Deux start-ups sénégalaises au Startupbootcamp Afritech 2023

Les potentiels bénéficiaires de ce programme d’accompagnement seront choisis parmi les cinq start-ups qui ont exposé leurs innovations ce lundi à Dakar.Startupbootcamp est un accélérateur de startups mondial qui aide les fondateurs technologiques en phase de démarrage à développer rapidement leur entreprise en leur offrant un accès direct à un réseau international des mentors, partenaires et investisseurs les plus pertinents de leur secteur.

La troisième cohorte de ce programme d’accompagnement des jeunes entreprises innovantes verra la participation de dix jeunes pousses africaines dont deux sénégalaises. Les candidats du pays de la Teranga ont exposé leurs projets ce lundi, à Dakar. Ceux-ci portent sur des solutions allant de la surveillance des fausses sceptiques à l’e-commerce en passant par la gestion de la santé et l’offre de mains d’œuvres qualifiées à travers une plateforme numérique.

« Une fois sélectionnés, les participants passeront trois mois à bénéficier d’un encadrement intensif dans le cadre de cours de maître dirigés par des experts et portant sur les principes fondamentaux de la mise à l’échelle, depuis le canevas du modèle d’entreprise jusqu’à la collecte de fonds, en passant par la méthodologie allégée », a expliqué Marie Kane, Program Success Manager à Startupbootcamp Afritech.

Les startups auront aussi accès à l’outil de coaching sur mesure de Startupbootcamp, la plateforme Accelerator Squared, qui dispose d’une bibliothèque complète de contenu, d’ateliers de groupe, de mentorat 1:1, de sessions de collaboration avec des entrepreneurs en résidence et de forums de discussion sur invitation seulement avec des fondateurs du monde entier.

« Les 10 startups du programme recevront également des avantages d’une valeur de plus de 750 000 dollars, notamment des crédits d’Amazon Web Services (AWS), Google Cloud Services et bien d’autres, ainsi qu’un investissement direct en espèces de 18 000 dollars », a indiqué Mme Kane.

Pour la première fois, le programme se déroulera en Afrique francophone, au Sénégal, et se terminera par une journée de démonstration hybride au cours de laquelle les fondateurs de startups présenteront leurs solutions novatrices à un large public composé de médias, d’investisseurs, de partenaires commerciaux et de parties prenantes du secteur.

Réflexion à Abidjan sur le visa d’affaires francophone

Ce visa a pour but de permettre une liberté totale de circulation au sein de la Francophonie, afin de fluidifier les échanges, les réalisations et la création de richesses partagées.L’idée a été exprimée dans les groupes de travail durant ces deux journées de débat, lors de la 2e Rencontre des entrepreneurs Francophones à Abidjan, tenue à l’occasion des 10 ans de célébration de Cgeci Academy, le forum économique annuel du Patronat ivoirien.    

La seconde édition de la Rencontre des entrepreneurs Francophones (REF) est un évènement inédit organisé par l’Alliance des Patronats Francophones et la Confédération générale de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).

Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, s’est félicité vendredi, au cours de la cérémonie de clôture, de cette réflexion visant à « mettre sur pied un système spécifique de mobilité intra francophone des gens d’affaires, un véritable visa d’affaires francophone ».

Sept groupes de travail de l’Alliance des Patronats francophones ont analysé l’environnement économique, en passant par les infrastructures au numérique, la libre-circulation, la transition écologique, le secteur bancaire, les investissements et la formation professionnelle.

Les travaux des sept groupes de travail de l’Alliance appellent à renforcer considérablement le climat d’affaires de l’espace francophone avec l’appui des gouvernements ; et à favoriser « la circulation des biens et des personnes dans l’espace francophone pour lequel la création d’un visa d’affaires francophone est une nécessité absolue ».

Des projections indiquent qu’au regard du dynamisme démographique de ses membres, africains notamment, l’espace commun Francophone devrait atteindre en 2050 plus d’1,5 milliard de personnes, dont 700 millions de locuteurs francophones.

A cette échéance, 90% des locuteurs âgés de 15 à 30 ans, vivront en Afrique, ce qui montre que « notre continent francophone est, sans prétention aucune, l’un des acteurs clés du temps d’aujourd’hui et des mondes de demain », a lancé le Premier ministre ivoirien.

Pour M. Patrick Achi, faire grandir la Francophonie économique, c’est aujourd’hui savoir saisir une triple opportunité historique. La première opportunité, est géopolitique, la seconde est productive et la troisième est celle du combat de la nouvelle modernité.

M. Jean-Marie Ackah, président de la CGECI, le Patronat ivoirien, a relevé « la lourde responsabilité historique » des entrepreneurs francophones à « faire émerger une vraie Francophonie des affaires, qui permette de donner un contenu concret à la solidarité francophone que nous proclamons, alors que fleurissent partout dans le monde des blocs et les antagonismes qui les accompagnent ».

« Nous en avons débattu au cours de ces assises et nous repartons convaincus que nous devons inventer, selon le juste mot du président Geoffroy de Bézieurs, un modèle d’affaires singulier, qui nous distingue par son caractère généreux », a-t-il poursuivi.

L’évènement a enregistré la présence de Mme Louise Mushikiwabo, secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, de Geoffroy Roux de Bézieux, président de l’Alliance des Patronats francophones et près de 30 délégations des Patronats francophones.

Six mois après la création, à Tunis, de l’Alliance des Patronats Francophones, les 28 organisations patronales des pays francophones, se sont réunis les 27 et 28 octobre 2022 à Abidjan pour la seconde édition de la Rencontre des entrepreneurs Francophones (REF).

Cette session marque un point d’étape pour les travaux initiés par l’Alliance, créée pour dynamiser les flux économiques de l’espace francophone. La création de cette Alliance porte en elle un potentiel puissant et a vocation à devenir le bras armé des entreprises francophones.

Les missions de « Côte d’Ivoire export » envers les PME

Le ministre du Commerce, de l’industrie et de la promotion des PME, Souleymane Diarrassouba, a évoqué jeudi le rôle de cette agence dans l’accompagnement des entreprises locales sur les marchés extérieurs.« Côte d’Ivoire export va labelliser les produits des PME (…), labelliser les produits et renforcer les capacités des PME exportatrices », a dit M. Souleymane Diarrassouba, à un panel à l’occasion de l’édition 2022 de Cgeci Academy, le forum économique du Patronat ivoirien.

« Nous allons continuer de supporter les gros exportateurs », a assuré M. Souleymane Diarrassouba. Côte d’Ivoire export a été créé pour aider les entreprises à répondre efficacement aux nouvelles exigences du commerce international et surmonter les contraintes du marché international.

Elle va intervenir dans la mise en œuvre de la politique de transformation industrielle du pays, soutenir les entreprises dans le processus d’exportation, en termes de développement des compétences, de culture d’exportation, de recherche d’opportunités d’affaires et de promotion des produits ivoiriens.  

L’Etat de Côte d’Ivoire qui vise la transformation de son économie, a dans le Programme national de développement (PND, 2021-2025), d’un montant global de 59.000 milliards de FCFA d’investissements, consacré 74 % au secteur privé, soit plus de 43.000 milliards de FCFA.

Cet objectif assigné au secteur privé devrait faire passer le taux d’investissement privé d’un niveau de 17% du Produit intérieur brut (PIB) en 2020 à 25% du PIB en 2025. Pour l’atteinte de cette projection, des politiques de promotion du secteur privé ont été érigées en priorités.

Le 3ème pilier du PND 2021-2025 qui en compte six au total, est orienté vers des politiques destinées à renforcer le secteur privé et l’investissement privé. Le renforcement des infrastructures devrait permettre de réduire le coût des facteurs de production et d’améliorer la compétitivité globale de l’économie.

L’Etat ivoirien envisage par ailleurs de mettre en place une fiscalité plus équitable et plus incitative, afin de favoriser notamment les investissements, d’élargir l’assiette fiscale et d’accroitre les ressources budgétaires de l’Etat.

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah a fait observer qu’au plan régional, les dernières prévisions indiquent un ralentissement de la croissance de l’Afrique subsaharienne en 2022 dans un environnement mondial marqué par des chocs multiples, une forte volatilité et des incertitudes.

L’activité économique, dira-t-il, devrait ainsi « progresser de 3,6 % seulement en 2022 (contre 4,1 % en 2021). ». Dans ce contexte, la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), ouvre de nouveaux horizons pour les entreprises opérant en Côte d’Ivoire. 

Deuxième rencontre des entrepreneurs Francophones à Abidjan

Cette rencontre s’est ouverte officiellement jeudi à l’occasion de l’édition 2022 de Cgeci Academy, le forum économique annuel du Patronat ivoirien qui se déroule du 27 au 28 octobre 2022.La seconde édition de la Rencontre des entrepreneurs Francophones (REF) est un évènement inédit organisé par l’Alliance des Patronats Francophones et la Confédération générale de Côte d’Ivoire (CGECI, Patronat ivoirien).

Ce moment qui a regroupé des chefs et représentants d’entreprises, des chambres consulaires, des organisations patronales et des acteurs du monde des affaires, a enregistré la présence de la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo.  

Elue en 2018 avec comme « mandat de repenser l’Organisation internationale de la Francophonie » après 50 ans, Louise Mushikiwabo s’est dit « convaincue que cette Francophonie de l’avenir (…) ne peut pas exister sans la Francophonie économique ».

La Francophonie économique, dira-t-elle est un aspect extrêmement important dans la création de l’emploi. L’espace Francophone qui comprend 88 Etats et gouvernements, représente 16% du PIB mondial et détient 14% des ressources minières et énergétiques.

Le Français est la 3e langue dans les milieux économiques et commerciaux. M. Geoffroy Roux De Bezieux, président de l’Alliance des Patronats Francophones, a soutenu que face au contexte géopolitique « nous devons tracer notre propre chemin », car c’est ensemble que l’organisation sera forte.  

Près d’une trentaine de Patronats Francophones sont présents à ce forum économique de la Cgeci. La veille, s’est tenue sur les bords de la lagune Ebrié une Assemblée générale des Patronats Francophones qui a réuni tous les membres de l’Alliance des Patronats Francophones.

M. Geoffroy Roux De Bezieux a fait savoir que l’espace Francophone comprend 10 millions d’entreprises, ce qui est une « puissance et une force ». Une opportunité également que les entreprises peuvent capitaliser pour leur croissance.

Ouvrant l’édition 2022 de Cgeci Academy, marquant les 10 ans de ce forum, le vice-président de la République de Côte d’Ivoire, Meyliet Koné a félicité le Patronat ivoirien pour cette initiative. La Cgeci comprend plus de 3.500 membres et contribue pour plus de 80% aux recettes fiscales du pays avec 40% des emplois formels.

Le président du Patronat ivoirien, Jean-Marie Ackah, a fait observer qu’avec l’évolution défavorable de l’environnement géopolitique mondial et la persistance de l’inflation fait planer de lourdes menaces sur les économies mondiales notamment les économies en développement.

Lancée en 2012, la Cgeci Academy, le forum économique du Patronat ivoirien, s’est imposé comme une stratégie du secteur privé ivoirien pour appréhender les enjeux économiques au plan national et international. Il se veut également un espace de rencontre d’affaires et de promotion de l’entrepreneuriat.

La BID évalue son portefeuille de projets en Côte d’Ivoire

Le président du Groupe de la Banque islamique de développement (BID), Dr Muhammad Sulaiman, a réitéré l’engagement de son institution à financer le Plan national de développement (PND, 2021-2025)Dr Muhammad Sulaiman qui effectue une visite de 72 heures en Côte d’Ivoire a débuté, dans la matinée du mercredi 26 octobre 2022, son séjour par une séance de travail avec la ministre du Plan et du développement, Kaba Nialé.

Elle a indiqué que le niveau d’engagement de la banque aux cotés de la Côte d’Ivoire, avec un portefeuille de projets qui est passé de 250 millions de dollars US de 2002 à 2010, à 1 milliard 600 millions de dollars US en 2020, pour atteindre à ce jour 2 milliards 100 millions dollars US.

La BID est l’un des partenaires financiers qui accompagnent la Côte d’Ivoire dans son développement. Elle s’est déjà engagée, en juin 2022, lors du Groupe consultatif, organisé par le gouvernement ivoirien, à financer le Programme national de développement (PND 2021-2025).

