En Angola, AGL exporte un hélicoptère de plus de 6 tonnes vers la France

Le 22 août 2024, les équipes d’Africa Global Logistics (AGL) Angola ont réalisé avec succès l’exportation à destination de la France d’un hélicoptère géant de plus de 6T avec des capacités de transport lourd. Conforme aux normes de sécurité du secteur oil & gas, cet hélicoptère est destiné aux transferts d’équipages vers les plates-formes offshore.

 

Les équipes d’AGL ont mobilisé une grue de 70 tonnes qui a permis de le charger sur un camion spécial surbaissé. Elles ont ensuite assuré le transfert du convoi hors gabarit en toute sécurité jusqu’au port de Luanda où il a été chargé à destination de l’Europe.

« Nous avons pleinement confiance en Africa Global Logistics qui fait ses preuves sur plusieurs opérations complexes. Nous ne voulions prendre aucun risque, leur confier celle-ci était gage de réussite » explique un représentant du client qui requiert l’anonymat.

« La particularité de cette opération repose sur la taille de l’hélicoptère et sa fragilité. Ce succès confirme notre engagement à délivrer des solutions logistiques sur mesure à notre clientèle» soutient Sébastien Urbain, Directeur des opérations AGL Angola. Opérateur de solutions multimodales en Angola, AGL y met en œuvre ses synergies opérationnelles pour assurer la fluidité des flux au départ et à destination du pays. L’entreprise accompagne ses clients dans la logistique et le développement des grands projets industriels (Energies, télécommunications, mining…).

A propos de AGL Angola

Présent dans le secteur de la logistique à travers sa filiale, Africa Global Logistics Angola offre aux opérateurs économiques sur 4 hubs (Luanda, Lobito, Soyo et Cabinda) des solutions logistiques dans tous les secteurs d’activités qui régissent la vie économique du pays.

L’entreprise met son savoir-faire au service du développement socio-économique de l’Angola, à travers ses solutions logistiques multimodales (dédouanement, transport, entreposage). Grâce à la synergie des ressources et à ses investissements, AGL participe activement aux grands projets de développement sous-régionaux. L’entreprise est l’actionnaire de référence d’AGL Lobito Terminal (ALT), l’opérateur du terminal polyvalent et conteneur de Lobito qui permet à l’Angola d’accueillir des navires de grande capacité.

 

« Nous mettons un accès particulier sur la qualité de service délivrée à nos clients »

David Limanya est chef de service logistique. Son métier s’applique dans l’industrie minière, pétrolière, brassicole et autres. Entouré d’une équipe fortement engagée, il travaille dans le respect de la législation en vigueur dans le pays et se conforme aux normes relatives aux certifications ISO 9001/015, ISO 14001/2015 et ISO 45001/2015 qu’ AGL a réussi à décrocher pour toutes ses filiales dans le monde. Il s’est prêté à notre plume pour nous expliquer les atouts d’Africa Global Logistics (AGL) Congo.

Quels sont les atouts d’Africa Global Logistics (AGL) ?

Notre expertise et notre savoir-faire ont fait de nous le leader du marché dans le transport des colis exceptionnels dans la sous-région. Nous mettons un accès particulier sur la qualité de service délivrée à nos clients. L’excellence dans l’exécution des missions est notre crédo. Notamment en améliorant continuellement notre qualité de service et en mettant en pratique les standards HSE de l’entreprise. Nous relevons ainsi tous les défis liés aux chantiers qui nous sont proposés dans le transport des colis exceptionnels, le transport de colis hors gabarit aussi bien sur
les chantiers énergétiques, qu’industriels ou oil & gas.

AGL est partenaire de la CAF pour la CAN qui se joue en Côte d’Ivoire. Avez-vous mis à contribution cette expertise?

En signant le partenariat avec la CAF, nous avons résolu de mettre en exergue notre expertise pour vous présenter l’une des plus belles coupes d’Afrique des nations. Car pour nous, la coupe d’Afrique est un moment qui réunit les familles et comme on le dit souvent « le football unit les peuples ».

Vous l’avez certainement remarqué dans le respect des délais, la logistique déployée pour la construction des infrastructures en côte d’ivoire… Tout ce qu’il fallait pour une CAN en or.

A propos d’AGL Congo

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Présent au Congo dans le transport et la logistique, AGL compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. AGL s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

www.aglgroup.com

AGL OBTIENT LA TRIPLE CERTIFICATION ISO 9001, 14001 et 45001

AGL, acteur majeur du transport et de la logistique en Afrique, annonce aujourd’hui l’obtention de la certification de son système de Management Intégré QHSE selon les normes ISO 9001 (Management de la Qualité), ISO 14001 (Management de l’Environnement) et ISO 45001 (Management de la santé et la sécurité au travail). Cette triple certification, délivrée par Bureau Veritas Certification, concerne 154 sites du groupe, répartis dans 28 pays.

Cette démarche, initiée début 2023, témoigne de l’engagement d’AGL auprès de ses parties prenantes (clients, collaborateurs, fournisseurs, actionnaires, etc.) à respecter les exigences légales, réglementaires et contractuelles en matière de qualité, d’environnement et de sécurité. Elle traduit également la volonté de l’entreprise de s’inscrire dans une logique d’amélioration continue de ses performances et de sa compétitivité.

En obtenant cette triple certification, AGL se distingue et renforce sa position d’acteur de référence sur le marché, en lui conférant une reconnaissance internationale de la qualité de son système de Management Intégré QHSE, des pays où elle opère. L’entreprise affirme ainsi sa capacité à répondre et à anticiper les besoins et les attentes de ses clients, en leur offrant des produits et des services de qualité, respectueux de l’environnement et de la santé et de la sécurité des personnes.

Avec cette certification, AGL valorise également le professionnalisme et l’implication de ses collaborateurs, qui sont au cœur de sa stratégie. Pour AGL, cette certification délivrée par un organisme tiers reconnu met en valeur l’implication permanente de la Direction Générale et de l’ensemble des collaborateurs dans un objectif commun de développement et de performance durables autour de trois axes : écoute active de nos clients et autres parties prenantes, optimisation de nos processus et méthodes, recherche de performance au travers de l’amélioration continue.

« Nous sommes très fiers d’avoir obtenu cette triple certification, qui récompense le travail et l’engagement de tous nos collaborateurs. C’est une étape importante dans notre démarche de responsabilité sociétale et environnementale qui nous permet de renforcer notre savoir-faire et développer la confiance de nos clients pour notre expertise. Nous allons poursuivre nos efforts et nos engagements pour continuer d’améliorer nos performances et notre compétitivité » a déclaré Olivier Restoueix, Directeur QHSE et RSE chez AGL ; AGL remercie l’ensemble de ses équipes, ainsi que Bureau Veritas Certification, pour leur contribution à la réussite de ce projet ambitieux et stratégique. L’entreprise s’engage à maintenir et à développer son système de Management Intégré QHSE, en cohérence avec sa vision et ses valeurs.

A propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, offrant des solutions logistiques globales, sur mesure et innovantes à ses clients africains et internationaux. La société a récemment rejoint le groupe MSC, une entreprise maritime et logistique de classe mondiale. Grâce à son réseau de 250 agences logistiques et maritimes, 22 concessions portuaires et ferroviaires, 66 ports secs et 2 terminaux fluviaux, AGL bénéficie d’une expertise développée depuis plus d’un siècle. Avec une équipe de plus de 21 000 personnes dans 49 pays, l’ambition d’AGL est de contribuer durablement aux transformations de l’Afrique. AGL est également présent en Haïti et au Timor.

Africa Global Logistics (AGL) devient le partenaire logistique officiel de la CAF

La Confédération Africaine de Football (CAF) et Africa Global Logistics (AGL), acteur majeur de la logistique en Afrique, ont conclu un partenariat stratégique qui fait d’AGL le partenaire logistique officiel du football africain. Africa Global Logistics devient ainsi partenaire officiel de la Coupe d’Afrique des Nations CAF TotalEnergies – Côte d’Ivoire 2023 et de la Coupe d’Afrique des Nations Féminine CAF TotalEnergies 2024.

 

Ce partenariat entre la CAF et AGL, deux organisations au cœur des transformations de l’Afrique ; est l’occasion de contribuer de manière significative au développement du football, un sport qui unit et inspire la jeunesse africaine. En devenant le partenaire logistique officiel de la CAF, AGL va proposer des solutions logistiques adaptées, sûres et innovantes, et va mettre à profit son réseau logistique international dans 47 pays africains pour soutenir les activités de promotion et de développement du sport africain.

« Ce partenariat avec AGL représente un enjeu majeur dans notre volonté de faire du football africain, une référence mondiale. La CAF va bénéficier grâce à AGL d’une logistique de pointe, cruciale pour le succès de nos événements. Ensemble, nous travaillerons à réinventer l’avenir du football africain et à interagir avec les fans, les équipes et les communautés sur l’ensemble du continent », a déclaré Veron Mosengo-Omba, Secrétaire général de la Confédération Africaine de Football (CAF).

Avec 23 000 collaborateurs sur l’ensemble du continent et grâce au soutien de son actionnaire MSC, premier armateur mondial, AGL confirme par ce partenariat avec la CAF son engagement à accompagner les grandes transformations en cours sur le continent africain.

« Nous sommes extrêmement honorés d’unir nos forces à celles de la CAF dans le cadre de ce partenariat stratégique. Cette collaboration va au-delà des simples compétitions sportives. C’est l’occasion de créer un impact durable et positif à travers le football, tout en promouvant des valeurs universelles et en accompagnant la CAF dans sa mission de propulser le football africain vers de nouveaux sommets. » a déclaré Philippe Labonne, Président d’Africa Global Logistics.

Ce nouveau partenariat est le symbole pour la CAF et AGL, de l’engagement à promouvoir des valeurs partagées (ancrage continental, solidarité, respect des autres et engagement collectif) en vue d’un développement inclusif en Afrique.

A propos de la Confédération Africaine de Football
Fondée en 1957, la Confédération Africaine de Football est l’instance dirigeante du football africain. Basée en
Égypte, la CAF regroupe 54 associations membres. Sa mission est de promouvoir et de développer le football en
Afrique.

À propos d’Africa Global Logistics

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, entreprise leader dans le transport maritime et la logistique. AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques complètes, personnalisées et innovantes, avec l’ambition de contribuer durablement à la transformation de l’Afrique. AGL est également présent en Haïti et au Timor.

AGL Congo offre un tracteur routier aux étudiants pour soutenir leur formation académique

Le 26 octobre 2023, Africa Global Logistics (AGL) Congo a offert un tracteur routier Dongfeng à l’institut supérieur UCAC-ICAM Pointe-Noire pour permettre aux étudiants de s’entrainer lors des travaux pratiques de maintenance automobile sur la mécanique, électromécanique, électricité auto, pneumatique, etc.

 

Acquis en 2012 à hauteur de 37 millions de francs CFA (plus de 57 000€), ce tracteur routier banalisé et déclassé des équipements d’AGL Congo permettra aux futurs techniciens supérieurs de lier la formation technique à la pratique.

« Nous œuvrons pour accompagner l’autonomisation des jeunes par l’éducation, l’entreprenariat et une formation de qualité. C’est pourquoi nous avons jugé utile de mettre à la disposition des ingénieurs et techniciens de demain cet outil didactique » précise Christophe PUJALTE, Directeur Régional Africa Global Logistics Congo/ RDC et Angola.

« L’an dernier AGL Congo a offert des bourses d’études aux meilleurs étudiants. Cette fois c’est un équipement de pratique qui nous est donné. Merci pour cet engagement continu au profit des jeunes » soutient Hautrand MIANTOUDILA, Directeur Délégué Institut Ucac-Icam Pointe-Noire.

L’Institut Ucac-Icam est un établissement d’enseignement supérieur né d’un partenariat entre l’UCAC (Université Catholique d’Afrique centrale) et l’Icam (Institut Catholique d’Arts et Métiers), groupe d’écoles d’ingénieurs ayant une expérience séculaire depuis 1898. Basé à la fois à Pointe-Noire au Congo (1er cycle) et à Douala au Cameroun (2ème cycle), sa mission principale est de former des ingénieurs et techniciens supérieurs. En 2022, l’Institut Ucac- Icam a diplômé plus de 900 jeunes dont 20% de filles.

A propos d’AGL Congo

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Présent au Congo dans le transport et la logistique, AGL compte 1500 collaborateurs congolais à travers ses agences et ses filiales portuaires et logistiques. Implanté à Pointe Noire, Brazzaville et Dolisie, l’entreprise déploie des systèmes de management QHSE reposant sur des référentiels reconnus tels que l’ISO 4500. AGL s’investit dans l’amélioration des compétences de ses collaborateurs et participe activement au développement socio-économique du pays au moyen d’actions de responsabilité sociétale dans les secteurs de l’éducation, la réinsertion sociale, la préservation de l’environnement et l’accompagnement humanitaire.

Distinction : 7 agents d’AGL Congo récompensés pour leur engagement en matière de HSE

Le 9 octobre 2023, sept (07) employés d’Africa Global Logistics (AGL) Congo ont été récompensés pour leur engagement en matière de SSE, notamment pour avoir signalé des anomalies et contribué à la mise en œuvre des actions SSE.

 

Travaillant sur les sites opérationnels des clients, leurs contributions dans le domaine de la santé, de la sécurité et de l’environnement ont renforcé l’implication du personnel dans ce domaine. Il s’agit de BOUITY Bella, TCHICAYA Sursol, MBENZE Alphé, MAHOUHONON Fargette, BASSILAHO Jean Jorès, MABOUNDOU Freddy et GOMA Christian.

journaldebrazza.com

Chaque trimestre, Africa Global Logistics Congo récompense les employés qui se distinguent dans la mise en œuvre des règles HSE.

