Les entreprises britanniques invitées à investir en Af’Sud

Le chef de l’Etat sud-africain souhaite que son pays profite des opportunités de commerciales et d’investissement du secteur privé britannique.En visite d’État de deux jours (22-23 novembre) au Royaume-Uni, le président Cyril Ramaphosa s’est adressé à la Chambre des communes, avant d’assister mardi soir à un banquet offert par le roi Charles III et la reine consort Camilla.

« Peu de pays ont une expérience et une connaissance aussi approfondies de l’économie sud-africaine que la Grande-Bretagne », a souligné M. Ramaphosa, invitant les « entreprises britanniques à utiliser cet avantage de manière plus efficace pour saisir les opportunités d’investissement et de commerce dans notre pays ».

Le dirigeant sud-africain a déclaré que le moment est pour Londres de renouveler ses liens commerciaux et d’investissement avec la nation arc-en-ciel.

Le Royaume-Uni est le premier investisseur étranger en Afrique du Sud, la cinquième destination d’exportation du pays et la première source de visiteurs touristiques en dehors de l’Afrique au cours des 20 dernières années.

Le président Ramaphosa a remercié le Royaume-Uni pour son engagement à mettre en œuvre une transition énergétique juste en Afrique du Sud, qui permettrait de réduire les émissions de carbone sans nuire à la vie et aux moyens de subsistance de la population.

Lors de la Conférence des Nations unies sur le climat (COP26) de l’année dernière à Glasgow, en Ecosse, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Union européenne et la France ont promis 8,5 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour le projet de transition énergétique équitable.

« Les nations industrialisées ont donc la responsabilité d’apporter des ressources substantielles aux pays à revenu faible et intermédiaire pour financer leurs actions en faveur du climat et cela ne doit pas être considéré comme de la charité », a conclu Cyril Ramaphosa.

Af’Sud : les fonctionnaires organisent une « journée nationale d’action »

Plus de 800.000 fonctionnaires sud-africains sont descendus dans la rue mardi à travers le pays après l’échec d’un accord sur les revendications salariales entre le gouvernement et les trois principaux syndicats représentants les travailleurs.Les grévistes appartiennent au Congrès des syndicats sud-africains, à la Fédération des syndicats d’Afrique du Sud et aux membres de la Fédération sud-africaine des syndicats employés par le gouvernement, qui organisent ce qu’ils appellent une « Journée nationale d’action pour réclamer des salaires plus élevés ».

Les syndicats ont déclaré que la marche d’une journée faisait partie des manifestations en cours en prévision d’une grève illimitée si le gouvernement n’améliore pas son offre salariale de 3%.

Les négociations ont abouti à une impasse après que le gouvernement a fait ce qu’il a appelé une offre finale de 7,5% comprenant 3% de fonds ouvrant droit à pension et 4,5% de fonds n’ouvrant pas droit à pension, ont indiqué les syndicats.

Les syndicats ont rejeté cette offre et ont demandé une augmentation des salaires de 10%. Ils ont déclaré qu’ils remettraient un mémorandum de revendications au Trésor national lors de la Journée nationale d’action qui se tient dans la capitale administrative de Pretoria et dans d’autres villes du pays.

Le ministre par intérim de la fonction publique et de l’administration, Thulas Nxesi, a accusé les médias et les syndicats de « tromper à grande échelle les employés de la fonction publique et le grand public », accusant le gouvernement de ne proposer que 3% alors qu’il avait en fait proposé 7,5% aux travailleurs.

« Nos collègues du mouvement syndical, y compris la direction, sont conscients de ces faits. La désinformation et la fausse représentation sont plutôt malveillantes, et sont condamnées ».

COP27: création d’un fonds sur les pertes et dommages pour le climat

La création de ce fonds était le principal d’achoppement du sommet tenu du 6 au 20 novembre 2022.Les deux semaines de la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) se sont terminées, dimanche dans la ville portuaire égyptienne de Charm el-Cheik, avec un accord sur la création d’un « Fonds pour les pertes et dommages » pour aider les pays en développement à répondre à l’impact négatif du changement climatique.

La conférence, qui devait se terminer vendredi dernier, a été prolongée jusqu’à dimanche afin de permettre aux délégués de démêler les détails du fonds au cours de négociations difficiles mais délicates.

La solution recherchée est intervenue après que les négociateurs africains et autres n’ont exprimé aucune objection au texte final, alors que le président de la COP27, l’Égyptien Sameh Shoukry, examinait le dernier point de l’ordre du jour.

« J’invite maintenant la COP à adopter la décision intitulée +Dispositions de financement+ pour répondre aux pertes et dommages associés aux effets néfastes du changement climatique », a déclaré Shoukry.

Cette décision marque un tournant dans l’histoire de la COP27, puisque les parties ont convenu de la création du fonds tant attendu pour aider les pays en développement qui sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes du changement climatique.

Cependant, l’approbation rapide d’un fonds dédié a laissé à l’année prochaine la plupart des décisions les plus controversées sur le fonds, y compris qui devrait y contribuer.

Af’Sud : nouvelle hausse des cas de Covid-19

L’Afrique du Sud entre dans une nouvelle vague du nouveau coronavirus, selon Dr Ridhwaan Suliman, chercheur principal du Council for Scientific and Industrial Research (CSIR).Le chercheur a expliqué que les données montrent une augmentation de 0,1 cas de Covid-19 pour 100.000 personnes (6,6%) dans l’Etat libre, à 3,4 cas pour 100.000 personnes (64,4%) dans le KwaZulu-Natal au cours de la semaine se terminant le 12 novembre.

Selon les statistiques, le risque d’incidence hebdomadaire le plus élevé concerne les cas détectés chez les patients âgés de 80 ans et plus, tandis que le plus faible concerne le groupe d’âge de cinq à neuf ans.

Dans le dernier rapport hebdomadaire du National Institute of Communicable Diseases (NICD), la province du KwaZulu-Natal a enregistré le plus grand nombre d’admissions au cours de la semaine écoulée (97 admissions sur 286 cas, soit 33,9%), suivie de Gauteng (82 admissions sur 286 cas, soit 28,7%) et de Western Cape (51 admissions sur 286 cas, soit 17,8%).

La province du Nord-Ouest a enregistré le plus faible nombre d’admissions (cinq admissions sur 286 cas, soit 1,7%), selon le rapport du NICD.

Toutefois, au cours de la même semaine, le nombre de nouvelles admissions à l’hôpital a diminué de 40% par rapport à la semaine précédente, ajute le NICD.

« De manière prometteuse, les hospitalisations et les décès liés à la Covid-19 restent relativement stables », a rassuré Dr Ridhwaan Suliman sur Twitter.

AfSud : arrestation de l’homme le plus « plus recherché » en Israël

L’Afrique du Sud et Interpol ont arrêté le « chef de gang le plus recherché » d’Israël et sa bande, dans une maison située dans le quartier de Bryanston à Johannesburg.Un raid mené jeudi à l’aube a permis d’appréhender le fugitif. Le porte-parole des services de police sud-africains (SAPS), Athlenda Mathe, a déclaré que ses agents avaient lors de cette opération effectuée dans la maison confisquée cinq fusils d’assaut, sept pistolets, quelque 40.000 dollars américains et trois motos probablement volées.

Le fugitif âgé de 46 ans et dont le nom a été tenu secret, a été arrêté au cours d’une opération menée par les deux organismes chargés de l’application de la loi, a-t-il ajouté.

L’homme était soupçonné d’être lié à une organisation criminelle en Israël appelée l’Organisation Abergil, qui a été liée au trafic de drogue, à l’extorsion et à d’autres activités criminelles, a déclaré le porte-parole.

