Nigeria : la Bad sanctionne Maxicare Company pour fraudes

La société nigériane est exclue pour 36 mois des projets financés par la Banque africaine de développement (BAD), annonce un communiqué parvenu ce mercredi à APA.Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption (PIAC) de la Bad a établi que l’entreprise s’était livrée à des pratiques collusoires et frauduleuses lors d’un appel d’offres pour la construction de stations de pesage et la fourniture d’équipements dans le cadre du Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu reliant le Cameroun et le Nigeria, explique le communiqué.

Ce dernier précise que durant la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited et ses filiales seront inéligibles à des projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement.

Par ailleurs, poursuit le document, l’exclusion est applicable par d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’Accord pour l’exécution mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et le Groupe de la Banque mondiale.

À l’expiration de la période d’exclusion, Maxicare Company (Nigeria) Limited ne pourra être à nouveau éligible à participer aux projets financés par le Groupe de la Banque africaine de développement qu’à condition d’avoir mis en œuvre un programme de conformité à l’intégrité conforme aux directives de la Banque.

Le Programme de facilitation des transports du corridor routier Bamenda-Mamfe-Abakaliki-Enugu a pour objectif d’accroître les échanges et, plus généralement, à renforcer la coopération entre les pays de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale et ceux de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, et en particulier entre le Cameroun et le Nigeria.

Le programme a été cofinancé par le Fonds africain de développement, guichet de prêts à taux concessionnels du Groupe de la Banque africaine de développement.

Mali : la Bad appuie les zones spéciales de transformation agro-alimentaire

Grâce au soutien de la Banque africaine de développement (Bad), le Mali va lancer des zones spéciales de transformation agro-alimentaire dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San.La Bad appuiera le Mali dans la création d’agropoles ou Zones spéciales de transformation agro-alimentaire (ZSTA) dans les grands bassins de production des Régions de Ségou et San (zones de conflits) et Koulikoro et Sikasso (zones d’insécurité) pour mieux valoriser ses investissements passés, et créer plus de valeur ajoutée, d’emplois décents et durables en faveur des femmes et des jeunes, selon le Document de stratégie-pays (DSP 2021-2025) publié le 19 avril 2021.

Dans un communiqué de presse publié le 27 avril,  l’institution prédit que le Mali devrait ainsi connaître une hausse du nombre de PME-PMI créées dans les chaînes de valeur agricoles, de 5 en 2021 à 20 en 2025. «La proportion d’emplois féminins (directs et indirects) créés, jusqu’ici insignifiante, devrait atteindre 35% dans ces chaînes de valeur en 2025», selon la même source.

Par ailleurs, des investissements seront ciblés vers des infrastructures telles que l’aménagement de trois zones spéciales à Bamako, Ségou et San et la construction de 25 centres de transformation agricole dans les grands bassins de production ruraux», annonce la Bad.

Selon l’institution basée à Abidjan, la part du secteur agro-alimentaire dans le produit intérieur brut sur la période devrait grimper de 3,3% à 5%, le temps de passage d’un camion de marchandises à la frontière entre la Côte d’Ivoire et le Mali devrait chuter de 24h à seulement 3h, le taux d’accès national à l’électricité devrait augmenter de 50% à 65% et de 21,1% à 31% en milieu rural.

Quant à la contribution des énergies renouvelables dans la fourniture totale d’énergie, elle est attendue en hausse, de 23,3% à 35,5% entre 2021 et 2025, prévoit la BAD, qui ajoute que quelque 130 postes seront créés pour les femmes dans les projets d’énergie en 2025 (contre zéro en 2021), les emplois créés dans les transports seront en forte augmentation pour les jeunes (de 0% à 80%) et pour les femmes (de 0% à 10%).

Maroc : une kyrielle de projets mis en œuvre par l’Agence Millennium Challenge Account

La 11ème session du Conseil d’orientation stratégique (COS) de l’Agence Millennium Challenge Account Morocco (MCA-Morocco) s’est tenue, mardi à Rabat, sous la présidence du ministre de l’Economie et des Finances, Mohamed Benchaaboun.Cette session a été consacrée à la présentation du bilan d’exécution du programme de coopération objet du « Compact II », conclu entre le gouvernement marocain et son homologue américain, représenté par Millennium Challenge Corporation (MCC), au suivi de la mise en œuvre des résolutions prises lors la dernière session du COS et à l’approbation des résolutions inscrites dans le cadre de la mise en œuvre des projets, indique un communiqué du MCA-Morocco, parvenu à APA.

A cette occasion, le Président du Conseil s’est félicité des progrès notables réalisés au titre de la mise en œuvre des différentes activités relevant du Compact II.

Il a noté, dans ce sens, l’avancement soutenu que connait la réalisation des travaux d’infrastructures prévus au titre de plusieurs activités du Compact II, s’agissant notamment de la réhabilitation de 15 établissements de l’enseignement secondaire dans la Région Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, de la construction ou réhabilitation de 13 sur les 15 établissements de formation professionnelle (EFP) bénéficiaires du soutien du Fonds « Charaka », des travaux d’aménagement au niveau de trois projets soutenus par le Fonds des Zones Industrielles Durables (FONZID) et des travaux hors-sites au niveau des trois zones industrielles pilotes dans la Région Casablanca-Settat.

Par ailleurs, le Président du Conseil a passé en revue les principales réalisations accomplies dans le cadre des différentes activités du Compact II. Ainsi, l’activité « Education secondaire » a enregistré le lancement de trois nouvelles applications mobiles pour faciliter l’accès aux services du système d’information « Massar », la livraison en cours des équipements didactiques au niveau des trois régions bénéficiaires, le lancement du programme de formation de 6.000 cadres pédagogiques et administratifs, la numérisation des 26 modules de formation du personnel enseignant et administratif et leur mise en ligne sur la plateforme du ministère.

Pour sa part, l’activité « formation professionnelle » s’est distinguée par le lancement de la procédure d’acquisition des équipements au profit des EFP bénéficiaires du Fonds « Charaka », ainsi que par le déploiement de l’assistance techniques apportée à ces EFP sur les plans notamment du développement des programmes de formation de base et continue, de l’élaboration du plan de formation du personnel administratif et technico pédagogique et de la mise en place des outils de gestion et de management.

De son côté, l’activité « Emploi » a été marquée principalement par la convention de partenariat avec le consortium « Université Mohammed VI Polytechnique (UM6P)-OCP Solutions-Atlas Cloud Services » pour la mise en place d’une plateforme digitale d’information, en temps réel, sur les offres et demandes d’emploi, basée sur l’intelligence artificielle et la big-data.

La Directrice générale de l’Agence MCA-Morocco, Mme Malika Laasri, a présenté, par la suite, aux membres du Conseil un exposé détaillé de l’état d’avancement de la mise en œuvre du Compact II depuis la dernière session du COS, soulignant que le taux d’engagement des fonds s’élève actuellement à 75,10%, soit l’équivalent de près de 338 millions de dollars.

Au terme de cette réunion, le Conseil a approuvé une série de résolutions, qui concernent essentiellement l’approbation de conventions conclues dans le cadre de l’exécution des projets du Compact et le Programme de passation des marchés de l’Agence tel qu’il a été mis à jour.

Le Soudan veut apurer sa dette avec la Bad

La proposition permet de procéder à l’apurement des arriérés du Soudan avec la Banque africaine de développement.Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) a approuvé, le 23 avril dernier, une proposition de remboursement d’environ 413 millions de dollars en arriérés sur les prêts dus par le Soudan. Cela marque une étape majeure dans le réengagement du pays avec les institutions financières internationales et l’économie mondiale, rapporte un communiqué de presse reçu à APA.

La proposition permet de procéder à l’apurement des arriérés du Soudan avec la Banque, grâce au soutien du Royaume-Uni et de la Suède. Le Royaume-Uni fournira ainsi un financement relais pour liquider les arriérés du Soudan auprès du Fonds africain de développement tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de subvention d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part de l’opération à la charge du Soudan.

Après l’apurement complet de ces arriérés, les sanctions contre le Soudan seront levées et une opération d’appui à la réforme sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque, en complément de ses opérations en cours.

Le remboursement d’arriérés auprès d’institutions financières internationales telles que la Banque africaine de développement, la Banque mondiale ou le Fonds monétaire international est l’une des conditions préalables pour que le Soudan réintègre l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE).

Le directeur du bureau-pays de la Banque africaine de développement au Soudan, Raubil Durowoju, a indiqué que le règlement des arriérés permettrait à l’institution de se réengager pleinement aux côtés du Soudan, en offrant de nouvelles possibilités de financement pour des projets et des programmes qui apporteront un soutien supplémentaire aux opérations en cours de la Banque.

« Avec les flux de financement supplémentaires attendus après l’apurement des arriérés, la Banque s’engagera volontiers dans une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de sa population à la prospérité et au développement durable », a-t-il notamment déclaré.

Le portefeuille actuel de la Bad au Soudan comprend dix-huit opérations, représentant un engagement total d’environ 500 millions de dollars américains. Il couvre des opérations dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et de l’énergie, ainsi qu’un soutien aux activités de renforcement des capacités multisectorielles et au secteur privé du pays.