Timor port obtient la labellisation « Green Terminal »

Le 13 septembre 2023, Timor Port, filiale d’AGL (Africa Global Logistics), a été labelisé « Green Terminal » pour son engagement en faveur de l’environnement. Il s’agit de la onzième concession portuaire de l’entreprise à être ainsi labellisée.

 

Cette distinction témoigne des efforts déployés par l’entreprise pour mettre en oeuvre des pratiques respectueuses de l’environnement et promouvoir le développement durable au sein de l’industrie maritime.

L’audit mené par Bureau Veritas a confirmé que les normes et pratiques de Timor Port sont conformes aux exigences du « Green Terminal », basées sur huit piliers. Ceux-ci englobent l’évaluation des processus opérationnels, la construction d’infrastructures aux normes internationales, la gestion des déchets, la formation des collaborateurs, ainsi que la gestion proactive des problématiques environnementales.

« L’obtention du label Green Terminal est une reconnaissance pour toute l’équipe de Timor Port et pour l’entreprise AGL, qui s’engagent à réduire l’impact de ses installations sur l’environnement. Cela reflète notre détermination à promouvoir des actions écoresponsables. » explique Laurent PALAYER, Directeur Général Timor Port.

Timor Port s’engage à poursuivre ses efforts en vue d’améliorer continuellement ses opérations, notamment en renforçant l’efficacité énergétique, la gestion de la qualité de l’air, la gestion des déchets, la conservation de l’eau et l’implication de la communauté locale. En partenariat avec Tibar Liquica, la société oeuvre dans le cadre du Plan d’Action pour la Biodiversité (BAP), à un projet de reboisement et de préservation des mangroves, afin de soutenir ses engagements en matière de préservation de l’environnement. Ce projet ambitieux vise la réhabilitation de 16,5 hectares d’écosystèmes de mangrove, ainsi que la plantation de 3,5 hectares supplémentaires. De janvier à août 2023, ce sont 4000 plants de mangrove qui ont été plantés, totalisant 22 282 graines cultivées entre avril 2022 et août 2023.

AGL maintient ainsi son engagement à minimiser l’impact environnemental de ses activités et à promouvoir un avenir plus vertueux grâce à une politique écoresponsable.

Parallèlement à cette démarche, Timor Port s’investit dans la sensibilisation des communautés locales aux enjeux environnementaux, en mettant en place des programmes éducatifs et des initiatives sociales visant à encourager l’adoption de comportements respectueux de l’environnement, tant par les membres de la communauté que par les employés du port.

A propos de Timor Port

Le port de Timor, premier partenariat public-privé du pays, coûtera au total 490 millions de dollars sur une période de 30 ans. Le nouveau port est situé dans la baie de Tibar, à 12 km de la capitale Dili. Il est doté d’équipements de manutention et de logiciels d’exploitation parmi les plus modernes pour permettre l’exploitation de porte-conteneurs de plus de 7 500 EVP, atteignant ainsi un niveau de productivité et de performance digne des plus grands ports du monde. L’ambition du Port de Timor est de faciliter les échanges commerciaux du pays avec le reste du monde, en particulier avec la Chine, le nord de l’Australie et les pays asiatiques, et de faire de Tibar un centre de transbordement et une porte d’entrée maritime majeure vers la région Asie-Pacifique. Afin de développer des opportunités d’emploi pour tous les Timorais, Timor Port a mis en place des plans stratégiques et des phases de recrutement qui permettront à la croissance du projet de bénéficier de plus en plus d’emplois locaux.

Renouvellement de la certification ISO 9001

Le 13 septembre 2023, Congo Terminal annonce le renouvellement de sa certification ISO 9001 pour son activité « gestion du terminal à conteneurs de Pointe-Noire : chargement/déchargement des conteneurs, stockage des conteneurs en transbordement, livraison des conteneurs import et réception des conteneurs export ».

 

Cette certification met en valeur l’engagement de Congo Terminal à fournir aux clients un service de qualité. À la suite d’un audit approfondi qui a été réalisé du 7 au 11 août 2023 par Bureau Veritas, entreprise multinationale d’inspection, de test physique et de certification, le système de management a été reconnu pleinement efficace. Le certificat ISO 9001 a ainsi été renouvelé pour un cycle de trois ans.

« Nous avons noté l’implication de l’ensemble des processus et beaucoup de points positifs » a déclaré Jean-Felix ESSONO, Responsable audit.
“Ce renouvellement n’est pas une finalité, il traduit notre volonté de continuer à délivrer les meilleurs services dans une optique d’amélioration continue” explique Anthony Samzun, Directeur Général.

ISO 9001 est une norme internationale de référence qui établit les exigences relatives au système de management de la qualité. Elle aide les entreprises à gagner en efficacité et à accroître la satisfaction de leurs clients. Congo Terminal a obtenu sa première certification ISO 9001 en juin 2017. L’entreprise est également certifiée conforme au code ISPS (sûreté portuaire). Congo Terminal vise désormais la labélisation environnementale Green Terminal et la certification environnementale ISO 14001.

A propos de Congo Terminal

Congo Terminal, filiale de AGL (Africa Global Logistics), est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

Tahirou Barry nommée membre du conseil d’administration du Cian

Tahirou Barry, Directrice Financière des Ports et Terminaux d’AGL, a été nommée membre du Conseil d’Administration du Cian (le club français des entreprises investies en Afrique), succédant ainsi à Philippe Labonne, Président d’AGL (Africa Global Logistics).

 

De nationalité guinéenne, Tahirou Barry apportera son expertise des enjeux africains à la structuration des stratégies des entreprises internationales présentes en Afrique. En rejoignant le Conseil d’Administration du Cian, elle s’engage à contribuer au développement de partenariats responsables et
équitables, favorisant la croissance économique durable de l’Afrique.

Pour AGL, cette nomination reflète l’expertise de ses collaborateurs. L’entreprise aspire à devenir le partenaire logistique de l’Afrique, avec la mission d’accompagner durablement ses grandes transformations. Afin de réaliser cette ambition, AGL s’appuie sur des talents engagés, et animés par
le désir de soutenir le développement économique du continent, à travers leurs actions.

