenaire. Ladite société s’est remise au travail.

Congo : Anatole Collinet Makosso attendu en France

Le Premier ministre effectuera du 24 au 27 août sa toute première mission à l’étranger depuis sa nomination le 12 mai dernier.

 

Selon le programme de cette visite officielle diffusé par l’ambassade du Congo en France, Collinet Makosso sera à la tête d’une délégation de six ministres, parmi lesquels ceux de la Communication et des Médias, Thierry Moungalla, de la Coopération internationale et du Partenariat public-privé, Denis Christel Sassou Nguesso, et du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé, Nicéphore Antoine Thomas Fylla de Saint-Eudes.

Au cours de son séjour, le Premier ministre prendra part aux universités d’été du Mouvement des entreprises de France (Medef), l’occasion d’après certaines sources de relancer la coopération entre les hommes d’affaires français et la République du Congo, en quête d’investisseurs étrangers pour diversifier son économie fortement dépendante du pétrole.

Il devrait également s’entretenir tour à tour avec son homologue français Jean Castex ainsi qu’avec d’autres membres du gouvernement français.

Au plan économique, la France appuie la demande du Congo adressée en mai 2020 auprès du Fonds monétaire international (FMI) pour une aide d’urgence face à la COVID-19.

Congo : vers des pistes de paiement des pensions de retraite

Le sujet était au centre d’une rencontre entre le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso et trois syndicats de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF).

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, s’est entretenu le 26 juillet avec trois syndicats de la Caisse de retraite des fonctionnaires (CRF). Il s’est agi de trouver les stratégies à adopter pour amorcer l’apurement des 34 mois de pensions impayées.

« Nous sommes venus présenter au Premier ministre la situation réelle qui prévaut au sein de la CRF, afin qu’ensemble nous trouvons une solution idoine », a souligné le président de la Fédération des retraités du Congo, Henri Bossenga.

Anatole Collinet Makosso et ses interlocuteurs ont, avant tout, exploré des pistes de solution les plus plausibles pour que les pensions de retraite soient désormais payées régulièrement, au même titre que les salaires des fonctionnaires actifs. Ils ont aussi débattu des méthodes et stratégies à adopter pour amorcer le processus d’apurement des 34 mois d’arriérés de pensions que l’Etat doit à ce jour.

Bien que la situation demeure préoccupante, les deux parties ont, malgré tout, décidé de mener des démarches ensemble, mais en privilégiant le dialogue, l’entente et la compréhension des uns et des autres afin de garantir un bon climat social dans le pays.

Il faut rappeler que le Premier ministre, chef du gouvernement, était assisté du ministre d’État, de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa et de son homologue en charge du Budget, Ludovic Ngatsé.

Congo : une mission du FMI séjourne à Brazzaville

Arrivée en République le 03 juillet dernier, la délégation du Fonds monétaire international (FMI) est en visite de travail jusqu’au 08 juillet 2021.

 

Une mission du Fonds monétaire international (FMI) séjourne à Brazzaville. Celle-ci est conduite par son administrateur désigné pour le Congo. Au cours de son séjour dans la capitale congolaise, elle devra avoir une rencontre avec le Premier ministre le 8 juillet. Elle va aussi avoir des échanges avec les ministres de l’Economie, des Finances, de la Coopération internationale, ainsi que celui de l’Aménagement du territoire.

La dernière revue du FMI au Congo date du 21 février 2021 à l’issue de laquelle l’agence financière onusienne avait constaté que des progrès significatifs ont été accomplis dans les discussions avec les autorités congolaises sur les politiques économiques et financières qui pourraient faciliter la conclusion de la première revue de l’accord de la Facilité élargie de crédit.

Rappelons que le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, au cours de la présentation le 21 juin de son programme gouvernemental, avait relevé la nécessité pour le Congo de relancer les discussions avec le FMI dans le but de négocier le rétablissement des équilibres macroéconomiques.

Congo : la dette publique s’élève à 98% du PIB

C’est ce qui ressort du discours de politique du Premier ministre, Anatole Collinet Makosso, présenté devant l’Assemblée nationale.

 

Anatole Collinet Makosso était face aux députés lundi 21 juin 2021. Le Premier ministre du Congo entré en fonction le 12 mai dernier a présenté son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale à Brazzaville. Un discours qui détaille les 12 grandes batailles que compte mener son gouvernement. D’abord, la santé, avec la crise sanitaire liée au coronavirus toujours en cours, le redressement des finances publiques et une meilleure gestion de la dette, et enfin, un effort sur la lutte contre la corruption. Un des objectifs du gouvernement est de montrer au FMI qu’il fait des efforts de gestion pour enfin débloquer les prêts toujours gelés par l’institution financière.