« Nous avons 56 opérations financées qui sont en cours de réalisation, c’est un indicateur positif de notre coopération qui se veut fructueuse. La Côte d’Ivoire est membre de toutes les entités du groupe auprès desquelles elle a un large portefeuille. Nous sommes présents pour élargir cette coopération. », a dit Dr Muhammad Al Jasser, au cours d’une conférence de presse co-animé avec Mme Nialé Kaba.

La ministre du Plan et du développement, Mme Kaba Nialé, en sa qualité de gouverneure de la BID pour le compte de la Côte d’Ivoire, s’est réjouie de la présence de Dr Muhammad Al Jasser qui est en visite pour la première fois en terre ivoirienne.

La BID est un groupe rassemblant d’autres institutions qui opèrent avec le secteur privé. Pendant ces 72 heures, tous les membres du gouvernement, les hautes autorités et moi allons lui dire toutes l’intention que nous avons à l’attention du groupe et lui présenter les opportunités d’investissement pour la Côte d’Ivoire », a-t-elle dit.  

L’économie de l’Afrique de l’Est se redresse (Bad)

Cette reprise économique pourrait être ralentie par la guerre entre la Russie et l’Ukraine qui a entraîné une hausse des cours mondiaux.L’Afrique de l’Est a enregistré une reprise économique robuste en 2021, mais la plupart des pays n’ont pas encore atteint leurs niveaux de croissance d’avant la Covid-19, selon les premières conclusions d’un rapport de la Banque africaine de développement (Bad).

Alors que le rapport complet sera publié vendredi prochain, les premières projections montrent que la croissance du PIB de la région se modérera à 4 % en 2022, avant de se redresser à 4,7 % en 2023, soutenue par la réouverture des économies.

La forte croissance prévue n’est pas, selon la Bad, homogène dans la région, les meilleurs élèves étant l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, les Seychelles, la Tanzanie et l’Ouganda.

Toutefois, la guerre entre la Russie et l’Ukraine, qui a entraîné une hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et de l’énergie, pourrait ralentir davantage la reprise économique.

Les risques de surendettement, de creusement des déficits budgétaire et courant, et de diversification économique limitée persistent.

Le document examine plusieurs interventions politiques nécessaires pour stimuler la reprise économique de l’Afrique de l’Est après la crise sanitaire de la Covid-19 et pour renforcer la résistance aux vulnérabilités émergentes.

Il fournit des options politiques à court, moyen et long terme pour soutenir la résilience climatique et une transition énergétique juste.

Les perspectives économiques régionales de l’Afrique de l’Est 2022 de la Banque africaine de développement examinent les performances économiques de 13 pays de la région au cours de l’année écoulée, avec des projections à court et moyen terme.

Les pays en question sont le Burundi, les Comores, Djibouti, l’Érythrée, l’Éthiopie, le Kenya, le Rwanda, les Seychelles, la Somalie, le Soudan du Sud, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda.

Nouvelle pénurie de carburant au Nigeria

Les marchands informels profitent de la pénurie pour augmenter le prix du litre d’essence.Les automobilistes nigérians passent de longues heures dans les stations-service pour faire le plein de carburant qui s’est à nouveau raréfié.

A cause de cette pénurie d’essence, le litre est vendu entre 300 et 400 nairas dans de nombreuses régions du pays. Malgré la hausse des prix, de nombreux automobilistes ont été obligés de les fréquenter car l’alternative peu appétissante est d’attendre pendant des heures autour des stations-service.

Au milieu de longues files d’attente et d’heures d’attente à Lagos, certaines stations-service ont vendu un litre de Premium Motor Spirit à 200 nairas/litre, alors que le prix homologué est de 180 nairas/litre.

Les pénuries de carburant sont monnaie courante au Nigeria, l’un des plus grands pays producteurs de pétrole au monde.

Afrique : les SPI doivent être plus inclusifs (rapport)

Seuls cinq Systèmes de Payement Instantanés (SPI) du continent ont démontré un potentiel d’inclusivité, indique un nouveau rapport.Le constat est unanime. Les moyens de paiement électronique ont connu un développement fulgurant ces dernières années sur le continent noir. Selon le rapport State of the Instant and Inclusive Payment Systems (SIIPS) 2022 publié mardi à Kigali (Rwanda), sur la dernière décennie, pas moins de 29 Systèmes de Paiement Instantané (SPI) ont été mis en service en Afrique, soit une moyenne de deux nouveaux systèmes par an. Vingt-et-un autres sont en cours de développement, poursuit le document.

Rien qu’en 2021, cette trentaine de SPI a traité respectivement près de 1 000 milliards et 16 milliards de dollars en valeurs et volumes de transactions, informe la recherche.

Ces chiffres, bien que reluisant, ne représentent qu’une infime partie du potentiel du marché africain. En effet, soulignent les experts, de nombreux SPI ne répondent pas aux besoins et aux préférences des particuliers et des Micro-, Petites et Moyennes Entreprises (MPME), qui, par conséquent, ne les utilisent pas toujours de manière constante et fréquente.

Pourtant, notent-t-ils, il existe encore une marge de manœuvre pour que les SPI en Afrique puissent atteindre efficacement les individus mal desservis et financièrement exclus. Cela en concevant et en mettant en œuvre des outils qui répondent aux préférences et aux besoins des utilisateurs finaux.

« Bien que les SPI puissent jouer un rôle central dans la création d’un accès universel aux services financiers pour tous les Africains, il reste beaucoup à faire pour comprendre comment ces systèmes peuvent mieux atteindre et bénéficier aux populations mal desservies », a déclaré Robert Ochola, PDG d’AfricaNenda, auteur du rapport.

Il suggère ainsi un soutien continu et coordonné pour aider les nécessiteux à achever leurs parcours d’inclusion financière en s’appuyant sur une approche multipartite. « Nous croyons fermement que les échanges d’idées et d’informations contribueront à améliorer l’inclusion financière. Nous sommes convaincus que collectivement nous pouvons favoriser le développement pour nos citoyens », a ajouté M. Ochola.

Les fruits de ces collaborations devront intégrer des conceptions visant à fournir une proposition de valeur convaincante pour tous les cas d’utilisation pertinents. « Le choix de la capacité du SPI, le déploiement complet du cas d’utilisation et les normes technologiques doivent tous être adaptés afin de parvenir à un modèle économique durable et à une expérience transparente pour l’utilisateur final », conseillent les chercheurs.

Pour Sabine Mensah, Directrice générale adjointe d’AfricaNenda, « les SPI inclusifs font plus que fournir les mécanismes pour traiter les paiements push numériques en temps quasi réel. Ils sont conçus pour servir la population à faible revenu, les personnes financièrement exclues, les personnes mal desservies. Cela signifie que le système permet aux consommateurs d’effectuer des paiements numériques de faible valeur, à faible coût, sur un large éventail de canaux ».

Au lieu de se limiter à envoyer de l’argent à leur famille et à leurs amis, poursuit Mme Mensah, les utilisateurs peuvent tirer parti des SPI pour répondre à tous leurs besoins de paiement depuis et vers les commerçants, les fournisseurs et le gouvernement.

« Les SPI inclusifs offrent un accès équitable à tous les fournisseurs de services financiers agréés des banques, des opérateurs d’argent mobile et des technologies financières, en plus de fournir les mêmes opportunités de contribution au système et aux décisions IPS », explique-t-elle.

A l’en croire, au-delà de ces fonctionnalités, l’inclusivité s’étend à la gouvernance du système. La capacité d’atteindre tous les Africains nécessite, d’après elle, une participation intentionnelle et une conception de la supervision.

De son côté, Dr Mactar Seck, chef de la section Innovation, Science et Technologie de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (UNECA, sigle anglais), a fait savoir que l’un des défis encore présents est l’interopérabilité des moyens de paiement. « Nous avons différents systèmes transfrontaliers. Nous avons besoin que ces systèmes puissent communiquer entre eux et fonctionner ensemble », a-t-il dit.

Il a aussi souligné la nécessité de faire évoluer les SPI pour répondre à cette demande croissante des populations africaines qui se tournent de plus en plus vers les paiements numériques. « Le besoin de systèmes de paiement instantanés et inclusifs (SPII) devient plus urgent », a-t-il conclu.

Côte d’Ivoire : sensibilisation sur le Spina Bifida et l’hydrocéphalie

Le Centre Don Orione de Bonoua, situé au Sud-est d’Abidjan, a accueilli la Journée internationale du Spina Bifida et l’hydrocéphalie les 24 et 25 octobre 2022.Durant deux jours, l’ONG ivoirienne Esperance’S Hope et de la Société ivoirienne de neurochirurgie en Côte d’Ivoire ont sensibilisé des parents, dont les enfants sont atteints de Spina Bifida et d’hydrocéphalie afin de mieux assister leurs progénitures.

Professeur Espérance Broalet, neurochirurgienne et présidente de la Société ivoirienne de neurochirurgie en Côte d’Ivoire, a avec ses équipes organisé une session de consultations gratuites et d’interventions chirurgicales dans l’enceinte de ce centre médical. 

Pour cette édition 2022, le thème retenu est « Elève ta voix ». Professeur Espérance Broalet a assuré que son ONG Esperance’S Hope et la Société ivoirienne de neurochirurgie en Côte d’Ivoire donneront la voix pour faire entendre le plaidoyer sur les enfants atteints de ces pathologies.    

A l’occasion de cette journée mondiale, les spécialistes en la matière rappellent au public et au monde politique que le Spina Bifida et l’hydrocéphalie sont une réalité et qu’il est impératif d’en prendre conscience pour améliorer la vie des personnes vivant avec ces maladies.  

Avec son ONG Esperance’S Hope, créée en 2013, le Professeur Broalet mène la lutte pour éradiquer le Spina Bifida et l’hydrocéphalie. L’objectif de l’organisation est de faire reculer l’incidence de ces deux maladies.

Le Père Basile Aka, directeur de ce Centre médical, a soutenu que l’enfant est un don de Dieu. Dès lors, les parents devraient veiller sur ces dons avec une attention particulière. Il a renchéri que toute vie est sacrée et est une bénédiction de Dieu.  

Le Spina Bifida est une malformation qui survient lors de la formation du cerveau. Lorsque cette malformation touche la moelle, alors s’installe la pathologie. Des maladies chez la mère telles que la tension, le diabète et les médicaments d’épilepsie peuvent favoriser le Spina Bifida.  

L’hydrocéphalie, elle, se caractérise par une augmentation de la taille du crâne chez les nourrissons et un excès de liquide dans les cavités profondes du cerveau, exerçant une pression sur le cerveau qui peut entraîner des lésions cérébrales.

L’hydrocéphalie et le Spina Bifida représentent selon le Professeur Broalet « à peu près 16% des hospitalisations en neurochirurgie ». Ce taux montre que ces pathologies doivent être adressées de façon diligente pour assurer une meilleure santé à la mère et à l’enfant.

Les causes de l’hydrocéphalie sont multiples. Les spécialistes énoncent des malformations qui peuvent provoquer une infection neuronale, tumorale et vasculaire (saignement, notamment chez les prématurés qui pendant l’accouchement vont avoir des hémorragies).

Dr Bourgi a conseillé les femmes, insistant sur la prise de l’acide folique sur les 25 ou 28 premiers jours de la grossesse pour se prémunir du Spina Bifida. Les carences en vitamines notamment l’acide folique, la carence en vitamine C et en zinc les exposent aussi à ces pathologies.   

Le diagnostic reste un problème de parce que certains enfants n’ont pas pu faire le scanner cérébral, a fait observer professeur Broalet, plaidant pour la construction de cellules dans les centres hospitaliers publics parce que dans le privé ça coûte cher. Cela devrait permettre à chaque région de disposer de cellules dédiées.   

Aïcha Camara, venue pour des consultations, confie avoir pleuré la veille. Elle a fait savoir que « c’est à peine si on a le soutien de papa et de la famille ». Elle rapporte que « du côté de (son) mari, c’est difficile parce ils passent leur temps à dire que l’enfant n’est pas un être humain ».

Grâce aux progrès continus de la médecine, la prise en charge médicale a été améliorée pour les personnes atteintes de dysraphisme spinal et d’hydrocéphalie. Mais malgré cela, de nombreux enfants vivant avec ces pathologies n’ont toujours pas accès aux services de soins et aux traitements appropriés.

La stigmatisation et la discrimination restent une réalité dans de nombreux pays. Certaines personnes ne sont pas informées des faits importants concernant le Spina bifida et l’hydrocéphalie et les moyens de prévenir les défauts de fermeture du tube neural.

