Maroc-séisme : plus de 2 450 morts enregistrés

Plus de deux jours après la catastrophe, le bilan fait état de 2 497 morts et 2 476 blessés, selon le ministère marocain de l’Intérieur.

 

Un séisme dévastateur s’est produit dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, au Maroc. Il a fait au moins 2 497 morts et 2 476 blessés. L’information a été donnée dans un bilan publié ce 11 septembre, par le ministère marocain de l’Intérieur.

Le Maroc a annoncé le 10 septembre 2023 avoir accepté l’aide de quatre pays, après le puissant séisme qui l’a frappé dans la nuit du 8 au 9 septembre : l’Espagne, la Grande-Bretagne, le Qatar et les Émirats arabes unis.

Sur place, les secouristes ont accéléré leurs recherches pour tenter de retrouver des survivants coincés sous les décombres de villages rasés par un puissant séisme qui a fait près de 2 500 morts au sud-ouest de la cité touristique de Marrakech.

Congo-explosion de Mpila : dix ans après, les sinistrés attendent toujours de l’aide

Le 4 mars 2012, le quartier Mpila à l’est de Brazzaville était soufflé par des explosions qui ont fait près de 300 morts, plus de 3 000 blessés dont 114 invalides, et 17 000 sans-abris.

 

Dix ans après l’explosion de Mpila, de nombreux sinistrés attendent réparations. Le 4 mars 2012, le quartier Mpila à l’est de Brazzaville était soufflé par des explosions qui ont fait près de 300 morts, plus de 3 000 blessés dont 114 invalides, et 17 000 sans-abris dont la plupart n’ont toujours pas trouvé un logement décent.

Paul est un sinistré de Mpila. Avant l’explosion, il vivait avec sa famille dans une maison de plusieurs pièces. Il n’en reste qu’un pan de mur lézardé où sont accrochées des cornes de buffles. Depuis, il a bâti un hangar pour abriter les siens : « Ça fait quand même mal, dit-il. On est obligés de rester (dans ces conditions) jusqu’à la réparation. C’est déplorable parce que lorsqu’il y a des intempéries, ça suinte un peu partout. On n’est pas habitués. Je suis venu à Brazzaville en 1969 et je n’avais jamais connu un hangar. Je l’ai connu juste après le 4 mars 2021. C’est compliqué », se plaint ce chef de famille.

Pas de toiture, ni porte, ni fenêtre

Le hangar de Paul est au pied de la maison d’un niveau appartenant à un voisin. Sans toiture, ni porte, ni fenêtre, cette bâtisse détruite par les explosions ressemble à la plupart des maisons du quartier qui attendent d’être réparées. Défenseur des droits de l’homme, Trésor Nzila pense que l’État a trop traîné pour reloger dignement les sinistrés de Mpila : « Dix ans après, le gouvernement congolais est incapable de trouver une réponse durable et satisfaisante à la situation du 4 mars. Nous comprenons que les priorités sont ailleurs », dénonce-t-il.

Au titre de l’année 2022, l’État a prévu de débourser six milliards de francs CFA, contre un milliard l’an dernier. Une goutte d’eau dans l’océan pour le Collectif des sinistrés qui estime toutes les réparations à 233 milliards. Bruno Ossété préside le Collectif des sinistrés de Mpila, il se bat depuis la catastrophe pour que l’Etat verse ces fonds : « Cela a été pénible. Il y a beaucoup de gens qui ont perdu leur vie parce qu’ils ont perdu en fait leur dignité. Quelqu’un qui s’est retrouvé en train de squatter chez un cousin, chez un ami ne peut pas squatter chez quelqu’un pendant plus de dix ans ! Là, le moral est généralement atteint et ça a été très pénible. Après une discussion assez franche avec le gouvernement, il y a eu des résolutions qui ont donc été prises concernant les six milliards qui avaient été prévus par le gouvernement sur l’année 2022. »

Aller jusqu’au bout du paiement

« Il faut se dire, poursuit Bruno Ossété, qu’il y a autour de 11 000 parcelles impactées, donc les sommes données sont assez dérisoires. Et justice ne sera rendue que lorsqu’on aura payé de manière définitive tout le dossier, parce que quand on paye, là on ne paye pas tout le monde. Donc, il faut plutôt maintenir le rythme de payer pour que l’espoir renaisse et également qu’on aille jusqu’au bout du paiement ». En 2013, six militaires ont été condamnés pour « incendie volontaire et atteinte à la sûreté de l’État ».

