Ethiopie : bond des recettes d’exportation

Entre le 8 juillet, début de la nouvelle année fiscale, et septembre 2021, les exportations ont rapporté 676 millions de dollars américains selon Melaku Alebel, le ministre éthiopien du Commerce et de l’Industrie.L’objectif est dépassé car l’Ethiopie avait tablé sur 643 millions de dollars. Par rapport à la même période de la précédente année fiscale, durant laquelle les exportations avaient généré 581 millions de dollars, on note une augmentation de 16 %.

Avec 74 % des recettes, les produits figurent toujours en tête des exportations éthiopiennes. Le café, les fleurs et le khat constituent 61 % des recettes tirées des exportations de produits agricoles.

L’industrie manufacturière, portée par le textile (5 %), la viande et les produits laitiers (3 %) ainsi que les aliments et les boissons (3 %), représentent 13 % des recettes d’exportation.

Les minéraux ont contribué à hauteur de 11 % aux exportations là où l’or pèse 10 % dans le secteur minier. Au cours de l’exercice fiscal précédent, l’Ethiopie a gagné 3,6 milliards de dollars grâce aux ventes à l’étranger.

Burkina : plus de 59 millions d’euros pour améliorer l’accès à l’électricité

Ce financement du Fonds africain de développement (Fad), issu du guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement (Bad), se compose d’un prêt de 41,60 millions d’euros et d’un don de 17,83 millions d’euros.Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (Fad) a approuvé, mercredi dernier à Abidjan (Côte d’Ivoire), l’octroi de ce financement. Il doit permettre au Burkina Faso d’exécuter le Projet d’électrification et de développement des connexions à l’électricité (Pédécel). Son objectif est d’ « étendre le réseau de distribution d’une énergie électrique de qualité au profit des ménages dans plusieurs localités périurbaines et rurales réparties dans dix des treize régions administratives » du pays.

Car, indique un communiqué de la Banque africaine de développement (Bad) reçu mardi à APA, les trois autres régions du Burkina sont déjà prises en compte par le projet « Yeleen » de développement de centrales solaires et de renforcement du système électrique qui est en cours de réalisation.

De plus, rapporte la source, le Fonds pour l’énergie durable en Afrique (Sefa, un fonds spécial multi-donateurs géré par la Bad) versera un don de 130.000 euros. Pour Marie-Laure Akin-Olugbade, Directrice Générale de la Bad pour la région Afrique de l’Ouest, « le financement du Pédécel vient confirmer la bonne synchronisation des interventions de la Banque dans le secteur de l’énergie au Burkina au cours des dix dernières années ».

Pour sa part, Henry Paul Batchi Baldeh, Directeur du Département du développement des systèmes électriques à la Bad, a soutenu que « le Pédécel permettra de réaliser une étude sur le potentiel de l’efficacité énergétique dans les bâtiments administratifs à Ouagadougou. Cette étude contribuera à préparer les futures interventions de la Banque dans le pays en ce qui concerne l’efficacité énergétique ».

Avec le Pédécel, au moins 218.400 ménages seront raccordés au réseau électrique, soit environ 1.528.800 habitants dont 790.390 femmes, représentant un taux de 51,7 %. Dans les phases de construction et d’exploitation, environ 560 emplois directs et indirects, temporaires et permanents vont être créés.

Au Burkina, les frais d’abonnement constituent « un frein à l’accès à l’électricité ». C’est pourquoi, précise le communiqué, les nouveaux clients payeront, à l’entrée, seulement 3000 F CFA (4,55 euros) contre 90.000 à 218.000 F CFA actuellement (137,20 euros à 332,33 euros) et les frais de raccordement restants seront payés par tranches mensuelles étalées sur trois ans.

Outre la Banque africaine de développement, d’autres bailleurs comme la Banque européenne d’Investissement (BEI) et la Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique se sont engagés à accorder des financements additionnels pour couvrir le coût total du Pédécel estimé à 136,86 millions d’euros. De son côté, le gouvernement burkinabè et la Société nationale d’électricité (Sonabel) décaisseront 16,23 millions d’euros.