Désendettement: négociations entre Abidjan et Paris autour du 3e C2D

L’Etat de Côte d’Ivoire engage auprès de la France, du 3 au 7 mai 2021, les négociations sur le 3e Contrat de désendettement et de développement (C2D) qui porte sur un montant résiduel de 751 milliards Fcfa.

Cette période de négociations sur les projets qui devraient être financés par le fonds du 3e C2D, a été annoncée lundi par le ministre ivoirien de l’Économie et des finances Adama Coulibaly, à l’ouverture des travaux de la revue sectorielle 2020 des projets C2D, à la Primature.

« La mission d’instruction du 3e C2D aura lieu la semaine prochaine, du 3 au 7 mai 2021 et les négociations devraient porter sur la totalité du montant résiduel qui est de 751 milliards Fcfa », a indiqué M. Adama Coulibaly dans un discours.

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances a fait savoir que les secteurs à financer devraient être arrimés au Programme national de développement  (PND 2021-2025) en cours de finalisation.

Emmanuel Debroise, directeur de l’Agence française de développement (AFD) Côte d’Ivoire, représentant l’ambassadeur de la France, a relevé que depuis la première signature du 1er C2D en 2012, « un montant de près de 1900 milliards Fcfa ont été engagés aujourd’hui aux 2/3 ».

Le taux de décaissement cumulé au premier niveau dépasse 960 milliards Fcfa, tandis que le second niveau se chiffre à 880 milliards Fcfa, « un peu plus faible », qui devrait être examiné lors de ce atelier qui durera sur cinq jours. 

Selon la coordinatrice du secrétariat technique du C2D, Mme Léa Djatti Diaté, le cadrage financier ressort sept secteurs de concentration avec une portée forte sur les infrastructures de transport  (20%) et l’éducation-formation-emploi.

Elle a souligné que « la Côte d’Ivoire rembourse sa dette qui lui est reversée sous quinzaine et au même montant. Et, à cette date, le pays a honoré sa dette à hauteur de 1077,41 milliards Fcfa qui est reversé dans le compte C2D à la Bceao ». 

Concernant les décaissements, « depuis 2013 jusqu’à 2021, le taux a avoisiné les 80% et aujourd’hui nous sommes à 89,5% avec un montant de 959,85 milliards Fcfa », a mentionné Mme Diaté.

Le décaissement au niveau 2, notera-t-elle, est le décaissement effectif vers les consommateurs finaux et les prestataires qui ressort un montant de 880,51 milliards de Fcfa, soit 76% de taux de décaissement.

Le C2D est un processus d’annulation de la dette transformé en contrat de développement. Lorsque la Côte d’Ivoire rembourse sa dette à la France, le même montant est reversé sous forme de don pour financer les projets de développement identifiés d’un commun accord entre les deux parties.  

La dette de l’Etat de Côte d’Ivoire vis-à-vis de la France était de 2.500 milliards Fcfa. Et grâce à l’Initiative PPTE, la France a annulé 600 milliards Fcfa et a alloué le montant de 1900 milliards Fcfa au C2D pour le financement de projets de développement et de lutte contre la pauvreté.  

Des étudiants ivoiriens formés à la création d’entreprise

Des étudiants de l’incubateur de l’Université virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) ont été formés à la création et à la gestion d’entreprise.

Cette session de formation dispensée en présentiel et par visioconférence par M. Mamadou Kouyaté de Jely Group, un cabinet dédié aux Petites et moyennes entreprises (PME) avait pour thème: « créer et développer son activité », rapporte une note d’information transmise à APA, lundi.

L’objectif de cette formation  était de fournir aux participants, en majorité des jeunes entrepreneurs et chefs d’entreprises, des outils pratiques sur la création et le développement d’une entreprise.

Plusieurs modules ont ainsi été dispensés tels que l’élaboration d’un business plan et d’une étude de marché, la gestion de la satisfaction client à l’ère du numérique, la gestion du capital humain, et la recherche de financement.

 « Les projets à fort potentiel, menés par des entrepreneurs sérieux génèrent suffisamment de  revenus pour s’autofinancer, et attirent par la même occasion les investisseurs », a soutenu M. Kouyaté au terme de cette formation encourageant les étudiants porteurs de projets à débuter avec les moyens à leur disposition sans toutefois attendre forcément du financement externe dès la phase de démarrage.

Fruit du partenariat entre l’UVCI et la Fondation Experience pour tous ( EPT), cette formation vise à apporter aux étudiants de cette université publique, l’accompagnement nécessaire pour faire d’eux des futurs champions dans leurs secteurs d’activités respectifs.

Mozambique: Total confirme la suspension de son projet gazier

Au Mozambique, Total confirme la suspension de son projet gazier après une attaque djihadisteLa compagnie pétrolière et gazière française Total a suspendu lundi les opérations de sa centrale nationale de gaz liquéfié d’un coût de 20 milliards de dollars au Mozambique, invoquant la détérioration de la situation sécuritaire dans le nord de ce pays d’Afrique australe où le projet est basé.

La société a déclaré qu’elle retirait tout le personnel du projet de GNL situé dans le district d’Afungi, dans la province de Cabo Delgado, la plus au nord du Mozambique en proie à des attaques par des insurgés affiliés à l’Etat islamique depuis mars.

« Compte tenu de l’évolution de la situation sécuritaire dans le nord de la province de Cabo Delgado, Total confirme le retrait de tout le personnel du projet Mozambique GNL du site d’Afungi. »

« Cette situation a conduit Total, en tant qu’opérateur du projet de GNL au Mozambique, à déclarer un cas de force majeure », a indiqué la compagnie française. La force majeure est une disposition qui permet aux entreprises de suspendre ou de mettre fin à leurs activités en raison d’événements indépendants de leur volonté, telles que des guerres ou des catastrophes naturelles.

Total dirige un consortium d’entreprises internationales qui développent l’usine à gaz, qui devrait commencer à exporter d’ici la fin de 2024. Des dizaines de personnes ont été tuées par les militants depuis le 24 mars, et des millions de dollars de biens ont été perdus.

La Bad allège la dette du Soudan

Les conseils d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad) ont approuvé une proposition d’apurement d’environ 413 millions de dollars d’arriérés sur les prêts dus par le Soudan à l’institution.C’est une étape majeure que vient de franchir le Soudan dans son processus de réengagement avec les institutions financières internationales. En effet, dès l’apurement complet des arriérés, les sanctions contre Khartoum seront levées et une opération basée sur les politiques (PBO) sera fournie au pays dans le cadre du réengagement complet de la Banque. Celle-ci viendra compléter les opérations en cours de la Banque.

Le Royaume-Uni fournira un financement provisoire pour apurer les arriérés du Soudan envers le Fonds africain de développement, tandis que la Suède s’est engagée à fournir un financement sous forme de dons d’environ 4,2 millions de dollars pour couvrir la part du fardeau du Soudan pour l’opération, informe le communiqué de la Bad parvenu ce lundi à APA.

«Avec les flux de financement supplémentaires attendus suite à l’apurement des arriérés, la Banque se réjouit d’une nouvelle ère de coopération fructueuse avec le Soudan pour réaliser l’aspiration de ses peuples à la prospérité et au développement durable», a déclaré le directeur pays du Groupe de la Bad pour le Soudan, Raubil Durowoju, cité par la note.

L’apurement des arriérés avec les institutions financières internationales telles que la Bad, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international est l’une des conditions préalables pour le Soudan dans le cadre de l’Initiative en faveur des pays pauvres très endettés.

Celui-ci offrira également une marge de manœuvre budgétaire au Soudan pour s’engager sur la voie d’un développement socio-économique durable et complètera ses efforts pour faire progresser son programme de développement. Ce dernier comprend la consolidation de la paix, l’accélération de la réduction de la pauvreté, la génération de financements indispensables pour des actions de transformation et de développement et la croissance inclusive. 

Le portefeuille actuel du Groupe de la Banque au Soudan comprend 18 opérations pour un engagement total d’environ 0,5 milliard de dollars, couvrant des opérations dans les secteurs de l’agriculture, de l’eau et de l’assainissement, du social et de l’énergie, ainsi que l’appui aux activités de renforcement des capacités multisectorielles et au secteur privé.

Assurance: sortie officielle de 18 techniciens Ivoiriens diplômés du CFAP

Dix-huit techniciens Ivoiriens, diplômés du Centre professionnel de formation en assurance (CFAP, promotion 2017-2019), ont reçu jeudi leurs parchemins, lors d’une cérémonie dans les locaux de l’établissement à Abidjan.

La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Arthur Ahoussi, directeur général adjoint (DGA) du Trésor et de la Comptabilité Publique de Côte d’Ivoire et de M. Saliou Bakayoko, président de l’Association des sociétés d’Assurances (ASACI), parrain de ladite promotion, selon une note transmise à APA, samedi. 

Le Centre Professionnel de Formation en Assurance (CPFA) est une unité pédagogique décentralisée de l’Institut International des Assurances (IIA) de Yaoundé. Il a accueilli le jeudi 22 avril 2021 dans ses locaux sis à Abidjan-Cocody, la cérémonie de remise de diplômes des étudiants de la promotion 2017-2019. 