« Il figure sur la notice rouge d’Interpol depuis 2015 et est recherché en Israël pour conspiration en vue de commettre un meurtre et tentative de meurtre », a-t-il ajouté.

G20 : Ramaphosa veut un siège permanent pour l’UA

Le G20 tient son sommet annuel du 15 au 16 novembre 2022 à Bali, en Indonésie.Le président sud-africain, Cyril Ramaphosa souhaiterait que l’Union africaine (UA) devienne un membre permanent du Groupe des vingt (G20), un forum intergouvernemental composé de dix-neuf pays aux économies les plus développées et de l’Union européenne.

S’exprimant lors d’une séance de travail sur la sécurité alimentaire et énergétique au sommet des dirigeants du G20 à Bali, en Indonésie, le dirigeant sud-africain a déclaré que l’intégration de l’UA au G20 se traduirait par une approche plus unifiée pour résoudre les défis actuels du monde.

« Nous appelons à un soutien continu du G20 à l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables comme moyen d’apporter de l’énergie propre sur le continent », a lancé Cyril Ramaphosa, précisant que « la meilleure façon d’y parvenir est que l’Union africaine rejoigne le G20 en tant que membre permanent ».

Selon lui, ce n’est que par une réponse collective et unie que la communauté internationale « peut résoudre les défis de l’insécurité alimentaire et énergétique à travers notre monde ».

M. Ramaphosa a regretté la lenteur des progrès des négociations entre les pays en développement et ceux développés lors de la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) qui se tient du 6 au 18 novembre Charm el-Cheik, en Égypte.

« Nous sommes préoccupés par le manque de progrès sur les questions clés des négociations multilatérales de la COP27, notamment en ce qui concerne les pertes et dommages, le financement, la technologie, le renforcement des capacités, l’adaptation et la transition juste », a-t-il indiqué.

Le dirigeant sud-africain a noté que les résultats de la COP27 et du sommet des dirigeants du G20 devraient réaffirmer les principes d’équité et de « responsabilités communes ».

« Les pays industrialisés du G20 doivent faire preuve d’une action climatique plus ambitieuse et doivent honorer leurs engagements financiers envers les économies en développement », a conclu Cyril Ramaphosa.

« Affaire du vol dans sa ferme » : Ramaphosa prêt à démissionner

En Afrique du Sud, une rocambolesque affaire de cambriolage met en difficulté le président de la République Cyril Ramaphosa.Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, acculé par son opposition qui demande sa démission, promet de quitter son poste si des poursuites pénales étaient engagées contre lui par la justice dans l’affaire du vol dans sa ferme de Phala Phala survenu en février 2020.

Sur le terrain politique, Ramaphosa est de plus en plus fragilisé par cette affaire. Lors d’une réunion du Congrès national africain (ANC), le parti au pouvoir, ce week-end, il a tenté de se défendre.

Face aux responsables de son parti, il a présenté sa version des faits entourant le vol de sa ferme il y a près de trois ans. A ce titre, il a confié à ses collègues de parti qu’il « se retirerait volontiers » s’il était inculpé au pénal, selon le porte-parole de la Présidence, Vincent Magwenya, dimanche.

L’affaire remonte en février 2020, le chef de l’Etat sud-africain arrivé au pouvoir en 2018, est accusé d’avoir dissimulé le vol de plus de 4 millions de dollars dans l’une de ses propriétés et d’avoir acheté le silence des cambrioleurs L’opposition réclame sa démission, mettant en doute son engagement de lutter contre la corruption. M. Magwenya réitére la ligne de défense du président sud-africaine

Ramaphosa acculé

Il a rappelé aux médias que Ramaphosa n’avait pas été accusé de crime et que plusieurs enquêtes étaient en cours sur cette affaire. « La présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire, consacrée par la Constitution, demeure. Je pense donc que la meilleure question à poser à ceux qui ont appelé le président à se retirer est de savoir ce qui motive ces appels », a déclaré M. Magwenya.

Et d’ajouter : « Si le président est inculpé, il se retire volontiers. Mais en l’état actuel des choses, il n’y a pas de charges criminelles contre le président ». « Ce que vous avez, c’est une série d’enquêtes avec lesquelles il coopère pleinement, et il continuera à le faire jusqu’à ce que ces enquêtes soient terminées », a-t-il dit aux journalistes.

Lors de la réunion du NEC qui s’est tenue ce week-end au Nasrec Expo Centre de Johannesburg, c’est l’un de ses principaux ministres, la ministre de la Gouvernance coopérative, Nkosazana Dlamini-Zuma, qui a pris la tête du comité pour que Ramaphosa se retire. Mme Dlamini Zuma est candidate avec M. Ramaphosa lors de la conférence nationale élective de l’ANC en décembre.

Af’Sud : 600 millions d’euros pour la transition énergétique

Le financement est octroyé par la France et l’Allemagne.Les efforts de l’Afrique du Sud pour réduire sa dépendance au charbon dans la production d’électricité ont reçu un coup de pouce de 600 millions d’euros pour explorer des sources d’énergie renouvelables.

L’accord de ce prêt concessionnel accordé par la France et l’Allemagne à la nation arc-en-ciel a été signé cette semaine en marge de la 27e Conférence des Nations unies sur le climat (COP27) qui se tient du 6 au 18 novembre à Charm el-Cheikh, en Egypte, en présence du président Cyril Ramaphosa.

Le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont également assisté à la cérémonie de signature.

Selon le ministère sud-africain des Finances, ce prêt est une étape importante dans la mise en œuvre du Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP, sigle anglais) annoncé pour la première fois lors de la COP26 tenu en 2021 à Glasgow, en Écosse.

« Le JETP est un partenariat à long terme entre l’Afrique du Sud, la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, les Etats-Unis et l’Union européenne », a expliqué le ministère.

Il a ajouté : « Première initiative de ce type, le JETP aspire à aider l’Afrique du Sud à accélérer son cheminement vers une économie à faible émission de carbone et une société résiliente au changement climatique ».

L’année dernière, les partenaires fondateurs du JETP se sont engagés à mobiliser un montant initial de 8,5 milliards de dollars US au cours des cinq prochaines années pour faire progresser le partenariat avec l’Afrique du Sud.

Af’Sud : les Kenyans exemptés de visa d’entrée pour 90 jours

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, a fait cette annonce lors de sa visite d’État entamée mercredi au Kenya.Les Kényans pourront entrer en Afrique du Sud sans visa pour une période de 90 jours à partir de janvier 2022. Une prise annoncée afin de renforcer les liens entre les deux pays, selon le président Ramaphosa.

Le président sud-africain s’est entretenu avec son homologue kényan William Ruto à ce sujet avant de signer plusieurs protocoles d’accord et accords au siège de la capitale kényane.

« Nous avons convenu que les Kényans devraient pouvoir visiter l’Afrique du Sud sans être soumis à l’obligation de visa », a déclaré M. Ramaphosa. Et d’ajouter : « Cette dispense commencera le 1er janvier 2023 et nos fonctionnaires accéléreront les processus de mise en œuvre ».

Il a expliqué que le nouveau régime d’exemption de visa serait accessible aux Kényans pour une période de 90 jours dans une année. « Nous serons en mesure d’examiner cela et d’obtenir des rapports de nos ministres dans l’année et de voir comment cela fonctionne », a-t-il confié aux journalistes.

M. Ramaphosa a déclaré que cette mesure renforcerait les relations entre les deux pays africains. « Les Kényans et les Sud-Africains entretiennent de multiples relations commerciales, sociales, communautaires et relatives. Ils veulent pouvoir voyager, et le tourisme entre nos deux pays s’en trouvera grandement amélioré », a déclaré le président.