Le Pédécel, qui doit être réalisé entre octobre 2021 et décembre 2025, s’inscrit dans le cadre d’un projet emblématique de la Bad mis en œuvre dans onze pays du Sahel. Ce programme, nommé « Desert to Power », vise une production de 10.000 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque en 2030 pour 250 millions de personnes.

À l’horizon 2027, les autorités burkinabè veulent atteindre au moins un taux d’accès à l’électricité au plan national de 60 % : 90 % en milieu urbain et 30 % au moins en milieu rural. Il y a du chemin à faire parce qu’à la fin 2020, 22,5 % des Burkinabè (67,4 % en zone urbaine et 5,3 % en zone rurale) avaient accès à l’énergie.

L’Éthiopie et OCP signent un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa

Le gouvernement éthiopien a annoncé, samedi, la signature d’un accord de développement conjoint avec OCP Group pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais à Dire Dawa à l’est de l’Ethiopie.L’accord a été conclu lors d’une visite d’une délégation éthiopienne de haut niveau au Maroc dirigée par Ahmed Shide, ministre éthiopien des Finances, et accompagnée de responsables de l’Ethiopian Chemical Industry Corporation (CIC), de l’Ethiopian Agricultural Businesses Corporation (EABC) et de l’Ethiopian Minera, Petroleum and Biofuel Corporation (EMPBC), indique un communiqué du ministère éthiopien des finances, publié sur son portail.

Cette a débouché sur la conclusion d’un accord pour la mise en œuvre d’une usine d’engrais locale en Éthiopie. L’accord est basé sur la faisabilité, l’évaluation d’impact conceptuel, environnemental et social et les études hydro et géotechniques qui ont été menées.

Selon l’accord, un complexe d’engrais intégré sera établi à Dire Dawa, en utilisant les ressources locales (gaz éthiopien et acide phosphorique marocain).

Le projet nécessitera un investissement initial estimé à près de 2,4 milliards de dollars durant la première phase pour développer une unité de production d’engrais de 2,5 millions de tonnes et qui pourrait atteindre une capacité de production de 3,8 millions de tonnes par an pour un investissement total pouvant atteindre 3,7 milliards de dollars au cours de la deuxième phase.

Le ministère éthiopien des Finances se dit « fermement convaincu ce projet contribuera de manière significative à répondre à la demande croissante d’engrais de l’Éthiopie (principalement de l’urée et du NPS+). A partir de 2022, les importations d’engrais en Éthiopie représenteront 1 milliard USD, et pourraient potentiellement atteindre 2 milliards USD en 2030 ».

« Le gouvernement éthiopien affirme son ferme soutien à l’agriculture et continue de travailler sans relâche pour trouver des solutions sur mesure aux défis agricoles et industriels du pays », conclut le communiqué éthiopien.

Cet accord conclu au Maroc s’inscrit dans le cadre du mégaprojet signé en novembre 2016 à Addis-Abeba par le Roi Mohammed VI et l’ex-premier ministre éthiopien Hailé Mariam Dessalegn. Il s’agit d’un projet de réalisation d’une plateforme intégrée de classe mondiale pour la production d’engrais en Éthiopie.

Le Sénégal revoit à la hausse sa prévision de croissance

Le taux de croissance du PIB réel est désormais projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, a fait savoir, vendredi, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott.Amadou Hott s’est voulu rassurant dans son discours prononcé lors de la revue annuelle conjointe (RAC) de la politique économique et sociale. A en croire, le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, l’économie sénégalaise « augure des perspectives positives ».

En effet, a-t-il souligné, malgré la persistance de la pandémie de covid-19, le milieu des affaires a affiché une certaine résilience au premier semestre de l’année 2021, confortant la pertinence des options du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP2A).

« Ainsi, le taux de croissance du PIB réel est projeté à 5% à fin décembre 2021, contre une projection initiale de 3,7%, à la faveur des efforts d’exécution des investissements structurants », a-t-il déclaré.