Tahirou Barry a exprimé son enthousiasme et sa vision pour son nouveau rôle en déclarant : « C’est avec une grande fierté et une profonde gratitude que j’accepte cette nomination en succédant à Philippe Labonne, Président d’AGL. Je suis convaincue que des partenariats solides, gagnants-gagnants et durables entre l’Afrique et les entreprises internationales sont essentiels pour le développement de nos économies et l’amélioration du cadre de vie de tous. »

Etienne Giros, Président du Cian, a également déclaré : « Nous sommes ravis d’accueillir Tahirou Barry au sein de notre Conseil d’Administration. Son expertise en matière de gestion financière et sa connaissance approfondie du secteur de la logistique en Afrique seront des atouts précieux pour soutenir les investissements en Afrique et renforcer les relations économiques entre l’Afrique et le reste du monde. »

Membre du comité de Direction d’AGL, Tahirou Barry est diplômée d’un Master en Audit et Contrôle de gestion de Paris Dauphine. Après une carrière en cabinet de conseil chez EY, puis au sein de l’entreprise Shell Oil Product, Tahirou a rejoint AGL en 2013. D’abord en charge du contrôle financier, elle est ensuite devenue Directrice Financière, puis Directrice Générale du terminal à conteneurs de Conakry.

A propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL est l’opérateur logistique multimodal de référence en Afrique, offrant des solutions logistiques globales, sur mesure et innovantes à ses clients africains et internationaux. L’entreprise fait désormais partie du Groupe MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Grâce à son réseau comprenant 250 agences logistiques et maritimes, 22 concessions portuaires et ferroviaires, 66 ports secs et 2 terminaux fluviaux, AGL bénéficie d’une expertise développée depuis plus d’un siècle. Avec une équipe de plus de 21 000 collaborateurs répartis dans 49 pays, AGL ambitionne de contribuer de façon durable aux transformations de l’Afrique. AGL est aussi présente en Haïti et au Timor.

À propos du Cian (Conseil français des investisseurs en Afrique)

Le Cian, est l’association française du secteur privé qui rassemble les entreprises industrielles et de services, grands groupes ou PME-PMI, investies en Afrique. Ses sociétés membres génèrent ensemble plus de 80% de l’activité économique française en Afrique (60 milliards d’euros). Grâce à un réseau influent et une expertise africaine reconnus, il leur apporte un soutien et des solutions pragmatiques aux difficultés liées à leur développement sur un marché africain porteur mais complexe à appréhender.

Philippe Labonne : « Personne ne s’attendait à ce que Bolloré parte en six mois »

Le président d’Africa Global Logistics (AGL), anciennement Bolloré Transport & Logistics (BTL), revient sur les évolutions de ces derniers mois au sein de l’entreprise, notamment dans les secteurs portuaire et maritime dans une interview accordée à Jeune Afrique.

 

Entré dans le groupe Bolloré en 1993, Philippe Labonne était aux premières loges lors des négociations portant sur le rachat, en décembre 2022, de Bolloré Transport & Logistics (BTL) par la compagnie maritime Mediterranean Shipping Company (MSC) pour un montant de 5,7 milliards d’euros.

À 57 ans, l’ancien directeur général adjoint de BTL fait partie des 23 000 salariés que l’armateur italo-suisse a conservés. Il tient toujours le gouvernail d’une entreprise rebaptisée Africa Global Logistics (AGL) à la n de mars 2023.

Pour la première fois, Philippe Labonne décrit les conséquences de cette opération pour l’entreprise et, plus encore, pour la desserte maritime et logistique de l’Afrique, dont AGL, au sein de MSC, est l’un des principaux acteurs.

Il y a quelques mois encore, vous étiez à la tête de Bolloré Transport & Logistics (BTL), appelé à disparaître à la suite de son rachat par MSC pour la partie africaine et par CMA CGM pour l’ensemble des autres actifs. Que vous inspire ce changement aussi rapide que soudain ?

Il correspond à l’évolution globale du secteur. Nous sommes à une période charnière pour le commerce international. Après la pandémie de Covid-19 ou la guerre en Ukraine, les grands acteurs économiques mondiaux anticipent désormais les crises et redirigent leurs flux vers le Moyen-Orient, le sud-est asiatique et l’Afrique. Le continent va donc bénéficier d’une relocalisation d’investissements qui étaient destinés précédemment à la Chine, au moment où le développement des nouvelles technologies l’aidera à devenir un acteur crédible pour la production de biens.

Autre événement dont il faut absolument tenir compte : la transition énergétique. Là encore, le continent dispose d’atouts qui pourraient lui permettre de faire un leap-frog, en passant directement à une production d’énergie propre à des coûts très compétitifs. Tout cela oblige aujourd’hui à repenser les chaînes logistiques à l’échelle de la planète.

Pensez-vous être davantage en mesure, aujourd’hui, de répondre à cette évolution du continent ?

Le fait d’appartenir à un groupe qui exerce dans ses domaines spécifiques d’activité (transport maritime et logistique) au développement desquels il consacre ses ressources, est plus porteur, pour nous, que de faire partie d’un conglomérat multisectoriel comme c’était le cas précédemment.

Quelles sont les ambitions d’AGL en Afrique ?

Comme Diego Aponte [le président de MSC] l’a armé, nous nous inscrivons dans la continuité de ce qu’a fait le groupe Bolloré, en étant un acteur de la croissance durable de l’Afrique. Notre priorité est de développer notre portefeuille de concessions portuaires tout en garantissant la productivité de nos installations sur le continent.

AGL se veut un levier au service des économies africaines, dans le cadre des transitions globales où le continent est engagé, qu’il s’agisse de la croissance démographique, de l’amélioration du niveau de vie, de la transition énergétique, du développement du commerce intra-africaine ou de l’industrialisation. Nous comptons, pour cela, poursuivre nos investissements dans tous les segments de la chaîne multimodale, dont le rail, pour lequel MSC a développé un savoir-faire reconnu avec sa filiale Medway.

Avez-vous été surpris que le groupe Bolloré abandonne le secteur du transport et de la logistique, qui a pourtant été son fleuron pendant des décennies ?

Personne ne s’attendait à ce qu’il parte en six mois. Vincent Bolloré a su faire preuve d’une grande agilité. C’est un génie dans son style, avec sa propre stratégie, que rares sont ceux à pouvoir prédire. Sa décision peut s’expliquer par le fait que son groupe n’était pas uniquement présent dans la filière transport, où les enjeux ont considérablement changé de taille ces dernières années. Il était donc peut-être plus raisonnable, en effet, de passer la main à un acteur qui ache plus d’envie et de capacités d’investir dans le secteur.

Cela signifie-t-il que seuls des acteurs spécialisés peuvent se faire une place ?

Dans tous les métiers et dans toutes les filières, nous assistons à l’émergence de géants de taille mondiale, ainsi qu’à la massification des volumes et des échanges. Il devient donc de plus en plus difficile pour un outsider de se démarquer.

Confirmez-vous qu’AGL reste le correspondant de BTL en Afrique ?

