Congo : deux délinquants fauniques écopent de 12 mois de prison ferme

La sentence est tombée jeudi 03 octobre dernier, au tribunal de grande instance d’Owando, Jean Henri Oyela et Prospère Epandeze ont été condamnés.

 

Un an de prison ferme et deux cent mille FCFA d’amendes chacun, c’est la sentence écopée le 03 octobre, par deux délinquants de la faune. Jean Henri Oyela et Prospère Epandeze étaient à la justice du tribunal de grande instance d’Owando, dans le département de la cuvette.

Les deux hommes ont été condamnés pour détention, circulation et tentative de commercialisation de deux gros sacs contenant une importante quantité d’écailles et des griffes de pangolin géant. Il faut noter que ces deux espèces animales sont protégées par la loi congolaise.

Les deux condamnés avaient été arrêtés le 10 août dernier, à Owando alors qu’ils revenaient de Ouesso avec ces produits de faune, dans le but de trouver des clients pour les revendre. Ils ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés au cours des audiences qui se sont tenues les 22 août et 19 septembre 2024.

Congo-Éliminatoires coupe du monde 2026 : la FIFA sanctionne le Congo

La République du Congo vient de se voir infliger une double sanction par la FIFA, après avoir déclaré forfait face au Niger le 6 juin dernier, en match comptant pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

 

« Conformément à l’art 58 du Code Disciplinaire de la FIFA (…) Le match Congo – Niger initialement prévu le 6 juin 2024 dans le cadre de la compétition préliminaire de la Coupe du monde 2026, est déclaré perdu par forfait 3-0 par l’équipe nationale du Congo », a informé la FIFA

Les Diables Rouges ne pourront donc pas avoir l’occasion de disputer cette rencontre lors d’un éventuel report. En plus de cette sanction « La Fédération Congolaise de Football est condamnée à une amende d’un montant de 10 000 Francs Suisse soit 6 millions 750 mille Francs CFA). »

Rappelons que les Diables rouges ne s’étaient pas présentés à Kinshasa pour affronter le Niger lors de la 3ème journée des éliminatoires du Mondial 2026, le Congo a été officiellement déclaré forfait par la FIFA.

Congo-déconfinement : le port du masque obligatoire toujours pas respecté

Après un mois et demi de confinement total à cause du coronavirus, les pouvoirs publics ont misé sur le port obligatoire des masques de protection pour limiter la propagation de la maladie au Congo.

Depuis lundi 18 mai, la république du Congo est sous déconfinement partiel. Mais il faut dire que ce déconfinement est accompagné par la mesure du port obligatoire du masque avec comme moyen de répression des amendes à ceux qui ne respecteraient pas les recommandations. Une mesure que plusieurs congolais jusqu’ici ne respectent pas. Le constat est amer lorsqu’on se rend dans des endroits tels que les marchés. Pour ces rares personnes qui en ont,  ils les mettent sur le menton au lieu de couvrir la bouche et le nez.

A ce comportement d’incivisme de la population, s’ajoute une teinte d’incrédulité qui ne croit pas à l’existence de cette maladie d’une part et à la propagation rapide de celle-ci d’autre part. il faut craindre que le nombre de contaminés explose si les mesures drastiques en termes de prévention ne sont pas déployées.

Dans un décret signé mardi par le ministre de l’Intérieur, la police devra s’assurer du port des masques que ce soit chez les piétons que dans les transports. Une vigilance certes saluée mais qui doit s’accompagner d’une campagne permanente de sensibilisation communautaire. Car s’il vrai que d’autres évoquent l’absence de moyens pour se procurer des masques locaux fabriqués par des artisans et vendues entre 500 et 1000 FCFA, la faiblesse d’une communication adaptée dans la lutte contre la pandémie est citée comme facteur ramollissant les efforts déjà déployées.

Le gouvernement qui a fait confectionner 1.500.000 masques entend commencer la distribution de ceux-ci aux personnes ciblées pour que soit opérante cette mesure sans laquelle le plan de deconfinement progressif mis en place serait un échec.

En attendant le début d’un dépistage de masse annoncé par le Premier ministre, le Congo qui compte déjà plus de quatre cents cas de contaminés mise sur la prévention pour stopper la pandémie.