Le Gouvernement consolidera cette dynamique en accélérant les réformes du PAP2A, a assuré M. Hott. Il précise que la suppression de la prime fixe sur l’électricité pour les producteurs rizicoles au niveau de la vallée du fleuve Sénégal est déjà effective.

Par ailleurs, Amadou Hott a informé qu’après la promulgation de la loi sur les partenariats public-privé (PPP), le Conseil des Ministres vient d’approuver le projet de décret portant application de la loi relative aux PPP.

« Nous sommes ainsi aux termes d’un processus de réforme majeure qui dote notre pays d’un cadre juridique attractif pour faire des PPP de qualité y compris au niveau des collectivités territoriales », s’est-il félicité.

Pour le ministre de l’Économie, ce cadre confirme la volonté du Gouvernement de renforcer également les dispositifs de contenu local en faisant la promotion du secteur privé local.

Le Gouvernement prévoit d’autres réformes phares et se projette d’être dans le top 100 des pays réformateurs, a encore dit Amadou Hott.

« Toutes ces réformes visent à créer un environnement propice à l’investissement privé, seul gage de renforcement pérenne des capacités financières internes de l’Etat. En attendant, le Gouvernement continuera à s’appuyer sur la coopération au développement pour mobiliser plus de ressources », a-t-il précisé.

En outre, le ministre Amadou Hott a indiqué que le Sénégal vient de bénéficier de sa cote part des nouveaux DTS pour un montant de 246,3 milliards FCFA et qu’il continue de travailler sur le plan international pour la réallocation des DTS des pays du G20 au profit de nos pays.

Cela devrait permettre d’avoir plus de capacités pour faire face aux besoins urgents de santé, de relance économique, de protection sociale et d’autonomisation des jeunes et femmes.

Sur un autre registre, le ministre a également relevé que l’objectif de souveraineté sanitaire et pharmaceutique du pays est en bonne marche.

Le Sénégal est en effet dans le cercle restreint de pays africains aptes à produire des vaccins contre la Covid-19 et pour d’autres maladies tropicales. Les premières doses sont attendues en 2022, avec le projet de l’Institut Pasteur de Dakar, soutenu par tous les partenaires au développement.

En conséquence, a estimé Amadou Hott, « nous devons rester optimistes tout en demeurant très vigilants dans un environnement aussi incertain, fortement marqué par les conséquences multiformes de la crise sanitaire ».

Cameroun : la chaîne d’approvisionnement des hydrocarbures renforcée

La société CAMRAIL, qui exploite le réseau ferroviaire du Cameroun, assure l’approvisionnement en hydrocarbures des principaux dépôts pétroliers du pays.Grâce aux investissements réalisés et au programme « ExOp Afrique », l’entreprise a réalisé en juillet 2021, un record d’évacuation de 80.000 m3 de gasoil, super et jet, explique Bolloré Transport & Logistics dans un communiqué parvenu ce vendredi à APA.

Le texte ajoute qu’avec le concours d’opérateurs privés camerounais, CAMRAIL a réceptionné entre 2020 et 2021, 38 nouveaux wagons citernes. Ces investissements ont permis à l’entreprise de renforcer le parc de matériels dédiés au transport des hydrocarbures. Aussi, dans le cadre du programme d’excellence opérationnelle « ExOp Afrique » lancé par Bolloré Transport & Logistics, les équipes de CAMRAIL ont déployé un projet d’amélioration de la productivité des wagons.

Ces efforts permettent ainsi d’améliorer le volume de produits pétroliers chargés à partir de Douala, et destinés aux dépôts intérieurs de la Société Camerounaise des Dépôts Pétroliers (SCDP) de Yaoundé, Belabo et Ngaoundéré. Ils sont la traduction de la synergie d’actions entre les partenaires de la chaine d’approvisionnement des produits pétroliers : la Caisse de stabilisation des prix des hydrocarbures (CSPH), la SCDP et les marketeurs.