Il a notamment reconnu l’ampleur des difficultés financières du pays. « Nos difficultés financières, aggravées par la crise sanitaire, ont alourdi notre dette et réduit nos capacités à en assurer le service. Il nous faut tout mettre en œuvre pour rendre la dette publique soutenable. Elle s’élève actuellement à 98% du PIB. Notre objectif est de la ramener à en dessous de la norme communautaire de la Cémac, fixée à 70% du PIB. »

Il prévient déjà les Congolais qu’il faudra de la patience et de la résilience. Et pour Clément Miérassa, président de la fédération de l’opposition congolaise si ce discours va dans le bon sens, il faut encore le concrétiser.

« Il ne s’agit pas de faire des déclarations d’intention. Il s’agit de prouver qu’ils reviennent à l’orthodoxie financière et qu’on s’occupe sérieusement de ceux qui ont détourné l’argent dans ce pays. Parce qu’ils sont extrêmement nombreux et ils ne sont nullement inquiétés. Le Congo est dans le top 10 des pays les plus corrompus. Depuis 2009 on fait des discours et rien n’avance. Donc nous, nous sommes très sceptiques. »

De son côté, le porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla assure que le gouvernement saura prouver aux partenaires internationaux, dont le FMI, toute sa volonté d’améliorer la gestion des finances et de la dette d’ici quelques semaines.

Congo : Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction

La cérémonie de passation de consignes s’est déroulée le 18 mai en présence du secrétaire général du gouvernement, Benjamin Boumakani.

 

Le Premier ministre de la République du Congo, Anatole Collinet Makosso a officiellement pris fonction. La cérémonie de passation de consignes entre les Premiers ministres sortant, Clément Mouamba, et entrant Anatole Collinet Makosso, s’est déroulée le 18 mai à Brazzaville.

Nommé Premier ministre, chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso qui vient officiellement de prendre ses nouvelles fonctions entend poursuivre le travail amorcé par son prédécesseur, Clément Mouamba. « Succéder à Clément Mouamba et poursuivre ce qu’il a fait, c’est une lourde responsabilité. Je suis rassuré que vous serez avec nous pour poursuivre le coaching, sous la clairvoyance direction et leadership de son Excellence monsieur le président de la République. Avec la franche collaboration de tous les cadres qui ont inauguré la Primature, nous ferons l’effort de faire aboutir le travail que vous avez amorcé », a déclaré le nouveau Premier ministre.

En effet, Anatole Collinet Makosso s’est également engagé à capitaliser sur les grandes victoires remportées sous Clément Mouamba dans le domaine de l’enseignement ainsi que les grandes réformes dans les régies financières et la gestion des ressources forestières et minières. « Merci pour avoir travaillé avec vous pendant les cinq ans de la mise en œuvre de la marche vers le développement, un projet de société que vous avez porté personnellement, subissant les attaques, les coups y compris pour les choses qui ne dépendaient pas de vous, mais dans la sagesse qui vous caractérise, vous avez su prendre cela sur vous et tenter d’apporter de solutions », a poursuivi le nouveau chef du gouvernement.

Arrivé à la tête du gouvernement le 23 mars 2016, Clément Mouamba y a passé cinq ans. Il se dit fier d’avoir assumer ces fonctions et reste citoyen congolais, militant et député à l’Assemblée nationale. Selon lui, il y a toujours une vie après une mission. « De mon point de vue, ma mission se termine très bien. Retirer de la primature mais nous existerons dans le pays parce que nous allons poursuivre la marche… Premier ministre sortant, Clément Mouamba est dans les rangs où nous allons réellement poursuivre la marche. Quelle que soit la position, on marchera pour soutenir le président parce que je crois en l’homme, je crois aux projets, je crois aux enjeux qui sont définis dans ce programme. En même temps je mesure l’ampleur des sujets cruciaux qui concernent l’avenir de notre pays et pour cela on doit se serrer les coudes pour continuer à soutenir le chef de l’Etat », a indiqué Clément Mouamba.

Congo : Onze personnalités font leur entrée dans le nouveau gouvernement

Denis Christel Sassou-Nguesso, le fils du chef de l’Etat, il hérite d’un portefeuille fraîchement créé pour cette occasion.

 

Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a formé son équipe gouvernementale. Un gouvernement qui est arrivé trois jours après sa nomination. On remarque l’entrée de onze personnalités dans cette équipe notamment celle Denis Christel Sassou-Nguesso. Fils du chef de l’Etat. Celui-ci, celui-ci est le ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, un portefeuille créé pour l’occasion. Ancien député, Denis Christel Sassou-Nguesso a été cadre dirigeant à la société nationale pétrolière congolaise, la SNPC.

Une autre entrée remarquable c’est bien celle d’Honoré Sayi, député et président du groupe parlementaire d’opposition de l’UPADS à l’Assemblée nationale. Enseignant en philosophie, il présidait le groupe parlementaire de l’UPADS, le premier parti d’opposition au Congo. Il est nommé ministre de l’Energie et de l’Hydraulique.

Rigobert Roger Andély hérite du ministère des Finances et du Budget.  Ce cadre de banque  avait déjà occupé ces fonctions, entre 2002 et 2005.

Notons que sept personnalités ont été remerciées ; au nombre desquelles Henri Djombo qui a été ministre sans discontinuer depuis 1997.