Afrique du Sud : le trône déchire le peuple zoulou

La querelle de succession du roi Goodwill Zwelithini, mort en mars 2021 après 50 ans de règne, a coûté la vie à Dumisani Khumalo, le conseiller de l’héritier contesté.Le trône du royaume zoulou attise toutes les convoitises. À un mois de la cérémonie d’officialisation du nouveau roi Misuzulu Zulu au stade de Durban, par le président Cyril Ramaphosa, la contestation se radicalise.

Dans la nuit du samedi 17 au dimanche 18 septembre, Dumisani Khumalo a été assassiné devant sa maison par plusieurs hommes armés. Il revenait de la danse des roseaux. Une fête traditionnelle célébrant la virginité des jeunes femmes à Nongoma, dans la province du KwaZulu-Natal. C’était la première grande sortie publique du roi Misuzulu Zulu depuis son couronnement en fin août.

Les responsables provinciaux du parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC, sigle anglais), ont dénoncé un acte de lâcheté et déploré la mort d’un pilier de la famille royale. Dumisani Khumalo a servi l’actuel monarque zoulou et son père comme conseiller.

Cyril Ramaphosa s’entretiendra avec Joe Biden, vendredi

Le président sud-africain est attendu le 16 septembre 2022 aux Etats-Unis, où il doit s’entretenir avec son homologue, Joe Biden.La ministre des Relations internationales et de la Coopération, Naledi Pandor, qui a fait l’annonce, a également informé que Pretoria participera la semaine prochaine au segment de haut niveau de l’Assemblée générale annuelle des Nations unies prévue du 20 au 27 septembre à New York.

« La visite du président sud-africain aux Etats-Unis offre au gouvernement l’occasion de renforcer les relations bilatérales par l’engagement et d’approfondir le multilatéralisme par le biais des Nations unies, principale organisation devant permettre à la communauté internationale d’affronter les défis auxquels le monde est confronté », a déclaré Pandor.

Selon la ministre, les deux dirigeants discuteront de questions bilatérales, régionales et mondiales d’intérêt commun, notamment le commerce et l’investissement, le changement climatique, la sécurité alimentaire, l’énergie, la paix et la sécurité.

« Le président Ramaphosa va réaffirmer l’importance des relations stratégiques et mutuellement bénéfiques entre l’Afrique du Sud et les Etats-Unis », a-t-elle indiqué.

Elle a ajouté que le président insistera sur la nécessité de renforcer le multilatéralisme et le dialogue qui peuvent aider l’humanité à relever les défis auxquels elle est confrontée.

A son avis, il s’agit notamment de la nécessité urgente de stimuler la reprise économique à la suite de la pandémie de Covid-19.

Les Etats-Unis sont le troisième partenaire commercial de l’Afrique du Sud, après la Chine et l’Union européenne, et plus de 600 entreprises américaines y sont implantées.

L’Afrique du Sud endeuillée par « l’assassinat » d’une magistrate

Romay van Rooyen a été retrouvée morte, le week-end dernier, à son domicile de Marina da Gama (banlieue sud du Cap).La juge aurait été tuée chez elle dans une tentative de vol ayant mal tourné. Une thèse confortée par la disparition de sa voiture, probablement emportée par les malfrats. Mais ses proches écartent cette hypothèse. Pour eux, c’est un assassinat.

Dans une déclaration, faite ce mercredi, le ministre sud-africain de la Justice, profondément attristé par la nouvelle, a adressé ses sincères condoléances à la famille, aux amis et collègues de la défunte, avant de s’engager à « enquêter » pour traquer les responsables de ce qui apparaît comme un meurtre.

« La sécurité de nos officiers de justice reste une priorité absolue. Le décès du magistrat Van Rooyen est une perte pour notre système judiciaire », a soutenu le ministre Ronald Lamola.

Romay van Rooyen, âgée de 50 ans, a commencé sa carrière judiciaire en 1997. Elle a notamment occupé les fonctions de Procureur et d’avocate d’État à la Haute Cour du Cap occidental.

En 2016, Romay van Rooyen est devenue juge par intérim pour présider des tribunaux de première instance. Cinq ans plus tard, elle est promue magistrat à titre permanent auprès du Tribunal de première instance de Vredenburg, une ville de la province du Cap occidental.

Afrique du Sud : lancement d’une usine de pièces automobiles

Située à KwaDukuza, dans la province du KwaZulu-Natal, l’usine moderne de 35.000 mètres carrés a coûté 30 millions de dollars.Le secteur de l’industrie constitue l’un des piliers du gouvernement sud-africain pour relancer son économie. Le président Cyril Ramaphosa a dû être animé par une joie immense au moment d’inaugurer, hier mardi, l’usine de pièces détachées automobiles de KwaDukuza dénommée Hesto Harnesses.

Cette société, en partenariat avec Yazaki Corporation (Japon), va fabriquer dans la municipalité de la province du KwaZulu-Natal des pièces automobiles destinées aux constructeurs Toyota, Isuzu, Nissan et Ford Motor.

A l’occasion du lancement des activités de la nouvelle usine de 30 millions de dollars, le chef de l’État sud-africain a souligné les politiques gouvernementales mises en  œuvre pour développer les industries prioritaires, comme l’automobile, porteuses de croissance et créatrices d’emplois.

Il s’agit également, a détaillé Cyril Ramaphosa, de l’habillement et du textile, des produits chimiques et plastiques, de l’acier et des métaux, des industries vertes, de l’économie numérique, de l’énergie, des transports, etc.

Hesto Harnesses est une filiale de Metair Investments. La société mère a signé plusieurs contrats avec Ford Afrique du Sud pour soutenir sa stratégie d’expansion dans le pays.

En Afrique du Sud, le secteur automobile était l’un des plus grands bénéficiaires des Investissements Directs Étrangers (IDE). « Nous devons travailler ensemble pour créer de nouvelles opportunités commerciales », a conclu le successeur de Jacob Zuma à la tête de la nation arc-en-ciel.

Af’Sud: l’effondrement d’un barrage minier fait quatre morts

Le gouvernement a promis la publication d’un rapport détaillé sur le drame après la compilation des données.Un barrage minier s’est effondré dans la ville diamantifère de Jagersfontein dans la province de Free State, tuant quatre personnes et blessant 40 autres, a annoncé lundi le ministre des Ressources minérales et de l’Energie, Gwede Mantashe.

Il a annoncé que les secouristes ont évacué des dizaines de résidents vers des fermes voisines, tandis que les blessés ont été acheminés vers des hôpitaux pour y être soignés.

« Neuf maisons ont été emportées par les eaux du barrage, tandis que 20 ont été complètement endommagées par l’inondation du barrage », a précisé M. Gwede Mantashe, soulignant que les opérations de recherche et de sauvetage se poursuivent à la mine de diamants qui appartenait autrefois à De Beers.

Af’Sud : des partisans de Ramaphosa agitent un second mandat

Les partisans à la candidature du président sud-africain Cyril Ramaphosa pour un second mandat affirment que son leadership assurera l’unité au sein du Congrès national africain (ANC) et dans la gouvernance du pays.Le responsable des élections de l’ANC, Fikile Mbalula, a promis de soutenir Ramaphosa en tant que président de l’ANC et de l’État pour un second mandat  à la présidence lors du 55e conférence nationale élective à Johannesburg en décembre.