Ce sont 18 techniciens en assurance que le CPFA offre au marché ivoirien des assurances. Ces jeunes Ivoiriens sont désormais capables de servir aussi bien dans les compagnies d’assurances, chez les intermédiaires d’assurances que dans les autres entités classiques. 

Après avoir félicité M. Pascal Néné Bi Gouré, le directeur du CPFA, dont la politique de formation s’inscrit dans la droite ligne du Trésor public ivoirien certifié à la norme qualité ISO 9001 version 2015, le DGA  Ahoussi a souhaité bon vent aux diplômés. 

 « Je souhaite que vous soyez rapidement insérés dans le tissu économique afin que la possibilité vous soit donnée d’appliquer sur le terrain ce que vous avez appris pendant deux années au CPFA », a déclaré le directeur général adjoint du Trésor public ivoirien.  

Convaincu qu’une formation de qualité fait partie des leviers importants pour le développement d’un pays, M. Arthur Ahoussi a invité tous les acteurs du marché des assurances à soutenir le CPFA dans la réalisation de ses missions.

M. Bakayoko, le parrain, a conseillé ses filleuls a avoir deux qualités essentielles pour une carrière professionnelle réussie, notamment le savoir être et de savoir-faire, afin de mieux évoluer dans ce secteur où les clients sont beaucoup exigeants.  

Poursuivant ses conseils, le président de l’ASACI ajoute : « en entreprise soyez travailleurs et ayez un bon comportement en étant humbles. C’est alors que vous allez considérablement augmenter votre chance de réussite professionnelle ».

Le CPFA de la Côte d’Ivoire, créé en 1987, a été fermée en 1993. C’est en avril 2016 que le gouvernement ivoirien, par le canal du ministère de l’Economie et des Finances et en partenariat avec le secteur privé des assurances, a pris un arrêté ministériel portant l’ouverture du CPFA Côte d’Ivoire. 

Ce centre, qui fonctionne sous la tutelle administrative du Trésor Public et de la comptabilité de Côte d’Ivoire à travers la direction des assurances, participe au renforcement des capacités du capital humain du marché des assurances de la zone CIMA. 

Le Maroc appelle SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique

Le ministre marocain de l’Economie et des finances, Mohamed Benchaaboun, a tenu, jeudi, une réunion virtuelle avec Makhtar Diop, nouveau Directeur général et vice-président exécutif de la Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale spécialisée dans le développement du secteur privé.Au cours de cette réunion, le ministre marocain a exposé les deux principaux axes du plan de relance post-Covid à savoir la maximisation de l’effet de levier à travers le Fonds Mohammed VI pour l’investissement et la réforme du secteur public, indique vendredi un communiqué du ministère marocain de l’Economie et des finances.

Dans ce cadre, il a appelé la SFI à accélérer la conclusion du cadre de partenariat pluriannuel de coopération financière et technique avec cette institution.

Ce cadre devrait porter sur les domaines d’intervention de la SFI en matière de soutien à la relance post-COVID-19. Cette rencontre a constitué, également, l’occasion pour le ministre marocain de passer en revue les autres chantiers de réformes prioritaires engagés, notamment le chantier structurant de la généralisation de la protection sociale, poursuit la même source.

Pour sa part, le Directeur général de SFI a souligné la disposition de son institution à renforcer son soutien, tant financier que technique, aux efforts du Royaume en matière de mobilisation du secteur privé dans la dynamique du développement économique et social du Maroc.

A cet égard, il a fait part de l’engagement de son institution à finaliser rapidement le cadre de partenariat pluriannuel. Enfin, M. Diop a signalé que le Maroc est un point d’ancrage dans la région MENA et un hub en Afrique. A ce titre, le Royaume a un rôle important à jouer en tant que plateforme pour attirer les investissements privés à l’échelle nationale et régionale, conclut le communiqué.

Maroc Telecom compte 73 millions de clients

Le nombre de clients du Groupe Maroc Telecom a atteint plus de 73 millions au titre du premier trimestre de cette année, en hausse de 6,8% par rapport à fin mars 2020, indique vendredi un communiqué du groupe sur ses résultats trimestriels.Cette évolution a été tirée par la hausse soutenue des parcs dans les filiales (+11,2%). Le parc mobile s’est élevé à 19,3 millions de clients, en baisse de 3,2% en un an, alors que celui fixe a continué de croître (+5,8% sur un an) et compte 2 millions de lignes à fin mars dernier. Le parc Haut Débit a progressé de 9,2% à près de 1,8 million d’abonnés.

A l’international, le parc Mobile a atteint 49.600.000 clients, répartis sur Côte d’Ivoire (10.071.000), Burkina Faso (9.708.000), Mali (9.567.000), Bénin (4.811.000), Tchad (4.766.000), Togo (3.184.000), Niger (3.048.000), Mauritanie (2.667.000), Gabon (1.585.000) et la République Centrafrique (192.000).

Le parc Fixe, lui, s’est élevé à 343 abonnés sur Mali (182.000), Burkina Faso (75.000), Mauritanie (58.000) et Gabon (27.000), tandis que le parc Haut débit fixe s’est situé à 135.000 clients.

Pour ce qui est du résultat net ajusté part du groupe (RNPG) de Maroc Telecom, il s’est établi à 1,47 milliard de dirhams (1 dollar = 8,9 DH) au titre du premier trimestre de 2021, en repli de 7,7% (-8,1% à taux de change constant) par rapport à la même période de l’année précédente.

Le résultat opérationnel (EBITA) ajusté consolidé de Maroc Telecom s’est, quant à lui, élevé à 2,74 milliards DH, en baisse de 5,7% (-6,2% à taux de change constant) sur une tendance similaire à celle de l’EBITDA, précise la même source.

Ainsi, le résultat opérationnel (EBITA) ajusté pour l’activité au Maroc s’est replié de 12,4% à 1,74 milliard DH. Sa marge a reculé de 1,2 pt à 35,7%. En revanche, l’EBITA de l’activité à l’international s’est amélioré de 8,7% (+7,1% à taux de change constant), à plus de 1 milliard DH.

Impôts ivoiriens: 639,9 milliards de Fcfa collectés au 1er trimestre 2021

Les services des impôts ivoiriens ont collecté 639,9 milliards de Fcfa au premier trimestre 2021 pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, soit un écart positif de 5,1 milliards de Fcfa.

Les résultats des recettes fiscales du premier trimestre 2021 ont été dévoilés, vendredi, lors d’un séminaire bilan portant sur les performances enregistrées et les perspectives pour le deuxième trimestre 2021.   

« Au cours des trois premiers mois de l’année 2021, le montant total des recettes enregistré s’établit à 639,9 milliards Fcfa pour un objectif de 634,8 milliards Fcfa, dégageant un écart positif de 5,1 milliards Fcfa », a indiqué Mme Bamba Maférima, directrice générale adjoint.

Mme Bamba Maférima, qui représentait le directeur général des impôts, Abou Sié Ouattara, a relevé que ces recettes connaissent « une hausse de 74,8 milliards Fcfa, soit un taux de croissance de 13,2% par rapport au premier trimestre 2020 ».

Elle a fait observer que « ces résultats satisfaisants ont été obtenus entre autres, grâce à la bonne tenue de l’activité économique notamment dans le secteur minier et aux résultats probants du recouvrement des arriérés ».

La direction générale des impôts compte consolider tout au long de l’année fiscale en cours avec l’élargissement de l’assiette, l’amélioration du recouvrement des arriérés et le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale.

« Les résultats du 2e trimestre 2020 ne reflètent pas réellement notre capacité de recouvrement sur la période en raison des effets néfastes de la pandémie de Covid-19 sur notre économie et singulièrement sur nos résultats », a-t-elle poursuivi.

Adama Sall, le directeur de cabinet adjoint, représentant le ministre ivoirien du Budget et du portefeuille de l’Etat, a adressé des encouragements aux services des impôts au regard des efforts accomplis pour la mobilisation des recettes de l’Etat.

Il est attendu de la direction générale des recettes à mobiliser d’un montant de 768,1 milliards Fcfa, soit une hausse de 128,2 milliards de Fcfa par rapport au trimestre précédent. L’un des défis est la capacité du pays à mobiliser plus de ressources intérieures.

Le directeur de Cabinet adjoint a mentionné que la dernière revue du FMI en septembre 2020 a relevé qu’un des points critiques à surveiller est le taux de pression fiscale, qui est de 12,6%, l’un des plus faibles de l’espace Uemoa et ne correspond pas aux indicateurs d’un pays pré-émergent.

Certes, nous enregistrons une progression régulière de nos recettes fiscales de l’ordre de 10 à 14% voire 16%. Et je veux vous encourager et non vous en féliciter », a dit M. Adama Sall, au nom du ministre du Budget et du portefeuille de l’Etat.

Concernant l’élargissement de la population fiscale, les statistiques font ressortir un ratio de un contribuable pour environ 125 personnes. Ce qui est encore faible comparé aux ratios de pays avancés du continent qui sont autour de 1 pour 8, voire 6.

« S’agissant de l’aménagement de l’assiette et des taux de certains impôts, je voudrais faire observer que le coût des exonérations est estimé à environ 400 milliards Fcfa par an. Il résulte une réduction manifeste de l’assiette fiscale», a-t-il souligné.   

