Congo : renforcement des capacités des agents du ministère de la défense

A travers un séminaire qui s’est ouvert à Brazzaville mardi 14 novembre et va s’achever le 17 du mois en cours.

 

Les directeurs de l’administration et des finances des directions générales et centrales ainsi que des commandements organiques des Forces armées congolaises suivent un séminaire de renforcement de leurs capacités. Celui-ci va durer quatre jours, soit du 14 au 17 novembre 2023.

Pour ce deuxième module du séminaire, les apprenants vont suivre des leçons sur des thèmes tels que la démarche d’élaboration du cadre de dépense à moyen terme ; la présentation du canevas du cadre de dépense à moyen terme ; l’élaboration de la matrice du cadre logique ; la budgétisation des dépenses de fonctionnement ; la budgétisation des dépenses d’investissement ; et la budgétisation en mode autorisation d’engagement et crédits de paiement.

Ce séminaire sur le budget programme est placé sous la supervision de la direction générale de l’administration et des finances du ministère de la Défense avec l’appui technique des agents de la direction générale du plan et du budget. Il a été ouvert par le directeur général de l’administration et des finances du ministère de la Défense nationale, le commissaire général de 2e classe, Alain Eugène Aignan Mpara.

Congo-CHU : les agents exigent trois mois d’arriérés de salaires

Paiement des trois mois d’arriérés de salaires, la régularisation des versements à la CNSS et bien d’autres sont autant de revendications sociales des agents de CHU-B.

 

Le secrétaire général de la Fédération syndicale des travailleurs de la santé et des affaires sociales (FESYTRASAS), section du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), Berthellet Zebal a appelé le gouvernement au paiement des trois mois d’arriérés de salaires, la régularisation des versements à la CNSS et bien d’autres revendications sociales. C’était vendredi 25 août à Brazzaville, pendant l’assemblée générale de la FESYTRASAS.

Ces agents fustigent la léthargie du gouvernement concernant le paiement des arriérés de salaires cumulés à trois mois, la cacophonie des différentes directions concernant les allocations familiales et les prélèvements de la CNSS, appellent à la diligence du gouvernement.

« Les travailleurs du CHU-B exigent le payement des arriérés des salaires et les allocations familiales impayées depuis des années malgré les prélèvements effectués sur les bulletins de solde ; le retrait des frais d’assurance maladie sans connaître l’assureur ;  la prise en compte du relèvement de l’âge du départ à la retraite ; le paiement de la prime de Covid-19  », a indiqué Berthellet Zebal.

Congo : ras-le-bol des agents de la poste qui réclament 30 mois d’arriérés de salaire

L’intersyndicale de la Sopeco affirme que, les agents réclament 30 mois d’arriérés de salaires cumulés ces quatre dernières années.

 

Des branchages accrochés aux poteaux électriques ou encore sur les arbres, des moustiquaires suspendues sur des chaises ou étalées à même le sol : la cour de la direction de la Sopeco affiche ce décor depuis plus d’un mois. C’est l’expression d’un ras-le-bol des agents qui sont en sit-in pour revendications sociales. Parfaite, employée, soutient le mouvement.

« Il faut dire que le calvaire que nous sommes en train de vivre n’est pas facile. Celui-ci dure depuis quatre ans. Ce n’est pas du tout facile. Et, là encore, nous n’avons perçu aucun salaire depuis le début de l’année 2022 », témoigne-t-elle, visiblement en colère.

Revalorisation salariale

Steal Gabio, porte-parole de l’intersyndicale de la Sopeco affirme que dans l’ensemble, les agents réclament 30 mois d’arriérés de salaires cumulés ces quatre dernières années, et surtout la revalorisation de ces mêmes salaires.

« Nous sommes 241 agents payés à l’indice 162. Aujourd’hui, nous sommes les seuls au Congo à percevoir cet indice. La plupart des travailleurs (au Congo) sont au minimum à l’indice 300. Donc, vous pouvez constater que nous avons des salaires de misère. Le salaire le plus maigre à la Sopeco, c’est 90 000 francs CFA (129 euros) et le plafond est à 250 000 francs CFA (381 euros). Vous pouvez imaginer, avec la vie d’aujourd’hui, comment les pères et les mères de famille font pour vivre », décrit amèrement M. Gabio.

Pour Steal Gabio, la Sopeco connaît un réel problème de gestion. « C’est le management qui est au cœur du problème de la Sopeco ; le problème, c’est aussi la gestion des ressources humaines : l’humain n’est pas au cœur de la gestion des projets. Ici, on pratique la dictature. Il n’y a ni leadership ni vision », fait observer encore Steal Gabio.

Situation délicate de l’entreprise

Gestace Ngami Ndzala, secrétaire général du syndicat « le postier », les travailleurs de la Sopeco ont perdu toute leur dignité. « Nous recevons les travailleurs qui nous donnent leurs doléances. Certains sont chassés de leur maison qu’ils n’arrivent plus à payer, d’autres ont vu leur femme les quitter. La scolarité de leurs enfants, qui est pourtant un droit, n’est plus assurée. Vous pouvez imaginer la vie d’un chef de famille qui a 30 mois de salaires impayés », raconte, offusqué, M. Ngami Ndzala.

Contactée, une source à la direction générale de la Sopeco n’a pas souhaité commenter les déclarations des agents et de leur syndicat, estimant que la situation de l’entreprise est délicate et va au-delà ce que l’on peut penser.

La Sopeco est née de la scission de l’Office national des postes et télécommunications (ONPT) survenue en 2003.

Congo-Ecair : deuxième manifestation des agents de la compagnie

Ils se sont présentés devant le siège de la compagne à Brazzaville samedi 7 août 2021 avec plusieurs instruments à la mains.

