Le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou a fait cet appel lors de la conférence ministérielle internationale sur la sécurité nucléaire à Vienne en Autriche.
Lors de la conférence ministérielle internationale sur la sécurité nucléaire, tenue du 10 au 14 février 2020 à Vienne en Autriche, le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, a attiré l’attention de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), pour qu’elle apporte son expertise sur le Fonds bleu du bassin du Congo.
Le Congo lié aux idéaux de l’AIEA préside actuellement, à l’Union Africaine, le comité de haut niveau pour la paix et est à l’origine de la mise en place du Fonds bleu pour le bassin du Congo (région d’Afrique Centrale) depuis 2017 avec pour objectif de préserver les forêts de cette zone du continent, deuxième réservoir du carbone du monde après celui du bassin de l’Amazonie, a expliqué le ministre Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, lors de cette rencontre ministérielle internationale placée sous le thème : « soutenir et intensifier les efforts ».
Par ailleurs, le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique a encouragé l’AIEA à renforcer et conforter l’expertise en formation de la République du Congo à travers son programme de coopération technique.
« Les contributions du programme de coopération technique sont en cours de paiement et le Congo est déterminé à l’usage pacifique des rayonnements ionisants pour un développement à travers les applications de la science et de la technologie nucléaire dans tous les domaines de la vie quotidienne », a annoncé le ministre Coussoud-Mavoungou.
Il a également réitéré la volonté du président Denis Sassou N’Guesso de participer à tout effort mondial sur la bonne utilisation de l’énergie atomique à des fins pacifiques. Conscient de l’importance de la sécurité nucléaire, le Gouvernement de la République du Congo a noté son implication sur sa responsabilité.
« Notre pays est résolument engagé aux côtés d’autres États membres de l’AIEA à faire œuvre utile de son adhésion d’apporter sa contribution à la compréhension et à la résolution des questions relatives à la sécurité nucléaire tant au niveau de la sous-région qu’au niveau international », a indiqué Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.
L’acceptation de l’élaboration et de la finalisation du plan intégré d’appui en matière de sécurité nucléaire, sa mise en œuvre et son suivi entrepris par le Congo mais aussi la sensibilisation des parlementaires congolais par les experts de sûreté et de sécurité nucléaire venus de l’agence a permis de renforcer les bases d’une culture réelle de sécurité nucléaire à des fins pacifiques.
Les ministres des États membres de l’AIEA ont adopté une déclaration interministérielle réitérant ainsi leur engagement à soutenir et renforcer l’efficacité et l’exhaustivité de la sécurité nucléaire et autres matières radioactives ainsi que des installations nucléaires.
Ils ont, entres autres, noté que le fonds pour la sécurité nucléaire est un instrument important pour les activités menées par l’agence dans le domaine de la sécurité nucléaire.
De même qu’ils vont continuer de financer le fonds pour la sécurité nucléaire. Conscients des menaces qui pèsent sur la cybersécurité et la sécurité informatique des installations liées au nucléaires et des activités associées, notamment l’utilisation, l’entreposage et le transport de matières nucléaires et radioactives, ces derniers ont demandé aux membres de renforcer la protection des informations et des systèmes informatiques sensibles et ont encouragé l’AIEA à continuer de promouvoir la coopération internationale et d’aider les États membres qui sont dans le besoin.