S’adressant aux membres de l’ANC au stade Nkowankowa dans la province de Limpopo ce week-end, Mbalula a déclaré que les précédents dirigeants du parti, tels que les anciens présidents Jacob Zuma et Thabo Mbeki, ont traversé leurs propres périodes de turbulence, assurés du soutien indéfectible de l’ANC contre vents et marées.

Mbalula a déclaré que cette grâce devrait également être accordée à M. Ramaphosa, 69 ans, qui est sous pression en raison du manque de leadership de son gouvernement pour remettre la plus grande économie d’Afrique sur pied après une chute brutale due à la pandémie de coronavirus et au conflit en cours entre la Russie et l’Ukraine.

« Nous ne laisserons jamais notre président aux requins. Nous devons le défendre. D’autres ont effectué leurs deux mandats, pourquoi ne pourrait-on pas lui offrir la même opportunité ? », a demandé Mbalula.

« Si vous ne voulez pas de lui, vous pouvez attendre jusqu’à la conférence de décembre », a-t-il dit, au milieu des acclamations et des applaudissements nourris des partisans de M. Ramaphosa.

Le président provincial de l’ANC et premier ministre du Limpopo, Stanley Mathabatha, a mis en garde les autres hauts responsables de l’ANC contre toute contestation de l’accession de M. Ramaphosa à la présidence, affirmant que cela sèmerait les graines d’une plus grande division dans les rangs du parti et, par extension, dans le pays.

« Nous avons un président : que voulez-vous de plus ? Le 8 janvier, lorsque nous avons dit que nous soutiendrions le président Ramaphosa pour un second mandat, certaines personnes ont dit que nous allions trop vite en besogne. Ce que nous disions, en tant que peuple de la province de Limpopo, c’est que nous soutiendrons l’unité », a déclaré Mathabatha.

S’exprimant plus tard, M. Ramaphosa a déclaré que seule une ANC unie peut faire avancer le pays et résoudre ses problèmes, ajoutant que la réunion visait à renouveler l’un des plus anciens partis politiques d’Afrique et à renforcer ses branches avant les élections nationales de 2024, auxquelles participeront près de 4 000 délégués.

« Nous devons revitaliser l’ANC. Nous devons faire en sorte que l’ANC soit à nouveau aimé par le peuple. Nous nous unissons », a déclaré le président.

Il a indiqué que le travail qui a été fait dans le Limpopo pour raviver l’unité dans la province était phénoménal, et « nous voulons que nos branches soient vivantes tout le temps et s’impliquent dans la vie de nos concitoyens », a déclaré Ramaphosa.

«L’échec des collectivités locales freine la croissance» (Ramaphosa)

Le président sud-africain veut que les actions des collectivités locales reflètent les aspirations des populations.Rendre performants les gouvernements locaux de son pays, c’est le souhait du chef de l’Etat de l’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa, qui estime que « si
les collectivités locales ne sont pas performantes, la création d’emplois et la croissance économique sont impactées ».

Le président s’exprimait devant les délégués de la conférence du Conseil des maires de l’Association sud-africaine des collectivités locales (SALGA), qui s’est tenue jeudi au centre de convention international d’East London.

« L’échec d’un gouvernement local n’est pas lié au fait que les attentes de notre population ne sont pas satisfaites. L’échec du gouvernement local a un impact direct et matériel sur la croissance économique et les emplois », a déclaré M. Ramaphosa, affirmant que « nous ne pouvons pas réaliser une Afrique du Sud de prospérité commune, où la vie de chaque personne est améliorée, sans une économie forte ».

Il a ajouté que « lorsque les routes sont mal entretenues, les gens ne peuvent pas se rendre au travail, et les produits et autres biens ne peuvent pas atteindre les marchés ».

Lorsque d’importantes infrastructures sociales « ne sont pas entretenues, les enfants ne peuvent pas aller à l’école, les gens ne peuvent pas accéder aux soins de santé, et les foyers sont souvent privés d’eau ou d’électricité », a déploré le dirigeant sud-africain.

Pour inverser la tendance, il a invité les conseils municipaux à utiliser les instruments constitutionnels et législatifs mis à leur disposition pour améliorer leur fonctionnement afin de travailler pour la population.

Climat: l’Afrique a besoin de nouveaux financements (rapport)

Les pays africains pourraient perdre 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030 à cause du changement climatique, alerte l’Organisation météorologique mondiale (OMM).L’Afrique ne représente que 2 à 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre mais a payé cher le fait que le continent se soit réchauffé plus vite que la moyenne mondiale. Des financements urgents sont nécessaires pour ralentir les effets du phénomène actuel du changement climatique, a averti jeudi un rapport de l’Organisation météorologique mondiale (OMM) des Nations unies.

Dans le document intitulé « état du climat en Afrique 2021 », l’agence onusienne écrit que l’année dernière, l’Afrique a été l’un des quatre endroits les plus chauds jamais enregistrés.

« C’est pourquoi, les pays africains demandent aux nations riches et polluantes de consacrer davantage d’argent aux projets d’adaptation sur le continent », ajoute le rapport, demandant également des compensations pour les pertes liées au changement climatique, des sujets qui devraient être au cœur de la 27e Conférence des parties (COP27), le sommet des Nations unies sur le climat qui se tiendra en Égypte en novembre 2022 et qui est surnommé « la COP africaine ».

L’OMM a déclaré qu’il est crucial d’investir davantage dans l’adaptation au changement climatique car ses effets pourraient coûter aux nations africaines 50 milliards de dollars par an d’ici à 2030, les sécheresses et les inondations constituant la principale préoccupation.

En Afrique, le niveau des mers a déjà augmenté d’un millimètre par an de plus que la moyenne mondiale, ce qui aggrave la menace de graves inondations côtières, selon le rapport.

Il fait référence à des régimes pluviaux de plus en plus perturbés qui ont entraîné la pire sécheresse qu’ait connue la Corne de l’Afrique depuis plus de 40 ans, « et à des inondations dévastatrices qui frappent souvent d’autres parties du continent ».

L’année dernière, le Soudan du Sud a enregistré ses pires inondations depuis 60 ans, avec plus de 800.000 personnes touchées, tandis que le Tchad a connu cette année les précipitations les plus importantes depuis plus de 30 ans. De nombreux pays d’Afrique centrale et occidentale sont aussi touchés par les inondations.

Les scientifiques ont déclaré que la chaleur extrême et les fortes précipitations ont été aggravées par le changement climatique causé par l’homme et que leur gravité et leur fréquence ne feront qu’augmenter avec le réchauffement de la planète.

Pour améliorer la résilience des pays africains, « il est impératif que le continent accélère ses efforts pour mettre en place de solides systèmes régionaux et nationaux d’alerte précoce et des services climatiques », a affirmé le secrétaire général de l’Organisation météorologique mondiale (OMM), Petteri Taalas.

Afrique du Sud : vers la destitution de la maire de Johannesburg

Mpho Phalatse est visée par un vote de défiance « pour ne pas avoir fourni divers services aux habitants de sa commune ».Le président régional du Congrès national africain (ANC, au pouvoir), Dada Morero, veut démettre de ses fonctions la maire de Johannesburg, Mpho Phalatse, élue sous la bannière de l’Alliance démocratique (DA, opposition). « Les habitants de Soweto à Johannesburg vous diront qu’elle n’a pas fait du bon travail. Tout s’est effondré à Soweto », a déclaré M. Morero, initiateur du vote de défiance qui sera examinée la semaine prochaine.