Congo-indépendance : les Etats-Unis réaffirment leur soutien

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de la République du Congo.

 

En dépit de la pandémie de Covid-19 ayant causé tant de pertes en vies humaines à toutes les nations du monde, le gouvernement américain entend poursuivre ses engagements d’aider le Congo  dans le cadre de l’amélioration du bien-être de ses  populations et le soutien de ses efforts dans divers domaines.

A l’occasion de la célébration, le 1er juillet à Brazzaville, du 245ème anniversaire de l’indépendance de son pays, la chargée d’Affaires à l’Ambassade des Etats Unis au Congo, Ellen B. Thorburn a rappelé les différentes actions menées durant les moments fort de  la crise sanitaire due au Covid-19.

« Malgré tous ces défis, Covid-19 inclus, nous avons pu accomplir beaucoup de choses cette année. Entre autres, je suis très fière du soutien financier du gouvernement américain au programme argent contre nourriture qui a permis d’aider les personnes les plus touchées par la pandémie », a-t-elle indiqué.

Dans le cadre de l’appui de son pays à la République du Congo, le gouvernement américain a également financé le programme de cantines scolaires qui a nourri, pendant cette année scolaire, 75 mille écoliers permettant ainsi à plusieurs enfants issus des familles démunies de poursuivre leurs  études.

Aussi, a poursuivi la chargée d’Affaires, son gouvernement a permis, courant cette année, le lancement d’un projet de grande envergure d’expansion du tourisme au parc national de Nouabalé-Ndoki. « Ce projet créera des emplois, favorisera la formation aux métiers du tourisme et redynamisera l’économie locale pour le bien -être des communautés locales », a rappelé Ellen Thorburn.

Par ailleurs, en vue d’accompagner le gouvernement congolais dans le processus de réconciliation dans le Pool, le gouvernement américain a construit et réhabilité, à travers son agence de développement USAID, les habitations et les points d’eau pour les personnes ayant regagné ce département meurtris par des conflits armés.

Pour soutenir les efforts du Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants, un accord d’un montant de 1,2 millions de dollars a été récemment signé entre l’Ambassade des Etats-Unis et cette institution. Ce financement vise à soutenir les efforts de relèvements économiques des populations affectées par les conflits armés dans le Pool.

La chargée d’Affaires a salué les efforts du Congo dans la lutte contre la traite des personnes pour laquelle le pays est passé au niveau 2 du rapport sur la traite des personnes. En outre,  Ellen Thorburn a précisé que la volonté du président congolais, Denis Sassou N’Guesso rejoint celle de son homologue américain, Joe Biden à apporter une réponse durable au problème du changement climatique.

Alors que la pandémie de Covid-19 continue de battre son plein avec l’apparition des variants, la chargée d’Affaires a invité les Congolais à se faire vacciner.  « Je vous exhorte à vous faire vacciner dès que possible. Plus nous serons tous vaccinés, mieux ce sera pour nous tous une manière  de  repartir  plus vite à la vie normale », a-t-elle lancé.

Congo : les USA promettent 1,2 million de dollars pour le Pool

Cette nouvelle aide américaine est destinée à aider à la réinstallation des populations de cette région qui avaient fui lors du conflit en 2016.

 

Les Etats-Unis entendent apporter une nouvelle aide à la République du Congo. C’est du moins ce qu’a annoncé la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis au Congo, Ellen Thorburn, mardi 29 juin 2021 à Kingoyi. Une enveloppe de 1,2 million de dollars pour aider à la réinstallation des populations du Pool qui avaient fui la région lors du conflit de 2016.

Il faut dire qu’avec le retour de la paix dans le Pool, les autorités de Mayama, un des plus vieux districts de la région, appellent la population à revenir pour entreprendre leurs activités agropastorales.