Nous allons continuer à travailler ensemble, tout en nous ouvrant aux autres réseaux qui cherchent à développer leurs activités en Afrique pour le compte de leurs clients. Nous restons multi-usagers, capables de charger les marchandises sur les navires de plusieurs compagnies et de travailler avec différents partenaires logistiques, dans l’objectif de fournir le meilleur service possible à nos clients

L’opération de rachat par MSC a été validée en moins d’un an. Il semble que ce qui a pris le plus de temps et s’est révélé le plus difficile a été de rassurer les autorités des pays concernés…

Nous avons en effet dû leur expliquer le projet, ce qui est normal puisque nous sommes acteur d’un partenariat public-privé. Les autorités confient à un opérateur privé une partie du patrimoine national ; elles s’attendent donc, en cas de changement, à ce que le nouvel actionnaire vienne se présenter, expliquer son projet et confirmer que les engagements pris seront respectés. C’est ce qui a été fait auprès de autorités publiques africaines, de nos clients et de notre personnel.

Comment ce changement a-t-il été perçu dans les capitales africaines ?

Tout le monde a bien compris que MSC était le mieux placé pour reprendre les actifs d’AGL. Le réseau est aujourd’hui entre les mains d’un armateur qui a clairement choisi de se concentrer sur son secteur d’activité au sens large et de s’engager en faveur du développement de l’Afrique.

MSC attend de nous que les infrastructures portuaires deviennent encore plus performantes, qu’elles soient gérées avec la plus grande efficacité et ce, pour l’ensemble de nos clients, c’est-à-dire pour les compagnies maritimes.

Notre priorité est d’améliorer la productivité de nos terminaux. Pour cela, nous allons suivre une stratégie d’anticipation de nos investissements de manière à garantir la fluidité de nos opérations, d’où nos projets d’extension à Pointe-Noire, à Conakry…Nous cherchons toujours être en avance d’une étape, ce qui bénéficiera à l’ensemble des acteurs de la filière.

Grâce à cette acquisition AGL retrouve-t-il des capacités d’investissements plus importantes ?

Elles sont en effet supérieures à ce qu’elles étaient. Nous ne sommes plus dans un groupe au sein duquel nous devions partager les ressources nancières avec d’autres secteurs d’activité. Nous sommes aujourd’hui au cœur du réacteur.

Qui, d’AGL ou de MSC, prend les décisions d’investir ou de désinvestir ?

Nous disposons d’une délégation d’autorité (DOA), et la stratégie arrêtée par le conseil d’administration est mise en œuvre par AGL. En fonction d’un certain seuil d’investissement et de désinvestissement, les dossiers sont présentés au conseil d’administration, qui les valide.

Depuis le rachat, tout le monde insiste sur la grande autonomie dont dispose AGL au sein de MSC. Est-ce effectivement le cas ?

Oui, nous bénéficions d’une large autonomie, dans un cadre de gouvernance bien déni. Le conseil de surveillance est composé de quatre personnes, Ela Aponte [l’épouse de Diego, le président de MSC], Nicolas Sartini, vice-président du développement chez MSC et moi-même, placé sous la présidence de Hugues Favard, directeur des investissements de MSC. Il se réunit régulièrement pour valider les budgets. C’est un fonctionnement classique, mais avec une grande liberté d’exécution, où on cherche toujours à créer de la valeur pour le groupe MSC.

Développez-vous les synergies avec Terminal Investment Limited (TIL), la filiale portuaire de MSC ?

TIL est beaucoup plus grand que nous. Nous sommes un acteur régional, ils sont de taille mondiale. Bien entendu, nous avons ouvert les discussions pour comparer nos pratiques et faire en sorte de nous inspirer mutuellement. Mais nous ne sommes pas la filiale africaine de TIL Notre actionnariat est différent.

Qui, au sein du groupe MSC, va gérer le terminal de Douala, perdu par BTL au profit de TIL ?

Il faut poser la question aux autorités camerounaises. Nous sommes prêts à discuter avec elles du cadre à mettre en place pour que MSC participe au mieux au développement du port et du pays.

Comment le différend qui a opposé pendant cinq ans BTL à la direction portuaire de Lomé a-t-il été résolu ?

Les autorités togolaises ont souhaité profiter de la transaction avec MSC pour tourner la page et ouvrir une nouvelle ère dans notre partenariat. Il n’y a plus aujourd’hui de litige, toutes les plaintes ont été retirées. Et AGL s’est engagé à faire d’importants investissements pour hâter le développement du port.

L’État togolais en a profité pour augmenter sa participation au capital de votre terminal. Quelques semaines plus tard, le Sénégal faisait de même sur les installations portuaires gérées par DP World, à Dakar. Assiste-t-on à un rééquilibrage entre partenaires privés et public ?

Il existe plusieurs schémas de mise en concession, et ce sont les États qui décident de la manière dont ils veulent gérer leur patrimoine. Les contrats de concession sont aujourd’hui très protecteurs des intérêts des États puisque ces derniers restent propriétaires des actifs.

Il faut différencier l’État autorité de régulation, qui fixe les règles, de l’État actionnaire, qui doit être traité à égalité avec les autres. S’il est tout à fait compréhensible que les pouvoirs publics souhaitent être associés à l’exploitation d’un terminal, ils doivent le faire dans des conditions équivalentes aux autres actionnaires, en assumant leur part d’investissements. Certains pays sont intéressés, d’autres préfèrent allouer leurs ressources à d’autres domaines. Il n’existe pas qu’un seul chemin vertueux en la matière.

Pensez-vous que ce soit une bonne chose pour le secteur de voir les armateurs « débarquer » sur les terminaux ?

Oui, car ce sont des acteurs qui apportent des flux de marchandises dans les ports. Quand un opérateur développe une plateforme portuaire et compte un armateur parmi ses actionnaires, il bénéficie donc de ces flux. Les armateurs sont nos clients en même temps que nos fournisseurs, pour la partie portuaire mais aussi pour la partie logistique, où leur soutien permet d’apporter davantage de solutions et de capacités. Mieux vaut voir arriver sur les quais des compagnies maritimes, qui connaissent très bien leur secteur et ont une approche industrielle fondée sur la performance, que de purs nanciers, intéressés par des intérêts à plus court terme.

Vincent Bolloré est aussi un nancier…

Non, c’est un industriel qui a une vision patrimoniale de son groupe mais qui connaît très bien les métiers. S’il n’avait été qu’un nancier, il n’aurait certainement pas investi dans le domaine portuaire africain il y a vingt ans.

Les craintes portant sur le traitement équitable entre les compagnies maritimes sur les terminaux sont-elles fondées ?

Nous avons déjà eu, par le passé, un actionnaire qui était aussi armateur. Nous travaillons aujourd’hui sur certains terminaux avec des partenaires qui sont également armateurs, et nous avons toujours fait preuve de neutralité. Nos structures ont besoin de tous les flux des différentes compagnies maritimes pour se développer.

Il faut également compter avec les engagements pris en matière d’égalité de traitement et que nous devons respecter dans le cadre de notre contrat de délégation. Enfin, les armateurs sont très vigilants quant à la manière dont ils sont traités face à la concurrence. Notre intérêt est de voir les ports se développer. MSC cherche, certes, à augmenter ses activités mais en contribuant à la prospérité de l’Afrique, de manière à pouvoir en bénéficier en toute légitimité.