Au cours des entretiens, les deux pays ont également signé des accords dans les domaines des services correctionnels et pénitentiaires, du logement et des établissements humains, des arts et de la culture, et des écoles gouvernementales, ont-ils annoncé.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa en visite au Kenya

Au menu de sa visite, il est prévu un forum d’affaires qui reunira les secteurs privés de l’Afrique du Sud et du Kenya.Le chef de l’État sud-africain, Cyril Ramaphosa est arrivé mercredi à Nairobi pour une visite d’Etat au cours de laquelle il devrait discuter de questions bilatérales, continentales et internationales avec son homologue kenyan, William Ruto. Le porte-parole de M. Ramaphosa, Vincent Magwenya, a déclaré que les deux dirigeants devraient examiner l’état des relations bilatérales, notamment la mise en œuvre des accords précédents. 

Selon M. Magwenya, l’Afrique du Sud considère le Kenya comme un partenaire stratégique car les deux pays partagent des valeurs et des principes communs qui guident leur politique intérieure et extérieure. 

« Le Kenya est le plus grand partenaire commercial de l’Afrique du Sud en dehors de la région de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ce qui fait de l’Afrique du Sud le plus grand vendeur de marchandises au Kenya sur le continent », a-t-il indiqué. 

Selon la Banque mondiale, le Kenya est la plus grande économie d’Afrique de l’Est et la porte d’entrée de la région avec un produit intérieur brut de plus de 110 milliards de dollars.

Zimbabwe : les ressortissants menacés d’expulsion d’Afrique du Sud exonérés de droits de douane

Le gouvernement zimbabwéen a renoncé aux droits d’importation sur les effets personnels de milliers de Zimbabwéens menacés d’expulsion de l’Afrique du Sud voisine, en attendant l’expiration de leurs permis de travail spéciaux l’année prochaine, a déclaré mardi, la ministre de l’Information Monica Mutsvangwa.Plus de 189.000 Zimbabwéens vivant en Afrique du Sud sont dans l’incertitude depuis que les autorités de Pretoria ont annoncé en novembre 2021 ont annoncé leur volonté de mettre fin aux permis d’exemption du Zimbabwe (ZEP) d’ici au 31 décembre 2022. La date limite a ensuite été reportée à la fin du mois de juin 2023.

La ministre zimbabwéenne de l’Information, Monica Mutsvangwa a déclaré que les Zimbabwéens de retour au pays seraient autorisés à ramener tous leurs biens en franchise de droits, notamment les véhicules.

« Le gouvernement zimbabwéen a publié des directives et des règlements pour les résidents de retour qui comprennent un véhicule en franchise de droits et aucune limite aux biens personnels », a confié la ministre aux journalistes à la fin de la réunion hebdomadaire du Cabinet.

Les ZEP, qui ont été introduites en 2009, ont permis aux Zimbabwéens de travailler en Afrique du Sud sans obtenir les permis de travail normaux qui sont délivrés aux autres ressortissants étrangers.

L’expiration prochaine des ZEP signifie que les Zimbabwéens doivent alors justifier leur séjour par d’autres formes d’autorisation de séjour.

Pour obtenir un permis de travail, les Zimbabwéens doivent s’adresser au ministère sud-africain de l’Intérieur et prouver qu’ils possèdent une compétence particulière qui n’est pas disponible dans le pays.

Mme Mutsvangwa a déclaré que les autorités de Harare avaient engagé le gouvernement sud-africain à assurer une coordination lors des expulsions de l’année prochaine.

Elle a ajouté que le gouvernement avait mis en place un comité interministériel chargé de coordonner le transport et la logistique, la sécurité, la documentation, le soutien à la réintégration, la mobilisation des ressources, l’information et la communication, ainsi que la santé et l’éducation.

Élection de Lula : une aube nouvelle pour les relations entre le Brésil et l’Afrique

Après quatre ans d’indifférence de Jair Bolsonaro, le retour aux affaires de Luiz Inácio Lula da Silva est globalement salué sur le continent noir.

Tel un phénix, Lula, 77 ans, renaît de ses cendres. Passé par la case prison d’avril 2018 à novembre 2019, le chef de file du Parti des Travailleurs (PT) a su reconquérir le cœur de ses concitoyens après avoir exercé deux mandats entre 2003 et 2010.

Dimanche 30 octobre, le socialiste a remporté d’une courte tête le second tour de l’élection présidentielle avec 50,90 % des suffrages valablement exprimés contre 49,10 % pour le président sortant Jair Bolsonaro, candidat de l’extrême droite.

Depuis l’annonce des résultats, les réactions des dirigeants du monde affluent de partout, y compris de l’Afrique. Sur le continent noir, le triomphe de Lula da Silva a été singulièrement salué.

Le président en exercice de l’Union Africaine (UA), Macky Sall, lui a adressé de « chaleureuses félicitations », non sans souhaiter « ses meilleurs vœux de réussite » à cette figure de la gauche en Amérique latine.

Le chef de l’État bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, a congratulé l’ancien syndicaliste « pour sa belle victoire » et promis d’œuvrer « pour des relations bilatérales solides et prospères entre le Brésil » et son pays.

« L’Afrique se réjouit de travailler avec le gouvernement brésilien sous la direction de M. da Silva », projette déjà le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, pour qui « le peuple brésilien a mené avec succès cette élection » à hauts risques.

L’engouement du continent africain, à travers ses dirigeants, n’est pas anodin. Dès son premier passage au sommet de l’État, « Lula da Silva a montré un intérêt assez particulier pour l’Afrique », explique l’écrivain et analyste géopolitique, Khalifa Mohamed Touré.

En effet, durant les huit années de sa présidence, Lula da Silva a visité pas moins de 27 pays africains dont le Sénégal. « Sa conception de l’économie  sociale fait des émules sur notre continent », souligne M. Touré qui s’attend alors à une redynamisation des relations africano-brésiliennes sur les plans diplomatique, économique et culturel.

Surnommé le « Trump des Tropiques », en référence à Donald, l’ancien président des États-Unis, Jair Bolsonaro n’a pas mis les pieds en Afrique pendant ses quatre années de présidence, privilégiant les pays de l’hémisphère nord. Pourtant, entre 2000 et 2010, les échanges commerciaux entre le Brésil et l’Afrique sont passés de 4 à 20 milliards de dollars.

Par conséquent, « le retour de Lula da Silva ne peut être qu’une bonne chose pour le continent africain », soutient Khalifa M. Touré. Toutefois, la troisième élection du septuagénaire dans ce grand pays sud-américain intervient dans un contexte de lutte d’influence des puissances mondiales en Afrique. « Il est vrai que le Brésil connaît depuis les années 90 un boom économique, devenant une puissance économique. Il peut jouer sa partition, mais il lui sera difficile de s’affirmer d’un point de vue diplomatique et d’être aussi présent que des pays comme la France, les États-Unis… », estime M. Touré.

Pour raviver la flamme presque éteinte entre son pays et l’Afrique, le président nouvellement élu pourrait néanmoins tirer profit de « l’affection que lui porte une certaine jeunesse africaine friande de liberté, de panafricanisme et d’éloignement par rapport à l’Occident », conclut cet analyste géopolitique.

Afrique du Sud : nouveau chef pour les services de renseignement

Le chef de l’État Cyril Ramaphosa a nommé Imtiaz Fazel au poste d’Inspecteur général du renseignement pour un mandat de cinq ans, annonce ce lundi la Présidence sud-africaine.Imtiaz Fazel a sans nul doute le profil de l’emploi. Le nouveau patron des services de renseignement de l’Afrique du Sud fait partie des 25 personnes qui avaient participé à un appel à candidatures. Au terme de cette procédure, 12 d’entre elles ont été présélectionnées pour un entretien avec le Comité permanent pour le renseignement (JSCI, en anglais).