En 2011, l’assemblée générale de la Fédération Internationale (IF) pour le Spina Bifida et l’Hydrocéphalie a désigné le 25 octobre Journée mondiale du Spina Bifida et de l’hydrocéphalie (World Spina Bifida and Hydrocephalus Day – WSBHD).

Ses membres utilisent cette journée pour sensibiliser et aider à mieux comprendre le spina-bifida et l’hydrocéphalie, ainsi que les moyens de prévenir les défauts de fermeture du tube neural (NTD). Depuis 2012 la Journée mondiale du Spina Bifida et de l’hydrocéphalie est organisée tous les ans.

Le professeur Broalet a, au nom de sa délégation, procédé à la remise de dons composés de matériels pour développer la psychomotricité des enfants malades. Cela devrait aussi permettre aux enfants d’apprendre à utiliser leurs mains pour dessiner, une sorte de rééducation de leurs organes sensoriels.

Le président de la BID en visite à Abidjan

Le président de la Banque islamique de développement (BID), Dr Muhammad Sulaiman, arrive pour la première fois sur le sol ivoirien.Dr Muhammad Sulaiman, effectue une visite à Abidjan, du mercredi 26 au vendredi 27 octobre 2022, dans le cadre du renforcement de la coopération bilatérale entre la Côte d’Ivoire et le Groupe de la BID, indique une note du ministère ivoirien du Plan et du développement.

Cette visite sur les bords de la lagune Ebrié est sa première sortie en Afrique francophone. Dr Muhammad Sulaiman sera accueilli en premier par la ministre du Plan et du Développement, Nialé Kaba, gouverneure de la BID pour la Côte d’Ivoire.

Ils échangeront sur les accords de coopération qui lient la banque à la Côte d’Ivoire. Ensuite, le président de la BID et sa délégation participeront à plusieurs rencontres au sommet de l’Etat ivoirien, notamment avec le président de la République, Alassane Ouattara.

Avec le chef de l’Etat ivoirien, il abordera le repositionnement stratégique de la BID pour la période 2023-2025. Il échangera aussi avec le Premier Ministre, Patrick Achi, avec la participation du ministère du Plan et du développement ainsi que celle d’autres départements ministériels concernés.

Par ailleurs, le Saoudien, à travers des visites guidées sur plusieurs sites socio-économiques et touristiques, aura l’occasion d’apprécier de visu, les efforts de développement du gouvernement ivoirien avec le soutien de la Banque islamique de développement.

La BID est l’un des partenaires financiers qui accompagnent l’Etat de Côte d’Ivoire dans son développement. Elle s’est déjà engagée à financer l’ambitieux Programme National de Développement (PND 2021-2025) lors du Groupe Consultatif organisé par la Côte d’Ivoire, en juin dernier.

La banque a consolidé sa présence en Afrique Francophone avec la nomination en mai 2022 d’un représentant pays en la personne de Cheick Oumar Ouattara. Une nomination qui vise à assurer un meilleur suivi du portefeuille de projets actifs.

Elle est une banque multilatérale de développement qui œuvre pour améliorer la vie des populations bénéficiaires en favorisant le développement social et économique dans les pays musulmans et les communautés musulmanes à travers le monde, et en produisant un impact à grande échelle.

Au service de 57 pays membres répartis dans les quatre continents, la BID investit largement dans le développement socio-économique en Afrique. Le siège de l’institution se trouve à Djeddah, en Arabie Saoudite.

Pour cette visite Dr Muhammad Sulaiman sera accompagné du Directeur du Hub régional Ouest Africain de la BID (en poste à Dakar), Musa Sillah et le représentant pays de la Côte d’Ivoire, Cheick Oumar Ouattara.

Ecomondo : « SwitchMed Connect », l’événement de l’Union européenne sur l’économie circulaire, en Italie pour la première fois

RIMINI, Italie, 25 octobre 2022 – Ecomondo, une référence internationale pour l’économie circulaire. « Cette année, annonce Corrado Peraboni, CEO de l’IEG, le salon du groupe italien d’exposition, prévu du 8 au 11 novembre au Centre Expo de Rimini, accueillera « SwitchMed Connect » les 9 et 10, un événement biennal de premier plan financé par l’Union européenne qui promeut les approches de l’économie  circulaire en Algérie, en Égypte, en Israël, en Jordanie, au Liban, au  Maroc, en Palestine et en Tunisie, organisé en Italie pour la première  fois. »

« Pour marquer l’occasion, ajoute Alessandra Astolfi,  Global Exhibition Director, les principaux acteurs méditerranéens de  l’ensemble de l’écosystème écologique seront présents à notre événement  phare des technologies vertes pour permettre des synergies, échanger des savoir-faire et accélérer les innovations environnementales et sociales. »

« Nous sommes très reconnaissants à Ecomondo d’accueillir notre événement phare » déclare Enrique de Villamore,  directeur de MedWaves, responsable de la mise en œuvre de l’événement,  ajoutant « SwitchMed Connect est une occasion unique de créer un pont  entre les deux rives de la Méditerranée autour de la nécessaire  transition vers l’économie circulaire dans la région ».

SwitchMed, fondé en 2013 par l’Union européenne, est le fruit d’une collaboration entre l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), la Division économique du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et MedWaves, le Centre d’activités régionales pour la consommation et la production durables du PNUE/PAM.

« SwichMed Connect »  verra les principales start-ups, entrepreneurs, opérateurs du secteur,  institutions politiques et financières de la Méditerranée réunis à  Ecomondo pour promouvoir et accélérer la transition vers des  modèles de consommation et de production durables au sud de la  Méditerranée. La deuxième journée sera marquée par la cérémonie #EYESONBLUE qui récompensera les 3 meilleurs entrepreneurs et leurs projets  innovants dans le domaine de l’économie bleue. Le concours est organisé  conjointement par la Direction générale de la Commission européenne pour les négociations de voisinage et d’élargissement (DG NEAR), EU Neighbours South et le SwitchMedprogramme.

Au programme : « SwitchMed : systèmes alimentaires halieutiques durables et circulaires pour une économie bleue en Méditerranée » et des conférences sur des sujets transversaux : industrie du textile  et de la mode, accès à la finance durable, circularité des plastiques  et innovation open-eco.

Calendrier des événements ici

Ecomondo 2022, qui en est à sa 25e édition et qui fait figure de précurseur sur les thèmes de l’économie  circulaire et du développement durable, sera également partenaire du  premier pavillon méditerranéen de la COP27,  la réunion annuelle des pays signataires de la Convention-cadre des  Nations unies sur les changements climatiques, qui se tiendra à Charm  el-Cheikh du 6 au 18 novembre 2022.

Cryptomonnaies : le Botswana attribue une licence d’exploitation

Yellow Card, plateforme panafricaine d’échanges de cryptomonnaies, peut désormais fournir des services d’actifs virtuels dans ce pays de l’Afrique australe.Le Botswana est en plein dans l’ère des cryptomonnaies. En février dernier, le gouvernement de ce petit pays de l’Afrique australe a adopté un projet de loi avec pour objectif de réglementer le commerce des cryptomonnaies et des jetons numériques.

Dans cette dynamique, l’Autorité de régulation des institutions financières non bancaires du Botswana a récemment accordé une licence d’exploitation à Yellow Card, la bourse panafricaine de cryptomonnaies.

« Cela ouvre de nouvelles possibilités d’expansion en ce qui concerne les partenaires de paiement, les services bancaires et l’élargissement de notre base de clients en Afrique », a déclaré Chris Maurice, le Directeur Général de Yellow Card.

Se considérant comme une « pionnière » dans ce domaine, cette société va cibler la population non bancarisée du Botswana, dont la majorité n’a pas de bulletins de salaire et de comptes bancaires.

D’après un site spécialisé, le Botswana est l’un des principaux pays africains utilisateurs de Bitcoin aux côtés du Ghana, du Kenya, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, du Zimbabwe et plus récemment de la Centrafrique.

Royal Air Maroc renforce son programme de vols

Lancement de deux nouvelles lignes touristiques reliant Paris CDG à Marrakech, et Séville à Casablanca via Tanger. Reprise de trois routes aériennes directes reliant Casablanca à Porto, à Tenerife et à LuandaDepuis la réouverture des frontières et la reprise du trafic durant la saison d’été 2022, Royal Air Maroc renforce progressivement son programme de vols. A partir de fin octobre, la compagnie lancera deux nouvelles routes aériennes (Paris CDG-Marrakech et Séville-Tanger-Casablanca) et rouvrira trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19 (Tenerife, Porto et Luanda au départ de Casablanca), indique lundi un communiqué de la compagnie parvenu à APA.

Renforçant son positionnement sur les lignes touristiques et en tant qu’acteur majeur du secteur, Royal Air Maroc reliera, à compter du 31 octobre, Paris Charles de Gaulle (CDG) à Marrakech à raison de trois fréquences par semaine (lundi, jeudi et samedi). Le départ de l’aéroport international Marrakech-Menara sera effectué à 09h15 (heure locale) pour une arrivée à l’aéroport CDG à 12h25 (heure locale). Le départ de l’aéroport Paris CDG sera programmé à 13h25 et l’arrivée à 16h45 à Marrakech. Ces vols seront opérés par des appareils Boeing B737-800 d’une capacité de près de 160 sièges.

Une nouvelle route aérienne reliant Casablanca et Tanger à Séville permettra de satisfaire la demande des touristes espagnols et marocains ainsi que les Marocains résidant en Espagne. Proposée à des jours et horaires adaptés à ces clientèles, la ligne sera opérée, à partir du 4 décembre prochain, tous les vendredi et dimanche. Le départ sera programmé à 16h15 de l’aéroport Mohammed V de Casablanca (heure locale) pour une arrivée à Tanger à 17h35. Le départ de Tanger est prévu à 18h15 pour une arrivée à Séville à 19h10 (heure locale). Les vols au départ de Séville sont prévus à 19h55 pour une arrivée à Tanger à 21h00 et à Casablanca à 23h00 (heure locale).

Par ailleurs, Royal Air Maroc rouvrira également trois lignes suspendues depuis la crise sanitaire du Covid 19. La compagnie rétablira ainsi les routes aériennes directes à partir de Casablanca et à destination de Porto, Tenerife et Luanda qui seront lancées à compter du 9 décembre prochain.

Le marché lusophone est également concerné par le renforcement du programme de vols. Royal Air Maroc rétablira, à partir du 9 décembre 2022, la ligne Casablanca-Porto à raison de deux fréquences par semaine (Lundi et vendredi) à 16h15 au départ de Casablanca (heure locale) pour arriver à Porto à 16h55 (heure locale). Quant aux vols retour, ils seront programmés au départ de Porto à 17h55 pour une arrivée à Casablanca à 20h30.

Dans le cadre du renforcement du positionnement de Casablanca en tant hub africain, Royal Air Maroc rouvrira la ligne directe Casablanca-Luanda à partir du 9 décembre. Elle sera lancée à raison de trois fréquences par semaine : mercredi, vendredi et dimanche au départ de Casablanca et lundi, jeudi et samedi au départ de Luanda.

« Avec la reprise du trafic, Royal Air Maroc s’engage à renforcer son offre pour confirmer son statut d’acteur de référence du tourisme marocain et de compagnie majeure dans notre continent. Nous nous mobilisons ainsi pour consolider notre position sur les grands marchés émetteurs de touristes tels la France et l’Espagne et pour appuyer notre ancrage en Afrique où notre réseau comprend désormais 27 destinations. Notre engagement se poursuit également auprès des diasporas marocaines et africaines en lançant et en rétablissant des lignes directes qui les rapprochent de leurs mères-patries », indique le Président Directeur Général de Royal Air Maroc, Hamid Addou, cité par le communiqué.

Côte d’Ivoire : un guichet du financement au profit des PME

Le Mouvement des Petites et moyennes entreprises (MPME), initiateur de ce projet, veut faciliter l’accès des PME locales au financement, un défi majeur des petites et des microentreprises.Selon Mme Patricia Zoundi Yao, présidente du MPME, ce projet, actuellement en phase pilote, devrait être mis à terme à l’échelle aux fins d’accompagner les PME, dont les principaux défis sont l’accès au financement, l’accès au marché, la compétitivité et le capital humain.

Dans un entretien à APA, Mme Patricia Zoundi explique que le MPME a lancé le guichet du financement des PME avec l’appui d’anciens banquiers, qui accompagnent ces Petites et moyennes entreprises « de bout en bout », en qualité de consultant.

