Par la voix du président du collectif des victimes des déflagrations de Mpila, Narcisse Osselaka, ceux-ci ont appelé les parlementaires à inscrire, dans la loi des finances 2019, une ligne budgétaire plus conséquente en leur faveur.
« Ce que nous demandons à l’Etat, c’est que bientôt les députés vont entrer en session budgétaire et les sinistrés, par ma voix, souhaitent que ce qui a commencé ne s’arrête pas. Donc, qu’un effort plus conséquent soit fait par l’allocation d’une somme plus importante en 2019 », a déclaré Narcisse Osselaka.
Le président du collectif des sinitrés du 4 mars a toutefois reconnu qu’en 2018, l’Etat a engagé une somme de sept cents millions FCFA pour un début de résolution de leur situation. « C’est vrai qu’en 2018, le parlement a mis à la disposition de ce dossier des sinistrés, sept cents millions au budget du ministère de la Construction et ce dernier a engagé cette somme. Mais notre préoccupation, après la rencontre avec les autorités, notamment avec le Premier ministre, chef du gouvernement, et le président du Sénat, était de dire que la question était tellement restée en suspens qu’il fallait qu’un geste soit fait de façon systématique pour commencer tant soit peu à l’évacuer », a poursuivi Narcisse Osselaka.
Pour ce collectif, les sept cents millions FCFA alloués au titre du budget 2018 et qui ont servi tant soit peu à la reconstruction des zones touchées par les explosions n’ont pas répondu à leurs attentes.
Leur président a invité, par la même occasion, les parlementaires des zones sinistrées à s’impliquer davantage dans ce dossier. Narcisse Osselaka a précisé que les sinistrés du 4 mars 2012 s’identifient en quatre catégories : ceux qui n’ont pas encore construit leurs maisons ; ceux qui ont construit sur fonds propres; les victimes corporelles; enfin les commerçants qui attendent leur dédommagement afin de redémarrer leurs activités. Il a indiqué qu’une permanence sera ouverte prochainement dans l’enceinte de la Commune de Talangaï pour toutes les préoccupations des concernés afin d’éviter les grand-messes.