Par la suite, cet organisme a recommandé M. Fazel à l’Assemblée nationale pour une approbation aux deux tiers au moins. Après quoi, le président Cyril Ramaphosa a procédé à sa nomination comme Inspecteur général du renseignement.

Ce dernier « surveille et examine les opérations des services de renseignement, notamment l’Agence de sécurité de l’État, la division du renseignement de la Force de défense nationale et la division du renseignement criminel de la Police », a indiqué la Présidence sud-africaine.

À en croire cette source,  cette nomination prenant effet à compter de mardi montre « l’intérêt que Cyril Ramaphosa accorde au renforcement des capacités de l’État, notamment dans le secteur de la sécurité ». 

Titulaire d’un Master en Études de sécurité de l’Université de Pretoria, d’un diplôme d’Études supérieures en comptabilité de l’Université de Western Cape et d’une licence en Sciences comptables de l’Université d’Afrique du Sud, Imtiaz Fazel a notamment été chef des opérations du bureau de l’Inspecteur général du renseignement, Directeur Général adjoint de l’Agence de sécurité de l’État et Directeur Général par intérim au ministère des Travaux publics et des Infrastructures.

« Le président Ramaphosa présente à M. Fazel ses meilleurs vœux et lui apporte son soutien dans son rôle d’Inspecteur général des services de renseignement. Une fonction essentielle qui contribue à rendre le pays et le monde plus sûrs », a rapporté la Présidence sud-africaine.

Congo : Bruno Jean Richard Itoua reçoit le prix Mohammad S. Barkindo

Le prix lui a été décerné pendant la célébration de la Semaine africaine de l’énergie qui s’est tenu du 18 au 21 octobre dernier au Cap en Afrique du Sud.

 

Le ministre des hydrocarbures congolais et président de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a été honoré en Afrique du Sud. Bruno Jean Richard Itoua a reçu le prix Mohammad S. Barkindo. C’était à l’occasion de la semaine africaine de l’énergie. L’évènement s’est tenu du 18 au 21 octobre 2022, au Cap.
Notons que le prix Mohammad S. Barkindo Lifetime Achievement Award récompense les entreprises, les organisations, les projets et les personnes qui contribuent au succès du marché de l’énergie en Afrique.

Cette récompense vient mettre en exergue son dévouement et ses réalisations pour stimuler la croissance du marché de l’énergie au Congo, assurer la sécurité énergétique mondiale et l’expansion économique sur le continent africain grâce à un développement et une exploitation optimale des ressources pétrolières et gazières.

Nommé à la tête de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en janvier dernier, Bruno Jean Richard Itoua milite en faveur d’une transition énergétique panafricaine et de l’unité entre les décideurs politiques africains, les entreprises énergétiques, les investisseurs et les acteurs du marché afin d’accélérer le développement et l’adoption de politiques et de solutions locales pour relever les défis locaux.

Rappelons que le ministre des Hydrocarbures a été Directeur général de la Société nationale des pétroles du Congo et Conseiller pour les Hydrocarbures, les mines, l’énergie et l’hydraulique auprès du Président de la République Denis Sassou Nguesso.

L’Afrique du Sud dans le viseur des terroristes ?

Craignant une attaque ce week-end à Johannesburg, l’ambassade des États-Unis en Afrique du Sud a formellement demandé à ses ressortissants d’éviter les lieux de rassemblement.L’alerte rouge est déclenchée en Afrique du Sud. Dans un avis publié hier mercredi, l’ambassade des États-Unis a déclaré avoir « reçu des informations selon lesquelles des terroristes pourraient planifier, le 29 octobre prochain, une attaque visant de grands rassemblements de personnes dans un lieu non spécifié à Sandton, un quartier de Johannesburg ».  

Poursuivant, la mission diplomatique du pays de l’oncle Sam auprès de la nation arc-en-ciel a souligné qu’« il n’y a pas d’autres informations concernant le moment, la méthode ou la cible de l’attaque potentielle ».

C’est pourquoi l’ambassade des États-Unis en Afrique du Sud a conseillé à son personnel et à ses ressortissants dans le pays de Nelson Mandela « d’éviter les foules et autres grands rassemblements publics dans le quartier de Sandton, à Johannesburg du 29 au 30 octobre ».

En réponse, le gouvernement sud-africain a déclaré « avoir pris note de l’alerte terroriste émise par l’ambassade des États-Unis » et précisé que la démarche fait partie de la « communication normale du gouvernement américain à ses citoyens ».

Le porte-parole de la Présidence sud-africaine, Vincent Magwenya, a assuré que « les menaces sont évaluées en permanence et des mesures prises pour assurer la sécurité de tous. En cas de besoin, le gouvernement sud-africain sera le premier à informer le public de toute menace imminente ».

D’après lui, les forces de l’ordre sud-africaines continuaient à surveiller « toute menace contre les citoyens, la nation et la souveraineté du pays ».

Af’Sud/Botswana : des chercheurs sur la Covid-19 primés

Deux scientifiques botswanais et sud-africain ont remporté le prix German Africa 2022 pour leur rôle dans l’identification d’Omicron, l’une des variantes de la Covid-19.Le virologue Sikhulile Moyo, Directeur de laboratoire au Botswana Harvard AIDS Institute Partnership, et le responsable du Network for Genomics Surveillance in South Africa (NGS-SA), Tulio de Oliveira, seront récompensés par la Fondation allemande pour l’Afrique (DAS) le 25 novembre à Berlin, en Allemagne, pour leur « excellent travail » sur la Covid-19.

M. Moyo et son équipe ont été les premiers à remarquer un pic d’échantillons Covid-19 présentant un schéma nouveau et inhabituel de mutations multiples au Botswana en novembre 2021. Ils ont immédiatement partagé leurs conclusions sur une base de données en libre accès.

Presque au même moment, le NGS-SA a fait une découverte similaire suite à une hausse des infections dans la province sud-africaine de Gauteng.

C’est ainsi que M. de Oliveira a alerté les autorités sud-africaines et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au sujet de la variante soudainement apparue, qui a ensuite été baptisée Omicron et a déclenché une interdiction mondiale des voyages dans les pays d’Afrique australe.

Ce faisant, la DAS a décrit de Oliveira et Moyo comme « un exemple brillant d’expertise, d’intégrité et de courage ».

« Ils prouvent (…) que la recherche médicale de haut niveau est aussi chez elle en Afrique et que le continent a réussi à gérer la crise de la pandémie mondiale, ce dont l’Europe peut et doit s’inspirer », écrit la structure.

Les scientifiques ont déclaré qu’ils auraient reçu des menaces de mort, certaines personnes estimant qu’ils étaient personnellement responsables des restrictions de voyage et des difficultés économiques qui en résultent dans le monde.

M. De Oliveira a déclaré aux journalistes au début de l’année qu’ils avaient « dû mettre en place une sécurité armée devant l’université pour que nous puissions poursuivre notre travail » à la suite de ces menaces de mort.

Les liens du nouveau Premier ministre britannique avec l’Afrique

L’ex-ministre de l’Économie a été nommé lundi dernier chef du gouvernement britannique, quatrième occupant du poste depuis 2016.Les Indiens le revendiquent peut-être, mais le nouveau Premier ministre du Royaume-Uni, Rishi Sunak, a des liens profonds avec l’Afrique dont très peu ont parlé depuis qu’il a été confirmé comme le prochain homme politique en charge du « Number 10 Downing Street » (siège du Bureau du Premier ministre).

