Congo : près de 5 000 jeunes seront impactés par le projet Mosala

Le ministre de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Hugues Ngouélondélé a procédé au lancement de ce projet d’inclusion socio-économique des jeunes.

 

La mise en pratique de ce projet pourra impacter près de 5 000 jeunes dont 50% des femmes. Mosala vise à renforcer l’adéquation formation-emploi, à améliorer l’employabilité des jeunes, à réduire les inégalités de genre et à maintenir les jeunes dans un emploi décent. Sa mise en œuvre est de la responsabilité du ministère de la Jeunesse et des Sports, de l’Education civique, de la Formation qualifiante et de l’Emploi à travers le Fonds national d’appui à l’employabilité et l’apprentissage et l’Agence congolaise pour l’emploi.

Financé par l’Agence française de développement et la délégation de l’Union européenne à hauteur de 6.7 milliards de FCFA, le projet Mosala sera exécuté pendant cinq ans au profit de la jeunesse congolaise.

Notons que les associations, les regroupements patronaux et institutions de formations sont aussi partenaires du projet. La carnaval Mosala va parcourir plusieurs départements du Congo afin de vulgariser ce projet. Pour le premier conseiller à la délégation de l’Union européenne, Bondo Tshiani, les enjeux de ce projet vise, entre autres, à préparer la jeunesse à se lancer dans le monde du travail en leur offrant les possibilités d’apprendre et de travailler.

Il sera question de faciliter la divulgation de l’information sur l’emploi avant de les orienter sur les métiers dont la demande est forte. Des jeunes demandeurs d’emploi et porteurs de projet qui souhaitent bénéficier des services de Mosala s’inscrivent déjà auprès des différents stands disponibles au village Mosala qui a été inauguré récemment.

Le projet interviendra dans plusieurs secteurs dont les plus importants sont le numérique, l’écotourisme, l’agriculture et la logistique.

« KreAfrika » 2023 valorise les projets créatifs africains

Les acteurs et professionnels de l’industrie culturelle et créative africaine ont jusqu’au 17 septembre pour soumettre leurs candidatures.

 

L’appel à candidature du projet « KreAfrika » 2023 est ouvert jusqu’au 17 septembre 2023. C’est une organisation de l’Université Senghor, en collaboration avec l’Agence française de développement (AFD), Trace Academia et le fonds Heva.

L’évènement vise à « soutenir les industries culturelles et créatives (ICC) en Afrique, en tant qu’acteurs économiques, sociaux et culturels, tout en mettant en place un mécanisme de financement et de formations pour soutenir des projets sur le terrain », selon les organisateurs.

Pour être éligible au projet, les candidats devront être citoyen et résident d’un pays africain, diriger ou avoir lancé une entreprise créative depuis au moins 3 ans, être actif dans le secteur créatif depuis au moins 3 ans et disposer d’un niveau suffisant d’expression et de compréhension de la langue de Molière. Les candidats ayant un niveau de français équivalent à B2 sont appréciés.

Le dossier comprenant un curriculum vitae, une présentation détaillée de l’entreprise culturelle ou du candidat ainsi que son rôle (si autoentrepreneur), un portfolio comprenant leurs réalisations passées et le produit/service culturel justifiant leurs candidatures au séminaire en tant qu’entrepreneur créatif (format .doc ou .pdf accepté, les liens doivent être fournis à l’intérieur) ainsi qu’une déclaration présentant leurs attentes pour le séminaire.

Selon les organisateurs, seuls les dossiers complets seront pris en compte. Aussi, les candidats dont les dossiers auront été retenus seront informés par e-mail à l’aide de l’adresse fournie lors de la soumission de leur candidature. Toutes candidatures devront être transmises via l’adresse mail suivante : kreafrika@usenghor.org

Congo-Projet Lisungi : 290 millions FCFA distribués à plus de 4000 ménages

Ces familles des agglomérations de Brazzaville et de Pointe-Noire ont reçu cet argent dans le cadre du projet Lisungi-système.