Selon lui, « les nids-d- poule sont de plus en plus nombreux à Soweto. Mme Mpho ne s’occuper pas des townships, mais de tout le reste des banlieues (où vivent la plupart des Blancs) ».

Le Syndicat des travailleurs municipaux d’Afrique du Sud a également déclaré cette semaine qu’un vote de défiance à l’encontre de la maire Phalatse sera bientôt déposé lors d’une réunion de son bureau.

Il justifie sa décision par le fait que l’administration dirigée par la DA « continue de faire preuve d’arrogance et ne tient pas compte des besoins des travailleurs du métro ».

« L’avenir de leurs membres dépend du départ de la maire et de son remplacement par quelqu’un qui prendrait en considération les questions touchant au bien-être des travailleurs », a ajouté le syndicat.

La semaine dernière, le président du conseil municipal de Johannesburg, Vasco da Gama, membre de la DA, a été destitué.

Afrique du Sud : baisse des prix du carburant

La décision est consécutive à l’appréciation du rand par rapport au dollar et à la chute des prix mondiaux du pétrole brut.Le ministère de l’Energie explique que les prix de l’essence 95 octane et de l’essence 93 octane ont été réduits de 2,04 rands par litre, passant respectivement à 23,8 et 22,95 rands par litre.

Les automobilistes de la côte paieront 22,73 rands par litre pour l’essence 95 octane.

Quant au prix en gros du diesel à 0,05 % de soufre, il baissera de 56 cents par litre, portant le prix intérieur à 23,96 rands par litre, et le prix côtier à 23,31 rands le litre.

Le prix de certaines paraffines d’éclairage baissera également de 82 cents par litre, passant de 17,60 à 16,81 rands par litre.

Le Maroc accueille le 1er Forum des régions d’Afrique

La rencontre va concrétiser la mise en œuvre des décisions de la 8e édition du Sommet Africités organisée à Marrakech en novembre 2018.Du 08 au 10 septembre 2022, aura lieu à Saïdia (Maroc), dans la région de l’Oriental, la première édition du Forum des Régions d’Afrique (FORAF).

Ce Forum, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est organisé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), en collaboration avec l’Association des Régions du Maroc (ARM), le Conseil de la région de l’Oriental (CRO) et la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc.

Cette rencontre, qui a pour thème « La contribution des Collectivités Régionales au développement durable et à la dynamique d’intégration de l’Afrique », est une concrétisation de la mise en œuvre des décisions prises par l’Assemblée Générale de CGLU Afrique lors de la 8ème édition du Sommet Africités, tenue à Marrakech en novembre 2018, explique Madame Fatimetou Abdel Malick, présidente de CGLU Afrique.

« Le lancement du FORAF est une étape importante dans le processus d’intégration de l’Afrique, un grand pas vers l’émergence de l’Afrique des Peuples », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à APA.

L’évènement réunira, pour la première fois, les présidents (e)s des Régions, Comtés, États fédérés de plus de 20 pays africains qui ont un deuxième niveau de collectivités territoriales décentralisées tels que le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, etc.

Plus de 400 participants (e)s vont discuter du rôle des Gouvernements régionaux dans la définition et la mise en œuvre des stratégies de développement et d’intégration, des missions des gouvernements régionaux parmi lesquelles, le développement économique, social et culturel des territoires ; l’équipement, l’attractivité et la compétitivité des territoires.

L’adaptation au changement climatique, la durabilité et la résilience des territoires ; et la contribution des territoires à l’atteinte des Objectifs de développement durable seront aussi abordées.

Afrique du Sud : lancement de la Fondation Prince Mangosuthu Buthelezi

Velenkosi Hlabisa, le leader du Parti Inkatha de la liberté (IFP, sigle anglais) fondé par le prince zoulou, en sera le président du Conseil d’administration.Le Prince Mangosuthu Buthelezi est l’une des principales figures historiques et politiques de l’Afrique du Sud contemporaine. Il fut notamment ministre des Affaires intérieures pendant une décennie. gé de 94 ans actuellement, le vieil homme s’est retiré de la vie politique en 2019.

La fondation qui porte son nom a été créée dans un but précis : « donner des moyens d’action aux membres les plus vulnérables de notre société en promouvant la paix par des négociations et la résolution non violente des conflits où qu’ils se produisent », a précisé Velenkosi Hlabisa, son président, lors du lancement à Durban.

Dans son discours, le chef de file du Parti Inkatha de la liberté (IFP, sigle anglais) a déclaré qu’il faut « promouvoir la réconciliation, la cohésion sociale, le multiculturalisme et l’unité dans la diversité avec pour objectif la construction de la nation afin de guérir les blessures du passé et de garantir un avenir commun dans lequel prévaut l’Etat de droit ».

La Fondation Prince Mangosuthu Buthelezi fait de l’éducation, un droit fondamental, l’une de ses priorités. Elle compte aussi soutenir la recherche ainsi que l’innovation et préserver l’héritage de son parrain.

Afrique: Paris veut être «plus réactif» sur les réseaux sociaux

Le président Emmanuel Macron veut engager le combat contre les « propagandes anti-françaises » qui ont déferlé courant 2021.La France n’entend plus laisser le terrain numérique libre aux propagandistes. Emmanuel Macron a exhorté, jeudi 1er septembre, les diplomates français à être « plus réactifs » sur les réseaux sociaux pour mieux riposter aux attaques que subit leur pays en direction des opinions publiques, notamment en Afrique. Pour lui, « le narratif russe, chinois et turc » a saturé l’année dernière l’espace médiatique de certains pays qu’il n’a pas nommés.

« Notre pays est souvent attaqué et il est attaqué dans les opinions publiques, par les réseaux sociaux et des manipulations », a observé le chef de l’Etat, dans un discours devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée. Il dénonce le fait qu’on fasse souvent croire à ces opinions « que la France est un pays qui fait de la néocolonisation et qui installe son armée sur leur sol ».

Face à cette situation, le chef de l’Etat indique que la riposte passe d’abord par une « vraie politique partenariale » avec les pays visés. Mais « je pense que, collectivement, nous devons être beaucoup plus réactifs, beaucoup plus mobilisés sur les réseaux sociaux », a-t-il insisté.

Le chef de l’Etat, qui a appelé à « assumer une stratégie d’influence et de rayonnement de la France », a exhorté à « mieux utiliser le réseau France Médias Monde, qui est absolument clé, qui doit être une force pour nous ». France Médias Monde regroupe notamment la chaîne d’information France 24 et la radio RFI, suivies dans plusieurs pays du Sahel tels que le Mali.

Ce pays, dirigé par une junte militaire depuis plus de deux ans, est en froid diplomatique avec la France. Certains acteurs profitent de la situation pour faire passer leur propagande sur les plateformes numériques.

La réaction de la France ne vise pas à « faire de la propagande », a fait valoir M. Macron, mais de contrer les « propagandes anti-françaises » et de « combattre les narratifs mensongers, les informations fausses et défendre la réalité de notre action ». « Aujourd’hui, on subit trop, on ne fait pas assez », a-t-il estimé devant les ambassadeurs et ambassadrices français.