A 42 ans, cet homme politique formé à Oxford est le plus jeune Premier ministre de Grande-Bretagne après Robert Jenkinson, qui a occupé ce poste entre 1812 et 1827.

Il a été confirmé comme le quatrième Premier ministre du Royaume-Uni depuis 2016, son prédécesseur immédiat, Mme Truss, n’ayant tenu que 45 jours du fait d’une succession de politiques économiques désastreuses qui ont rendu sa position de Premier ministre de plus en plus intenable.

Avec plus de 150 députés soutenant sa candidature au poste de Premier ministre, M. Sunak a battu sa rivale Penny Mordaunt, qui n’a pas pu réunir le seuil de 100 soutiens au sein du Parti conservateur pour l’empêcher d’avoir une deuxième chance pour le poste.

Depuis lors, on parle beaucoup de cet homme marié et père de deux enfants. Les parents de Sunak sont d’origine indienne et ont quitté le Kenya pour s’installer en Grande-Bretagne dans les années 1960.

Avec un père né au Kenya et une mère née en Tanzanie voisine, les liens de Sunak avec l’Afrique ont montré à quel point la politique britannique a évolué depuis l’époque où la seule place pour les noirs et les métis était en marge de la société britannique de l’après-guerre.

Les parents de Sunak ont émigré en Grande-Bretagne au milieu d’un exode sauvage d’immigrants d’Inde et d’autres pays du Commonwealth qui a commencé à la fin des années 1940.

Il est né à Southampton le 12 mai 1980, une année mémorable pour la Grande-Bretagne, où le Premier ministre conservateur Margret Thatcher a exercé son influence sur la politique du pays, marquée par les grèves, et sur la guerre coûteuse contre l’Argentine, dirigée par une junte, pour les îles Falkland (les îles Malouines), deux ans plus tard.

L’ancien chancelier de l’Echiquier (ministre des Finances et du Trésor) sous Boris Johnson de 2020 à 2022 a hérité des défis de Liss Truss pour ramener l’économie britannique en difficulté vers des climats plus calmes et combler le fossé qui divise le parti conservateur au pouvoir, qui talonne le parti travailliste dans les sondages d’opinion.

C’est la raison pour laquelle M. Sunak n’a exprimé aucun désir de répondre à l’appel des travaillistes à organiser des élections générales et à tester la popularité des conservateurs au pouvoir.

Entre-temps, c’est un curieux coup du sort que Sunak, qui avait prédit la catastrophe d’un programme de réduction des impôts inspiré par Truss lorsqu’ils se sont affrontés pour les votes au poste de Premier ministre en septembre 2022, soit maintenant destiné à les réparer alors que le temps ne joue pas en sa faveur.

S’exprimant pour la première fois depuis qu’il est clair qu’il sera Premier ministre, l’ancien homme d’affaires a déclaré qu’il faudrait du temps pour s’attaquer aux pièges de l’économie et stabiliser à nouveau la livre sterling (monnaie britannique) après avoir connu une période torride ces deux derniers mois.

Une série de politiques économiques peu judicieuses, résumées dans un mini-budget proposant des réductions d’impôts, l’abolition du taux supérieur d’imposition de 45%, des réductions de l’impôt sur le revenu de base et la suppression des droits de timbre, entre autres, ont fait chuter les marchés financiers et la livre sterling a atteint des niveaux sans précédent au début du mois d’octobre.

Cette situation a précipité la chute de Mme Truss après seulement 45 jours de mandat et a donné lieu à des tractations en coulisses pour savoir qui devait la remplacer.

L’homme politique originaire de Southampton a perdu le vote au profit de Truss le mois dernier, mais a rapidement réalisé un retournement de situation quelques semaines plus tard, lorsque le Premier ministre britannique a connu la plus courte durée de vie (du 6 septembre au 25 octobre 2022).

Le reste du monde a depuis été fixé par les profondes divisions au sein du parti conservateur qui, en l’espace de six ans, a dû changer de Premier ministre, passant de David Cameron à Theresa May, Boris Johnson, Liss Truss et Rishi Sunak.

La tâche urgente de Rishi Sunak est non seulement de combler les divisions au sein du parti conservateur, mais aussi de surmonter la tempête économique causée par les mesures désastreuses prises par son prédécesseur et de restaurer la place de la Grande-Bretagne en tant que nation respectée en Europe et dans le reste du monde.

Comme on pouvait s’y attendre, l’Inde s’est enflammée à l’annonce de l’imminence de la nomination de M. Sunak au poste de Premier ministre, après avoir parcouru un long chemin depuis une relative obscurité politique jusqu’à devenir l’homme politique le plus puissant de Grande-Bretagne.

En tant que Premier ministre d’origine asiatique, certaines chaînes de télévision indiennes se sont réjouies de voir l’un de leurs fils « s’élever au-dessus de l’empire’ et assister avec plaisir à la boucle de l’histoire en Grande-Bretagne ».

Il y a quelques mois, l’opinion de Sunak sur une société ouverte a été relativisée lorsqu’il a exprimé son désir ardent de voir la réputation de la Grande-Bretagne comme le pays le plus sûr et le plus agréable au monde pour être gay.

Bien que les sondages d’opinion menées il y a deux ans l’ont hissé au rang de Chancelier britannique le mieux noté depuis Denis Healey, sa popularité a depuis légèrement diminué en raison de ce qui est perçu comme une réponse inadéquate à la période économique éprouvante que traverse la Grande-Bretagne.

La Namibie veut devenir la «capitale énergétique de l’Afrique»

Les nouvelles découvertes de pétrole dans ce pays d’Afrique australe sont estimées à des milliards de barils.La Namibie est en train de prendre une série de mesures importantes pour exploiter son potentiel pétrolier et gazier, à un moment où le pays s’efforce de consolider sa position de point chaud de la frontière énergétique de l’Afrique, a déclaré jeudi soir un officiel namibien.

S’exprimant à l’occasion de la conférence African Energy Week (AEW) 2022 qui se tient actuellement au Cap, en Afrique du Sud, le Directeur général de Namibia Investment Promotion and Development Board (NIPDB), Nangula Uaandja, a affirmé que son pays dispose d’un potentiel solaire et éolien et qu’elle offre de nombreuses opportunités dans le domaine des énergies renouvelables.

Selon lui, les autorités de Windhoek se sont fixées pour objectif d’ajouter entre trois et cinq gigawatts « de nouvelle capacité solaire et de tirer des énergies renouvelables 70% de la capacité installée d’ici à 2030 ».

« Notre ambition est de devenir la capitale énergétique de l’Afrique », a poursuivi M. Uaandja.

Bien que la Namibie ne produise pas encore de pétrole, ses bassins offshores ressemblent étrangement aux champs pétrolifères prolifiques du Brésil et ont donné lieu à plusieurs découvertes qui suscitent un intérêt accru pour le développement offshore.

Au début de l’année, Shell et TotalEnergies ont fait des découvertes commerciales dans les zones d’intérêt Graff et Venus, respectivement, dont on estime qu’elles contiennent des milliards de barils de pétrole.

Le pays abrite également le projet de développement du champ gazier et de transformation du gaz en électricité de Kudu, développé par BW Energy pour transporter le gaz par gazoduc vers une centrale électrique de 800 mégawatts dans le sud de la Namibie.

« Les nouvelles découvertes que nous avons à ce stade ne sont que le début d’une ère en termes de potentiel d’hydrocarbures dont nous disposons en tant que nation », a déclaré Maggy Shino, commissaire au pétrole du ministère namibien des Mines et de l’Energie, lors de cette rencontre d’experts du secteur venus de toute l’Afrique.