Où comptez-vous investir, sur le continent ?

Il existe près de 240 projets de zones logistiques industrielles en Afrique. Nous sommes prêts à investir dans un certain nombre d’entre elles, soit en tant que promoteur soit en tant que simple opérateur logisticien. Les arbitrages se feront en fonction de l’environnement de chaque dossier.

Il reste également quelques projets portuaires importants, que nous suivons de près. Pour nous, l’essentiel est de participer à la consolidation et à l’amélioration de l’écosystème portuaire et logistique du continent en développant des plateformes dans les ports ou autour des ports, en améliorant la connectivité entre les plateformes portuaires et logistiques, les villes et les hinterlands.

Le vrai dé auquel nous sommes confrontés est d’accompagner le développement industriel et agricole du continent an que celui-ci puisse réaliser pleinement son potentiel. Nous souhaitons mettre en place une logistique intégrée, en stockant au plus près des zones de production plutôt que dans les ports, pour pouvoir charger les marchandises le plus tôt possible dans les conteneurs. Notre logique, à long terme, est d’accompagner la transformation du continent en gardant un œil sur tous les secteurs d’activité qui contribuent à l’amélioration du niveau de vie des Africains.

Vous vous inscrivez donc dans la logique continentale de la Zlecaf ?

Nous voulons contribuer à sa concrétisation, mais c’est aux États de la mettre en œuvre. Pour qu’un tel projet puisse se matérialiser, beaucoup d’efforts politiques restent à faire.

Cela vous pousse-t-il à regarder davantage vers l’est et le sud du continent, où AGL est moins présent qu’en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale ?

Nous avons toujours tourné nos regards vers ces régions. En matière de logistique, nous sommes présents en Éthiopie, en Tanzanie et au Kenya. Nous sommes leader au Mozambique, et avons été les premiers à servir le Soudan du Sud. Nous sommes très intéressés par le domaine portuaire de ces régions, mais encore faut-il que les terminaux soient mis en concession. Au Kenya ou en Afrique du Sud, les infrastructures sont encore à 100% publiques. Nous avions répondu à l’appel d’offres de Mombasa, mais il a été suspendu.

Quels sont les dossiers portuaires les plus importants à venir ?

Mombasa, justement, mais aussi Dar-es-Salaam et, surtout, les grands projets de privatisation en Afrique du Sud. Dans le rattrapage qui reste à faire le long de la côte orientale, le secteur privé peut jouer un rôle majeur. Il reste également d’importants investissements à réaliser sur la façade Atlantique. Le Nigeria est sous-équipé ; la Côte d’Ivoire, avec son taux de croissance, aura de plus en plus besoin de San Pedro…

Quel bilan tirez-vous de ces premiers mois à la tête d’AGL ?

L’arrimage s’est passé de la manière la plus efficace possible de sorte que l’ensemble des équipes AGL se sentent pleinement intégrées à la grande famille MSC. Nous appartenons à un acteur puissant du secteur, qui mène une politique très axée sur les métiers et qui a une stratégie industrielle orientée vers l’Afrique. Nous sortons d’une phase de consolidation pour entrer dans une nouvelle ère de redéploiement stratégique, où l’accent est mis sur la partie logistique et sur la connectivité des ports.

Le plus important, pour nous, est de nous installer dans les grands corridors qui vont traverser l’Afrique. Nous suivons également avec beaucoup d’attention certains dossiers portuaires hors d’Afrique, en Haïti par exemple. Nous regardons également de très près le marché indonésien, à partir du Timor Oriental, où nous sommes présents depuis 2011 et qui offre des perspectives très intéressantes.

Ressentez-vous déjà cet ADN, si souvent mis en avant par le groupe MSC ?

Cette compagnie a clairement un ADN d’armateur, avec une vraie passion pour le transport maritime. Gianluigi Aponte a été un très grand capitaine d’industrie, qui a mis moins de cinquante ans pour créer le leader mondial du secteur, et ce, uniquement par croissance organique. La force de la famille Aponte est d’être à la fois humble et ambitieuse. Ces valeurs, qui sont également celles de MSC, sont une source d’inspiration pour les équipes d’AGL

Eric Kalala: “Nous avons préservé les emplois en gardant 100% de notre personnel »

Natif de la RDC, Eric Kalala est PDG de Africa Global Logistics depuis plusieurs années. Il participe à Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan du 5 au 6 Juin 2023. Il revient sur les investissements réalisés en RDC et annonce les projets d’investissements à venir. C’est dans ce contexte que l’interview a été réalisée.

 

Vous êtes PDG de Africa Global Logistics, quel est le périmètre de vos fonctions en RDC ?

Mes fonctions couvrent toute la RDC où nous avons une entité juridique présente depuis 1953. Nous sommes devenus au fil du temps le principal acteur logistique sur le pays. La RDC est un vaste pays, c’est le deuxième plus grand pays du continent avec plus de 95 millions d’habitants pour une superficie de 2,345 millions km².

Nous sommes organisés en 3 corridors : le corridor centre ouest qui a pour débouchés essentiels les ports de Matadi et Pointe-Noire ainsi que le port de Luanda via la frontière de Lufu ; le corridor de
Goma qui est couvert par deux corridors qui passent par les ports de Dar es salaam et Mombassa. Et le corridor Sud avec Lubumbashi pour centre, qui est essentiellement la zone minière desservie par 5 ports : Beira, Durban, Waldys bay, Lobito et Dar es salaam.

Vous êtes passés de Bolloré Transport & Logistics à Africa Global Logistics, il y a-t-il des changements concrets ou s’agit-il simplement d’un changement de nom ?

On part du groupe Bolloré au groupe MSC. Le changement est réel avec des ambitions différentes d’un groupe à un autre. Chez MSC au-delà des résultats, il y a une forte volonté d’investir et l’attachement à la personne. Nous avons préservé les emplois en gardant 100% de notre personnel. Puis que l’économie du pays est en forte croissance, nous voulons participer à cette croissance avec nos équipes. Nous sommes dans une dynamique positive, on espère engager plus de collaborateurs.

Combien d’emplois avez-vous créé dans le pays ?

Comme toute entreprise, nous avons des emplois directs et indirects. Nous avons plus de 700 collaborateurs dont 650 en CDI et 99,9% de nos effectifs sont des Congolais.

Au-delà des emplois, nous menons une forte politique de Local content pour accompagner nos fournisseurs locaux dans la création de richesse. Nous travaillons également avec nos partenaires de façon à les aider à être à la hauteur des standards du groupe.

Quelle est votre politique RSE ? Pensez-vous que la mise en œuvre de cette politique soit indispensable pour la RDC ?