Af’Sud : le crash d’un avion de la police fait cinq morts

Cinq personnes ont péri dans le crash d’un avion de la police sud-africains (SAPS) peu après son décollage à l’aéroport de Rand, dans la province du Gauteng, a annoncé mercredi Athlenda Mathe, porte-parole des SAPS.« A bord se trouvaient cinq passagers et un pilote. Les cinq passagers ont malheureusement perdu la vie », a déclaré M. Mathe.

« Le pilote est grièvement blessé et a été emmené dans un hôpital voisin pour des soins médicaux supplémentaires », a ajouté Mathe.

« Les détails concernant les personnes décédées et le pilote blessé seront communiqués une fois que leurs proches auront été informés », a déclaré le porte-parole.

Des enquêtes sont en cours pour établir les circonstances de l’accident, a conclu Mathe.

Af’Sud-Angola : Ramaphosa félicite João Lourenço pour sa réélection

Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa a félicité mardi le président João Lourenço pour sa réélection à l’issue des élections générales qui ont eu lieu le 24 août dernier.Selon M. Ramaphosa, les résultats de ces élections reflètent la confiance que le peuple angolais accorde à M. Lourenço.

« Je suis impatient de travailler avec le président João Lourenço pour renforcer les relations bilatérales solides et cordiales entre nos deux pays, ainsi que sur des questions d’intérêt mutuel sur le continent africain et dans notre région, la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) », a déclaré M. Ramaphosa.

Le dirigeant sud-africain a indiqué qu’il est encourageant que les élections se soient déroulées dans un environnement calme, permettant aux Angolais « d’exercer leur droit démocratique d’élire un gouvernement de leur choix ».

Les résultats provisoires annoncés par la Commission nationale électorale (CNE) de l’Angola donnent vainqueur au Mouvement populaire pour la libération de l’Angola (MPLA, au pouvoir) de M. Lourenço avec 51,07% des suffrages exprimés.

Le principal parti d’opposition, l’Union nationale pour l’indépendance totale de l’Angola (UNITA), dirigé par Adalberto Costa Júnior, a obtenu 44,5% des voix.

Le CNE a déclaré que sur les 220 sièges de l’Assemblée nationale, les résultats montrent que le MPLA a remporté 124 sièges et l’UNITA 90.

Les résultats pour les six sièges restants sont toujours en attente et n’ont aucune incidence sur les résultats finaux, le MPLA ayant déjà obtenu la majorité des voix pour diriger le prochain gouvernement.

En Angola, le candidat du parti ayant obtenu le plus de voix aux élections législatives devient président de la République.

Le Japon et la Bad appuient le secteur privé africain

Le Japon et la Banque africaine de développement (BAD) s’engagent à consacrer jusqu’à cinq milliards $, soit 3274 milliards Fcfa, au profit du secteur privé africain.L’annonce a été faite lors de la 8e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8), qui s’est tenue les 27 et 28 août 2022 à Tunis, la capitale tunisienne. Elle intervient dans le cadre d’une coopération financière. L’aide s’étend sur la période la période 2023-2025.

Le financement se compose de 4 milliards de dollars au titre du guichet existant et d’un montant supplémentaire pouvant atteindre 1 milliard de dollars au titre d’un nouveau guichet spécial que le Japon mettra en place, indique une note de la Bad.

Dans le cadre de ce guichet spécial, le Japon accordera des financements aux pays qui font des progrès en matière de transparence et de viabilité de la dette et d’autres réformes, améliorant ainsi de manière régulière et significative la situation de leur dette.

Pour assurer sur le continent la sécurité alimentaire, le Japon et la BAD soutiendront l’agriculture et la nutrition, des domaines prioritaires de l’Initiative d’assistance renforcée au secteur privé en Afrique (EPSA 5) qui couvrira quatre domaines prioritaires : électricité, connectivité, santé, agriculture et nutrition pour répondre aux principaux défis de l’Afrique.

Lors de la cérémonie de lancement de l’EPSA 5, Masato Kanda, vice-ministre japonais des Finances pour les affaires internationales, a engagé son pays à soutenir les Etats africains tout en respectant leurs propres initiatives.

Akihiko Tanaka, président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), a déclaré de son côté que « face à la grave situation causée par de multiples crises, le renforcement de la résilience et la promotion de la sécurité humaine sont des éléments stratégiques de l’appui japonais à l’Afrique ».

« L’EPSA est un volet essentiel de notre partenariat avec la Banque africaine de développement pour relever les défis sociaux et économiques auxquels le continent est confronté. La JICA s’engage à travailler avec l’EPSA pour créer un avenir brillant et prospère », a-t-il ajouté.

Le président de la Bad, Akinwumi Adesina, a expliqué que « l’EPSA 5 est le type de coopération dont l’Afrique et le monde ont besoin. Les impacts croissants du changement climatique, la pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine signifient que nous devons faire encore plus que ce que nous avons fait précédemment, pour mobiliser le secteur privé et créer des opportunités d’emplois en Afrique ».

Cette « nouvelle initiative » vise des millions d’Africains, a-t-il fait savoir. Pour cette coopération financière, le Japon et la BAD uniront leurs forces pour soutenir les pays qui font face à d’énormes défis, notamment en matière de sécurité alimentaire, de changement climatique, de santé et de dette.

Le Japon avait annoncé le lancement de l’EPSA lors du sommet du G8 à Gleneagles en 2005. Depuis la TICAD 6 en 2016, Tokyo met à jour l’EPSA lors de la TICAD. Actuellement, le Japon apporte son soutien par le biais de l’EPSA4 (3,5 milliards de dollars USD de 2020 à 2022), qui a été lancé à la TICAD7, en 2019.

Af’Sud : création d’un organe consultatif anti-corruption

Le président Cyril Ramaphosa a mis sur pied un organe de neuf membres chargés de conseiller le gouvernement sud-africain dans la lutte contre la fraude et la corruption.Selon M. Ramaphosa, le Conseil consultatif national de lutte contre la corruption (NACAC) rassemble des représentants de la société civile et des entreprises. Il est présidé par l’universitaire Firoz Cachalia et son adjoint est le président de la Chambre nationale des chefs traditionnels, Nomandla Dorothy Mhlauli.

Les autres membres du NACAC sont Kavisha Pillay, David Lewis, Nkosana Dolopi, Barbara Schreiner, Nokuzula Khumalo, Sekoetlane Phamodi et Thandeka Gqubule-Mbeki.

« Le Conseil consultatif national de lutte contre la corruption est l’incarnation de notre volonté commune, en tant que nation, de débarrasser toutes les composantes de notre société de toutes les formes de criminalité et de corruption et de développer une réponse et une prévention de ce fléau à l’échelle de toute la société », a déclaré M. Ramaphosa.

La corruption est l’un des principaux défis auxquels l’Afrique du Sud est confrontée depuis l’arrivée au pouvoir de Ramaphosa en 2018. Elle est aujourd’hui responsable de la récente détérioration des services fournis par les ministères et plusieurs structures de l’Etat.

C’est l’une des questions au cœur des manifestations contre la prestation de services qui ont secoué le pays ces derniers mois.

L’organe conseillera le président sur les questions liées à la lutte contre la corruption, conformément à la stratégie nationale de lutte contre la corruption 2020-2030.