Le process d’accompagnement des PME, via le Guichet unique du financement, comprend « la formation du chef d’entreprise, le montage de dossier, la négociation avec la banque, l’octroi de crédit et le suivi pendant le remboursement », a-t-elle précisé.

En outre, dira-t-elle, « pour l’accès au financement, on fait des formations en renforcement des capacités avec l’appui d’institutions comme la SFI (Société financière internationale) et la Banque mondiale pour tout ce qui est du crédit-bail ».  

Pour l’instant, l’organisation est à sa « première cohorte d’une quinzaine de PME » dans ce programme qui a débuté il y a six mois. Ce groupe de PME a déjà bénéficié d’une formation sur la culture financière et d’une mise en relation avec les consultants qui travaillent avec les PME sur le montage de dossier.

« C’est un pilote, on va tirer les leçons et voir comment on porte cela à l’échelle », a lancé la présidente du MPME Mme Patricia Zoundi, dont la faîtière qui regroupe quelque 400 PME membres, a également lancé un guichet de renforcement du capital humain.

Elle a fait savoir que pour ce guichet de renforcement du capital humain, le MPME a signé une convention et la phase pratique devrait commencer « dans peu de temps ».  Pour Mme Patricia Zoundi, « la première richesse d’une PME, ce sont ses hommes ».  

Crée il y a 43 ans, le MPME veut amener les membres de l’organisation à une compétitivité marquée en vue de l’accès aux marchés locaux et extérieurs. Concernant la Zlecaf, Mme Patricia Zoundi soutient qu’il faut « être préparé » pour une meilleure conquête de ce marché continental.

La présidente du MPME a souhaité que le gouvernement ivoirien définisse une « stratégie nationale » qui permettra aux entreprises, en amont, de s’engager dans la vision de l’Etat et de bénéficier d’un accompagnement du secteur public.

Première puissance économique de l’espace Uemoa, la Côte d’Ivoire connaît une croissance dynamique projetée à 6,8% en 2022 malgré un contexte géopolitique mondial difficile dû à l’impact de la pandémie de Covid-19 et de la crise russo-ukrainienne.   

Italie : deux évènements phares sur l’économie circulaire et les énergies renouvelables

Du 8 au 11 novembre, la ville de Rimini, en Italie sera la capitale de l’économie circulaire et des énergies renouvelables.La ville de Rimini, situé sur le littoral adriatique italien, se prépare à accueillir « Ecomondo 2022 », l’évènement de référence en Europe pour la transition circulaire et régénérative.

Selon ses organisateurs, cette grande rencontre qui fête ses 25 ans d’expérience vise à aider les entreprises à « devenir des leaders mondiaux dans l’innovation, en favorisant le développement d’un écosystème d’entreprise respectueux de l’environnement ».

Pour cette raison, ils insistent sur trois bonnes raisons de prendre part à l’évènement prévu pour trois jours à partir du 8 novembre. Les participants pourront ainsi trouver des « solutions concrètes pour la compétitivité et prendre connaissance des meilleures pratiques pour l’économie circulaire ».

Ils auront également le privilège de pouvoir « rencontrer les acteurs principaux du secteur et éventuellement tisser de nouvelles relations commerciales à l’échelle internationale ».

Aussi, auront-ils la possibilité d’être informés continuellement sur les technologies, les légiférassions et les tendances de développement et les marchés émergents ».

L’édition de cette année est partie pour battre tous les records en termes d’affluence en raison de l’intérêt manifesté par plusieurs exposants.

Parallèlement à Ecomondo, se tiendra « Key Energy », salon consacré à l’énergie, aux villes intelligentes et à la mobilité durable.  « Key Energy » regroupera pas moins de 69 000 participants venus de 1402 entreprises dont le cœur de métier est la révolution du secteur des énergies renouvelables.

La Namibie veut devenir la «capitale énergétique de l’Afrique»

Les nouvelles découvertes de pétrole dans ce pays d’Afrique australe sont estimées à des milliards de barils.La Namibie est en train de prendre une série de mesures importantes pour exploiter son potentiel pétrolier et gazier, à un moment où le pays s’efforce de consolider sa position de point chaud de la frontière énergétique de l’Afrique, a déclaré jeudi soir un officiel namibien.

S’exprimant à l’occasion de la conférence African Energy Week (AEW) 2022 qui se tient actuellement au Cap, en Afrique du Sud, le Directeur général de Namibia Investment Promotion and Development Board (NIPDB), Nangula Uaandja, a affirmé que son pays dispose d’un potentiel solaire et éolien et qu’elle offre de nombreuses opportunités dans le domaine des énergies renouvelables.

Selon lui, les autorités de Windhoek se sont fixées pour objectif d’ajouter entre trois et cinq gigawatts « de nouvelle capacité solaire et de tirer des énergies renouvelables 70% de la capacité installée d’ici à 2030 ».

« Notre ambition est de devenir la capitale énergétique de l’Afrique », a poursuivi M. Uaandja.

Bien que la Namibie ne produise pas encore de pétrole, ses bassins offshores ressemblent étrangement aux champs pétrolifères prolifiques du Brésil et ont donné lieu à plusieurs découvertes qui suscitent un intérêt accru pour le développement offshore.

Au début de l’année, Shell et TotalEnergies ont fait des découvertes commerciales dans les zones d’intérêt Graff et Venus, respectivement, dont on estime qu’elles contiennent des milliards de barils de pétrole.

Le pays abrite également le projet de développement du champ gazier et de transformation du gaz en électricité de Kudu, développé par BW Energy pour transporter le gaz par gazoduc vers une centrale électrique de 800 mégawatts dans le sud de la Namibie.

« Les nouvelles découvertes que nous avons à ce stade ne sont que le début d’une ère en termes de potentiel d’hydrocarbures dont nous disposons en tant que nation », a déclaré Maggy Shino, commissaire au pétrole du ministère namibien des Mines et de l’Energie, lors de cette rencontre d’experts du secteur venus de toute l’Afrique.

La conférence African Energy Week (AEW) est une exposition interactive et un événement de mise en réseau qui vise à unir les parties prenantes de l’énergie en Afrique, à stimuler la croissance et le développement de l’industrie et à promouvoir le continent comme destination pour les investissements dans le secteur énergétique.

La conférence de haut niveau de quatre jours, qui a débuté mardi dernier et devait se terminer ce vendredi, comprend des sessions de mise en réseau, des expositions innovantes et des réunions privées individuelles. Elle a attiré des délégués de l’industrie, des personnes influentes et des leaders de l’industrie africaine et mondiale ainsi que des intervenants du secteur de l’énergie, du pétrole et du gaz.

Nigeria: Le Groupe OCP inaugure sa première usine ultramoderne de blending d’engrais sur le continent

Le Groupe OCP vient d’inaugurer sa première usine ultramoderne de blending d’engrais sur le continent, au nord du Nigeria et précisément dans le ville de Kaduna.S’étendant sur un terrain de 10 hectares, cette installation abrite une unité de blending d’une capacité de production de 120 tonnes par heure, une unité de stockage de 25.000 tonnes, un centre de formation moderne dédié aux différents partenaires, un laboratoire équipé des dernières technologies d’analyses pour assurer le contrôle de la qualité des produits et l’analyse et caractérisation des sols, ainsi qu’une ferme modèle pour la réalisation des essais agronomiques et la formation des fermiers.

A cette occasion, le Directeur général de OCP Africa, Mohamed Anouar Jamali, a indiqué que « cette installation n’a pas pour seul objectif la production des engrais, mais aussi d’avoir un impact profond sur la chaîne de valeur agricole du pays », ajoutant que « OCP Africa s’engage à contribuer à la transformation du système alimentaire sur le continent, et le Nigéria représente un pôle stratégique pour notre groupe ».

Plus qu’une installation industrielle, l’unité de blending de Kaduna est un centre d’excellence et de prestation de services mis à la disposition des partenaires d’OCP et des fermiers nigérians pour l’amélioration et l’augmentation des rendements des sols afin d’atteindre la sécurité alimentaire. Il s’agit en outre d’un espace de partage d’expériences, de connaissances et de savoir faire entre le Groupe OCP et les acteurs du secteur de l’agriculture au Nigeria.

Faisant partie des trois unités de blending d’engrais prévues au Nigeria (les deux autres en cours de construction à Ogun et à Sokoto), cette usine s’inscrit dans le sillage du partenariat entre le Groupe OCP et le gouvernement nigérian visant l’accompagnement et le développement de l’agriculture nigériane.

Elle s’inscrit également dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI) et du projet de développement d’une plateforme industrielle polyvalente pour la production d’ammoniaque et d’engrais ce qui permettra au Nigeria la domiciliation de la production d’engrais tout en valorisant les ressources naturelles locales nigérianes et de bénéficier de l’approvisionnement du phosphate marocain.

« Chaque nouvelle usine, chaque nouveau magasin, chaque nouveau complexe industriel génère de l’emploi et des revenus qui contribuent à soutenir les familles et à réduire la pauvreté dans notre État », a mis en avant, pour sa part, le gouverneur de l’État de Kaduna, Nasir Ahmad El-Rufai.

M. El-Rufai a fait savoir que « l’implantation par OCP Africa d’une usine de production d’engrais dans l’État de Kaduna élargit également l’accès de nos agriculteurs aux engrais », relevant que « cela contribue à améliorer la disponibilité d’un composant très essentiel pour l’agriculture ».

De son côté, le vice-président Afrique de l’Ouest et Directeur général de OCP Africa Nigeria, Mohamed Hettiti, a déclaré: « chez OCP, nous sommes convaincus que l’utilisation efficace d’engrais customisés est l’un des meilleurs moyens d’accroître la productivité des agriculteurs ».

En 2016, le Groupe OCP a conclu un partenariat avec l’Association des producteurs et distributeurs d’engrais du Nigeria (FEPSAN) dans le cadre de la « Presidential Fertilizer Initiative » (PFI), soutenue par le Fonds souverain nigérian (NSIA).

Cette collaboration s’étend à l’ensemble de la chaîne de valeur agricole, allant de la mise en place de solutions d’engrais adaptées aux sols et aux cultures locaux, à l’amélioration de la disponibilité des engrais à des prix compétitifs sur le marché local, en passant par la mise en place de mesures d’accompagnement auprès des agriculteurs nigérians et la contribution au développement de la chaîne logistique et au renforcement du réseau de distribution de proximité.

Ouganda : 40 millions de dollars pour les PME africaines

Les Partenaires de la Coalition des PME Africaines ont mobilisé plus de 40 millions de dollars pour soutenir les PME africaines lors de cette édition 2022 de l’Africa SME Champions Forum !La 7ème édition de l’Africa SME Champions Forum s’est achevée avec succès au Speke Resort Munyonyo, à Kampala, en Ouganda.

L’événement, co-organisé par la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) et soutenu par AfricSearch, a rassemblé plus de 400 des meilleures PME africaines, des organisations de financement institutionnel, des sociétés de capital-risque, des investisseurs providentiels et des créateurs d’écosystèmes, dépassant ainsi les prévisions.

 Le Forum a discuté des principaux mécanismes par lesquels les PME peuvent être soutenues pour se développer et avoir un impact significatif sur l’économie africaine. La BADEA a indiqué que 300 millions de dollars avaient été engagés en faveur des PME au cours de l’année 2022 et que 40 millions de dollars supplémentaires leur étaient alloués.

« Comme beaucoup d’entre vous ici aujourd’hui, nous sommes conscients du potentiel de transformation et du pouvoir économique des PME africaines pour réaliser la vision de la BADEA qui consiste à promouvoir la coopération économique arabo-africaine », a déclaré S.E. Dr Fahad Abdullah Al-Dossari, Président du Conseil d’Administration de la BADEA.

Il a ajouté que la stratégie BADEA230 a consacré un pilier au soutien des PME avec un accent particulier sur les femmes et les jeunes et a réaffirmé le soutien total de l’institution au secteur des PME à travers un large éventail de produits provenant de multiples guichets bancaires.

 « Les PME jouent un rôle important dans le développement économique de l’Afrique. Elles fournissent 70% des emplois créés, plus de 40% du PIB du continent et elles sont un moteur de transformation et d’innovation. Par conséquent, investir en elles signifie que nous investissons dans l’avenir de l’Afrique. Notre partenariat avec la Banque Arabe pour le Développement Economique en Afrique (BADEA) sera un catalyseur pour accélérer le développement des PME en Afrique », a déclaré M. Didier Acouetey, Président du Forum et Président du Groupe AfricSearch.