Le transport par le rail participe aux mesures mises en œuvre par l’Etat pour la stabilisation des prix des hydrocarbures. Il assure en outre la massification des volumes et réduit l’empreinte environnementale de la logistique des produits pétroliers. Par ailleurs, l’entreprise met en œuvre un dispositif de sécurisation des acheminements, avec le concours des autorités et des populations riveraines.

« Le chemin de fer est le mode de transport le plus efficace pour transférer d’importantes quantités de marchandises sur de longues distances. De 677.000 m3 d’hydrocarbures transférés par rail de Douala vers les dépôts intérieurs de Yaoundé, Belabo et Ngaoundéré en 2015, CAMRAIL a assuré en 2020, le transfert de 837.000 m3, soit une augmentation de 24 %. L’expérience du projet ExOp Afrique
permet de renforcer cette dynamique au service de l’économie de notre pays », a estimé Olivier Koumfieg, Directeur transport chez CAMRAIL.

Ethiopie : le Grand barrage produira bientôt de l’électricité

Le Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD) devrait commencer à produire 750 mégawatts en octobre prochain grâce à l’installation du premier rotor hydroélectrique de 780 tonnes.Dans une déclaration de presse, la société Ethiopian Electric Power (EEP) a expliqué que les travaux d’installation du rotor sur l’une des deux unités, également connue sous le nom de numéro 10, ont été achevés avec succès mercredi dernier.

Le rotor de 11,7 mètres de diamètre et ses composants pèsent au total plus de 840 tonnes, tandis que le rotor seul pèse 780 tonnes.

« L’installation du rotor et de la turbine au barrage peut être considérée comme un signe que le barrage est sur le point de commencer à produire de l’électricité », a indiqué l’EEP, propriétaire du projet de construction du Grand barrage (GERD).

La semaine dernière, le Dr Sileshi Bekele, ministre de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie a déclaré que les deux turbines du GERD allaient produire de l’électricité au cours des premiers mois de la nouvelle année éthiopienne, qui a débuté samedi prochain.

La première phase de production d’énergie des deux unités va dépasser les capacités des barrages hydroélectriques de Tekeze (300MW) et Gilgel Gibe (420MW) réunis.

La construction du GERD est fustigée par l’Egypte et le Soudan. Cela a poussé le Conseil de sécurité des Nations Unies à inviter les pays du Nil à conclure un accord contraignant par le biais de la médiation de l’Union africaine sur le remplissage et l’exploitation du Grand barrage de la renaissance éthiopienne (GERD).

Togo: ouverture des opérations du port sec franc d’Adétikopé

Les opérations du port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, hub économique situé à environ 18 km de Lomé, sont ouvertes officiellement depuis le 15 septembre 2021.

Le port sec franc de la Plateforme industrielle d’Adétikopé, un hub économique de dernière génération, s’étend sur une superficie totale de 6 hectares et bénéficiera à des centaines de clients. 

L’ouverture des opérations sur le port sec franc s’inscrit dans la volonté de faire de la plateforme PIA un hub économique de pointe.

Elle intervient après la réception ces dernières semaines des équipements de manutention de dernière génération, notamment des engins élévateurs de conteneurs vides et pleins (reachstrackers).

La plateforme également réceptionné  des engins dédiés à la manutention de conteneurs vides (Empty Container Handlers) et des engins dédiés au transfert des conteneurs (Terbergs et trailers). 

En complément du parking déjà opérationnel, le port sec permettra de fluidifier le trafic régional grâce à l’interconnexion des réseaux logistiques et participera au désenclavement des arrière-pays. 

Le parking de PIA met une capacité totale de 484 camions à disposition des opérateurs de transport logistique nationaux et internationaux. 

Sur ce parking à camions, ont été accueillis le 26 juillet dernier, les premiers véhicules en provenance des pays enclavés, notamment du Burkina Faso et du Niger.

L’unité a pour objectif de désengorger le Port autonome de Lomé, d’alléger son trafic, tout en permettant aux opérateurs de transport de desservir les pays enclavés à l’instar du Burkina Faso, du Mali et du Niger avec des services logistiques et des installations de pointe. 