Il devrait notamment conseiller M. Ramaphosa sur la mise en œuvre effective de la stratégie de lutte contre la corruption par le gouvernement et la société civile, y compris le secteur privé.

Il fournira également des conseils au gouvernement face aux recommandations de la Commission d’enquête judiciaire sur les allégations de « capture d’Etat », qui a mis en cause plusieurs hauts fonctionnaires de l’ANC dans des activités de corruption.

Une équipe interministérielle dirigée par le bureau de M. Ramaphosa élabore actuellement la réponse du gouvernement au rapport sur l’accaparement de l’Etat, que le président devrait présenter au Parlement d’ici le 22 octobre.

Le rapport sur la « capture de l’Etat » a formulé des recommandations de grande envergure sur le traitement des cas de fraude et de corruption et sur les mesures à prendre pour prévenir, détecter et poursuivre la corruption dans tous les secteurs de la société à l’avenir.

Afrique du Sud : plus de 700 kg de méthamphétamine saisis

La valeur de cette quantité de la drogue de synthèse est évaluée à 16,9 millions de dollars américains.Ce week-end, la douane sud-africaine a saisi à l’Aéroport International Oliver Reginald Tambo de Johannesburg une cargaison de méthamphétamine. Selon le Service fiscal du gouvernement sud-africain (SARS, sigle anglais), il s’agit de 785 kg de ce puissant stimulant destinés au marché australien.

Pour réussir leur coup, les trafiquants ont présenté la marchandise prohibée comme « un tapis antidérapant à usage multiple ». Mais lors du contrôle, « il s’est avéré que le tapis avait été utilisé pour dissimuler de la méthamphétamine en cristaux », a déclaré le percepteur des recettes.

Le commissaire du SARS, Edward Kieswetter, a félicité les agents de la douane sud-africaine pour leur « travail louable » et averti les organisations criminelles. « L’excellente coopération avec les autres organismes chargés de faire respecter la loi nous permet de porter un coup fatal à ces activités illégales. Nos agents sont vigilants et travaillent d’arrache-pied pour arrêter ceux qui utilisent nos portes d’entrée et de sortie pour commettre ce type de délits », a-t-il prévenu.

Désormais, le dossier est confié à la Direction des enquêtes sur les crimes prioritaires de la police sud-africaine pour un complément d’enquête. La méthamphétamine est un stupéfiant qui crée rapidement un état d’euphorie semblable à celui procuré par la cocaïne. Elle est hautement addictive et affecte le système nerveux central, d’après les experts médicaux.

L’Afrique dotée d’une stratégie pour la sécurité sanitaire

Le nouveau plan d’action vise à réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.Conscients des effets dévastateurs de la pandémie de Covid-19 sur des systèmes de santé fragiles, les ministres africains de la Santé ont adopté une nouvelle stratégie pour transformer la sécurité sanitaire et la riposte aux urgences dans la Région au cours des huit prochaines années.

La Stratégie régionale pour la sécurité sanitaire et les urgences 2022-2030, a été adoptée lors de la soixante-douzième session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) tenue du 22 au 26 août 2022 à Lomé, au Togo. Elle a pour objectif de réduire les impacts sanitaires et socioéconomiques des urgences de santé publique.

« La Covid-19 rappelle à la Région africaine la nécessité d’accorder la priorité à la construction de systèmes de santé résilients capables de fournir des soins de santé de qualité tout en faisant face à des urgences de santé publique », a déclaré Dr Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. 

Elle a souligné qu’il y a de plus en plus une prise de conscience de la montée de la menace que représentent les urgences sanitaires pour les économies du monde et les sociétés. « Ceci, a indiqué Dr Moeti, souligne la nécessité d’une approche +Une seule santé+ et d’investir dans la prévention et la préparation à ces urgences. En investissant maintenant, nous pouvons prévenir un effondrement économique et social dans le futur ».

L’OMS estime que jusqu’à quatre milliards de dollars américains, provenant de sources internationales et domestiques, sont nécessaires chaque année pour entièrement financer les principales capacités de sécurité sanitaire en Afrique et mieux se préparer à la prochaine pandémie. Ceci représente environ 3 dollars par personne et par an.

C’est pourquoi, la nouvelle stratégie inclut des mécanismes de renforcement des partenariats et de la collaboration multisectorielle, en s’assurant d’un investissement soutenu et prévisible et en réaffectant des ressources dédiées à l’éradication de la polio et de la Covid-19, afin de soutenir des investissements stratégiques dans les systèmes et les outils d’urgences de santé publique.

En adoptant cette stratégie, les pays africains ont convenu d’atteindre, d’ici à 2030, 12 objectifs qui renforceront leurs capacités à prévenir, à se préparer, à détecter et à répondre aux urgences sanitaires. Ainsi, 80 % des États africains doivent disposer d’un financement prévisible et durable de la sécurité sanitaire, 90 % doivent mobiliser une réponse efficace aux urgences de santé publique dans les 24 heures suivant leur détection et tous les pays doivent disposer de 80 % de districts sanitaires dotés de programmes fonctionnels de prestation de services et de programme d’amélioration de la qualité.

« Cette stratégie est le fruit de consultations approfondies avec les ministères africains de la santé et d’un éventail d’autres institutions, d’acteurs techniques et de partenaires partout sur le continent », a ajouté la patronne de l’OMS Afrique, Dr Matshidiso Moeti.

Lors des assises de Lomé, les ministres africains de la Santé se sont accordés à faire preuve de volonté politique et à fournir un leadership technique, à mobiliser des ressources domestiques et externes, à fournir les ressources humaines et logistiques adéquates pour mettre en œuvre la stratégie, ainsi qu’à renforcer le mécanisme de coordination « Une seule santé » et les capacités aux niveaux national et décentralisé.

Guerre en Ukraine : l’Afrique du Sud réaffirme sa position

Accusé d’être neutre dans le conflit opposant l’Ukraine à la Russie, Pretoria réitère sa détestation de la guerre.C’est Naledi Pandor, ministre des Relations internationales et de la Coopération, qui est montée au créneau pour écarter la thèse de la neutralité de l’Afrique du Sud dans le conflit ukrainien notamment entretenue par des opposants politiques dans la nation arc-en-ciel.

« Nous ne sommes pas neutres. Nous détestons la guerre. Nous pensons qu’elle fait beaucoup de mal. Nous ne soutenons pas l’invasion d’un pays par un autre », a déclaré Naledi Pandor hier jeudi lors d’une session de questions-réponses au Conseil national des provinces.

Selon la ministre sud-africaine des Relations internationales et de la Coopération, son pays a toujours été « clair » au sujet de la guerre entre la Russie et l’Ukraine : « Nous pensons qu’il devrait y avoir des négociations. Nous pensons que les Nations Unies doivent jouer un rôle clé dans un tel processus. Ce n’est pas de la neutralité ».

Le conflit ukrainien est entré dans son 6e mois. Les troupes russes ont lancé les hostilités aux premières heures du 24 février dernier.

Af’Sud : des dirigeants de l’ANC épinglés pour corruption

Plusieurs organisations de la société civile sud-africaine, ont demandé le départ du parlement de certains députés de l’ANC (African National Congress), mis en cause dans un rapport de corruption sur l’Etat par une commission d’enquête.Ces organisations, parmi lesquelles figurent Unite Behind, Defend Our Democracy et la Fondation Ahmed Kathrada, ont demandé jeudi que les personnes impliquées dans le rapport de la Commission d’enquête sur la capture d’État rendent des comptes.

