Congo : un pasteur égorge son fils sous recommandation de « Dieu »

Des images insoutenables montrent un corps baignant dans le sang. Juste à côté, le couteau qui aurait apparemment servi à trancher la gorge du garçon.

 

Le pasteur Galako, dont l’église porte le nom a égorgé son fils, un lycéen de 21 ans. Pour justifier son crime, il dit avoir entendu la voix de Dieu lui demandant de faire un grand sacrifice en abrégeant la vie de son garçon. Dans cet acte sinistre, le pasteur était assisté de deux autres membres de sa famille.

Originaire de la République démocratique du Congo, ce pasteur et sa famille ont trouvé à Bétou, l’extrême-nord de la République du Congo. Les images choquantes de son crime ont fait le tour des réseaux sociaux. On pouvait voir dans ces images un corps baignant dans le sang. Juste à côté du corps, le couteau qui a apparemment servi à lui trancher la gorge.

Les camarades de classe du défunt en essayant de rendre justice à leur camarade mais les force de l’ordre se sont interposé. Ce qui s’est soldé par un affrontement violent. Le bilan fait état de 2 morts et 11 blessés.

Le pasteur et ces deux complices sont désormais incarcérés.

Dolisie : la police affronte les lycéens d’un établissement de la place

Le ton est monté ce lundi matin entre les forces de l’ordre et les élèves du lycée Victor Sathoud de Dolisie dans le Niari (sud), suite aux obsèques de l’élève Cécilia Cyprienne Tsimba de la classe de terminal A.

Tout a commencé vers 09h30 quand plusieurs élèves du lycée Victor Sathoud se sont déportés au lieu de la veillée funèbre. Ils ont cassé les vitres et fenêtres de l’hôtel La Dolisienne.

Les policiers sont intervenus pour les disperser le ton est monté et les forces de l’ordre ont dû faire usage de gaz lacrymogènes, d’après des lycéens, pour rétablir l’ordre.

La situation était revenue à la normale vers 10h. Mais quelques minutes plus tard quand les policiers étaient partis, des petits groupes de jeunes ont à nouveau ralenti la circulation. Une patrouille de police se trouvant non loin, les fonctionnaires sont intervenus dans la minute afin de disperser une nouvelle fois le groupe. Une fois la patrouille partie, certains élèves ont remis le couvert jusqu’à ce que les policiers reviennent deux minutes plus tard.

A 12h, tout est rentrée dans l’ordre. Des lycéens voulaient recommencer à bloquer la circulation, ils semblent avoir finalement renoncé.