L’événement a également vu des engagements en terme de soutien financier et technique de la part d’autres organisations panafricaines et internationales telles que le Fonds Africain de Garantie (AGF), la Banque de Développement de l’Ouganda (UDB), la Banque de Développement de l’Afrique de l’Est, Smart Africa, la Fondation Américaine pour le Développement Africain et la Société Américaine de Financement du Développement International, entre autres.

« Le produit de garantie peut jouer un rôle décisif en dé-risquant l’investissement ou le flux d’argent de celui qui a accès à l’argent vers ceux qui en ont besoin », a commenté Jules Ngankam, Directeur Général du groupe du Fonds Africain de Garantie.

« Ce Forum a été un succès retentissant grâce à l’engagement des partenaires, aux engagements financiers en faveur des PME et aux possibilités de renforcement des capacités. Il ne suffit pas seulement de mettre des fonds à disposition, il faut également donner aux PME les moyens de s’assurer qu’elles sont prêtes à se développer et à utiliser les fonds en question. Notre objectif étant maintenant de réaliser des avancées significatives sur cette voie pour les 12 prochains mois à venir », a déclaré M. Didier Acouetey, Fondateur et Président du Forum.

Des prix ont été décernés à des lauréats dans cinq catégories, à savoir :

Femme Entrepreneur de l’année – Hadiatou Diallo Barry de Akiba Finance (Guinée)

PME de l’année – Maryse Mbonyumutwa de Asantii (Rwanda)

Prix de reconnaissance spéciale – Ibrahima Cheick Diong, secrétaire général adjoint des Nations unies et directeur général du groupe African Risk Capacity (ARC) Group.

Startup de l’année – Sparkle Agro Brands / Mlle Jovia Kisaakye (Ouganda)

Institution financière soutenant les PME – Centenary Rural Development Bank (Ouganda)

Parmi les initiatives lancées à l’issue du Forum :

Le projet de fonds d’investissement pour les PME qui sera parrainé par la BADEA ;

La constitution d’une ligue de champions africains des PME qui constitueront le fer de lance des partenariats économiques que le continent africain établira avec d’autres continents ou d’autres pays ; cette initiative sera soutenue par le FSA (Fonds de Solidarité Africain) ;

Un programme de partenariat entre les grandes entreprises et les PME afin de renforcer les capacités techniques et organisationnelles des PME ; ce programme serait réalisé en partenariat avec l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel).

Le Forum continue à trouver des moyens d’institutionnaliser le soutien qu’il apporte aux PME à travers l’Afrique afin de s’assurer que ce soutien soit durable.

A propos :

L’Africa SME Champions Forum est le principal rassemblement consacré au soutien de la croissance des PME africaines. Il rassemble près de 500 participants, dont des chefs d’entreprise, des institutions financières, une sélection de start-ups et des experts en développement des PME, dans le cadre d’un échange de deux jours qui favorise l’émergence de nouvelles solutions pratiques et opérationnelles aux défis de financement et de croissance auxquels sont confrontées les PME en Afrique. Le Forum Africa SME Champions se déroule depuis 2014 avec l’objectif d’améliorer le paysage des PME et de leur apporter un soutien à la croissance. 

Contact presse : AFRICA SME CHAMPIONS FORUM info@africa-smechampions.com +225 21 20 21 21 11

« Nous voulons soutenir une économie numérique Made in Africa » (Digital Africa)

Digital Africa a initié un programme, doté de plusieurs millions d’euros à l’intention des startups africaines. Sa directrice générale, Stephan Eloise Gras, revient dans un entretien avec APA sur le bien-fondé de ce projet.Digital Africa a lancé Fuzé, un programme à destination des startups africaines francophones, doté de 6,5 millions d’euros. Quelle est la pertinence de ce programme?

Les entrepreneurs d’Afrique francophone plus qu’ailleurs en Afrique ont besoin du coup de pouce pour mieux se lancer. En 2021, malgré une année record pour les levées de fonds des startups du numérique sur le continent, les jeunes pousses d’Afrique francophone ont attiré moins de 10% des investissements réalisés. Dans cette région, on constate qu’il y a moins de ressources disponibles pour les entrepreneurs, mais aussi moins de projets qui arrivent à une maturité suffisante pour attirer des investissements étrangers. C’est le serpent qui se mord la queue.

Digital Africa s’attaque à ce problème en proposant un financement pouvant aller jusqu’à 50 000€ pour des équipes fondatrices d’Afrique francophone qui ont un projet prometteur, qui utilisent la technologie pour le développer et qui sont accompagnées par des structures locales. Nous voulons permettre aux entrepreneurs de mieux passer du stade d’idée à un stade plus avancé de leur développement : le moment où la start-up passe à l’échelle, où la fusée est en orbite.

Fuzé est donc un propulseur de start-ups : en français c’est la fusée propulsée dans l’espace qui a besoin de carburant pour mieux suivre sa trajectoire, et en anglais le « fuse » : le détonateur.

A Digital Africa, vous vous concentrez sur une étape essentielle que vous appelez l’ « idéation ». Pourquoi?

Notre mission est d’aider les entrepreneurs tech africains à concevoir et passer à l’échelle des innovations numériques au service de l’économie réelle.

La jeunesse en Afrique, et ailleurs, ne manque pas d’idées. La concrétisation de ces idées en une start-up à fort potentiel demande des outils, des compétences spécifiques en matière de technologie, de l’accompagnement par des professionnels, du financement, beaucoup de volonté et sans doute un peu de chance. Or, les investisseurs traditionnels évitent souvent cette étape très risquée, appelée « vallée de la mort » dans le jargon. Ils préfèrent accompagner des entrepreneurs ayant déjà franchi les premières avancées concrètes. C’est dire d’ailleurs si l’étape d’idéation est importante et difficile : plutôt que de la naissance d’un projet, on parle d’éviter sa mort!

Digital Africa fait le pari de soutenir les entrepreneurs dès leurs débuts, c’est-à-dire dès la mise en marche du projet, pour mieux passer de l’idée au produit puis au business qui marche, et enfin à l’entreprise qui grandit. C’est indispensable pour avoir des produits et des services technologiques Made in Africa qui apportent des solutions aux citoyennes et citoyens africains, et créent l’emploi dont le continent a besoin.

Dans l’accompagnement que vous apportez aux startups africaines, vous privilégiez l’investissement en lieu et place de dons. Comment pouvez-vous expliquer cette orientation ?

Les dons ne sont malheureusement pas pérennes. Une fois qu’une enveloppe de dons est épuisée, le financement doit se terminer, le porteur doit trouver un autre donneur. Il passe trop souvent beaucoup plus de temps à trouver cette ressource qu’à s’occuper de son projet.

En tant que nouvelle filiale du groupe AFD, notre vision est de passer d’une logique de dons ou d’aides à une logique de « Aid for trade ».

Nous voulons faire en sorte que le don et la subvention soient des coups de pouce pour rendre des activités pérennes, de remplacer la dépendance par de l’auto-suffisance.

En investissant dès l’amorçage des projets à fort potentiel, Digital Africa propose de faire un effet de levier pour d’autres acteurs, en particulier du secteur privé. Nous comptons sur la future croissance de ces startups à fort potentiel pour mieux céder la place à ces investisseurs. Nous visons le cycle vertueux qui permet de réinvestir les revenus ou les remboursements de ces premiers investissements dans d’autres startups. Notre objectif est de contribuer ainsi à soutenir une économie numérique « Made in Africa » plus prospère.

Lors de l’événement Lionstech Invest qui s’est tenu à Dakar, la Startup Neolean a bénéficié du premier ticket Fuzé. Qu’est ce qui a été déterminant dans le choix du lauréat ?

Nous connaissons bien le secteur de l’edtech en Afrique puisqu’à travers notre programme Talent4startups (https://talent.digital-africa.co/) lancé l’an dernier, nous travaillons déjà avec les meilleures start-ups du secteur de l’éducation pour former et placer des centaines de talents africains dans des emplois d’avenir.

Neolean présente une nouvelle approche dans la certification des talents en les exposant à des opportunités de jobs en freelance au cours de leur formation. C’est un pari audacieux et nous leur souhaitons beaucoup de réussite dans le développement de leur produit. Nous sommes convaincus du potentiel de marché et nous avons été séduits par l’équipe fondatrice, expérimentée sur ces métiers, multiculturelle, avec à sa tête, une femme. Enfin, Neolean a été recommandée par la Délégation pour l’Entrepreneuriat Rapide au Sénégal (DER), avec qui nous travaillons étroitement pour le suivi des start-ups sur place.

Que préconisez-vous pour l’éclosion des startups africaines dans un monde en perpétuelle mutation ?

C’est d’abord la loi des grands nombres. Il faut beaucoup de startups pour permettre la réussite d’une poignée. Les entrepreneurs sont conscients de cette loi probabiliste. Notre mission est d’encourager leurs essais, de dédramatiser les éventuels échecs, de favoriser l’apprentissage et le partage d’information entre pairs pour avoir des produits toujours plus qualitatifs. En tant que plateforme, nous facilitons l’accès au financement pour les entrepreneurs mais également encourageons leur formation, leur capacité à recruter des talents, avec une approche orientée sur la donnée. En capitalisant sur les connaissances et sur les communautés, nous voulons faire en sorte que plus d’essais soient transformés en succès. Voilà notre engagement pour encourager l’éclosion des champions numériques africains.

Prudantial et Google Cloud ensemble pour un accès aux soins sanitaires et à la sécurité financière en Asie et en Afrique

Prudential plc et Google Cloud annoncent un partenariat stratégique pour rendre les soins de santé et la sécurité financière plus accessibles en Asie et en Afrique.Le groupe leader d’assurance, Prudential plc (Prudential) et Google Cloud ont annoncé le 11 octobre dernier un partenariat stratégique pour améliorer la santé et l’inclusion financière pour les communautés à travers l’Asie et l’Afrique.

Dans le cadre de cette alliance, Prudential exploitera les capacités d’analyse de données de Google Cloud, l’infrastructure sécurisée et durable et l’écosystème Google au sens large, afin d’accélérer sa transformation numérique et d’améliorer l’engagement des utilisateurs de sa plateforme Pulse dédiée à la santé et à la richesse. Pour Google Cloud, ce partenariat est l’occasion de collaborer avec un fournisseur d’assurance de premier plan pour rendre les solutions de protection, de santé et d’épargne plus simples et plus accessibles en Asie et en Afrique.

Pulse fait partie de la stratégie multicanale de Prudential visant à rendre les soins de santé plus accessibles et accroître l’inclusion financière. L’application permet aux utilisateurs d’accéder à des services tels que l’évaluation des risques pour la santé et la consultation en ligne des médecins afin de les aider à mieux gérer leurs besoins en matière de santé, ainsi qu’à des outils de richesse numérique pour simplifier les décisions financières. Pulse est disponible dans 17 marchés et 11 langues.

Solmaz Altin, Managing Director, Strategic Business Group, Prudential, a dit: « Sur l’ensemble de nos marchés, les gens vivent plus longtemps, mais pas nécessairement en meilleure santé. Grâce à la technologie, nous voulons permettre aux gens de vivre mieux et plus longtemps en facilitant la prise en charge de leur santé et la planification de leur avenir financier.

« Grâce à ce partenariat stratégique, nous profiterons de nouvelles solutions technologiques pour rendre la plateforme Pulse plus intelligente et plus engageante, dans le but de toucher davantage de personnes en Asie et en Afrique, en particulier celles qui n’ont pas facilement accès à l’information et aux services en matière de santé et de finances. »

Cette annonce approfondit la relation existante entre Prudential et Google qui a débuté en 2019. Prudential utilise Google Maps dans l’application Pulse, et d’autres projets avec Google Health, Document AI et Fitbit sont explorés pour améliorer l’efficacité, la fonctionnalité et l’engagement des utilisateurs.

Prudential s’attend à bénéficier de la suite d’outils d’analyse de données, d’intelligence artificielle (IA) et d’apprentissage automatique de Google, tels que Kubeflow, Looker, BigQuery et Vertex AI, afin d’améliorer les interactions avec les clients et de fournir des informations et une éducation plus personnalisées et plus précises sur les soins de santé aux utilisateurs de l’application Pulse.