Le sous-préfet Mayama, Jean Michel Aleba continue de lancer un appel au retour aux habitants.

« Les jeunes sont partis. On ne sent pas encore le retour, parce qu’il y a hésitation, les gens n’y croient pas encore. Il y a certes un petit changement parce que les gens sont en train de revenir tant bien que cela soit de façon timide », constate l’autorité administrative locale.

Il y en a  qui sont déjà de retour et ils s’activent à l’agriculture et à la pisciculture. Le chef de groupement agricole, Malanda Ntsieté Le Saint, organise les paysans de Mayama autour des plantations de manioc.

Du côté de Kingoyi, les agriculteurs ont réalisé une bonne récolte de maïs, grâce aux semences données par l’ONG française ACTED. Les greniers sont pleins et les cultivateurs sont à la recherche des acheteurs.

Notons qu’une partie des financements qui permettent à la population du Pool de se relever ou provient des Etats-Unis. Ce qui explique justement la visite sur le terrain de Ellen Thorburn, la chargée d’affaires de l’ambassade des Etats-Unis.

« On vient encore d’annoncer un autre projet, une somme d’argent de 1,2 million de dollars pour la région du Pool pour continuer ces activités. C’est une région qui est dans le besoin. Les populations ont de difficultés énormes, il faudra les aider », souligne la diplomate américaine.

Coronavirus/GomaTsé-Tsé : plus de 3.600 ménages bénéficieront d’une aide

L’identification des ménages étant achevée dans tout le district, la ministre des Affaires sociales et de la solidarité, Antoinette Dinga Dzondo, a procédé, le 3 juillet à Nganga Lingolo, au lancement des travaux de certification des données, avant d’amorcer le paiement des bénéficiaires dans les prochains jours.

Au total 6063 ménages ont pu être enquêtés par les équipes mixtes mobilisées à cet effet, sur les 6475 foyers préalablement listés. Dans ce nombre, 1772 ont été déclarés ménages en détresse sociale. Chaque foyer doit bénéficier d’une aide financière d’urgence et prioritaire de cinquante mille francs CFA, tel que prévu par le gouvernement.

En dehors des foyers en détresse sociale, 1831 autres ménages dits vulnérables et pauvres ont été aussi sélectionnés. Ceux-ci auront, eux aussi, droit d’un appui financier du gouvernement, dans le cadre de l’aide d’urgence Covid-19.

Ces ménages pauvres ont été identifiés dans les quarante-quatre villages du district de Goma Tsé-tsé, y compris Nganga Lingolo, une banlieue de Brazzaville sud, territorialement dépendante de cette localité située dans le Pool.

La certification des résultats lancée est dévolue au comité pluri-acteurs, regroupant les représentants de plusieurs entités. Elle est consacrée à la confrontation des données en vue de corriger les imperfections supposées afin d’établir un fichier définitif des foyers bénéficiaires.

S’adressant à ce groupe placé sous la direction du sous-préfet de Goma Tsé-Tsé, Prosper Diatoulou, la ministre des Affaires sociales et de la solidarité les a appelés à l’impartialité dans le traitement des données.

« Vous devez travailler sans injonctions de qui que ce soit du ministère. Faites la certification des données en toute impartialité afin de produire la liste définitive des vrais bénéficiaires, conformément aux directives du chef de l’Etat », a souligné Antoinette Dinga Dzondo.

Rappelons que les ménages pauvres et vulnérables de Poto-Poto et de quelques autres arrondissements avaient déjà touché leurs allocations d’urgence.

Congo : Sambadio lance un cri de détresse

L’auteur du titre à succès « Tadie » souffre depuis plus d’un an d’un cancer.

L’artiste congolais Sambadio en appelle à la sollicitude de ses fans. Lui qui avait tenu le haut de l’affiche aux côtés d’autres jeunes prodiges des années 90, est malade, très malade. L’artiste traine depuis plus d’un an, un cancer qui nécessite une prise en charge médicale onéreuse, à laquelle ni lui, ni sa famille ne peuvent plus subvenir désormais.