Évaluation à Abidjan de l’accord de partenariat économique Côte d’Ivoire-UE

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE), un accord réciproque de libre-échange, a été évalué vendredi à Abidjan au cours d’un atelier organisé par le Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) de concert avec la Convention de la société civile ivoirienne ( CSCI).Ces assises organisées autour du thème : « Évaluation de l’APEI dans un contexte d’endettement : cas de la Côte d’Ivoire  » permettront d’apprécier l’impact de ces accords commerciaux sur l’économie ivoirienne et de formuler des recommandations au gouvernement ivoirien. 

Selon Olivier Tanoh, le représentant du ministre ivoirien de l’économie et des finances qui a ouvert cet atelier, l’application de l’APEI pourrait entraîner une baisse progressive des recettes douanières de la Côte d’Ivoire.  

« Cette perte de recette douanières induirait au niveau des finances publiques une baisse des recettes fiscales », a-t-il fait remarquer. Dans la foulée, M. Tanoh a fait savoir également que l’analyse de la viabilité de la dette évaluée en novembre 2020 indique que la Côte d’Ivoire est dans le groupe des pays ayant un risque de surendettement modéré. 

 « La dette ivoirienne est maîtrisée et fait l’objet d’un suivi régulier  », a assuré le représentant du ministre Adama Coulibaly.  Dans la même veine, Alphonse Bobi, le président du Forum national sur la dette et la pauvreté ( FNDP) a estimé que l’APEI n’est pas sans conséquence sur l’économie locale ivoirienne. 

C’est pourquoi, de son avis, il urge pour la Côte d’Ivoire de mettre en place les mécanismes efficaces qui soient en mesure de prévenir, de détecter et de garantir aux populations leur survie et les activités qui sont les siennes sur un marché qui devient de plus en plus concurrentiel. 

Poursuivant, il a salué le suivi citoyen de l’APEI par les Organisations de la société civile ivoirienne. De son côté, Stephane Brossard, qui  s’est exprimé au nom de l’UE à ce conclave, a soutenu que l’APEI est un accord qui a une ambition de développement mutuel.  Selon lui, cet accord commercial peut être aussi une opportunité pour attirer les investisseurs en Côte d’Ivoire. 

L’accord de partenariat économique intérimaire ( APEI) entre la Côte d’Ivoire et l’Union européenne ( UE) a été signé en novembre 2008. Cet accord garantit un libre accès de certains produits ivoirien sur le marché européen et vice-versa.

Dématérialisation du dédouanement: Gaïndé 2000 appuie le Sénégal

L’entreprise a offert une vingtaine de tablettes au ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises.Le don vise à favoriser la dématérialisation au sein des administrations qui interviennent dans le contrôle des documents accompagnant les déclarations en douane.

La cérémonie de réception a eu lieu le 9 avril dernier. Elle a été présidée par le ministre du Commerce et de Petites et moyennes entreprises, Assome Aminata Diatta en présence du Directeur du Commerce intérieur et du Chef de Division de la consommation et sécurité des consommateurs (DCSC).

Dans un communiqué de presse, Gaïndé 2000, opérateur de Guichet unique et spécialisée dans la facilitation du commerce, explique que ces tablettes permettront au ministère du Commerce de généraliser l’usage des NTIC dans les procédures de contrôle et de délivrance des documents de dédouanement.

« Gaïndé 2000 a reçu un fonds de la Banque Africaine de Développement (BAD), en vue d’améliorer la performance du Sénégal en matière de facilitation commerciale, notamment dans le service public », rappelle le texte.

« Nous sommes honorés du travail effectué et du chemin parcouru avec le ministère du Commerce sur différentes initiatives. Nous avons déjà la Direction de la métrologie et de la DCSC qui sont opérationnelles dans la plateforme du Guichet unique, ORBUS », a expliqué Mor Talla Diop, Senior Executive Directeur, représentant l’Administrateur général de Gaïndé 2000, Ibrahima Nour Eddine Diagne.

Il a ajouté : « Nous avons compris que la mobilité était un maillon important dans le dispositif de facilitation pour permettre de faire le contrôle documentaire sans recourir aux documents physiques. Cette étape marque la mise en œuvre effective de la dématérialisation tout en respectant les règles de sécurité requises ».

Mor Talla Diop a affirmé que c’est dans ce contexte que Gaïndé 2000 a mis en œuvre un certain nombre de fonctionnalités qui permettent aux agents de la DCSC du ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises, ainsi que d’autres ministères, d’effectuer les contrôles documentaires sur les corridors au moment de l’entrée ou de la sortie des marchandises.

Selon lui, ces initiatives constituent des étapes importantes dans la logique de mise en œuvre des technologies de l’information au cœur du dispositif commercial.

Il a souligné que chacune de ces tablettes est dotée d’applications qui permettent de pouvoir accéder à la plateforme ORBUS pour contrôler le document et valider certaines transactions.

De son côté, le ministre du Commerce, Assome Aminata Diatta, a dit accorder une place centrale à la facilitation du commerce. Elle a rappelé que son département a été un acteur majeur dans les négociations qui ont abouti à l’accord de facilitation des échanges.

« Quand les partenaires avaient procédé au diagnostic, nous avions vu que le Sénégal était en avance sur beaucoup de pays. Il est tout à fait normal que le ministère du Commerce soit un des champions de la facilitation des échanges à travers la dématérialisation », s’est-elle réjouie.

Pretoria mise sur les infrastructures pour sa relance économique

L’Afrique du Sud veut faire des infrastructures la clé de sa relance économique post-Covid-19.Le président Cyril Ramaphosa a souligné la nécessité d’un solide programme de développement des infrastructures dans le cadre des efforts visant à relancer l’économie de son pays.

S’exprimant lors d’une réunion du Conseil de la commission présidentielle de coordination des infrastructures, le dirigeant Sud-africain a souligné l’importance du développement des infrastructures pour la réussite du plan de reconstruction et de relance économique de l’Afrique du Sud.

Il a souligné le rôle du développement des infrastructures dans la création d’emplois et l’amélioration de l’environnement commercial dans le pays, se félicitant du regain d’intérêt pour l’amélioration des infrastructures d’eau municipales et des services connexes.

M. Ramaphosa a déclaré que la fourniture d’une eau de qualité à toutes les communautés est essentielle à la santé et au bien-être des personnes, au développement économique et à la réalisation des droits constitutionnels de tous les Sud-Africains.

Le conseil a reçu un rapport et des recommandations concernant les projets stratégiques intégrés à grande échelle, ainsi qu’une mise à jour du plan d’investissement dans les infrastructures du pays.

La réunion du conseil a rassemblé le président, son vice-président David Mabuza et d’autres membres de l’exécutif, les premiers ministres, les maires, les dirigeants de l’Association sud-africaine des collectivités locales et les entreprises publiques du pays.

Le Maroc et l’Espagne réitèrent leur volonté de redynamiser le projet de liaison fixe à travers le Détroit de Gibraltar

Le ministre marocain de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara a tenu mercredi une réunion en visioconférence, mercredi avec son homologue espagnol, José Luis Abalos.Lors de cette réunion, les discussions ont principalement porté sur les moyens d’étendre la coopération bilatérale dans les domaines des infrastructures, des transports terrestres et maritimes et de la logistique. A cet effet, un projet de Mémorandum d’entente technique est en cours de finalisation par les deux parties, indique un communiqué du ministère marocain de l’Equipement, du Transport, de la Logistique, parvenu à APA.

Aussi, les deux parties ont émis le souhait de développer davantage la coopération bilatérale dans les domaines des routes et des infrastructures routières, du transport international routier et du transport maritime.

 Ils ont également réitéré leur volonté d’œuvrer au renforcement des liens de coopération entre les ports marocains et espagnols, à la redynamisation du projet de liaison fixe à travers le Détroit de Gibraltar ainsi que la coopération ferroviaire, fait savoir la même source.

Onu: un Sénégalais réélu rapporteur du Centre de l’e-business

Mor Talla Diop a rempilé au poste de Rapporteur du Centre des Nations unies pour l’e-business (CEFACT, sigle anglais) pour l’Afrique subsaharienne.Directeur exécutif sénior de Gaïndé 2000 chargé du Business Développement et des Affaires internationales, M. Diop occupait ce poste depuis avril 2019. Il a été réélu pour deux ans (2021-2023) lors de la 27ème Session du CEFACT tenu le 19 Avril 2021 à Genève (Suisse).

En tant que Rapporteur, Mor Talla Diop est chargé du suivi de la mise en œuvre des recommandations du CEFACT au niveau de la région, explique un communiqué de Gaïndé 2000, un entreprise sénégalaise spécialisée dans la facilitation du commerce.

Le Centre des Nations unies pour l’e-business définit les normes et standards sur les échanges électroniques, mais il produit également des recommandations dans le cadre de la facilitation du commerce.

Hani Osman El Hassan, nouveau Directeur Général d’Expresso Sénégal

Le Soudanais, ayant pris fonction le 5 avril dernier, a pour principale mission de booster les activités de l’opérateur de télécommunications.Expresso a donc misé sur Hani Osman El Hassan pour relancer sa machine. Un homme du sérail qui, selon un communiqué reçu ce jeudi à APA, a occupé des fonctions de direction au sein de compagnies de télécommunications pionnières dans des contextes très exigeants.