Ces groupes veulent que le comité d’éthique du Parlement sud-africain écarte le ministre des Transports, Fikile Mbalula, et d’autres députés du Congrès national africain (ANC), qui dirige le pays de la fin du régime de l’apartheid.

Pour ses membres de la société civile, ce scandale liant de syndicats à de hauts fonctionnaires pour occuper des postes et s’emparer d’institutions clés, a fait perdre des milliards de dollars au profit à l’Etat.

« La chose la plus importante que nous allons faire maintenant est de déposer des plaintes devant le comité d’éthique du Parlement », a confié Zackie Achmat, de Unite Behind, aux journalistes jeudi.

Mbalula est accusé de corruption après la nomination de l’un de ses amis, Bongisizwe Mpondo, à la tête de la Passenger Rail Agency of South Africa (PRASA) en tant qu’administrateur intérimaire après que le ministre a dissous le conseil d’administration de PRASA de l’époque en décembre 2019.

Il a soutenu que le ministre avait dissous le conseil d’administration et mis l’entité ferroviaire de transport de passagers sous administration après que celui-ci ait refusé de nommer Mpondo au poste de Directeur général. « Nous allons également intenter une action contre Fikile Mbalula parce qu’il n’était pas propre malgré le fait qu’il se soit autoproclamé M. Fix It », a déclaré M. Achmat.

M. Achmat a indiqué que les autres députés que ces organisations de la société civile souhaitent voir quitter le Parlement sont l’actuel président de la PRASA, Sfiso Buthelezi, et l’ancien ministre des Transports, Joe Maswanganyi, qui a également été impliqué dans la saga de la société ferroviaire.

« Nous allons également remettre une déclaration sous serment au comité d’éthique pour demander la révocation de Sfiso Buthelezi en tant que président de Prasa », a déclaré M. Achmat, décrivant Buthelezi comme « probablement le député le plus corrompu de ce Parlement ».

Buthelezi est accusé d’utiliser sa position pour s’assurer que la PRASA attribue des appels d’offres à des entreprises dans lesquelles il a des intérêts. Achmat exige que Buthelezi rembourse environ 120 millions de rands (environ sept millions de dollars) qui auraient été versés à des entreprises qui lui sont associées.

Dans un rapport d’enquête publié le 22 juin, « l’inaction » de Cyril Ramaphosa alors qu’il était vice-président du pays a été indexée. Les enquêteurs estiment qu’il aurait pu agir contre ces méfaits en tant que vice-président de Jacob Zuma.

« La « capture d’Etat » a été une réelle attaque contre notre démocratie, elle a violé les droits de chaque homme et chaque femme dans ce pays », avait déclaré d’ailleurs président sud-africain lors de la remise officielle du rapport à Pretoria, soulignant les années de corruption sous Jacob Zuma.

La justice du pays entend faire toute la lumière sur les affaires de corruption qui ont durablement terni l’image du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid.

Afrique du Sud : importante opération de sécurisation dans le Gauteng

Plus de 2000 individus suspects ont été arrêtés ce week-end dans cette province située au Nord du pays.Installation de barrages routiers, descente dans les repaires de malfrats, fouilles poussées…, la police sud-africaine a sorti les gros moyens pour faire changer la peur de camp dans la province du Gauteng où se trouvent Pretoria et Johannesburg.

Selon Mavela Masondo, porte-parole de la Police sud-africaine, cette opération d’envergure s’inscrit dans le cadre d’initiatives de sécurisation suite à l’augmentation de 11,5 % du taux de criminalité dans tout le pays entre avril et juin 2022.

« Des interpellations ont eu lieu lors de la recherche de suspects ayant commis des viols, meurtres, agressions… », a indiqué M. Masondo. Si certaines personnes ont pu être libérées après le paiement d’amendes, d’autres devront comparaître cette semaine devant les tribunaux du Gauteng, a déclaré l’officier de police.

Afrique du Sud : promulgation d’une nouvelle loi anti-corruption

Le gouvernement vise à renforcer la capacité des conseils locaux à adhérer à des normes éthiques.Le chef de l’Etat sud-africains engage la lutte contre la corruption dans l’administration publique. Pour ce faire, il a promulgué une nouvelle loi anti-corruption pour, dit-il, améliorer « la vie des Sud-Africains au niveau local, notamment en garantissant la responsabilité et en excluant les hauts fonctionnaires corrompus du gouvernement local ».

« Les amendements adoptés par le Parlement montrent que les préoccupations des communautés ont été entendues et prises en compte », s’est félicité le dirigeant de la nation arc-en-ciel, qui note qu’ « un État capable et éthique nécessite une base solide au niveau local, et la nouvelle loi contribuera grandement à renforcer la confiance des communautés dans le gouvernement local, et à permettre des partenariats et une coopération plus solides entre les municipalités et les communautés qu’elles servent ».

L’un des amendements notables de la nouvelle loi est l’interdiction faite aux politiciens de tout parti d’occuper un poste au sein d’une administration locale. En outre, si un titulaire d’un poste au sein d’une administration locale est reconnu coupable d’une quelconque infraction, il lui sera interdit d’exercer ses fonctions pendant cinq ans.

Pour renforcer la gouvernance et attirer des compétences de qualité, les municipalités locales seront désormais en mesure d’étendre leur réseau de recrutement à l’ensemble du pays.

SADC : Ramaphosa salue les progrès en matière de sécurité régionale

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a déclaré que la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) avait « fait de grands progrès » dans la résolution des différends en matière de paix et de sécurité au cours de l’année dernière, a appris APA vendredi.S’exprimant à son retour du 42ème Sommet de la SADC qui s’est achevé jeudi à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, M. Ramaphosa a déclaré qu’il était satisfait du processus de réforme en cours au Lesotho, dont le rapport que le Premier ministre Moeketsi Majoro a présenté au sommet « servira de véritable jalon dans la vie des Basotho ».

La SADC et l’Afrique du Sud ont joué un rôle important dans le rétablissement de la paix et de la normalité dans ce royaume troublé, a-t-il noté.

Parmi les autres développements du sommet, il a été signalé que la SADC avait repoussé les insurgés dans la province de Cabo Delgado, dans le nord du Mozambique, ce qui a réaffirmé « l’engagement total du groupement à soutenir le peuple du Mozambique ».

« Ce qui est réjouissant, c’est que les personnes qui avaient fui les différentes zones de Cabo Delgado rentrent maintenant chez elles, avec une confiance accrue, car la SADC les a aidées à instaurer la paix », a déclaré M. Ramaphosa.

La SADC a également progressé dans la mise en place d’un centre logistique au Botswana qui aidera les pays de la région à faire face aux situations d’urgence, a-t-il déclaré.

« Nous serons en mesure d’apporter les différentes mesures d’assistance lorsqu’il y aura des situations où nos forces armées devront intervenir dans l’un de nos Etats membres », a déclaré M. Ramaphosa à propos du centre logistique du Botswana.

M. Ramaphosa s’est également félicité des progrès réalisés dans le centre antiterroriste déjà opérationnel en Tanzanie.

La SADC a également enregistré des progrès sur les questions relatives à l’Eswatini, où elle a mis en place une mission d’enquête « pour chercher des moyens efficaces de gérer la situation » dans le royaume.