Dans long terme, Prudential cherchera à adopter l’IA de Google dans le cadre d’une stratégie numérique plus large afin de simplifier l’accès à l’assurance, d’accroître l’efficacité et d’accroître la productivité des agents. Par exemple, grâce à des technologies telles que l’analytique avancée et l’IA, Prudential vise à utiliser les données pour aider ses agents à mieux comprendre les besoins de leurs clients. Elle cherche également à améliorer l’expérience client, en numérisant l’ensemble du processus de demande de remboursement, en rendant la soumission, l’évaluation et l’approbation plus transparentes et efficaces.

« Chez Google Cloud, notre objectif est d’aider nos clients d’entreprise à utiliser la technologie pour offrir des expériences exceptionnelles à leurs clients », a déclaré Thomas Kurian, PDG de Google Cloud. « Prudential est un partenaire important pour nous et un assureur de premier plan qui protège des vies depuis près de 175 ans dans le monde. Notre collaboration permettra aux gens de protéger plus facilement leur santé et leurs finances à long terme grâce à des outils numériques accessibles. »

Prudential compte plus de 530 000 agents sur ses 23 marchés en Asie et en Afrique et plus de 170 partenaires bancassurance ayant accès à environ 27 600 agences bancaires, desservant plus de 19 millions de clients.  

NB :

1 Les caractéristiques/services de santé et bien-être de Pulse varient selon les marchés

2 Au 30 juin 2022

Infos médias :

Tan Ping Ping | Courriel : tan.ping.ping@prudential.com.sg

Kho Hui-Yi | Courriel : kho.hui.yi@prudential.com.hk

Simon Kutner | Courriel : simon.kutner@prudentialplc.com

A propos de Prudential plc

Prudential plc assure l’assurance vie et santé et la gestion d’actifs en Asie et en Afrique. L’entreprise aide les gens à profiter du meilleur de la vie, en rendant les soins de santé abordables et accessibles et en favorisant l’inclusion financière. Prudential protège la richesse des gens, les aide à faire croître leurs actifs et à épargner pour atteindre leurs objectifs. L’entreprise compte plus de 19 millions de clients en vie et possède deux inscriptions principales à la Bourse de Hong Kong (2378) et à la Bourse de Londres (PRU). Elle a également une cotation secondaire à la Bourse de Singapour (K6S) et une cotation à la Bourse de New York (PUK) sous la forme de certificats de dépôt américains. Elle fait également partie de l’indice composite Hang Seng.

Prudential n’est affiliée d’aucune manière à Prudential Financial, Inc., une société dont le siège social est situé aux États-Unis d’Amérique, ni à The Prudential Assurance Company Limited, une filiale de M&G plc, une société constituée au Royaume-Uni.

https://www.prudentialplc.com/

À propos de Google Cloud

Google Cloud accélère la capacité de chaque entreprise à transformer numériquement son activité. Nous fournissons des solutions professionnelles qui tirent parti de la technologie de pointe de Google, le tout sur le cloud le plus propre du secteur. Les clients de plus de 200 pays et territoires se tournent vers Google Cloud en tant que partenaire de confiance pour favoriser leur croissance et résoudre leurs problèmes commerciaux les plus critiques.

Déclarations prospectives

Ce document peut contenir des « énoncés prospectifs » concernant certains des plans de Prudential (et de ses entreprises détenues en propriété exclusive et conjointe) et ses objectifs et attentes en ce qui concerne sa situation financière future, sa performance, ses résultats, sa stratégie et ses objectifs. Les déclarations qui ne sont pas des faits historiques, y compris les déclarations sur les croyances et les attentes de Prudential (et de ses entreprises détenues entièrement et conjointement) et y compris, sans s’y limiter, les déclarations contenant les mots « peut », « entend », « devrait », « continuer », « vise », « estime », « projets », « croit », « entend », « attend », « plans », « cherche » et « anticipe », ainsi que les mots ayant une signification similaire, sont des déclarations prospectives. Ces déclarations sont fondées sur des plans, des estimations et des projections au moment où elles sont faites, et il ne faut donc pas s’y fier indûment. De par leur nature, tous les énoncés prospectifs comportent des risques et de l’incertitude.

Un certain nombre de facteurs importants pourraient faire en sorte que la situation ou la performance financière future réelle de Prudential ou d’autres résultats indiqués de l’entité mentionnée dans toute déclaration prospective diffèrent sensiblement de ceux indiqués dans cette déclaration prospective. Ces facteurs comprennent, sans s’y limiter, les conditions actuelles et futures du marché, y compris les fluctuations des taux d’intérêt et des taux de change, l’inflation (y compris les hausses des taux d’intérêt en réponse), des environnements de taux d’intérêt élevés ou bas, la performance des marchés financiers et du crédit en général et l’impact de l’incertitude économique, du ralentissement ou de la contraction (y compris à la suite du conflit entre la Russie et l’Ukraine et des tensions et conflits géopolitiques connexes ou autres) qui peuvent également avoir une incidence sur le comportement des assurés et réduire l’abordabilité des produits, l’impact de la transition vers une économie à faible intensité de carbone sur l’évaluation des actifs, les instruments dérivés qui n’atténuent pas efficacement les expositions ; les échanges commerciaux, les transactions financières, les mouvements de capitaux et/ou les investissements ; l’impact des épidémies de Covid-19, y compris les impacts négatifs sur les marchés financiers et la liquidité, les réponses et les mesures prises par les gouvernements, les régulateurs et les superviseurs, l’impact sur les ventes, les réclamations et les hypothèses et les défaillances accrues des produits, la perturbation des activités de Prudential (et celles de ses fournisseurs et partenaires), les risques associés aux nouveaux processus de vente et aux risques technologiques et de sécurité de l’information ; les politiques et les mesures des autorités réglementaires, y compris, en particulier, les politiques et les mesures de l’Autorité des assurances de Hong Kong, en tant que superviseur du groupe de Prudential, ainsi que le degré et le rythme des changements réglementaires et des nouvelles initiatives gouvernementales en général ; Groupe, l’impact sur Prudential du risque systémique et d’autres normes de politique de surveillance du groupe adoptées par l’Association internationale des contrôleurs d’assurance ; les impacts physiques, sociaux et financiers du changement climatique et des crises sanitaires mondiales sur les activités et les opérations de Prudential ; l’impact de l’absence de réponse adéquate aux questions environnementales, sociales et de gouvernance (y compris le fait de ne pas tenir dûment compte des intérêts des parties prenantes de Prudential ou de ne pas maintenir des normes élevées de gouvernance d’entreprise); l’impact de la concurrence et des changements technologiques rapides ; l’effet sur les activités de Prudential et les résultats, en particulier, des tendances de mortalité et de morbidité, des taux de cessation et de renouvellement des politiques ; le calendrier, l’impact et autres incertitudes des futures acquisitions ou combinaisons au sein des secteurs concernés ; l’impact des projets de transformation interne et des autres actions stratégiques ne répondant pas à leurs objectifs ou ayant un impact négatif sur les salariés du Groupe ; la disponibilité et l’efficacité de la réassurance pour les activités de Prudential ; le risque que la résilience opérationnelle de Prudential (ou celle de ses fournisseurs et partenaires) puisse s’avérer insuffisante, y compris en ce qui concerne les perturbations opérationnelles dues à des événements externes ; les perturbations de la disponibilité, de la confidentialité ou de l’intégrité des technologies de l’information, des systèmes numériques et des données de Prudential (ou ceux de ses fournisseurs et partenaires), y compris la plateforme Pulse ; tout impact continu sur Prudential de la scission de Jackson Financial Inc ; l’accroissement des risques et incertitudes opérationnels et financiers associés aux opérations conjointes avec des partenaires indépendants, en particulier lorsque les coentreprises ne sont pas contrôlées par Prudential ; l’impact des modifications apportées au capital, aux normes de solvabilité, aux normes comptables ou aux cadres réglementaires pertinents, ainsi qu’aux législations et réglementations fiscales et autres dans les juridictions dans lesquelles Prudential et ses sociétés affiliées exercent leurs activités ; et l’impact des actions, enquêtes et litiges juridiques et réglementaires.

Ces facteurs et d’autres facteurs importants peuvent, par exemple, entraîner des changements aux hypothèses utilisées pour déterminer les résultats d’exploitation ou des réestimations des réserves pour des avantages futurs. Une analyse plus approfondie de ces facteurs et d’autres facteurs importants qui pourraient faire en sorte que la situation financière ou les performances futures réelles diffèrent, peut-être de manière significative, de celles prévues dans les déclarations prospectives de Prudential peut être trouvée sous la rubrique « Facteurs de risque » du rapport annuel 2021 de Prudential, sous la rubrique « Facteurs de risque » du rapport annuel 2021 de Prudential sur le formulaire 20-F déposé auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis, sous la rubrique « Facteurs de risque » du rapport financier semestriel 2022 de Prudential et sous la rubrique « Facteurs de risque » de Prudential Rapport financier semestriel 2022 déposé auprès de la SEC sur le formulaire 6-K . Le rapport annuel 2021 de Prudential, le formulaire 20-F connexe et le rapport financier semestriel 2022, ainsi que le formulaire 6-K connexe, sont disponibles sur son site Web à l’adresse www.prudentialplc.com.

Ces facteurs ne sont pas exhaustifs, car Prudential opère dans un environnement commercial en constante évolution, où de nouveaux risques apparaissent de temps à autre, qu’elle pourrait ne pas être en mesure de prévoir ou qu’elle ne prévoit pas actuellement avoir d’effet négatif important sur ses activités. Les énoncés prospectifs contenus dans le présent document ne sont valables qu’à compter de la date à laquelle ils ont été formulés. Prudential décline expressément toute obligation de mettre à jour les déclarations prospectives contenues dans le présent document ou toute autre déclaration prospective qu’elle peut faire, que ce soit à la suite d’événements futurs, de nouvelles informations ou autrement, sauf si cela est requis en vertu des règles du Royaume-Uni relatives aux prospectus, des règles du Royaume-Uni relatives à l’inscription, des règles du Royaume-Uni relatives à la divulgation d’informations et à la transparence, des règles du Hong Kong relatif à l’inscription, des règles du SGX-ST relatives à l’inscription ou d’autres lois et règlements applicables.

RwandAir prépare son premier vol direct vers Londres

La compagnie nationale rwandaise doit inaugurer, le mois prochain, des vols directs entre Kigali et Londres.Au départ de Kigali, depuis mai 2017, il fallait faire une escale à Bruxelles (Belgique) avant de rallier Londres (Angleterre). À partir du 6 novembre prochain, une ligne directe va relier les capitales rwandaise et anglaise.

Dans un communiqué, publié ce mercredi, RwandAir annonce quatre vols par semaine (mardi, jeudi, samedi et dimanche) avec des appareils A330. À l’aller, les départs de Kigali sont prévus à 23h35 et les arrivées à Londres le lendemain à 06h20. Au retour,  le vol quittera la capitale britannique à 20h30 pour arriver le lendemain à Kigali à 07h00.

« Nous sommes ravis de lancer des vols directs vers Londres. Les billets sont en vente à partir de ce mercredi », a déclaré la Directrice Générale de RwandAir, Yvonne Manzi Makolo.

Poursuivant, elle a affirmé que « le Royaume-Uni est un marché incroyablement important pour nous. Nous savons que nos clients apprécieront la réduction des temps de vol et l’augmentation des correspondances offertes par le nouveau service ».

En 2020, après trois années d’opérations réussies, RwandAir a transféré ses vols à Heathrow, l’aéroport le plus fréquenté du Royaume-Uni. Tout récemment, la compagnie rwandaise a reçu, pour la deuxième fois consécutive, le titre de « Meilleur personnel de compagnie aérienne en Afrique ». RwandAir dessert actuellement 28 destinations en Afrique orientale, centrale, occidentale et australe, au Moyen-Orient, en Europe et en Asie.

Côte d’Ivoire : le Patronat estime la pression fiscale « entre 27 et 33% »

Le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien), Jean-Marie Ackah, qui juge la fiscalité « pas assez incitative » et « trop » lourde », soutient que l’Etat doit revoir sa politique et engager des « réformes fiscales pertinentes ».M. Jean-Marie Ackah a, en outre, souhaité « des réformes fiscales audacieuses et imaginatives qui permettent de déboucher sur une fiscalité en phase avec les objectifs économiques et de développement » du pays, lors de la première édition de la tribune Le Patronat face à la presse.  

Il a insisté sur l’approche d’une solution qui passe par l’élargissement de l’assiette fiscale, faisant observer qu’à côté de la fiscalité qui touche les entreprises formelles, « nous avons un grand secteur informel qui lui est quasiment hors champ fiscal ».  