C’est dans ce désespoir que Sambadio réitère son sa volonté d’être aidé à l’endroit des personnes de bonne volonté.

L’on se souvient de ce talent, l’un des meilleurs de sa génération, Sambadio avait fait une entrée remarquée dans le monde de la musique congolaise dans les années 1990, par la chanson « Tadie », avec son orchestre Vivacité Melodia.

Aurlus Mabélé sollicite l’aide du gouvernement pour se soigner

Isolé depuis plusieurs années Aurlus Mabélé s’est enfermé avec son talent et son succès.

Le “Soukous” est depuis orphelin de son géniteur et de son propulseur. Le grand défenseur de la musique congolaise des années 90, en Europe, aux Antilles et en Afrique de l’Ouest, a besoin d’aide du gouvernement et des congolais généreux pour survivre et pour être à l’abri de la peur et du besoin. Aurlus Mabélé traverserait depuis longtemps une épreuve difficile, liée à des soucis de santé. En 2005, le médecin lui diagnostique une tumeur maligne de la gorge persistante. Peu de temps après, il est victime d’une attaque cérébrale. Pour l’artiste, c’est un véritable calvaire qui débute.

Au terme d’un traitement agressif qui l’a transformé physiquement, Aurlus Mabélé s’en sort, soutenu par son producteur Jimmy Houetinou et par ses proches ; mais son état de santé tient en alerte ses nombreux fans, depuis qu’il avait été transféré dans une maison de repos médicalisée, de la région parisienne. Etre hébergé en maison de repos médicalisée nécessite un budget important, ce qui dans le cas d’Aurlus Mabélé est assez difficile à assurer. Il lui faudra régler des frais supplémentaires appelés frais de dépendance. C’est ici que nous sollicitons la générosité de toute personne de bonne volonté, les artistes, l’Union des musiciens Congolais, le gouvernement Clément Mouamba, pour venir en aide à Aurlus Mabélé.

En plus de 26 ans de carrière, Aurélien Miatsonama alias “Aurlus Mabélé”, né à Brazzaville en 1953 dans l’agglomération cosmopolite de Poto-Poto, aura vendu plus de 10 millions d’albums dans le monde et il aura contribué à faire connaître le soukous hors des limites du continent africain.

Le Japon donne plus de 2,7 millions dollars pour les populations vulnérables du Pool

Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Le Japon a octroyé lundi 12 février au Congo, selon un accord de don, une aide de 2,75 millions de dollars (plus de 1,3 milliard de FCFA) destinée au financement d’un projet de promotion des moyens de subsistance durable dans le département du Pool en faveur de ses populations vulnérables qui sortent d’une latente crise. Cet appui financier qui arrive à point nommé, selon les autorités congolaises, sera géré par la Banque mondiale.

Accordée par le Japon à travers son Fonds de développement social, cette aide accordée aux populations vulnérables du Pool affectées par la violence arrive à point nommé, selon Ingrid Olga Ebouka Babackas, ministre du Plan : « Il faut restaurer l’autorité de l’Etat. L’Etat doit pouvoir apporter toutes les garanties pour que les populations retrouvent une capacité à travailler, à répartir vers leurs activités quotidiennes. C’est en cela que ce don est particulièrement important pour nous le Congo », a-t-elle indiqué.

Cette aide va toucher également le volet DDR (Démobilisation, désarmement et réinsertion) qui est lui-même diversifié, selon les explications d’Euloge Landry Kolélas, Haut-Commissaire à la réinsertion des ex-combattants : « Le DDR est un tout. On ne peut pas s’occuper rien que des ex-combattants sans s’occuper des populations civiles qui ont aussi beaucoup souffert. Donc, ce don (japonais) concerne le relèvement communautaire », a-t-il dit.

Le don sera géré par la Banque mondiale. Djibrila Issa, son représentant résident au Congo a relevé un fait : « Il est temps de passer des projets d’urgence à des projets d’avenir, car l’absence des perspectives d’avenir mène au désespoir et le désespoir peut mener à la violence », a renchéri Issa.

A en croire les autorités congolaises, la coopération entre Brazzaville et Tokyo est très dynamique.