L’Eswatini a récemment été confronté à des protestations démocratiques dans tout le pays, le monarque exigeant l’ouverture du pays au multipartisme.

Entre-temps, le président de la RDC, Félix Tshisekedi Tshilombo, a été élu président de la SADC pour un an, succédant à son homologue malawite Lazarus Chakwera.

L’été du mécontentement en Afrique

Cet été, l’Afrique a été le théâtre de nombreuses manifestations, dont certaines sont parmi les plus marquantes de l’histoire récente du continent, à un moment où la récession économique et les incertitudes politiques mettent des millions de pauvres du continent à rude épreuve et que leur patience est chauffée à blanc.Depuis le mois de juin, le continent a été le théâtre de pas moins de seize manifestations réparties sur cette vaste étendue géographique, la plupart d’entre elles portant sur l’augmentation du coût de la vie pour les gens ordinaires dans les pays africains qui souffrent encore de la gueule de bois post-Covid exacerbée par les effets du conflit entre la Russie et l’Ukraine voisine.

De l’Afrique du Sud à la Sierra Leone, en passant par le Soudan, le Sénégal, la Guinée et la République démocratique du Congo, des manifestants sont descendus dans la rue, recourant parfois à une violence extrême pour des raisons diverses, laissant les experts pantois devant les causes de cet été de mécontentement quasi simultané sur le continent.

Il y a quatre mois à peine, la Banque mondiale, qui avait prévenu en avril dernier que les économies du continent pourraient être affectées par le resserrement des conditions mondiales et la réduction des flux financiers étrangers dans la région, avait déjà commencé à s’inquiéter, poussant du coup les gens dans la rue.

Albert Zeufack, l’économiste principal de la Banque mondiale pour l’Afrique, avait alors prédit que la flambée des prix des carburants et des denrées alimentaires entraînerait une hausse de l’inflation qui aurait un impact négatif sur les nombreux pauvres du continent, en particulier ceux qui vivent dans les zones urbaines.

M. Zeufack a mis en garde contre une probabilité accrue d’instabilité grâce à une inflation alimentée par les prix des denrées alimentaires et de l’énergie, ce qui aggraverait les dissensions politiques déjà observées dans certains pays africains.

Le pain et le beurre

Ces prédictions se sont réalisées dans un pays comme le Soudan, où le général Abdel Fattal al-Burhan se maintient en place malgré un mouvement de protestation véhément mené par des civils qui souhaitent le retour à un régime civil dans les plus brefs délais.

Les manifestants avaient des besoins plus immédiats à l’esprit – le prix exorbitant d’une miche de pain qui a grimpé en flèche depuis la chute du dictateur Omar el-Béchir en 2019.

Depuis la révolution alimentée par le pain, le Soudan est sur les nerfs et la tendance des militaires à s’accrocher au pouvoir après la chute d’el-Béchir à la fin d’un règne de 30 ans, a conduit à une « armée civile de mécontents » trop pressée de faire descendre leur militantisme dans la rue et à imposer le changement.

Des dizaines de personnes sont mortes alors qu’un scénario post-Covid désespéré a provoqué des ondes de choc sur l’économie, plongeant des millions de Soudanais dans la pauvreté et la misère.

Le même scénario post-Covid se jouait en Sierra Leone, dernier pays africain à être pris dans le bourbier de violentes manifestations qui ont vu des postes de police incendiés et leurs agents tués.

Les analystes attribuent la situation à l’inflation galopante qui explique les pénuries récurrentes de produits de base comme la nourriture et le carburant et la hausse des prix qu’une population de plus en plus pauvre ne peut suivre.

« Le gouvernement est tout simplement à court d’idées pour faire face aux défis socio-économiques croissants auxquels des millions de personnes sont confrontées en Sierra Leone », affirme un analyste anonyme appartenant à un groupe de réflexion local.

En Afrique du Sud, les protestations ont été alimentées par la hausse du coût de l’électricité, qui a poussé de nombreuses entreprises locales à la faillite et a porté un coup dur aux efforts du gouvernement de Cyril Ramaphosa pour réduire le chômage, notamment chez les jeunes.

Plusieurs personnes sont mortes depuis le début du mois d’août pour protester contre les difficultés économiques croissantes de l’Afrique du Sud, qui ont vu la valeur de la monnaie locale, le rand, s’effondrer au plus fort de la période post-Covid et les crimes liés au chômage et à la pauvreté augmenter sensiblement.

La violence dans le township de Thembisa, au nord-est du pays, un centre financier proche de Johannesburg, a fait deux morts, la police ayant utilisé des méthodes musclées pour nettoyer les rues.

Plusieurs semaines auparavant, l’ancien président Thabo Mbeki avait mis en garde contre le risque d’un printemps arabe en Afrique du Sud si le mécontentement généralisé venait à s’envenimer.

Alors que les manifestations en Guinée, au Sénégal et dans l’enclave semi-autonome du Somaliland visaient davantage à faire des déclarations politiques aux dirigeants de Dakar et de Conakry qu’à autre chose, le mécontentement qui couvait à propos de la hausse des prix des produits de base comme la nourriture et du chômage des jeunes a accentué ces désillusions communes.

Au moins quatre personnes sont mortes lorsque des manifestations ont éclaté à Conakry en juillet en raison de la méfiance croissante à l’égard de la junte militaire dirigée par Mamady Doumbouya, dont le calendrier de transition est largement considéré comme trop lent par une population de plus en plus irritée à l’idée de voir l’armée revenir en politique.

Au Sénégal, le mécontentement de la population à l’égard du pouvoir politique sous la présidence de Macky Sall depuis juin a conduit à des accusations selon lesquelles la police aurait eu la main lourde pour réprimer les manifestations à Dakar et dans la région méridionale de la Casamance.

Il a également été reproché à la réputation de longue date du Sénégal en tant que phare de la paix et de la stabilité dans une région ouest-africaine précaire d’être lentement sapée par la manière dont l’Etat traite la dissidence ouverte au moyen de représailles prétendument musclées.

Dans l’enclave autonome du Somaliland, les protestations ont été dirigées contre le président, que les manifestants ont accusé de tenter de retarder les élections présidentielles.

Le président Muse Bihi Abdi a déclaré qu’au moins cinq personnes étaient mortes et des dizaines d’autres blessées lors des affrontements entre les manifestants et la police, qui a accusé les manifestants de porter et d’utiliser des balles réelles.

Le mouvement de protestation affirme que le président est déterminé à prolonger sa présidence au-delà du mois de novembre, date à laquelle son mandat devrait expirer, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles élections.

Les détracteurs d’Abdi affirment qu’il envisage d’utiliser le Conseil des anciens dénommé « Guurti », le parlement de facto du Somaliland, pour s’accrocher au pouvoir contre la volonté du peuple.

Entre-temps, le message des protestations en RD Congo est mitigé : certaines manifestations sont dirigées contre le gouvernement du président Félix Tshisekédi, qui n’aurait pas tenu ses promesses de créer des emplois, d’accroître la sécurité et de donner aux Congolais ordinaires un espoir pour l’avenir.

Les manifestations de juillet contre la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo ou Monusco ont fait plus de dix morts, dont quelques soldats de la paix.