Un critère qui a fait mouche auprès d’Expresso dans l’espoir que ce DG apporte « un nouveau souffle » et « consolide
sa présence au Sénégal ».

Hani Osman El Hassan est détenteur de deux diplômes d’ingénieur des Universités de Khartoum (Soudan) et de Nottingham (Angleterre) mais aussi d’un Master of Business Administration à Phoenix (Etats-Unis).

Il arrive dans la capitale sénégalaise « avec une solide expérience dans la mise en œuvre réussie de stratégies de marque dans différents groupes ». Le nouveau boss d’Expresso Sénégal a notamment été responsable du roaming international à Zain, manager général de programmes chez Nokia, manager général régional chez MTN et directeur conseil chez ENTUC. 

Expresso Sénégal, filiale de Sudatel (Soudan), attend de son patron qu’il mette en œuvre « une nouvelle orientation » en faisant notamment en sorte que « sa connaissance de l’industrie des télécoms puisse stimuler la performance commerciale de l’entreprise ».

A en croire son employeur, Hani Osman El Hassan est « hautement motivé (et) reconnu pour sa capacité à tenir des principes en matière de prise de décision, à préserver l’éthique professionnelle et à saisir les opportunités commerciales ».

Dès sa prise de fonction, il a déclaré : « Notre objectif est de redynamiser la compagnie de l’intérieur et de consolider notre présence sur le marché national. Nous allons travailler à l’amélioration du réseau de la 4G ainsi qu’à la qualité de notre réseau en général. Nous allons secouer le marché avec des offres de services innovantes, comme l’e-SIM pour le grand public et les entreprises. Nous allons pousser la compagnie à aller de l’avant ». 

La marque a indiqué que la « nomination intervient dans un contexte relativement favorable avec le lancement par Expresso de ses offres 4G en mars dernier ». Cette avancée, a souligné l’entreprise, marque sa présence sur le haut débit pour concrétiser ses ambitions de conquête du marché sénégalais.

Pour ce faire, l’opérateur de télécommunications a également investi dans « le projet de mise en place du câble sous-marin à fibre optique et envisage son autonomie sur le segment Internet ».

Expresso, d’après le document, est le premier opérateur à lancer la E-Sim au Sénégal. Contrairement à la carte Sim classique, cette « puce à mémoire vierge, préinstallée dans les mobiles, permet les mêmes usages ». Et pour l’activer, il suffit tout simplement de la « télécharger grâce à un code QR de sécurité proposé par l’opérateur ».

« Nous avons à cœur de contribuer au renforcement de la coopération entre le Sénégal et le Soudan, de consolider les relations entre pays africains et la coopération sud-sud. Cela passe par des relations d’affaires », a affirmé le nouveau dirigeant d’Expresso.

Hani Osman El Hassan, après son installation, a rendu visite à des autorités du pays dont Yankhoba Diattara, ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications.

Présent au Sénégal  depuis 2007, « Expresso a augmenté de 45 % sa couverture 3G ». En outre, l’opérateur télécoms dispose déjà de « 350 sites 4G opérationnels » dans le pays et ambitionne, pour cette année, d’en installer davantage.

La compagnie devrait atteindre, en décembre 2021, 59 % de couverture réseau 4G et 80 % en 2022. Enfin, « une étude indépendante » de « n perf » (Baromètre des connexions Internet mobiles au Sénégal, effectuée en 2020 et publiée le 11 février 2021, a montré les « très bonnes performances (d’Expresso), supérieures à ses concurrents sur certains paramètres ».

Trente-six tracteurs électriques pour le port d’Abidjan

Les engins de manutention vont équiper le futur terminal à conteneurs du port d’Abidjan.C’est une commande de 9,9 millions d’euros (6,5 milliards Fcfa). Elle fait partie des engagements pris par les actionnaires de référence de Côte d’Ivoire Terminal, Bolloré Ports et APM Terminals, dans le cadre du partenariat public-privé signé avec les autorités ivoiriennes.

Elle s’inscrit notamment dans la volonté de faire de ce nouveau port, dont les travaux de construction ont été lancés en octobre 2020 par Côte d’Ivoire Terminal, un pionnier en matière d’éco-responsabilité, rapporte un communiqué de Bolloré reçu à APA ce jeudi.

Les 36 tracteurs qui seront livrés vers la fin de l’année 2021 sont 100 % électriques, sans émissions de CO2 ou de pollution sonore. Ils permettent de réduire de 70% le coût de l’énergie consommée sur les terminaux. Équipés des batteries LMP® de Blue Solutions, ces engins de manutention offrent des garanties de fiabilité, d’autonomie et de sécurité.

Fruit de la synergie entre Bolloré Ports, Blue Solutions, et le constructeur Gaussin, ces tracteurs électriques vont réduire l’empreinte environnementale du futur terminal à conteneurs. Côte d’Ivoire Terminal envisage ainsi de promouvoir des solutions logistiques éco-responsables sur la façade maritime ouest-africaine, plus respectueuses de l’homme et de son environnement et qui participent au programme de labélisation « Green Terminal ».

« Ces équipements électriques combinés aux efforts pour préserver la biodiversité vont réduire l’empreinte carbone de nos activités. C’est une priorité pour nous. Il s’agit pour Côte d’Ivoire Terminal d’innover et d’accélérer sa transition énergétique avec le concours du Port Autonome d’Abidjan. Les succès enregistrés par les premiers tracteurs électriques déployés par Gaussin sur d’autres terminaux portuaires en Afrique confortent la pertinence de notre choix », a déclaré Koen De Backker, Directeur général de Côte d’Ivoire Terminal.

Un comité de sélection des 100 nouveaux Young Leaders 2021 installé

Un comité indépendant composé de décideurs publics et de dirigeants du monde des Affaires, vient d’être mis en place pour sélectionner les 100 nouveaux Young Leaders 2021 de la French-African Foundation.

Ces personnalités de la relation franco-africaine ont jusqu’au 10 mai pour contribuer à l’identification des cent lauréats qui composeront la promotion 2021, indique une note transmise à APA.  

Le comité a pour rôle de déterminer la composition de la prochaine promotion de Young Leaders. Il rassemble des décideurs venus notamment de France et d’Afrique francophone et du monde anglophone.  

L’appel à candidatures étant achevé depuis le 5 avril, le processus de sélection des lauréats de l’édition 2021 du programme Young Leaders de la French-African Foundation est désormais engagé avec un comité ad hoc composé de ces personnalités.  

Les membres du comité occupent des fonctions ministérielles (Romuald Wadagni, ministre de l’Économie et des finances du Bénin ; Ursula Owuzu, ministre ghanéenne des Télécommunications).

D’autres évoluent dans des institutions de développement tels que Chinelo Anohu, directrice principale de l’Africa Investment Forum; Béatrice Lederlé, directrice adjointe du département Afrique de l’AFD) ou des organismes de recrutement et de formation (Didier Acouetey, CEO AfricSearch).  

L’on note également des personnalités à la tête de holding (Hassanein Hiridjee, PDG du groupe malgache Axian ; Mohammed Dewji, PDG de METL) et des acteurs majeurs de l’univers médiatique panafricain (Marwane Ben Yahmed, directeur de la publication du Groupe Jeune Afrique).  

Des lauréates des précédentes promotions du programme phare de la French-African Foundation sont également présentes (Aminata Kane, CEO d’Orange Sierra Leone ; Khady Koné-Dicoh, Partner chez Amethis) dans le comité de sélection.  

Alexandre Coster, co-fondateur et co-président de la French-African Foundation, lui, se félicite de ce que l’édition 2021 du programme soit marquée par « la montée en puissance du dispositif, la diversité et la qualité de la composition du comité de sélection, dont l’effectif a été triplé, consacrent la reconnaissance institutionnelle du programme Young Leaders ».  

« Cela marque également notre volonté de rapprocher les générations de décideurs d’aujourd’hui et de demain pour accompagner l’émergence de cette relève créative, ambitieuse et prête à s’engager pour co-construire le monde de demain  », a–t-il ajouté.  

Afin de sélectionner les candidats les plus prometteurs, les jurés procéderont à des entretiens à distance en association avec des membres de la French-African Foundation. Le 10 mai, ce comité élargi se rassemblera pour un dernier vote afin de constituer le groupe final.

Et ce, dans le strict respect de la parité, et avec une attention portée à la représentativité par secteur, région d’Afrique et pays, souligne la note qui mentionne que la composition de la promotion 2021 sera dévoilée courant mai.  

Ce processus ouvre la voie aux deux sessions du programme Young Leaders sur le thème de la résilience, en France et au Sénégal, qui permettront aux lauréats de bénéficier d’opportunités uniques de mentorat, de formation et de networking avec des dirigeants des secteurs public et privé.

Établie en février 2019, la French-African Foundation a pour mission d’identifier et de valoriser les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération à travers son programme phare Young Leaders. 

La Fondation offre la possibilité à ses lauréats de participer à deux séminaires, en France et en Afrique, pour développer leur leadership, échanger avec des hauts dirigeants du secteur public et du secteur privé, et proposer, ensemble une réflexion sur des thématiques-clés. 