 

Ils étaient quelques 750 agents de la compagnie aérienne nationale congolaise, Ecair (Equatorial Congo Airlines) à avoir manifesté. C’était devant le siège de la compagne samedi 07 août 2021 avec toutes sortes d’instruments pouvant produire un bruit assourdissant.  Rappelons que c’était la deuxième fois que ces agents réclamaient leur paiement et leurs droits.

« Nous sommes revenus pour revendiquer la même cause, c’est-à-dire nos droits. On est revenus avec des casseroles pour que nous puissions nous faire entendre parce que depuis notre première manifestation, les autorités n’ont pas répondu à nos doléances », a déploré un agent.

Ils sont abandonnés depuis plus de cinq ans suite à la faillite de leur société. Ils condamnent surtout le silence des autorités.

Face aux députés récemment, le Premier ministre a expliqué que la compagnie Ecair a déposé son bilan à cause d’un surendettement. Selon Anatole Collinet Makosso, le gouvernement étudie les voies et moyens pour relancer cette entreprise dont l’essentiel de la flotte serait en révision technique.

Il faut rappeler que tous les avions de la compagnie nationale aérienne Ecair, créée en 2011, sont cloués au sol depuis 2016. L’entreprise a fait faillite après cinq années d’existence.

Congo-Ecair : les employés réclament cinq ans d’arriérés de salaire

Depuis la faillite de l’entreprise en 2016, les agents n’ont pas perçu de salaire. Ils étaient dans la rue le samedi 10 juillet 2021.

 

Depuis 2016, tous les avions de la compagnie nationale Ecair (Equatorial Congo Airlines) sont cloués au sol. L’entreprise a fait faillite au bout de cinq ans. Depuis, les agents n’ont pas touché un centime. Ils étaient dans la rue le samedi 10 juillet pour réclamer leurs arriérés de salaire. Les autorités tentent de rassurer la reprise de l’entreprise.

Les manifestants se sont rassemblés devant le siège de l’Ecair, dont l’accès leur a été refusé. Sur le parking, l’équipement automobile est couvert de poussière. Les jardins entourant le bâtiment sont envahis par l’herbe. Les manifestants ont brandi plusieurs pancartes indiquant «  une période entière de cinq ans de chômage forcé  » ou alors  « les oubliés de la République ».

Leur situation sociale est catastrophique selon leurs dires. «  Il y a beaucoup de nos collègues qui ont perdu des proches par manque d’argent ; les familles se sont séparées ; enfants extrascolaires. Pendant que je vous parle, nous avons des collègues hospitalisés et ils n’ont pas les ressources pour y faire face Un officier a dit avec ironie sous couvert d’anonymat.

« Nous demandons cinq ans de salaire en souffrance. On ne sait plus où aller » s’est plaint un autre agent.

Les 750 agents de l’Ecair appellent à l’implication personnelle du chef de l’Etat dans la résolution de leur situation.  » Ecair n’est pas un défi pour lui. Il peut dire un mot et tout arrivera. On est là pour lui dire calmement, papa pense à tes enfants » S’exclama un manifestant.

Lors d’une interpellation du gouvernement par des députés vendredi, le Premier ministre a expliqué que la société Ecair a déposé le bilan pour cause de surendettement. Selon Anatole Collinet Makosso, le gouvernement étudie les voies et moyens de relancer cette compagnie, dont la majorité de sa flotte est en cours de refonte technique.

Congo : les agents du CHU-B menacent d’entrer en grève dans une semaine

Un délai de sept jours ouvrables est accordé au gouvernement congolais depuis vendredi 31 juillet 2020, pour trouver une solution.

Faute de satisfaction de leurs droits avant ce délai, la grève suspendue sera réactivée et reconduite par les agents du Centre Hospitalier et Universitaire de Brazzaville (CHU-B), selon la déclaration lue par le président de l’intersyndicale, Victor Bienvenu Kouama. Le masque qu’il portait n’a pas suffi à cacher ses traits tirés. De toute façon ses yeux à eux seuls suffisaient à traduire le degré de sa colère face à la léthargie du gouvernement Clément Mouamba.

Les revendications des agents du CHU-B portent entre autres, sur le paiement des trois mois de la covid-19 promis par le gouvernement par arrêté n°5799 du 27 mai 2020, la dotation en équipement de protection individuelle (EPI) contre la covid-19, les salaires des mois de juin et de juillet, l’application de la loi 022/2010 votée par l’Assemblée nationale et promulguée par le président de la République, portant sur le départ du CHU pour la retraite : la tenue de la CPASS avant le 30 juillet 2020 – La prime de la covid-19 doit être payée à tous les travailleurs du CHU réquisitionnés pour la riposte à la pandémie de Covid-19 – , et enfin, le versement de la prime de garde des mois de mai, juin et juillet 2020.

CHU de Brazzaville : cinquante agents limogés

Le directeur général du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), Sylvain Villiard, a viré une cinquantaine agents de son établissement.

Ils sont entre autres, secrétaire de direction, infirmiers diplômés d’Etat, assistants sanitaires, médecins généralistes et spécialistes, aides-soignants, brancardiers, monitrices sociales…Ils ont été licencés du CHU.

Une note publiée le 21 janvier et signée par  le DG de ladite structure, indique que « les agents sont radiés des effectifs pour abandon du poste de service ».

Rappelons qu’en décembre dernier, le procureur de la République près le Tribunal de Grande instance de Brazzaville, André Gakala Oko, a ordonné l’ouverture d’une enquête relative aux Congolais absents du pays depuis plusieurs années mais qui perçoivent régulièrement leurs salaires mensuels.