La conférence African Energy Week (AEW) est une exposition interactive et un événement de mise en réseau qui vise à unir les parties prenantes de l’énergie en Afrique, à stimuler la croissance et le développement de l’industrie et à promouvoir le continent comme destination pour les investissements dans le secteur énergétique.

La conférence de haut niveau de quatre jours, qui a débuté mardi dernier et devait se terminer ce vendredi, comprend des sessions de mise en réseau, des expositions innovantes et des réunions privées individuelles. Elle a attiré des délégués de l’industrie, des personnes influentes et des leaders de l’industrie africaine et mondiale ainsi que des intervenants du secteur de l’énergie, du pétrole et du gaz.

Covid-19 : la vaccination stagne en Afrique (OMS)

Le nombre de doses mensuelles de vaccin contre la Covid-19 administrées en Afrique a diminué de plus de 50%, rapporte l’OMS.Entre juillet et septembre 2022, l’analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) montre que le pourcentage de personnes ayant reçu une série de primovaccination complète contre le nouveau coronavirus a à peine bougé dans 27 des 54 pays africains.

Même si l’Afrique est loin d’atteindre l’objectif mondial de fin d’année consistant à protéger 70% de la population, des progrès modestes ont été réalisés dans la vaccination des groupes de population à haut risque, notamment les personnes âgées.

Par exemple, en septembre dernier, 23 millions de doses ont été administrées, soit 18% de moins qu’en août, et 51% de moins que les 47 millions de doses administrées en juillet. Le nombre de doses administrées le mois dernier représente également environ un tiers du pic de 63 millions de doses atteint en février 2022.

Toutefois, l’OMS observe des signes d’amélioration ce mois-ci, avec 22 millions de doses administrées au 16 octobre 2022, soit 95% du total administré en septembre.

De manière générale, au 16 octobre 2022, seuls 24 % de la population du continent avaient terminé leur série de primovaccination, alors que la couverture est de 64 % au niveau mondial.

Le Libéria a maintenant rejoint l’île Maurice et les Seychelles comme l’un des trois pays ayant dépassé les 70% de personnes avec une couverture vaccinale complète. Le Rwanda est aussi sur le point de franchir ce cap.

« La fin de la pandémie de Covid-19 est à portée de main, mais tant que l’Afrique sera loin derrière le reste du monde pour atteindre une protection globale, il y aura une faille que le virus pourra exploiter dangereusement pour revenir en force », a déclaré ce jeudi la Dre Matshidiso Moeti, Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

S’exprimant ce jeudi au cours d’une conférence de presse, Dr Moeti a soutenu que la plus grande priorité est de protéger nos populations les plus vulnérables des effets les plus désastreux de la Covid-19. « Sur ce plan, a-t-elle indiqué, nous constatons quelques progrès. Les pays redoublent d’efforts pour renforcer la couverture chez les travailleurs de la santé, les personnes âgées et celles dont le système immunitaire est affaibli ».

D’après les données de 31 pays, au 16 octobre 2022, 40% du personnel de santé africain avait terminé leur série de primovaccination. Ces dernières données se basent sur les estimations en termes de taille de la population par pays au lieu des chiffres précédents qui utilisaient les estimations du personnel de santé de l’Organisation internationale du travail (OIT).

Dans 15 de ces pays, plus de 70% des travailleurs de la santé ont été entièrement vaccinés, contre 27% au début de l’année. 31% des adultes âgés (de 50 à 65 ans et plus selon les limites d’âge fixées par les pays) ont été entièrement vaccinés selon les données de 27 pays, soit une augmentation de 21% par rapport à janvier 2022.

« Après des débuts difficiles, le partenariat Covax a donné de bons résultats, assurant un approvisionnement régulier de l’Afrique en vaccins contre la COVID-19. Aujourd’hui, nous sommes victimes de notre propre succès. Comme les vaccins ont contribué à faire baisser le nombre d’infections, les gens ne craignent plus la Covid-19 et sont donc moins disposés à se faire vacciner », a conclu la patronne de l’OMS pour l’Afrique.

Afrique : l’intelligence artificielle au service de la santé en débat

Des centaines de professionnels de la santé, de décideurs politiques et de chefs d’entreprise se retrouveront la semaine prochaine en Afrique du Sud pour discuter du rôle des technologies dans la construction de meilleurs systèmes sanitaires sur le continent.Du 26 au 28 octobre prochain, Johannesburg doit accueillir le plus grand rassemblement de professionnels de la médecine et des soins de santé en Afrique. Selon les organisateurs, le rôle du numérique et des technologies de la santé dans la mise en place de systèmes performants en Afrique sera l’un des thèmes de cette rencontre.

« L’évènement donne l’occasion aux délégués de s’engager avec les leaders de l’industrie et leurs pairs, ainsi que de participer aux 250 expositions qui promettent de présenter les dernières innovations en matière de technologies de santé », ont déclaré les organisateurs. Dans le cadre de la célébration des dix ans de l’évènement,  « les frais d’inscription aux différentes conférences » ont été supprimés.

Af’Sud : pas d’augmentation de salaires pour les ministres

Le président Cyril Ramaphosa a retiré un amendement controversé quoi devait permettre aux ministres d’augmenter leurs indemnités.Le porte-parole de la présidence, Vincent Magwenya, a expliqué que la décision a été suspendue suite d’un tollé général.

« Nous en sommes maintenant à un stade où le président a écouté. Il a tenu compte du tollé public dans le contexte des pressions économiques et sociales auxquelles de nombreux Sud-Africains sont confrontés », a déclaré Magwenya aux journalistes.

L’amendement aurait permis d’augmenter les allocations pour l’eau et l’électricité, d’augmenter le nombre d’employés de maison et d’autres avantages pour les ministres et les vice-ministres, ce qui aurait obligé le contribuable sud-africain à débourser 87 millions de rands supplémentaires (environ 4,8 millions de dollars) par an.

Cette volte-face fait suite à la menace de l’Alliance démocratique, un parti d’opposition, de manifester à Pretoria contre l’augmentation proposée des indemnités.

Le porte-parole de l’Alliance démocratique, Leon Schreiber, a déclaré hier lundi que sa formation politique a déposé une plainte auprès du Protecteur contre « le fait apparent qu’aucune loi ne prévoit l’existence d’un manuel ministériel ».

Af’Sud: les grévistes de Transnet rejettent une nouvelle offre salariale

Les employés réclament une augmentation de salaire à deux chiffres, supérieure au taux d’inflation de 7,6%.Des milliers de grévistes de Transnet, membres de l’United National Transport Union (UNTU) et du South African Transport and Allied Workers Union (Satawu), ont rejeté la dernière offre de 4,5% d’augmentation salariale rétroactivement au 1er octobre de cette 2022.

« Nous rejetons l’offre car elle est encore très éloignée de l’IPC (indice des prix à la consommation). Nous la rejetons parce qu’elle est très loin d’être une augmentation liée à l’IPC », a déclaré Cobus van Veeren, secrétaire général d’Untu.

La Satawu a également rejeté l’offre, affirmant que l’employeur est « cupide et égoïste ».

Les employés de Transnet réclament une augmentation de salaire à deux chiffres, supérieure au taux d’inflation de 7,6%, selon les représentants syndicaux des travailleurs.

Les exportations et les importations ont été gravement affectées par la grève, les milieux d’affaires avertissant que l’impasse aura un impact dévastateur sur l’économie si elle ne prend pas fin rapidement.

Ayanda Shezi, porte-parole de Transnet, a déclaré que les négociations d’hier mercredi n’avaient pas été faciles, mais que les deux parties avaient fait preuve d’une volonté de dialogue.