Afrique du Sud : 2 milliards dollars aux industriels noirs

Le gouvernement sud-africain a investi 2,13 milliards de dollars américains pour autonomiser 800 entreprises industrielles noires et entrepreneurs noirs au cours des cinq dernières années, dans le cadre des efforts du pays pour relancer l’économie, a déclaré mercredi un ministre du Cabinet.« Ce financement a permis la création d’entreprises nouvelles et dynamiques dans un certain nombre de chaînes de valeur critiques dans les neuf provinces du pays, attirant des investissements supplémentaires du secteur privé, ainsi que la création et la sauvegarde de près de 120.000 emplois », a déclaré le ministre de la Concurrence, Ebrahim Patel, à l’occasion du lancement du premier rapport sur les industriels noirs.

Ce rapport annuel, le premier du genre sur les industriels noirs, met en évidence les détails du financement direct du ministère du Commerce, du National Empowerment Fund (Fonds national d’autonomisation) et de la Société de développement industriel pour soutenir les industriels et les entrepreneurs noirs depuis le lancement du programme il y a cinq ans.

Selon Patel, « le financement des industriels noirs, fourni par mon ministère et ses entités, crée des plateformes pour qu’une nouvelle classe d’entrepreneurs joue son rôle légitime en stimulant l’industrialisation et en exploitant pleinement les ressources de notre pays ».

« Ces plateformes ont été davantage améliorées par le gouvernement (ministère) grâce aux réformes prises en matière de droit de la concurrence, aux efforts visant à améliorer la facilité de faire des affaires et grâce à la mise en œuvre des plans directeurs du secteur national », a ajouté Patel.

Le ministre a ajouté l’Afrique du Sud, afin d’atteindre son potentiel économique, devrait s’engager dans un effort ciblé et déterminé pour transformer les industries et les rendre plus dynamiques et compétitives.

« Ce faisant, nous développons nos efforts d’industrialisation autour de la localisation stratégique en stimulant la demande intérieure de produits manufacturés sud-africains et en élargissant notre accès aux marchés d’exportation », a poursuivi Patel.

En outre, il a révélé que le programme des industriels noirs était intégré aux travaux du ministère pour réaliser les objectifs du Plan de reconstruction et de relance économique du pays que le président Cyril Ramaphosa a annoncé en octobre 2020.

Maroc : Le parlement adopte le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux

Le parlement marocain a adopté, mardi, le projet de loi relatif à la lutte contre le blanchiment des capitaux, un texte qui s’inscrit dans le cadre des efforts du Maroc visant à renforcer le système judiciaire national en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.Ce projet de loi vise également à adapter ledit système aux normes internationales adoptées par le Groupe d’action financière (GAFI) dans ce domaine et remédier aux lacunes contenues dans les textes actuels, notamment celles relevées dans le rapport d’évaluation mutuelle.

Il prévoit ainsi de lourdes peines d’emprisonnement contre les crimes de blanchiment ainsi que la création de l’Autorité nationale des renseignements financiers, une instance placée sous la tutelle du chef du gouvernement, qui sera dotée d’importantes prérogatives en matière de lutte contre le blanchiment.

Ce texte impose aux corps des avocats et des notaires de notifier de manière spontanée et directe toute suspicion liée au blanchiment d’argent issu de divers trafics.

Il a également été décidé de créer une commission spéciale afin de suivre les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU en matière de lutte contre le blanchiment d’argent.

Il est à signaler que le blanchiment d’argent est le processus servant de dissimuler la provenance d’argent acquis de manière illégale (spéculations illégales, activités mafieuses, trafic de drogue, d’armes, extorsion, corruption, fraude fiscale, etc.) en le réinvestissant dans des activités légales (commerce, construction immobilière, casinos, etc.).

Le Groupe BOA affiche des résultats résilients en 2020 en dépit de la Covid-19

Les six banques du Groupe Bank Of Africa (BOA) cotées à la Bourse régionale des valeurs mobilières (Brvm) affichent des résultats résilients selon le bilan de l’exercice 2020, réalisés dans un contexte marqué par la crise sanitaire de la Covid-19.

Les résultats au 31 décembre 2020 de ces six banques du Groupe BOA cotées à la Brvm ont été présentés mardi lors d’un webinaire, auquel ont pris part les plusieurs hauts dirigeants et les directeurs pays des différentes filiales.  

Dans ce contexte incertain et inédit, les managers du groupe bancaire ont adopté une approche discrétionnaire et prudente dans l’octroi des crédits avec un accompagnement des clients existants (crédits de trésorerie).

Ils ont en outre accordé, selon des stratégies biens étudiées, des financements des secteurs non-affectés par la crise de Covid-19 et un investissement des excédents de liquidité en Bons du Trésor.

Cette approche a permis aux différentes banques de faire preuve de « résilience en 2020 ». L’ordre des priorités du Plan triennal « 2019-2021 » du groupe a été revu en conséquence au regard de l’environnement économique. Et ce, dans un élan prudentiel.

Aujourd’hui, l’on observe un niveau plus élevé de restructurations dues à la Covid-19 dans les banques implantées en zone anglophone, alors que dans l’espace Uemoa, « les crédits structurés Covid-19 oscillent entre 0,3% et 2,2% des encours ».

BOA Bénin, elle, a réalisé un Produit net bancaire (PNB) de 45,28 milliards Fcfa en croissance de 9,4% à fin 2020. Le résultat net ressort en retrait de 11,3% à 13,3 milliards de Fcfa contre 15 milliards Fcfa l’année précédente.

Malgré la hausse du cours, accentuée en 2021, BOA Bénin est sous-valorisée par rapport au marché. La banque maintient un fort niveau de dividende yield. Le dividende équivalent à celui de 2019 indique 459 Fcfa brut par action. La mise en paiement prévue à partir du 20 mai 2021.

La filiale de la banque au Burkina Faso a résisté dans un environnement marqué par des élections présidentielles, en novembre, et un contexte sécuritaire affecté par le terrorisme. Toutefois, le PNB ressort 47,36 milliards Fcfa en hausse de 10,9%.

Le indicateurs boursiers pour le Burkina Faso montrent qu’après deux années consécutives de fortes baisses, non corrélées avec les performances de la banque, le cours s’est stabilisé en 2020. Le dividende maintenu à 423 Fcfa par action, la mise en paiement prévue le 3 mai 2021. 

En Côte d’Ivoire, en dépit d’une dette publique de 45,7% du Produit intérieur brut en 2020 et des élections présidentielles, le Produit net bancaire s’est établi à 40,81 milliards Fcfa avec une croissance soutenue de +15,4%.

Avec un résultat net quasi-stable en période de crise et des niveaux de rentabilité élevés, le titre accuse à nouveau une baisse en 2020. En ce début 2021, le cours s’apprécie. L’on note en outre un maintien du dividende à 350 Fcfa brut par action dont la mise en paiement est fixée le 12 mai 2021.

Bank of Africa Mali, connaît cette année une bonne performance des dépôts  (11,4% de PDM), légèrement supérieure au marché, malgré la fermeture de 10 points de vente. Le PNB affiche 32,34 milliards Fcfa en hausse de 0,9%.

Les indicateurs boursiers, eux, montrent que malgré un net ralentissement de la baisse du cours, la filiale au Mali demeure sanctionnée par le marché. Mais, l’on note toutefois une amélioration du cours sur ce début d’année. 

Au Niger, le Produit net bancaire établi à 24,25 milliards Fcfa, ressort une légère croissance avec un taux de 3,4%. Le résultat net, lui, ressort en retrait de 12,7% à 7,4 milliards Fcfa contre 8,5 milliards Fcfa en 2019.

Au niveau de la bourse, BOA Niger observe une reprise de la croissance du cours, malgré un recul conjoncturel de la croissance du résultat net. Les indicateurs boursiers indiquent par ailleurs un maintien du dividende à 462 Fcfa malgré la baisse de résultat. La mise en paiement prévue le 6 mai 2021.

La filiale au Sénégal affiche une performance appréciable: 9e banque en termes de crédits et 3e en termes de dépôts sur un réseau bancaire de 59 agences. Le Produit net bancaire, lui, est par conséquent quasi-stable avec 29,99 milliards Fcfa (-0,3%).

Les indicateurs boursiers de la banque au Sénégal révèlent une baisse du cours contenue à -3,2% à fin 2020 avec une hausse de 3,7% à mi avril 2021. Paiement d’un dividende équivalent à celui de l’année dernière malgré un résultat en repli, à 179 Fcfa brut par action. La mise en paiement prévue le 1er juin 2021.

Cedeao: des commerçants instruits sur les opportunités de la Zlecaf à Abidjan

Plus d’une vingtaine de commerçants et producteurs de l’espace de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), ont été instruits mardi, à Abidjan, sur les opportunités de la Zlecaf.

Cette formation sur les enjeux de la Zlecaf, marché africain de biens et services, est un programme de renforcement des capacités des professionnels du commerce et des producteurs en Afrique de l’Ouest, organisé par la Cedeao et le Pnud.

Elle s’est tenue sous forme d’une série d’ateliers et devrait se dérouler sur trois jours, du 20 au 22 avril 2021 à Abidjan, dans la capitale économique ivoirienne. A cette session, les femmes représentaient plus de 90% des participants. 