La RSE est un volet essentiel pour nous, pour les parties prenantes, pour le groupe dont nous faisons partie et pour le pays. Car nous jouons un rôle vis-à-vis de la société. Elle permet de montrer la meilleure image possible de la RDC en participant aux salons et forums, en accompagnant l’émancipation de la jeunesse par la formation, l’entrepreneuriat et l’appui des actions solidaires au profit de la population.

Quelles sont vos plus grandes difficultés dans la logistique ?

Le pays souffre de la pauvreté des infrastructures ce qui rend la logistique plus complexe.
Du coup la logistique est essentielle pour le développement des projets économiques présents et futures en RDC et l’expertise des équipes d’AGL est indispensable. Notre présence en RDC remonte à plusieurs années, nous en avons mis à profit pour être un acteur majeur et consolider nos ressources tant matérielles qu’humaines.

Auriez-vous des projets d’investissements dans un secteur particulier ?

Il faut commencer par comprendre le projet des entrepôts à valeur ajoutée. Au niveau de la RDC, nous sommes les seuls à disposer de 1 000 m² d’entreposage à valeur ajoutée à température dirigée. Nous gérons les stocks principaux des médicaments sur les programmes de VIH, paludisme et tuberculose et nous travaillons de concert avec les partenaires associés. Nous jouons un rôle essentiel dans l’architecture du système de santé.

Dans un pays où les problématiques en matière de santé sont un défi quotidien, il faut anticiper les besoins de manière proactive. C’est pour cela que nous allons investir 6.3 millions de dollars dans cette solution d’entreposage afin de doubler nos capacités passant ainsi de 1000 à 2 000 m².

Quel sera l’impact de ces investissements pour la population de la RDC ?

Ils permettent de garantir la disponibilité, la traçabilité, la qualité du médicament et d’assurer un meilleur prix. Nous travaillons également à réduire significativement la perte du médicament et les temps d’approvisionnement pour contribuer à la réduction du coût de celui-ci. Nous sommes certifiés GPD (Good Practice of Distribution) qui mesure la qualité de la chaîne de distribution, ce qui garantit la préservation des principes actifs des médicaments mis à la disposition de la population.

La traçabilité nous garantit la possibilité en cas de problème d’avoir avec exactitude du lieu de livraison du lot dit « problématique » pour prendre des mesures immédiates. Ces investissements nous maintiennent à la pointe de la technologie.

Parlons défis de l’aérien, quel est votre position sur le marché aujourd’hui et quelles sont vos problématiques ?

Nous sommes leader sur ce marché et seul opérateur agréé au niveau sûreté par l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) et l’autorité de l’aviation civile congolaise (AACC RDC). Nous travaillons spécialement en tant que GSA (General Sales Agent, pour commercialiser le fret) et GHA (Ground Handling Agents- Agents d’escale ou d’assistance au sol) au profit des compagnies aériennes telles : Air France, Brussels Airlines, Ethiopian et Lufthansa. Tout ceci témoigne d’un gage de sécurité sur la gestion du fret et de qualité de service délivré aux clients.

Nous sommes une force de proposition pour les instances étatiques afin d’améliorer la gestion du fret au niveau des aéroports de Ndjili, Lualo et Goma. Il y a des projets en cours pour améliorer ces sites et augmenter leurs capacités. Le fait que nous ayons des agréements fait de nous un partenaire idéal pour accompagner cette transformation d’où notre volonté d’investir dans ce secteur pour s’arrimer au développement des infrastructures mené dans le pays.

Un dernier mot ?

Le mot de la fin sera pour rappeler les valeurs de AGL :

  • L’Humilité : nous souhaitons être le spécialiste de l’Afrique au service de nos clients, Vers l’Afrique et au travers de l’Afrique.
  • La Passion : nous avons la passion de l’Afrique. Plus de 99% de nos effectifs sont africains. Depuis que nous sommes en Afrique cela n’a pas été un long fleuve tranquille mais notre abnégation, nos effectifs et demain encore la qualité de notre nouvel actionnaire va nous permettre d’alimenter cette passion.
  • L’Agilité, il en faut car comme le reste du monde l’Afrique évolue et évolue vite il nous faut donc être agile, flexible réactif afin de proposer des solutions toujours plus innovantes à nos clients.
  • Solidaire : Nous devons être au service de ceux qui nous entourent et rendre une partie de ce que l’Afrique nous donne.

Christophe PUJATE : « nous souhaitons être le spécialiste de l’Afrique au service de nos clients »

Christophe Pujate, Directeur Régional Africa Global Logistics Congo/RD Congo participe à Africa CEO Forum qui se tient à Abidjan du 5 au 6 Juin 2023. Une occasion pour annoncer les investissements réalisés au Congo et les projets d’investissements à venir. C’est dans ce contexte que nous avons réalisé cette interview.

 

AGL a repris les actifs de Bolloré Transport & Logistics depuis le mois de décembre 2022.  Comment les employés l’ont-ils vécu, les postes ont-ils été conservés, il y a-t-il eu des départs ? 

Cela s’est très bien passé car dès l’annonce de MSC de racheter les actifs de Bolloré Transport & Logistics à travers sa maison mère BAL, nous avons expliqué qui était le groupe MSC peu connu au Congo et nous avons tenu nos salariés au courant de l’évolution de la situation par le biais des délégués du personnel.

De plus l’article 45 du code du travail protège efficacement les droits des travailleurs dans le cas d’une reprise d’activités. A ce jour nos effectifs sont stables.

La concession Congo Terminal date de 2009. Pouvez-vous nous parler de son évolution à date ?  Votre programme d’investissements se poursuit-il pour la modernisation du terminal à conteneurs ?  Où en êtes-vous exactement ? 

La concession de Congo Terminal a été signée en 2009. Elle correspond à une véritable vision de son excellence le Pdt DSN de faire de PNR un Hub sous-régional. Aujourd’hui grâce à la confiance accordée au groupe Bolloré, nous avons investi environ 400 Millions d’euros de CAPEX, traités plus d’un million de conteneurs en 2022 soit 5 fois plus qu’en 2009 et embauché plus de 900 personnes. AGL via sa filiale Congo Terminal va poursuivre la modernisation des équipements existants mais souhaite aussi participer à l’extension du terminal.

Votre entreprise est souvent présentée comme une société très performante.  Ne faites-vous pas face à quelques contre-performances ou difficultés notamment depuis votre rachat.  Si oui, lesquelles ? 

Je vous remercie de reconnaître la qualité du travail des équipes d’AGL. Nous sommes un spécialiste de l’Afrique et nous voulons offrir le meilleur service à nos clients en Afrique mais aussi en Inter Afrique. Depuis l’arrivée de notre nouvel actionnaire, celui-ci a particulièrement insisté sur le fait qu’il souhaitait que les deux parties s’attachent à créer de la valeur et non à faire des synergies. En termes clairs à développer notre business plutôt que de regarder à réduire nos charges par une augmentation de nos marges. Cela nous engage donc à être plus performant et nous rend optimiste pour la suite.