« Quand on fait la moyenne dans les agrégats économiques, on arrive à une appréciation de la fiscalité ivoirienne qui n’est pas satisfaisante », a-t-il dit. L’Etat, lui, trouve le taux officiel de 12,5% « bas » devant une norme communautaire de 20% dans l’espace Uemoa contre 25% dans les pays émergents.

Le président du Patronat ivoirien a révélé que « des études que la Cgeci a faites indiquent que les entreprises du secteur formel subissent une pression fiscale que nous avons calculé à 27% et 33% même pour certains secteurs d’activité ».   

Pour « les PME, nous appelons à une fiscalité qui est souple et adaptée à la réalité » de ces petites et microentreprises, a-t-il lancé, tout en affirmant qu’il faut « amener de plus en plus le secteur informel à basculer vers le secteur formel ».  

Une fiscalité trop lourde va donner aux entreprises de l’informel le loisir de toujours rester dans l’informel. Cet appel du Patronat ivoirien intervient dans un contexte de poussée inflationniste dû à la crise de Covid-19 et à la crise russo-ukrainienne.

Par ailleurs, les crises dans les pays voisins de la Côte d’Ivoire influent sur son économie et font perdre aux entreprises ivoiriennes ayant une activité en lien avec l’export « une baisse du chiffre d’Affaires de l’ordre de 10% », selon le président du Patronat ivoirien, M. Jean-Marie Ackah.

L’Etat de Côte d’Ivoire projette un taux d’inflation attendu à 4,7% en 2022 contre 2,4% en 2020 et 0,8% en 2019. Principal interlocuteur de l’Etat avec près de 250 mandats de représentation, la CGECI contribue aux recettes fiscales de la Côte d’Ivoire à hauteur de 80%.

 

Holberton School : un nouveau CEO pour développer le réseau d’écoles en Afrique

Précédemment COO de Holberton School et Co-fondateur de 42, Florian Bucher prend aujourd’hui la tête du réseau d’écoles Holberton School. Le nouveau CEO se donne pour objectif d’accroître le nombre d’établissements en Afrique et de positionner Holberton School comme le leader mondial de la formation informatique.Depuis le 1er octobre 2022, Florian Bucher a pris la direction d’Holberton School, le réseau d’écoles spécialisé dans la formation des développeuses et développeurs informatiques de haut niveau partout dans le monde. Fondé dans la Silicon Valley, les établissements Holberton School sont présents en Afrique depuis 2019, à Tunis (Tunisie), à Johannesburg (Afrique du Sud) et à Tripoli (Libye). 

Convaincu qu’une alternative au système éducatif actuel est nécessaire et possible, Florian Bucher reprend le projet entrepris par Julien Barbier depuis 2015, en Californie. Le nouveau CEO ambitionne de renforcer le niveau de compétences techniques, mais aussi sociales et comportementales des développeuses et développeurs formés au sein des écoles Holberton School existantes et de toutes celles qui seront créées.

“Notre engagement envers les étudiants de nos campus en Afrique est de leur garantir une formation de qualité “Made in Silicon Valley” ; c’est-à-dire un enseignement qui est identique à celui de nos autres établissements dans le monde, à Tulsa, Paris ou Tunis. La mission du réseau Holberton est de promouvoir l’éducation et la formation comme leviers de développement économique et social. Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’accompagner les personnes qui font le code d’aujourd’hui et qui participent à la construction du monde de demain.”, déclare Florian Bucher.

Ancien élève d’Epitech, Florian Bucher est fort d’une expérience internationale considérable dans le domaine de la Tech et de l’éducation. Précédemment, Florian était CTO de Ionis Institute of Technology (EPITECH, EPITA), avant de co-fonder 42 en 2013. Il a rejoint Holberton en tant que COO, en 2020.

Depuis sa création et avec 24 campus dans le monde, dont trois sur le continent africain, Holberton School a réussi le pari de proposer des formations de très haut niveau à plus de 400 étudiants en Afrique et plus 3500 dans le monde. Les programmes d’excellence sont créés par des experts de la Silicon Valley. Parmi ceux-ci, le cursus Machine Learning, dont les contenus ont été approuvés et validés par Oleksandra Fedorova, ML software engineer chez Google. Les formations du réseau Holberton School répondent ainsi aux attentes et exigences techniques et interpersonnelles des plus grandes entreprises mondiales. En témoigne l’important réseau d’alumni constitué d’entrepreneurs et d’ingénieurs présents chez Google, Meta, Nvidia, et d’autres géants de la tech internationale.

Aujourd’hui, Holberton School a pour ambition d’accélérer son développement tout en assumant sa responsabilité sociétale dans la formation des talents de l’IT. D’ici 2025, le réseau espère doubler le nombre d’établissements physiques, en s’appuyant sur des partenaires locaux et internationaux de plus en plus nombreux.

Biographie de Florian

Diplômé d’Epitech, où il était administrateur système et réseau pendant ses études. Florian Bucher débute sa carrière en 2006, en tant qu’ingénieur télécom pour EDIS, puis Wengo, puis Thomson Telecom.

En 2009, il devient CTO de Ionis Institute of Technology, l’un des plus grands réseaux d’écoles supérieures d’Europe, qui comprend les prestigieuses écoles EPITA et EPITECH.

En 2013, Florian Bucher co-fonde, avec Xavier Niel, l’école de code française 42, qui jouit aujourd’hui d’une réputation d’excellence internationale.

En 2020, il rejoint Holberton en tant que COO, avant de reprendre la tête du projet en 2022.

Depuis 2005, Florian a toujours été engagé auprès de sa communauté, en tant que bénévole pour de nombreuses associations comme le Samu Social, la Croix-Rouge et les sapeurs pompiers.

A propos de Holberton School HQ 

Avec ses programmes de haute qualité, créés et pensés dans la Silicon Valley, le réseau d’écoles Holberton School forme les talents de la Tech de demain, grâce à une méthodologie disruptive, collaborative et pratique. Depuis le lancement de sa première cohorte en 2016, à San Francisco, plus de 3500 étudiants ont rejoint Holberton School dans ses 24 campus à travers le monde (5 en Europe, 13 en Amérique, 3 en Afrique, 1 au Moyen Orient et 2 en Océanie). Holberton School opère également en marque blanche ou en franchise afin de rendre l’éducation de haute qualité accessible à tous, partout.

ASECNA: le Conseil des ministres invité à se pencher sur la grève des contrôleurs aériens

L’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) a demandé, vendredi à Dakar, aux ministres des Transports aériens des pays membres de l’ASECNA de trouver des solutions à sa plateforme revendicative.Une grève des contrôleurs aériens a perturbé les 23 et 24 septembre 2022 le trafic aérien dans les 18 États de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Dans ce contexte, les ministres des Transports aériens se réunissent ce lundi 17 octobre à Dakar, poussant l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) à leur demander de trouver des solutions aux points revendicatifs relatifs, entre autres, à l’amélioration des conditions de travail et à de meilleurs plans de carrière.

« Nous demandons aux ministres, les seuls capables aujourd’hui de trouver une solution, face au manque de volonté affiché par le Directeur général, à être vigilants à la manipulation et la campagne de diabolisation à notre égard en cours, afin d’urgence, trouver une solution heureuse par rapport à notre plateforme revendicative », a lancé Paul François Gomis, son secrétaire général.

S’exprimant au cours d’un point de presse, M. Gomis a précisé que « nous avons suspendu le mot d’ordre sur la demande de nos ministres de tutelle, les ministres en charge du transport aérien pour leur permettre de se réunir lors d’une réunion prévue le 17 octobre à Dakar ». 

Toutefois, a poursuivi le SG de l’USYCAA, « il y a des suspensions qui ne sont pas encore levées, les camarades ne sont pas sur les tableaux de service, ils ne travaillent pas et, nous connaissons leurs intentions derrière tout cela ».

Côte d’Ivoire : 4e édition des Awards des entreprises le 8 décembre

Cet évènement qui se veut la célébration du top management des entreprises, vise à prôner les valeurs de l’Afrique, les performances des entreprises africaines, la RSE et les acteurs économiques africains.Selon son promoteur, Amos Beanaho, les efforts, la qualité des services et de la contribution des entreprises ainsi que des institutions au développement économique et écologique du pays méritent bien d’être reconnus.  

Cette année 2022, la 4e session est appelée  » L’édition de la maturité  » des Awards des entreprises. Elle abritera une exposition, un meet up (forum), un B to B et un dîner de Gala suivi de la remise des prix aux lauréats.   

Lors de cette édition, les organisateurs disent attendre quelque 3.000 visiteurs à ce forum autour du thème « Financement des entreprises » et plus de 900 convives de haut rang pour le gala et la remise des prix.

Concernant le thème de ces Awards des entreprises, M. Bokoro Sagesse, a fait observer qu’il s’agira entre autres de faire comprendre que l’entrepreneuriat est possible sans prêt auprès d’une banque. L’on a le Super prix, le prix sectoriel, le prix individuel et les prix spéciaux considérés comme des prix hors compétition.

 

Maroc: Le Roi appelle à un traitement diligent de la problématique de l’eau

Le Roi Mohammed VI a appelé, vendredi, à un traitement diligent de la problématique de l’eau, dans toutes ses dimensions, et à rompre avec toutes les formes de gaspillage ou d’exploitation anarchique et irresponsable de cette ressource vitale.Présidant l’ouverture de la 1ère session de la 2ème année législative de la 11ème législature, le Souverain a souligné que « l’état actuel des ressources hydriques nous interpelle tous, gouvernement, institutions et citoyens », ajoutant qu’il « exige de nous, un devoir de vérité et de responsabilité, dans notre action pour remédier aux faiblesses et aux carences qu’elle révèle ».

Tout en précisant que le Maroc n’est pas le seul pays touché par la sécheresse et la rareté des ressources hydriques, il a noté que le Royaume se trouve désormais dans une situation de « stress hydrique structurel » et que la seule construction d’équipements hydrauliques, si indispensable et importante soit-elle, ne suffit pas à régler tous les problèmes.

Le Souverain a indiqué que le problème de l’eau ne doit pas servir de prétexte à la surenchère politique, ni d’argument pour alimenter des tensions sociales, notant qu’il « nous incombe, à nous tous, en tant que Marocains, de redoubler d’efforts pour faire un usage responsable et rationnel de l’eau ».

En ce sens, le Roi a appelé à un changement véritable de comportement dans notre rapport à l’eau, estimant qu’en la matière, les administrations et les services publics se doivent de donner l’exemple.

« Il faut également assurer une gestion optimale de la demande, en concomitance avec les réalisations en cours, en matière de mobilisation des ressources hydriques », a indiqué le Souverain, expliquant qu’à moyen terme, il conviendra de renforcer notre politique volontariste de l’eau et de rattraper le retard dans ce domaine.

En effet, il a souligné « le devoir de responsabilité impose désormais des choix durables et intégrés, ainsi que davantage de solidarité et d’efficacité et ce, dans le cadre du nouveau Plan national de l’eau dont Nous appelons de nos vœux la mise en œuvre diligente ».

Dans ce contexte, le Souverain a mis l’accent sur quatre principales orientations à savoir, la nécessité de lancer des initiatives et des projets plus ambitieux, par le recours aux innovations et technologies nouvelles, l’exploitation rationnelle des eaux souterraines, et le non recours au pompage illégal et au creusement de puits anarchiques.

La troisième orientation, selon le Souverain, consiste à garder à l’esprit que la question de l’eau n’est pas l’affaire exclusive d’une politique sectorielle isolée, mais qu’elle constitue une préoccupation commune à de nombreux secteurs.

Quatrièmement, a-t-il ajouté, il est indispensable de prendre en compte le coût réel de l’eau à chaque étape de la mobilisation de cette ressource, de considérer ce que cela implique en termes de transparence et de sensibilisation aux différents aspects de ce coût.

Le Souverain a rappelé, que le contexte de sécheresse exceptionnelle que traverse le Maroc, la plus intense qu’il ait connue depuis plus de trois décennies, a dicté l’adoption, dès le mois de février dernier, de mesures d’anticipation visant à garantir la disponibilité de l’eau potable, à soutenir les agriculteurs et à préserver le bétail.

Dans le même élan, plusieurs séances de travail ont été consacrées à l’examen de cette question, aboutissant à l’élaboration du Programme national prioritaire de l’Eau 2022-2027, a poursuivi le Souverain, rappelant la poursuite avec constance et détermination de la politique de construction des barrages, et réitérant l’attachement à accélérer la réalisation de ce Programme dont les projets sont répartis à l’échelle de tout le Royaume.