Depuis San-Pedro, dans le Sud-ouest ivoirien, la représentante du Pnud en Côte d’Ivoire, Carol Flore-Smereczniak, a via visioconférence montré l’importance pour de ce marché unique africain pour le commerce interrégional et le développement du continent. 

Mme Flore-Smereczniak a fait observer que « 70% des exportations de l’Afrique vers d’autres régions sont composés de produits de base à faible valeur ajoutée et sensibles aux fluctuations des prix sur le marché international ».

La Zlecaf, soutiendra-t-elle, vise à changer et à produire des biens à valeur ajoutée. Car, actuellement, les produits industriels représentent jusqu’à 50% des produits commercialisés en Afrique.

Cela signifie que le marché unique africain est extrêmement important pour réaliser les aspirations industrielles et la classification des économies, a-t-elle ajouté, relevant que le secteur des services est une composante essentiel du commerce qui devrait être boosté.

Selon des données de l’Union africaine, le secteur des services représente jusqu’à 49% du Produit intérieur brut des économies nationales en Afrique. La Zlecaf accorde la priorité aux services des entreprises, les TIC, les services financiers, de transport et le tourisme.

La représentante du Pnud a par ailleurs fait savoir que « les femmes sont par excellence les commerçantes de l’Afrique, du fait qu’ elles occupent la majorité de ce secteur dans toutes les composantes du marché et toutes les frontières de ce continent ».

Cependant, les « les femmes restent aux échelons inférieurs de cette chaîne de valeur » avec une forte présence dans le secteur agricole où elles vendent souvent des produits primaires périssables, a-t-elle poursuivi.

Le directeur du Commerce extérieur de la Côte d’Ivoire, Dr Kaladji Fadiga, représentant le ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, a ouvert les travaux, saluant ce marché unique africain qui offre un « potentiel considérable » aux États.

Toutefois, la mise en oeuvre de ce marché unique africain « se heurte à de nombreux obstacles », a-t-il souligné, faisant remarquer que les pays de la région devraient « se mettre très rapidement à niveau pour pouvoir représenter dignement la Cedeao en Afrique ». 

Depuis le 1er janvier 2021 cette zone est entrée dans sa phase active. La Zlecaf est un instrument juridique qui crée un marché africain de biens et services par l’élimination des droits de douane,la suppression des obstacles non tarifaires.

Zimbabwe: baisse des importations de véhicules d’occasion

Le Zimbabwe a connu une baisse de 63% de ses importations de véhicules d’occasion depuis l’introduction de réglementations plus strictes au début du mois limitant l’entrée dans le pays de voitures de plus de dix ans, a déclaré mardi un responsable.Dans la nouvelle réglementation publiée le 2 avril, les Zimbabwéens sont désormais tenus de produire des permis d’importation s’ils souhaitent faire entrer dans le pays des véhicules légers d’occasion qui remontent à plus de dix ans à compter de leur date de fabrication.

Le porte-parole de la ZIMRA, Francis Chimanda, a déclaré que le percepteur traitait actuellement les documents d’importation pour une moyenne de 22 voitures par jour au poste frontalier de Beitbridge, contre environ 60% jour avant la nouvelle réglementation.

« Malheureusement, je ne peux pas divulguer le montant des revenus que nous tirons des importations de véhicules car notre système ne sépare pas les revenus des véhicules automobiles et ceux qui sont reçus des autres marchandises », a déclaré Chimanda au quotidien officiel The Herald.

En vertu de la nouvelle réglementation, les véhicules légers fabriqués il y a moins de dix ans ou les véhicules utilitaires lourds peuvent toujours être importés sans permis d’importation.

Les personnes souhaitant importer des véhicules de dix ans ou plus doivent présenter une demande de permis au Ministère de l’industrie et du commerce.

Côte d’Ivoire: le FDFP engage des réformes organisationnelles

Le Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP) de Côte d’Ivoire, engage des réformes organisationnelles en vue d’une meilleure performance à l’effet de réaliser efficacement ses missions.

La reconstruction du FDFP est un enjeu auquel le secrétariat général de la structure publique fait face à travers une stratégie progressive et inclusive associant l’ensemble des compétences de l’institution.

Dans ce contexte, l’organisation, les ressources humaines, les produits et services, le système d’information, et les infrastructures ont fait l’objet d’une batterie de réformes destinées à les hisser aux meilleurs niveaux de référence.

Au plan de l’organisation, les directions sectorielles sont passées de 8 à 4 afin de mieux apprécier les réalités et exigences des environnements interne et externe, indique une note interne.

Suite à cette réforme, le FDFP dispose aujourd’hui d’une direction des Ressources financières, du Développement interne et des Ressources humaines, de l’Informatique et des Systèmes d’Information et de la production.

L’outil de production du FDFP, lui, épouse la segmentation des clients (cotisants et non cotisants) grâce à quatre départements chargés des Grandes entreprises (GE), des PME et de la Population active, du Développement local et du Développement externe.

Avec cette organisation rafraîchie et un maillage territorial renforcé, le FDFP a atteint l’objectif majeur de recentrer l’institution sur l’ « ingénierie pédagogique », son cœur de métier.

Pour le FDFP, il s’agit de mobiliser les énergies autour de performances reconnues dans le cadre d’un transfert de compétences à une nouvelle génération. Ce qui requiert la création de départements, un palier intermédiaire de responsabilité.

Cela vise par ailleurs à renforcer la motivation et l’efficacité des équipes. Au sujet des Ressources humaines, le secrétariat général a hérité d’un effectif vieillissant avec une moyenne d’âge supérieure à 45 ans et le tiers des effectifs âgé de plus de 50 ans.

Mais, avec l’accord du Comité de gestion, le secrétariat général a procédé au recrutement d’une vingtaine de collaborateurs suivant une procédure rigoureuse confiée à un cabinet de la place.

Les 20 meilleurs profils identifiés ont été retenus et formés durant une année d’apprentissage (le métier du FDFP, spécifique, ne s’enseigne dans aucune école) avant d’être intégrées au personnel.

Un autre recrutement est en cours. Selon le FDFP, tout cela est associé à une politique sociale impliquant la prise en charge médicale, l’assurance, le système d’évaluation du personnel assorti de cycles de professionnalisation.

Concernant les produits et services, dès son arrivée à la tête du FDFP, le secrétaire général a engagé ses équipes à réduire les délais de traitement des dossiers et de remboursement de façon significative.

Sur ce point, les montants décaissés, les niveaux de satisfaction des opérateurs de formation en constituent d’éloquents témoignages. L’offre de services vise aujourd’hui un maillage plus étroit du territoire avec des produits toujours plus proches des attentes des bénéficiaires de formations.

En faveur du repositionnement des entreprises, plusieurs projets ont été agréés à travers une nouvelle modalité d’achat de la formation (AMI) initiée en 2020, dans le cadre d’un programme d’appui à la redynamisation des entreprises dans le contexte de la crise sanitaire (Covid-19).

Ces projets ont permis l’attribution de marchés à 60 cabinets de formation qui ont pu maintenir leurs activités malgré les restrictions dues à la crise sanitaire, ainsi que la redynamisation de 500 entreprises dont 350 PME et 150 GE.

Porté à la tête du FDFP en avril 2019, M. Ange Léonid Barry-Battesti a réalisé un diagnostic au terme duquel de grosses faiblesses et des menaces importantes ont été identifiées.

Pour y faire face, il fallait que l’institution fasse sa mue. Après plus de 28 ans d’existence, il convenait de se définir les meilleures conditions de performance à l’effet de réaliser efficacement ses missions.

Dans cette veine, le Fonds de développement de la formation professionnelle a pu se repositionner dans le dispositif national de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

Sénégal : numérisation des paiements pour booster l’économie

La numérisation de 50 % des paiements des travailleurs du privé injecterait 45 milliards de FCFA additionnels à l’économie sénégalaise par an.La conclusion de l’étude parvenue à APA est sans équivoque : il est primordial d’accompagner le développement de la numérisation des salaires des privés de manière responsable et inclusive. En effet, souligne le rapport, adopter une telle pratique permettrait de constituer un socle solide pour développer de nouvelles opportunités sociales et économiques. Parmi celles-ci, il y a notamment la création d’un « pont » entre le monde des travailleurs formels et celui des travailleurs informels.

Selon les auteurs du rapport, là où les travailleurs formels évoluent avec des contrats, des feuilles de paie, une couverture sociale, etc., les travailleurs précaires ne bénéficient d’aucune forme de protection sociale. Numériser la paie protègerait les plus précaires d’entre eux et permettrait d’étendre la couverture sociale à tous.

Chaque travailleur précaire, porteur d’un compte de Mobile Money, sur lequel il est obligatoirement identifié et qui perçoit les salaires de son employeur, pourrait par exemple bénéficier d’une offre de couverture maladie comme celle de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Et cela, d’autant plus que, côté travailleurs, ils sont 77 % à s’être déclarés prêts à recevoir leurs paiements de manière numérique s’ils étaient associés à l’accès à la couverture maladie universelle, fait remarquer le document.

Cette couverture annuelle supportée et subventionnée à 50 % par l’Etat sénégalais, devient bien plus accessible par le paiement de 3 000 FCFA pour tout travailleur. Dès lors, les travailleurs précaires pourraient accéder à une protection sociale minimale, à des services de santé moins chers, de proximité et présents partout au Sénégal.