Avez-vous prévu des investissements particuliers dans un des secteurs clés de la logistique ?

Comme je l’ai évoqué précédemment, nous souhaitons continuellement apporter des solutions à nos clients sur l’Afrique. Dans cette optique nous souhaitons leur assurer des liaisons du monde vers l’Afrique mais aussi inter Afrique. Tout ce qui va concourir à cet objectif sera source d’investissement.

Pour le Congo en particulier, nous souhaitons développer encore plus notre rôle dans la logistique pétrolière et devenir un partenaire incontournable des majors. Tant sur les normes RSE, HSE que sur notre appui en matériels de transport et levage respectueux de l’environnement.

Pourquoi AGL est-il prêt à investir autant dans ses filiales congolaises ?  D’ailleurs ces investissements concernent-ils toutes les filiales ? Quelle valeur ajoutée ont-ils pour le pays ?

Au Congo, nous avons trois sociétés pour un effectif global supérieur à 1.500 personnes en CDI. Plus de 99% de nos effectifs sont Congolais. Nombres d’entre eux sont des cadres de nos entreprises à des postes clés, DAG de filiale, responsable transit, responsable livraison, logistique, contrôleur de gestion pays, et j’en passe. Plusieurs sont également des femmes, la parité, la performance sont au cœur de notre politique RH.

Nous investissons donc dans tous les domaines :

  • La formation à la conduite d’engins, grues, élévateurs
  • La formation HSE
  • La formation ISPS, RSE
  • Le management

Sans ces formations, inutile d’investir dans l’infrastructure et le matériel.

Pour ce qui est des investissements par société j’ai déjà évoqué plus haut ce que le Groupe AGL souhaite faire pour CT, pour AGL Congo. Enfin pour TBC qui est le port de BZV, nous sommes en discussion avec les autorités pour donner une nouvelle dynamique à ce port.

Avez-vous un mot pour la fin ?

Le mot de la fin sera pour rappeler les valeurs de AGL :

  • L’Humilité : nous souhaitons être le spécialiste de l’Afrique au service de nos clients, Vers l’Afrique et au travers de l’Afrique. Vous avez souligné notre qualité de service nous souhaitons la mettre au service de nos clients.
  • La Passion : nous avons la passion de l’Afrique. Plus de 99% de nos effectifs sont africains. Depuis que nous sommes en Afrique cela n’a pas été un long fleuve tranquille mais notre abnégation, nos effectifs et demain encore la qualité de notre nouvel actionnaire va nous permettre d’alimenter cette passion.
  • L’Agilité, il en faut car comme le reste du monde l’Afrique évolue et évolue vite il nous faut donc être agile, flexible réactif afin de proposer des solutions toujours plus innovantes à nos clients.
  • Solidaire : Nous devons être au service de ceux qui nous entourent et rendre une partie de ce que l’Afrique nous donne.

 

Congo Terminal vulgarise ses règles de sécurité

Le 28 avril 2023, à l’occasion de la journée mondiale de la santé et sécurité au travail, Congo Terminal a sensibilisé le personnel sur les 14 règles de sécurité et le comportement à adopter en cas d’accident au terminal à conteneurs.

 

Plus de 800 collaborateurs ont participé à ces actions qui mettent en avant le plan zéro accident.

Par une simulation d’écoulement d’un produit toxique, les équipes ont été sensibilisées sur les dispositions à prendre et les mesures de sécurité qui seraient déployées. Des Toolbox meeting axés sur les 14 règles de sécurité ont également eu lieu sur tous les sites de l’entreprise.

« La journée mondiale de la santé et sécurité au travail est l’occasion de rappeler notre politique sécurité/santé en entreprise et faire le bilan de notre stratégie. Revoir les axes qui ne fonctionnent pas et maintenir ceux qui fonctionnent. Car nous sommes en amélioration continue » précise Guy-Michel PASSI, Responsable HSE Congo Terminal.

Congo Terminal met l’humain au centre de ses activités. Par la prévention, l’entreprise veille au bien-être des collaborateurs, tout en les responsabilisant sur les aspects santé et sécurité de leurs activités. Ainsi, grâce à cette politique audacieuse et responsable, les collaborateurs sont plus impliqués, plus inclusifs et plus engagés.

A propos de Congo Terminal

Congo Terminal, filiale de AGL (Africa Global Logistics), est l’opérateur du terminal à conteneurs de Pointe-Noire. L’entreprise est engagée dans un partenariat public-privé qui lui permet de répondre aux exigences de ses clients armateurs, importateurs ou exportateurs. Grâce à ses nombreux investissements, Congo Terminal participe à l’amélioration du pouvoir d’achat et contribue activement à la lutte contre la vie chère. Certifiée ISO 9001/2015, ISPS (sûreté) et Pedestrian Free Yard (HSE), l’entreprise dispose d’équipements et de technologies de pointe dont le système d’exploitation Navis 4. Congo Terminal emploie près de 900 collaborateurs congolais et mène des actions solidaires en faveur de la jeunesse, de la protection de l’environnement et de l’éducation.

Au Congo, les équipes Africa Global Logistics luttent contre le paludisme

Le 25 avril 2023, vingt-cinq pairs éducateurs ont sensibilisé plus de 500 collaborateurs sur le paludisme.

 

Dans les bureaux et sur les sites opérationnels, ils les ont encouragés à la prévention, l’usage de la moustiquaire imprégnée et le recours au service médical en cas de symptômes.

Pour être mieux équipés pour la sensibilisation, les pairs éducateurs ont participé la veille à une séance de travail animée par le Docteur Lauria BANTSA, Médecin à NETCARE Congo, autour du thème « Paludisme : causes, conséquences et comportements à proscrire ». « En plus de sensibiliser le personnel sur le paludisme. Nous avons organisé la distribution de près de 600 moustiquaires imprégnées à l’ensemble de notre personnel pour que chaque famille soit protégée » explique Christophe PUJALTE, Directeur Régional Africa Global Logistics Congo / RD Congo.

Africa Global Logistics accentue sa lutte contre le paludisme au Congo. L’entreprise a organisé la distribution des moustiqu aires imprégnées aux salariés, la sensibilisation par les médias et encourage la population à éviter l’automédication.

A propos d’AGL (Africa Global Logistics)

AGL (Africa Global Logistics) est l’opérateur logistique multimodal (portuaire, logistique, maritime et ferroviaire) de référence en Afrique. L’entreprise fait désormais partie du Groupe

MSC, compagnie maritime et logistique de premier plan. Grâce à son expertise développée depuis plus d’un siècle et à plus de 21 000 collaborateurs mobilisés dans 49 pays, AGL fournit à ses clients africains et mondiaux des solutions logistiques globales, sur mesure et innovantes, avec l’ambition de contribuer de façon durable aux transformations de l’Afrique. AGL est aussi présente en Haïti et au Timor.