Les Congolais ordinaires affirment que, bien que la Monusco soit présente en RD Congo depuis plus de deux décennies, la sécurité de ses citoyens n’a connu aucune amélioration au cours de cette période et exigent le départ immédiat de la Mission.

Les manifestants ont accusé les soldats de la paix de l’Onu de retourner leurs armes contre eux, tuant au moins trois d’entre eux dans la ville de Goma, dans l’est du pays, en juillet.

La Monusco est mise en cause pour son indifférence présumée face à l’insécurité des civils dans un contexte de recrudescence des attaques armées de milices, notamment le M23.

Le même mois, des affrontements ont éclaté dans la capitale tunisienne, Tunis, où des manifestants ont tenté de marcher sur le bâtiment de la commission électorale après que le président Kaïs Saied eut limogé le responsable des élections à l’approche d’un référendum organisé en juillet.

L’année dernière, le dirigeant tunisien avait limogé l’ensemble de son gouvernement, révoqué plus de 50 « juges corrompus » et dissous le Parlement, suscitant la crainte qu’il ne mette en péril la démocratie acquise de haute lutte par le pays.

SADC : un groupe de sages pour résoudre la crise au Lesotho

La Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) a mandaté une équipe d’éminents hommes d’Etat et de fonctionnaires de la région pour assurer la mise en œuvre de réformes politiques au Lesotho.Selon un communiqué publié à l’issue du 42ème Sommet de la SADC qui s’est tenu mercredi en République démocratique du Congo, le regroupement régional de 16 Etats a « approuvé la création d’un Comité de surveillance composé du Groupe des sages (PoE) de la SADC et du Groupe de référence pour la médiation (MRG) afin d’assurer la continuité et la surveillance de la mise en œuvre des réformes au Royaume du Lesotho ».

La SADC a été saisie depuis 2014 d’efforts pour trouver une solution durable aux défis au Lesotho, où les querelles politiques ont entraîné un environnement de paix et de sécurité instable.

Dans le cadre des recommandations, la SADC a appelé le gouvernement du Lesotho à élaborer et à soumettre une feuille de route sur la mise en œuvre des réformes, avec des étapes et des résultats concrets et clairs.

Le 42ème Sommet de la SADC a approuvé la nomination de l’ancien président tanzanien Jakaya Kikwete à la présidence du PoE de la SADC. Son adjoint sera l’ancien vice-président mauricien Paramasivum Pillay Vyapoory.

Les autres membres du PoE sont l’ancien ministre zimbabwéen de la justice, Patrick Chinamasa, et l’ex-ministre botswanais des Affaires étrangères, Charles Tibone.

Le Lesotho sera le premier test pour le PoE, qui est une structure de la SADC ayant pour mandat de faciliter la prévention, la gestion et la résolution des conflits inter et intra-étatiques importants et qui est soutenue par le MRG.

Les membres du MRG sont l’ancienne ambassadrice de Zambie en Italie, Lucy Mungoma, qui préside le groupe, Hellen Lwegasira, médiatrice et négociatrice tanzanienne (vice-présidente), l’ancien ambassadeur du Botswana en Australie, Molosiwa Selepeng, et l’ancien ambassadeur du Zimbabwe en Belgique, Andrew Mtetwa.

Afrique du Sud : quatrième cas de variole du singe

Le patient est un homme de 28 ans de la province du Cap-Occidental qui est rentré d’Espagne la semaine dernière, a annoncé lundi le ministre de la Santé, Joe Phaahla. ‎« Des mesures de réponse de santé publique pour prévenir la propagation de l’infection, y compris la recherche des contacts, ont été instituées », a déclaré Phaahla dans un communiqué.‎

 Le quatrième cas fait suite vient s’ajouter à trois autres cas confirmés en laboratoire, qui ont été signalés dans les provinces du Gauteng, du Cap-Occidental et du Limpopo, respectivement. ‎

 La variole du singe est une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole, bien qu’elle soit cliniquement moins grave.

Elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus. Elle peut être contractée par contact direct avec le sang, les fluides corporels ou les lésions cutanées d’un animal infecté. Parmi les animaux qui la transmettent, on trouve différents rongeurs et des primates.

Cette maladie guérit spontanément souvent sous 14 à 21 jours. Elle peut être bénigne mais des liaisons infectieuses causées par la maladie peuvent provoquer des douleurs ou des démangeaisons.

Af’Sud : arrestation de 4.000 mineurs clandestins

La Nation arc-en-ciel a lancé une campagne contre l’orpaillage clandestin.L’Afrique du Sud engage le bras de fer contre les mineurs clandestins. Son ministre de la Police, Bheki Cele, a démenti, mercredi 10 août 2022, les accusations selon lesquelles les policiers vont perdre la bataille contre les mineurs illégaux connus sous le nom de « Zama Zamas » dans les sites miniers en difficulté des quartiers ouest de Johannesburg.

Au contraire, M. Cele a déclaré que ses agents avaient arrêté 4.000 personnes au cours de la campagne actuelle et qu’ils avaient intensifié leurs efforts pour lutter contre les mines illégales dans tout le pays.

« Mon gouvernement ne perd pas la bataille contre les activités criminelles liées aux Zama Zamas », a-t-il déclaré lors d’un débat diffusé sur une radio locale.
La campagne contre les mineurs illégaux a débuté il y a plus de trois semaines, lorsque des dizaines de « Zama Zamas » ont violé collectivement huit femmes qui tournaient une vidéo dans une décharge minière du canton de Kagiso.

La police avait d’abord arrêté au moins 80 personnes trois jours plus tard, et attend maintenant des échantillons d’ADN avant de les inculper de divers délits.

L’Afrique du Sud lance une campagne de réhabilitation des routes

Le programme sera déroulé pendant seize mois.L’Afrique du Sud a lancé, ce lundi 8 août 2022, une campagne dotée d’un budget de 13,3 milliards de dollars pour réparer ses routes. Le top départ du projet, dont le nom de code est « Opération Vala Zonke », a été donné dans la ville de Vereeniging et fait partie d’une campagne de 16 mois visant à réhabiliter toutes les routes provinciales et municipales du pays, explique l’Agence nationale des routes.

« Les pneus sont si chers. S’ils pouvaient juste réparer les nids de poule pour les voitures ce serait bien », a déclaré un automobiliste mécontent lors du lancement par le ministre des Transports, Fikile Mbalula.

Afrique du Sud : baisse des prix de l’essence

La décision a été prise en raison de la baisse des prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial.Les consommateurs sud-africains ont eu une agréable surprise, mercredi 2 août 2022, en apprenant que le prix de l’essence a baissé de 1,32 dollars américains. La baisse a touché toutes les qualités d’essence, de diesel et de paraffine, mais une légère augmentation du prix du gaz de cuisine, a précisé le ministère sud-africain de l’Energie.

Le diesel à 0,05% de soufre coûte désormais 88 cents de moins, tandis que le prix du diesel à 0,005 % de soufre a diminué de 91 cents. Le prix de gros de la paraffine d’éclairage a baissé de 1,44 R1, et le prix de détail d’au moins 1,92 R1.

Cependant, le prix de détail maximum du gaz a augmenté de 57 cents ce mois-ci.

Le ministère a expliqué que l’un des principaux facteurs de cette baisse est la diminution du prix du pétrole brut Brent sur le marché mondial, avec les craintes de récession et la Chine toujours aux prises avec la pandémie de coronavirus.