Par ailleurs, indique le rapport, ce type d’offre sociale poussée conjointement par les entreprises privées et l’Etat serait un catalyseur fort de développement de l’inclusion financière et de la participation à l’économie des femmes. En outre, cette mesure créerait une véritable valeur ajoutée pour l’ensemble des acteurs de la numérisation des paiements.

D’une part, les entreprises employeuses de cette main d’œuvre disposeraient d’un levier de fidélisation ; d’autre part, l’Etat bénéficierait d’un effet de communication de masse sur son programme social pour étendre la couverture santé à tous.

Contribuer à la transition numérique des PME

Encore peu sensibilisées à ces problématiques, les PME sénégalaises ont le taux de numérisation des salaires le plus bas (7 %). La digitalisation des salaires peut ainsi devenir un véritable tremplin vers leur transition numérique. Mais pour ce faire, note l’étude, ces PME ont avant tout besoin de comprendre la plus-value de la digitalisation, et d’offres globales, comme par exemple le paiement digital des salaires couplé à la mise en place d’une base de données du personnel.

Ainsi, des campagnes de sensibilisation et de formation seraient nécessaires. Elles permettraient de mieux informer les utilisateurs, et de les convaincre des risques liés aux espèces, des bénéfices de la digitalisation et de la fiabilité des services financiers digitaux.

La sensibilisation pourrait être menée au niveau des directions des ressources humaines, des représentants du personnel et des syndicats, afin qu’ils deviennent, chacun à leur niveau, des prescripteurs du changement. Les associations des professionnels des ressources humaines pourraient en ce sens être d’excellents relais, suggèrent les auteurs de l’étude.

A travers la numérisation des salaires, l’administration publique et les régulateurs pourraient aussi communiquer massivement sur les dispositifs de contrôles et d’encadrement des services financiers digitaux mis en œuvre pour protéger les consommateurs.

Un mécanisme de Bonus / Malus récompensant les entreprises qui digitalisent leurs flux, la promotion de la numérisation des salaires supérieurs ou égaux au SMIG / SMAG ou encore la taxation de l’utilisation des espèces sont autant de pistes concrètes qui pourraient être appliquées par l’administration publique, conclut le rapport.

Ethiopie : Les sorties d’eau du Grand barrage opérationnelles

Deux sorties inférieures du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) sont maintenant opérationnelles, a révélé ce week-end, un haut responsable du gouvernement.Ces deux ouvrages seraient en cours de test après que les travaux effectués sur eux ont été achevés récemment. Le Ministre de l’eau, de l’irrigation et de l’énergie, le Dr. Seleshi Bekele a annoncé dimanche que les sorties de fond qui relâchent l’eau vers les pays situés en aval le long du Nil ont été achevées, testées et sont devenues opérationnelles.

Selon Bekele, les deux exutoires ont la capacité de faire passer la totalité du débit annuel du fleuve Abbay, fournissant des garanties d’eau aux pays en aval sans crainte d’interruptions.

Le Dr. Seleshi a déclaré que le GERD supprime les risques d’inondations au Soudan comme celui qui s’est produit la saison dernière, empêche la perte d’eau dans les plaines inondables, et assure la protection de l’environnement.

« Le GERD est conçu de manière intelligente car le remplissage et la construction vont de pair, car construits comme une installation moderne de haute qualité et à la pointe de la technologie », a expliqué le Dr. Seleshi.

Le ministre a en outre déclaré que 13 autres sorties étaient en construction pour disposer d’une énorme capacité de rejet d’eau. En toute saison des pluies, les exutoires garantissent le débit en aval tandis que le remplissage a lieu comme un flux entrant dépassant le débit sortant de son réservoir. 

Il n’est pas sûr que ces assurances données par Addis-Abeba puissent convaincre l’Egypte et le Soudan qui continuent de s’opposer au barrage, soulignant que sa présence sur le Nil constitue une menace existentielle pour eux.

Ces derniers pensent que le GERD pourrait compromettre leur part inestimable de l’eau du plus long fleuve d’Afrique, dont l’Egypte dépend particulièrement son l’agriculture. Le gouvernement d’Addis-Abeba insiste cependant sur le fait que de telles craintes ne sont pas fondées et qu’au contraire, le barrage constitue le moteur qui promouvoir son développement futur.

Management de la qualité: le Trésor ivoirien maintient la norme ISO 9001 version 2015

AFNOR, une entité internationale de normalisation, a au terme d’un audit des performances du Système de Management de la Qualité (SMQ) du Trésor public ivoirien, maintenu son certificat ISO 9001 version 2015.

Démarré le mercredi 14 avril 2021, l' »Audit de suivi N°1″ du Trésor public ivoirien, organisé dans le cadre du maintien de son Certificat à la norme ISO 9001 version 2015,  a pris fin le vendredi 16 avril 2021, indique une note transmise à APA, samedi.   

Les résultats ont été livrés par Mme Amie Mar, auditeur international pour le compte de AFNOR et responsable de l’équipe des auditeurs, lors d’une de restitution tenue à Abidjan. 

Cette cérémonie, présidée par le directeur général du Trésor public ivoirien, M. Assahoré Konan Jacques, s’est déroulée à la salle de conférence de la Direction générale sise au 7ème étage de l’immeuble Sogefiha à Abidjan-Plateau.

Au terme de cet « Audit de Suivi 1 », les auditeurs ont recommandé le « maintien du certificat ». Il ressort de cette évaluation que le Trésor public de Côte d’Ivoire garde intacte ses performances.   

Aucune non-conformité enregistrée, selon les auditeurs qui relèvent également 18 points forts et 30 pistes de progrès. Les auditeurs ont aussi noté avec satisfaction l’implication active de tout le personnel dans la mise en œuvre du SMQ. 

Toutefois, l’équipe conduite par Mme Amie Mar, a encouragé le Trésor à poursuivre les efforts afin de franchir avec succès les étapes du processus de maintien du Certificat, surtout au niveau de l’évaluation et de l’efficacité des actions correctives.

M. Assahoré a traduit la reconnaissance du Trésor public ivoirien aux auditeurs pour l’accompagnement dont l’Institution bénéficie pour l’amélioration  de son SMQ et l’atteinte de ses objectifs de performance.  

Il a rassuré les auditeurs sur l’engagement du Trésor Public à mettre en œuvre toutes les recommandations formulées, avant de déclarer « le Trésor Public se veut une administration moderne et engagée dans une dynamique d’amélioration continue ».

Ce certificat est soumis à un renouvellement tous les trois ans. Pendant cette période de validité, un audit de suivi est réalisé chaque année par le certificateur pour s’assurer que le SMQ reste conforme aux exigences de la norme ISO 9001 version 2015.

La certification globale du Trésor ivoirien a été obtenue en novembre 2019 sur l’ensemble de ses processus et métiers, ce qui permet à cette administration d’assurer efficacement sa transformation structurelle.

Le SMQ favorise en outre l’amélioration de la qualité opérationnelle (Comptable, Bancaire, financière et administrative), la consolidation  de la qualité de la signature de l’État et une mobilisation des ressources nécessaires au financement du budget sur les marchés financiers et de capitaux.

Maroc : Fléchissement des arrivées de touristiques de 78,5% à fin 2020

Les arrivées de touristes au Maroc ont atteint leur plus bas niveau à fin 2020 avec une baisse de 78,5%. Même constat pour les nuitées qui se sont repliées de 72,4% après +5,1%, selon la Direction du trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l’Economie et des Finances.Malgré les mesures prises pour atténuer l’impact des conséquences de la pandémie sur le secteur, les arrivées des touristes aux postes frontières ont enregistré une baisse de 79,8% au quatrième trimestre 2020, sous l’effet des replis de 92% pour les touristes étrangers et de 59% pour les MRE, précise la DTFE dans sa note de conjoncture portant sur les premiers résultats de l’année 2020.

De même, les nuitées réalisées dans les hôtels classés ont reculé de 82,6%, résultat des baisses de 94% pour les non-résidents et de 52,3% pour les résidents.

« Après avoir maintenu une bonne dynamique durant les trois dernières années, le secteur touristique a pâti lourdement des effets de la crise sanitaire et des mesures restrictives mises en place par les autorités pour endiguer la pandémie de la Covid-19 », fait savoir la note, notant que la suspension dès le 15 mars 2020 de tous les vols internationaux de passagers et des liaisons maritimes en provenance et à destination du territoire marocain, ainsi que la déclaration de l’état d’urgence sanitaire au Royaume ont entrainé un arrêt quasi-total de l’activité touristique.

Pour rappel, les autorités marocaines ont annoncé différentes mesures d’assouplissement de franchissement du territoire national notamment à partir du 7 septembre. En effet, les ressortissants des pays non soumis à l’obligation de visa sont autorisés à se rendre sur le territoire marocain à condition de présenter une réservation d’hôtel ou une invitation d’une entreprise marocaine, ainsi qu’un test négatif de dépistage du Covid-19.

Un nouvel assouplissement a été annoncé, à partir du 1er octobre, pour les voyageurs à destination du Maroc et concerne le prolongement de la durée des résultats du test PCR à 72 heures avant le vol au lieu des 48 heures avec suppression du test sérologique, rappelle la DTFE.