« Les négociations ont été un exercice d’équilibre délicat pour l’entreprise (consciente non seulement de l’abordabilité et de la durabilité des augmentations salariales pour elle) mais aussi de la pleine appréciation des pressions sur les coûts auxquelles les employés sont actuellement confrontés », a déclaré la porte-parole.

 « Mais l’entreprise reste déterminée à conclure les négociations salariales rapidement et à l’amiable dans l’intérêt des employés, de son intérêt et de l’économie nationale », a ajouté Mme. Shezi.

Pendant ce temps, le gouvernement a déclaré qu’il avait envoyé trois ministres pour rencontrer les travailleurs afin de tenter de sortir les négociations de l’impasse.

Les ministres des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, de l’Agriculture, Thoko Didiza, et de l’Emploi et du Travail, Thulas Nxesi, ont exhorté les parties aux négociations de Transnet à trouver une solution rapide au différend actuel sur les offres salariales, qui fait l’objet d’une médiation par la Commission de conciliation, de médiation et d’arbitrage (CCMA).

Afrique du Sud : une grève paralyse l’économie

Des employés de Transnet, la société publique sud-africaine en charge de la gestion des ports, chemins de fer et pipelines, ont entamé depuis cinq jours un mouvement d’humeur pour une revalorisation des salaires.Le chaos plane sur l’Afrique du Sud. La grève des salariés de Transnet n’augure rien de bon si elle perdure. Dans la société publique qui gère les ports, les chemins de fer et les pipelines, la colère gronde chez les travailleurs. Ces derniers revendiquent l’augmentation significative des salaires.

Résultat, les exportations et les importations sont bloquées au cinquième jour de la grève. Les deux syndicats défendant les intérêts des travailleurs ont récemment rejeté une proposition de revalorisation des salaires comprise entre 4 et 5 %. Ils réclament un pourcentage à deux chiffres.

Dans un souci de préservation de l’outil de travail, la direction de Transnet a demandé aux grévistes de ne pas endommager les infrastructures pendant leurs manifestations. La société publique a également fait part à ses clients de la suspension des opérations jusqu’au règlement du différend.

Pour décanter la situation, la Commission de Conciliation, de Médiation et d’Arbitrage (CCMA) en Afrique du Sud s’emploie à rapprocher les deux parties qui doivent retourner à la table des négociations ce mercredi. En tout cas, « Transnet reste déterminée à trouver une solution rapide à l’impasse actuelle afin de permettre à l’entreprise de se concentrer sur les opérations ». L’entreprise publique promet d’évaluer les propositions des syndicats en tenant compte « des besoins des employés, de ses capacités financières et de la durabilité de l’activité ».

Afrique du Sud : 20 personnes arrêtées dans une mine

La Nation arc-en-ciel poursuit l’assainissement de son secteur minier.La police sud-africaine a effectué un raid dans une mine de la province du Nord-Ouest et saisi 15 fusils AK 47 auprès des 20 suspects qu’elle a arrêtés pour exploitation minière illégale présumée lors d’une opération menée dans la ville de Stilfontein.

« L’opération est en cours et nous ne pouvons pas exclure la possibilité d’autres arrestations et d’autres saisies », a déclaré, ce mardi, le porte-parole de la police, Katlego Mogale.

Il a ajouté que « l’opération fait suite à des semaines de surveillance des activités minières illégales présumées des suspects au puits de mine ».

« L’unité d’intervention de la province du Nord-Ouest de la police, connue sous le nom de Hawks, a fait une descente dans le puits de mine de Stilfontein tôt lundi pour arrêter les 20 personnes et leur saisir les 15 fusils AK 47 de haut calibre », a expliqué Katlego Mogale.

En plus des AK 47, le raid a également permis de saisir six fusils de chasse, un fusil R5, des caisses de munitions, des explosifs et une somme d’argent dont le montant n’est pas précisé.

Mogale a déclaré que les suspects devraient comparaître devant le tribunal de Stilfontein mercredi pour répondre des accusations de conspiration en vue de commettre un vol, de possession d’armes à feu prohibées, de possession de munitions et d’infraction à la loi sur l’immigration.

Mondial de foot féminin : le tirage au sort des barrages prévu le 14 octobre

Le Sénégal et le Cameroun, les deux représentants de l’Afrique, seront fixés sur leurs adversaires pour ces barrages qui se dérouleront du 17 au 23 février 2023 en Nouvelle-Zélande.Dix équipes vont se disputer les trois places qualificatives restantes pour la Coupe du monde féminine 2023. Il s’agit du Taipei chinois (appellation de Taïwan à l’international), de la Thaïlande, du Cameroun, du Sénégal, d’Haïti, du Panama, du Chili, du Paraguay, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée et d’une sélection européenne connue ce mardi à l’issue de la dernière journée des qualifications de cette zone.

La Fédération internationale de football association (Fifa) procédera,  le vendredi 14 octobre à 11 heures précises Temps Universel, au tirage au sort des tout premiers barrages de l’histoire du Mondial féminin. Ils se joueront en Aotearoa (Nouvelle-Zélande) entre les 17 et 23 février 2023. Le Sénégal et le Cameroun seront en lice. Lionnes et Lionnes indomptables ont pour objectif d’accompagner les quatre sélections du continent noir déjà qualifiées grâce à leurs performances à la Coupe d’Afrique des nations 2022 : l’Afrique du Sud, le Maroc, la Zambie et le Nigeria.

La prochaine Coupe du monde féminine de football, co-organisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, se tiendra du 20 juillet au 20 août 2023. Les différents groupes de la phase finale seront constitués à Auckland, en Nouvelle-Zélande, le samedi 22 octobre 2022.

Mort d’un touriste allemand : l’Afrique du Sud sous le choc

Lundi dernier, un touriste allemand est décédé dans une embuscade tendue par des hommes armés près du parc Kruger, dans la province de Mpumalanga.Selon toute vraisemblance, c’est une tentative de vol qui a mal tourné. Sur la route du Mdluli Safari lodge, un établissement de luxe situé à une quinzaine de kilomètres du parc Kruger (Nord-Est), quatre touristes allemands en voiture ont croisé, lundi après-midi, trois hommes armés. Ces derniers leur ont demandé d’ouvrir les portes du véhicule pour peut-être les dépouiller.

Face au refus d’obtempérer des occupants de la voiture, l’un des assaillants a ouvert le feu. Selon les premiers éléments de l’enquête de la Police, « le conducteur aurait verrouillé les portes et l’un des suspects lui a alors tiré une balle sur le haut du corps à travers la fenêtre.
Il est mort sur place ».

Lindiwe Sisulu, la ministre sud-africaine du Tourisme, « a condamné ce meurtre et demandé que les responsables soient sévèrement punis ». Craignant les contrecoups de ce fâcheux évènement, elle a tenu à rappeler que  « le tourisme est l’un des moteurs économiques et un fournisseur d’emplois pour les jeunes en Afrique du Sud. Notre pays reçoit un grand nombre de touristes du monde entier, notamment d’Allemagne.
Le nombre élevé de touristes est l’un des moyens par lesquels notre secteur touristique a pu se remettre de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

C’est pourquoi, a estimé Lindiwe Sisulu, la nation arc-en-ciel doit « travailler dur pour protéger cette industrie ». La ministre du Tourisme a donc exhorté les forces de l’ordre « à ne négliger aucune piste pour traduire en justice les auteurs de ce crime odieux ».

Af’Sud : Ramaphosa nie les accusations de blanchiment d’argent

Le président Cyril Ramaphosa a rejeté les accusations de blanchiment d’argent portées contre lui suite à la découverte de 4 millions de dollars dans sa ferme de Phala Phala, située dans la province de Limpopo.Le dirigeant dud-africain a fait ce démenti, jeudi au Cap, en répondant aux questions de l’Assemblée nationale sur un certain nombre de sujets présentés par les législateurs.