 

Ce sont 4131 ménages qui ont reçu le paiement des allocations familiales. C’est un financement de l’Agence française de développement (AFD), arrêté à plus de 292 millions de F CFA. C’est dans le cadre du dernier trimestre 2021 du Projet Lisungi-système que ces familles de Brazzaville et Pointe-Noire ont bénéficié de cet argent.

A Brazzaville, trois arrondissements ont été retenus. Il s’agit de: Mfilou avec 1553 ménages pauvres ; Madibou avec 1299 foyers démunis; Djiri qui compte 382 ménages précaires. A Pointe-Noire, par contre, seul Loandjili est concerné avec 897 ménages.

Les paiements se font simultanément dans les agences de la Banque postale du Congo (BPC). Les montants à payer aux ménages vont de 30 000 à plus de 150 000 F CFA, en fonction de leurs tailles.

« Les montants alloués à chaque ménage sont calculés en fonction du nombre d’enfants, disons de la taille du foyer. Le paiement qui s’effectue est de l’AFD. Il devrait se faire en 2020, mais n’a pu l’être à cause de la pandémie à coronavirus », a précisé Paul Nganongo, responsable de la communication au Projet Lisungi.

Coronavirus : des accords pour faire face à la pandémie

L’Agence française de développement (AFD) a officialisé, le 31 mars, avec les ministres de la Santé et des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, trois accords de financement pour un montant total de près de six cents millions de francs CFA en don.

Le premier accord, d’un montant de 229 millions de francs CFA va permettre au Centre hospitalier et universitaire (CHU) de Brazzaville d’acquérir des équipements et consommables médicaux de première nécessité pour faire face au développement de l’épidémie du coronavirus.

Le deuxième, trouvé dans le cadre du projet TELEMA pour un montant de 168 millions F CFA, permettra au Ministère des Affaires sociales et de l’Action humanitaire, de réaliser au plus vite des opérations de communication sociale sur les modes de contamination et les gestes barrières auprès des populations congolaises sur l’ensemble du territoire.

Toujours à travers le projet TELEMA, un troisième accord a été conclu pour apporter une aide de deux cents millions FCFA à la prise en charge alimentaire, pendant un mois, de cinq mille personnes vulnérables, principalement des enfants et des personnes âgées au sein d’institutions sociales, comme les crèches, les orphelinats et les hospices, localisées à Brazzaville, Pointe-Noire et dans le département du Pool.

Congo-FMI : l’Assemblée nationale vient de ratifier deux accords de prêt

Les députés ont entériné à l’unanimité, le 3 décembre à Brazzaville, deux accords-cadres multi-tranches paraphés entre le gouvernement et l’Agence française de développement (AFD).

Ce prêt s’inscrit dans le cadre de son appui financier à l’Etat congolais. Le premier prêt se lève à la somme de 85 milliards 554 millions 195 mille francs CFA, soit cent trente-cinq millions d’euros et le second est d’un montant de 29,5 milliards francs CFA, soit quarante-cinq millions d’euros. Ce prêt est conclu dans le cadre d’une facilité multi-tranches et alloué pour un appui financier subsidiaire de la France au financement du programme macro-économique d’un montant de 448,6 milliards francs CFA, signé le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international (FMI).

Conformément aux termes du contrat, le décaissement se fera par tranche jusqu’en 2021, mais à rembourser sur une période de vingt ans avec un taux d’intérêt de 1,53%.

Ce financement est octroyé pour contribuer et au redressement l’économique du pays, asphyxié depuis quatre ans par la chute brutale des cours du baril de pétrole sur le marché mondial, en rétablissant les principaux équilibres de balance des paiements et du budget.

Il contribuera également au maintien durable de ces équilibres en levant une partie des contraintes structurelles pesant sur l’économie nationale et sur les finances publiques. Aussi, cet argent permettra d’accompagner la stabilité macro-budgétaire mais également d’appuyer la mise en œuvre de réformes structurelles engagées par le gouvernement, dans le cadre de son programme avec le FMI.

A l’occasion, le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba, a informé les députés de quatre projets de lois reçus en procédure d’urgence de la part du gouvernement, dont ils statueront très prochainement.