Sénégal : plaidoyer pour l’autonomisation économique des femmes

Le Consortium pour la Recherche Économique et Sociale (CRES) organise les 26 et 27 à Dakar un colloque sur l’autonomisation économique des femmes.L’autonomisation économiques des femmes en Afrique de l’Ouest. C’est autour de cette question qu’échangeront des chercheurs, des représentants des institutions financières et les décideurs publics en Afrique les 26 et 27 octobre prochain à Dakar, au Sénégal.

A l’initiative du Consortium pour la Recherche Économique et Sociale(CRES), cette rencontre « est une activité qui est réalisée dans le cadre d’une initiative nouvellement mise en place, à savoir un forum sur l’autonomisation économiques des femmes en Afrique de l’Ouest », explique Fatou Cissé, Docteure en Économie à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et chercheure au CRES, en marge d’un atelier de renforcement de capacité à l’intention des acteurs des médias jeudi 13 octobre, à Dakar.

« Cette activité est partie du constat que plusieurs acteurs sur les questions de l’autonomisation des femmes faisaient de manière dispersée des résultats mais qu’il manquait un cadre de partage de toutes ces expériences. C’est fort de ce constat que le CRES, le Centre de recherche du développement international (CRDI), la Commission économique africaine (CEA), la Banque africaine de développement (BAD), l’Onu Femmes etc ont créé ce forum », détaille Dr Cissé. A l’en croire, le colloque qui matérialise l’ « impératif d’un cadre de partage commun » pour toutes ces organisations, devrait toucher du doigt les sources des entraves à l’autonomisation économique des femmes entre autres thèmes.

Histoire d’en donner un avant-goût, elle évoque les résultats d’une enquête de l’Agence nationale et de la Démographie (ANSD) et du CRES. « Les enquêtes ont montré que la charge de travail domestique des femmes est élevée comparée à celle des hommes. Et cette charge de travail constitue une contrainte pour les femmes pour aller travailler et gagner des ressources. Ce qui leur permettrait d’assurer leur autonomisation économique », souligne Dr Cissé, précisant que ces surcharges peuvent avoir également un lien avec les soins aux enfants, au temps mis pour chercher de l’eau ou encore pour cuisiner.

Mais l’épanouissement économique d’une femme ne peut éluder la dynamique sociale. C’est la conviction de la docteure en Économie à l’UCAD. « Les normes sociales sont à considérer. Par exemple, une femme, même si elle a des opportunités d’emplois, que ce soit dans le secteur informel comme dans le secteur formel, les normes sociales peuvent bloquer. Par exemple, si son mari ne lui donne pas l’autorisation de travailler, ça peut être un blocage. Si par exemple, la belle-famille veut que la femme reste à la maison, c’est aussi une contrainte. Les surcharges de travail aussi qui s’explique par le fait que certains hommes considèrent que les travaux domestiques doivent être du ressort de la femme et qu’un homme qui aide sa femme est considéré comme faible, est aussi problématique », relève Dr Cissé.

Face à cette multitude de contraintes, quelles pistes de solutions sont explorables ? « Il y a des solutions qui sont en perspective, comme le développement des services de garde des enfants pourvu qu’ils soient de proximité, abordables, donc accessibles aux femmes. Les foyers améliorés aussi peuvent être une solution pour les femmes afin de réduire le temps de travail qu’elles mettent pour cuisiner en utilisation par exemple du feu de bois », préconise la chercheure au CRES, invitant les journalistes à mettre davantage la main à la patte pour une meilleure prise en charge des préoccupations des femmes.

Certification de 23 PME du Programme Elite Brvm Lounge

A l’issue d’une phase de formation, ces PME ont été coachées et structurées pour prétendre à des financements à long terme tant sur le 3ème Compartiment que sur le marché obligataire de la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm).

Le directeur général de la Brvm, Amenounvè Edoh Kossi, a indiqué lors d’une cérémonie à Abidjan qu’il s’agit de la première cohorte de certification qui marque la fin du processus de formation des entreprises du Programme ELITE Brvm Lounge entamé depuis 2018.

Ces entreprises du programme Elite BRVM Lounge exercent dans des secteurs d’activités variés à savoir : l’agroalimentaire, les assurances, les BTP, la distribution, la finance, l’hôtellerie, l’industrie, la sécurité et les Technologies de l’Information et de la Communication.

M. Amenounvè Edoh Kossi a fait savoir que sur l’ensemble de ces entreprises du programme, cinq d’entre viennent du Bénin, cinq autres du Burkina Faso, dix de la Côte d’Ivoire, deux du Mali, une du Niger, six du Sénégal et une du Togo.  

 Le Programme Elite Brvm Lounge a permis aux participants d’atteindre un certain nombre de réalisation tant sur le plan financier. Les entreprises Elite ont réussi à lever plus de 22 milliards FCFA, post-adhésion au Programme, dont 2 milliards en levée de fonds par placement privée sur le marché financier régional.

M. Kossi Edoh Amenounvè a salué « la très belle collaboration entre la BRVM et la Bourse de Casablanca », qui au cours de cette cérémonie permis de certifier également cinq PME issues du Programme Elite Maroc.

Le directeur général de la Bourse de Casablanca, Tarik Senhaji, a relevé l’objectif de ce programme qui vise « l’amélioration, avant tout, de l’entreprise ». Au Maroc, une centaine d’entreprises qui ont été enrôlées dans ce programme, et cette année il y a eu la première incursion sur le marché, 4 ans après.

« Ensemble, nous allons continuer à faire évoluer ce programme », a-t-il assuré, ajoutant que « l’idéal qui anime l’Uemoa est le même idéal qui anime le Maroc » qui a « la chance d’être un pays ouest-africain (…) historiquement et économiquement ».

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, parrain de la cérémonie, a déclaré que cette initiative est essentielle quand on considère le commerce intra-africain qui s’établi à 17% contre plus de 60% à 70% pour l’espace de l’Union européenne et les pays américains.  

Il a adressé ses chaleureuses félicitations aux entreprises lauréates de ce programme, disant rester convaincu que ce programme va contribuer à rendre plus dynamique leurs activités en plus des opportunités d’affaires et des débouchés.

M. Souleymane Diarrassouba a lancé un appel aux PME à adhérer massivement à ce programme qui constitue un levier pour accéder à de nombreuses autres opportunités, tout en assurant que les gouvernements se tiendront à leurs côtés pour soutenir leurs efforts.

La Brvm a lancé le 19 décembre 2017 le troisième Compartiment de son marché Actions qui vise à offrir aux entreprises à fort potentiel de croissance un accès au marché de capitaux afin d’obtenir du financement à long terme en vue d’accélérer leur développement et d’en faire des champions nationaux.

Afin de préparer les entreprises de l’Uemoa à accéder au 3ème Compartiment, la BRVM a créé le programme Elite BRVM Lounge en vue d’accompagner, entre autres, les PME dans l’amélioration de leur gouvernance, de leur gestion et de leur performance.

Cet accès au marché de capitaux permettra aux PME de disposer des ressources longues qu’elles ne pourraient pas avoir autrement de renforcer leur notoriété ; d’accroitre leur visibilité ; d’avoir une valorisation permanente et de changer de dimension. Depuis le démarrage effectif du programme Elite BRVM Lounge, en 2018, trois cohortes d’une dizaine d’entreprises chacune ont été formées.

Le FSA veut davantage soutenir les entreprises sénégalaises

Les engagements du Fonds de Solidarité Africain (FSA) auprès des entreprises du pays de la Teranga sont en deçà de leurs besoins de financement selon son Directeur général, Ahmadou Abdoulaye Diallo.En 47 ans d’existence, le Fonds de Solidarité Africain (FSA) n’a accordé que 200 milliards de financements à 46 entreprises sénégalaises. Ces ressources ont permis aux bénéficiaires de mobiliser 315 milliards de F CFA de crédits. « Dans l’absolu, ces chiffres peuvent être impressionnants. Mais si nous les analysons en détail, nous nous rendons compte qu’ils sont non seulement en deçà des besoins de financement des entreprises sénégalaises, mais également en deçà des ambitions du FSA pour le Sénégal », a déclaré le Directeur général dudit fonds, le malien Ahmadou Abdoulaye Diallo.

S’exprimant à l’occasion de la Journée de partage des mécanismes de garantie et de bonification des prêts organisée ce jeudi par le Club des investisseurs sénégalais (Cis), le DG du FSA a relevé que cette situation est surtout due à la méconnaissance de son institution par les hommes et femmes d’affaires du pays.

A travers cette rencontre, « nous espérons que la connaissance du FSA et de ses instruments d’intervention ainsi que de la mise en adéquation de ces outils avec les besoins des entreprises, nous allons tracer un chemin permettant de développer les activités économiques », a-t-il dit.

Abondant dans le même sens, le Directeur exécutif du Cis, Abdoulaye Ly, a exhorté le FSA à mieux se faire connaitre. « Le FSA doit faire preuve d’accessibilité et s’adapter aux exigences du secteur privé et des Etats pour lesquels il travaille », a-t-il dit, ajoutant que le Cis est prêt à accueillir un guichet du Fonds de solidarité qui sera dédié aux sociétés sénégalaises.

Le contexte d’incertitude dans lequel vit le monde fait que « la garantie va être une exigence de plus en plus forte des banques », a relevé le Directeur exécutif du Cis, déplorant le fait que celle-ci soit « le maillon faible du système financier du Sénégal compte tenu de la structure de nos économies marquée par une prédominance du secteur informel ».

Conscient de cette réalité, le FSA dit s’être adapté à la situation et propose une garantie accordée aux banques et aux établissements financiers qui, bénéficiant du principe de subsidiarité, de la proximité avec les acteurs locaux de moindre taille, vont octroyer des prêts aux entreprises du secteur informel.

Loin d’elle l’idée de vouloir pérenniser ce système, l’institution financière panafricaine encourage les sociétés informelles à devenir formelles. « Beaucoup de politiques publiques sont favorables à cela en disant aux concernés que tout leur coûte cher en restant dans l’informel. Alors que si elles basculent dans le formel, il y a des mécanismes de subvention dont elles peuvent bénéficier et qui vont rendre leurs coûts de production moins élevés et par conséquent elles seront plus compétitives sur le marché », a indiqué M. Diallo.  

Fondé en mars 1975, le FSA, dont le siège se trouve à Niamey au Niger, a pour pour mission de contribuer au développement économique et au progrès social de ses Etats membres africains, en facilitant, à travers ses techniques d’intervention, l’accès aux ressources financières nécessaires à la réalisation des projets d’investissement et des autres activités génératrices de revenus.

Les États membres du FSA sont le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la Centrafrique, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, Maurice, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad et le Togo.

Le Maroc, pays hôte de la 47ème réunion annuelle de l’OICV

La ville de Marrakech abritera, du 17 au 19 octobre, la réunion annuelle de l’Organisation Internationales des Commissions de valeurs (OICV), une manifestation qui se tient pour la première fois au Maroc.

Cette réunion va rassembler les représentants d’une centaine  d’autorités de régulation des marchés des capitaux ainsi que d’autres  membres de la communauté financière internationale. Près de 400  personnes sont ainsi attendues pour cet évènemlent.

L’Organisation  Internationale des Commissions de Valeurs est l’institution de référence  pour les régulateurs des marchés des capitaux dans le monde. L’OICV  collabore avec le G20, le Conseil de stabilité financière (FSB), ainsi  qu’avec la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International qui ont  adopté les normes de l’OICV comme référence pour le secteur.

Engagée  au sein de l’OICV, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux est  membre de son Conseil d’Administration et préside, depuis 2020, le  comité régional «Afrique & Moyen Orient » regroupant 42  représentants des marchés des capitaux de la région.

En marge de cette réunion, l’Autorité Marocaine du Marché des Capitaux (AMMC) organise le 20 octobre 2022 une conférence internationale. sous le thème « Global Capital Markets – Expect the unexpected : a trilemma for capital markets » (Prévoir l’imprévisible – un trilemme pour les marchés des capitaux).

Cette conférence unique réunira membres du gouvernement, économistes de renoms, experts financiers et régulateurs des marchés de capitaux pour une série de débats et discussions.

Cinq panels aborderont les principaux enjeux auxquels font face les marchés financiers mondiaux à travers un programme riche tant par sa diversité que par ses intervenants nationaux et internationaux.