L’argent a été volé lors d’un cambriolage en février 2020, perpétré par des criminels originaires de Namibie qui ont été conduits à la ferme par la propre domestique de Ramaphosa qui y travaillait.

« J’ai dit et admis qu’il y avait eu un vol à la ferme. Je l’ai signalé à un général des services de police sud-africains. Et il m’a ensuite informé qu’il avait signalé l’affaire à un autre général des services de police sud-africains « , a déclaré le président Ramaphosa.

Pretoria va livrer des vaccins anti-Covid-19 au Libéria

D’autres pays africains vont également recevoir de la nation arc-en-ciel des doses de vaccin contre le nouveau coronavirus.L’Afrique du Sud va remettre un lot de 79.200 vaccins Johnson & Johnson au Liberia, a annoncé mercredi la vice-ministre des Relations internationales et de la Coopération, Candith Mashego-Dlamini.

« Ce geste de notre pays va permettre
d’approfondir la coopération mutuellement bénéfique avec le Liberia et de renforcer notre amitié et nos relations avec le peuple et le gouvernement libériens », a déclaré Mme Mashego-Dlamini, précisant que la cérémonie de remise aura lieu le 30 septembre.

Pretoria a signé un accord avec l’African Vaccination Acquisition Trust (AVAT) pour fournir plus de deux millions doses du vaccin Covid-19 de Johnson & Johnson à d’autres pays africains.

L’accord a été signé par l’intermédiaire de l’African Renaissance Fund (ARF), les vaccins étant produits dans l’usine pharmaceutique géante de Gqeberha, en Afrique du Sud, exploitée par Aspen Pharma.

L’AVAT a été formée à la suite de la création de l’équipe spéciale d’acquisition de vaccins africains Covid-19 de l’Union africaine en novembre 2020 par le président Cyril Ramaphosa, alors président de l’UA.

L’Af’Sud se lance dans la fabrication d’aéronefs militaires

La première livraison de l’appareil à deux pilotes est prévue cette semaine.L’un des constructeurs aéronautiques sud-africains, le Paramount Group, a fabriqué un avion léger polyvalent d’une valeur de 10 millions de dollars capable d’être utilisé dans des opérations de reconnaissance militaire.

Le fondateur de Paramount Group, Ivor Ichikowitz, a déclaré mercredi que l’avion biplace, connu sous le nom de Mwari, est capable de participer à des opérations militaires en tant qu’avion de frappe de précision et que la société a ciblé les zones de conflit en Afrique comme son principal marché.

Il s’agit du premier appareil de ce type produit dans le pays depuis les années 1980, lorsque le fabricant d’armes public Denel a dévoilé l’hélicoptère d’attaque Rooivalk ou Red Falcon, selon Ichikowitz.

Paramount, la plus grande entreprise privée d’Afrique dans le domaine de la défense et de l’aérospatiale, a déclaré avoir remporté des commandes pour le Mwari, la première livraison devant avoir lieu cette semaine après une période de développement de 11 ans.

L’entreprise vise à vendre le Mwari, un mot de la langue shona du Zimbabwe qui signifie « la divinité omnisciente et omniprésente », dans le monde entier où il peut être utilisé à des fins de contre-insurrection ainsi que pour d’autres applications, notamment la surveillance maritime et les missions anti-braconnage.

Pour le moment, neuf appareils ont été commandés par deux forces aériennes, a déclaré la société, qui n’a pas voulu divulguer leur identité.

L’avion à deux pilotes peut transporter jusqu’à une tonne d’armes à guidage de précision et, avec une charge plus légère, a une portée d’environ 960 km.

Congrès mondial des médias : le programme complet connu

Le Congrès mondial des médias (GMC) prévu du 15 au 17 novembre 2022 à Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, promet de faire salle comble grâce à une « avalanche d’inscriptions » de la part de capitaines d’industrie.Quelque 1200 délégués devraient côtoyer environ 200 PDG de médias et plus de conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de séances de réflexion et de débats, dont la ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa ; Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, PDG de MediaCity Mauritius.

Il s’agira également d’une plateforme permettant de présenter des produits indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux.

Au centre des préparatifs frénétiques, son programme laisse déjà entrevoir une série d’événements bien remplis, à commencer par une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle seront prononcés des discours qui interrogeront l’état actuel de la scène médiatique mondiale en vue de façonner son paysage futur.

Les organisateurs ont délibérément prévu de faire en sorte que l’événement se déroule sur une plateforme multilingue, ce qui signifie que les discours seront prononcés dans toutes les principales langues du monde, augmentant ainsi son attrait pour un public mondial sans précédent dans l’histoire de l’organisation du congrès.

Il y aura également du temps pour une exposition d’ouverture, des discours principaux expliquant le pouvoir de transformation des médias contemporains, une interface de panel ministériel, une session d’interrogation sur la question de savoir si les médias numériques offrent des possibilités d’investissements futurs, suivie d’autres présentations examinant les tendances d’investissement dans le secteur et la manière dont elles affecteront son paysage, les avantages pour les entreprises et la question de savoir si les grandes entreprises technologiques en Europe devraient être obligées de payer pour le contenu.

Une session mettant l’accent sur l’Amérique du Nord se penchera sur la question de savoir si les régulateurs peuvent suivre le rythme de l’évolution des médias physiques vers les médias virtuels, tandis qu’une présentation sur l’avenir des actualités et des analyses sur la façon dont l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et l’automatisation transformeront les actualités vont couronner la première journée du congrès.

La deuxième journée s’ouvrira sur l’étude par les participants de l’évolution des défis liés à l’exploitation des innovations technologiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations et encourager l’unité sous la bannière de la Journée mondiale de la tolérance.

Les sessions suivantes aborderont les questions relatives à la dynamique des groupes de réflexion sur les médias à l’ère de l’information numérique, et examineront les médias sociaux et la consommation au Moyen-Orient et en Afrique, en faisant le point sur la façon dont ils ont transformé le paysage médiatique dans cette région.

Les discussions porteront également sur la manière dont l’essor des capsules a modifié le secteur des médias, sur l’Asie et sur la question de savoir si les services de streaming constituent un marché encombré ou s’il y a encore de la place pour d’autres.

Au cours de la deuxième journée, les participants échangeront leurs points de vue sur l’économie des créateurs, sa genèse, qui la finance et qui contrôle sa production.

Il y aura également une présentation sur le ESport avant que la journée ne se termine par un panel sur les Objectifs de développement durable (OMD) en référence aux médias mondiaux.

La troisième et dernière journée, le 17 novembre 2022, s’ouvrira par un discours-programme soulignant l’importance d’un design inclusif et le rôle des préjugés cognitifs dans la conception des médias sociaux, qui sera suivi d’une présentation sur la diversité et l’inclusion à l’ère numérique : « Les femmes dans les médias ».

La conférence mettra également l’accent sur la psychologie des consommateurs en examinant les tendances les plus récentes et les prévisions futures en matière de consommation de médias, en se focalisant sur l’Amérique latine, avant un débat sur la grande déperdition dans le secteur des médias, sur la question de savoir si les entreprises de médias devraient être responsables des commentaires sur les réseaux sociaux et sur les présentations visant à séduire les consommateurs dans un monde aux choix infinis.

« Le journalisme d’influence : Une nécessité ou de l’autopromotion ? » sera le thème d’une table ronde, qui sera suivie par une session de clôture sur le thème « Amplifier les voix minoritaires à travers le monde pour une narration précise ».