Hub logistique de dernière génération, la plate-forme est dotée d’un système de billetterie et d’accès automatisé, d’un système de contrôle visuel (CCTV).

Il comprend en outre une station-service, une caserne de pompiers, d’un poste de police, une clinique, des cantines et une salle de prière, etc.

Source de dynamisme économique pour le Togo, ce terminal s’inscrit dans la volonté de l’Etat de contribuer au développement économique du pays en favorisant l’industrialisation et en générant des milliers d’emplois résilients au profit de la jeunesse.

Reconnue pour son impact positif sur l’économie du pays, la Plateforme industrielle d’Adétikopé a reçu la visite du ministre des Transports Routiers Aériens et Ferroviaires, Affo Atcha Dedji, le 31 août 2021 et celle de Kokou Edem Tengue, le ministre de l’Economie Maritime de la pêche et de la protection côtière le 10 septembre 2021. 

Tous deux ont souligné l’ambition et le leadership du président de la République togolaise Faure Essozimna Gnassingbé grâce à qui, ce projet devient une réalité aujourd’hui.

La Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) a été inaugurée par le président de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé le 6 juin 2021. 

Ce terminal est dotée d’une zone portuaire composée d’un Inland Containers Depot (ICD) d’un port sec, d’un parc à camions et des entrepôts de stockage de nouvelle génération. 

La PIA est issue d’un partenariat Public Privé entre la République togolaise et Arise IIP. Cette plateforme, dont l’investissement total s’élève à 130 milliards de F CFA, sera opérationnelle à partir de janvier 2022 (Phase 1). 

Maroc : Les aéroports enregistrent un volume de trafic commercial international de plus de 3,5 millions de passagers

Les aéroports du Maroc ont enregistré durant la période du 15 juin au 31 août 2021, un volume de trafic commercial international de 3.560.526 passagers, ce qui représente un taux de récupération de 65% par rapport à la même période de l’année 2019, indique l’Office national des Aéroports.L’ONDA précise que durant la même période, les aéroports du Maroc ont accueilli 31.202 vols internationaux. Ce volume représente un taux de récupération de 77% par rapport à la même période de l’année 2019, précise l’ONDA dans son dernier bilan du trafic aérien commercial.

L’aéroport Mohammed V de Casablanca a accueilli 1.457.154 passagers internationaux, récupérant ainsi 58% du trafic de 2019, alors que l’aéroport de Marrakech, avec 565.680 passagers, a enregistré un taux de récupération de 46%, indique la même source.

Durant le seul mois d’août 2021, le trafic international commercial des aéroports du Maroc a récupéré 82% du trafic passagers de 2019, un taux rivalisant avec celui des pays du bassin méditerranéen, notamment la France (70%), l’Espagne (68%), et la Turquie (76 %), relève l’Office.

Cette performance s’explique, selon l’Office, par l’évolution importante du trafic aérien, suite aux instructions royales qui ont accompagné le lancement de l’opération Marhaba 2021.

Par ailleurs, l’ONDA rappelle que cette période a été marquée par la création de plusieurs nouvelles lignes aériennes, dont notamment les liaisons Casablanca-Düsseldorf, Marrakech-Saragosse, Fès-Rotterdam, Oujda-Murcie, Rabat-Malaga, Agadir-Lisbonne.

Pour sa part, le fret aérien s’est établi à 13.732 tonnes avec un taux de récupération de 74%, par rapport à la même période de l’année 2019.

Electricité : le Zimbabwe se tourne vers ses voisins

Le Zimbabwe va importer de l’électricité du Mozambique et de la Zambie pour mettre fin aux coupures de courant dans le pays.Le ministre de l’Energie, Zhemu Soda, a déclaré que l’importation va porter sur un total de 280 mégawatts d’électricité afin d’augmenter la disponibilité de l’énergie suite à la réduction de la capacité de production.

« Nous sommes actuellement en négociation avec le Mozambique pour 180 mégawatts supplémentaires et avec la Zambie pour 100 mégawatts », a expliqué M. Soda aux membres du Parlement.

Le Zimbabwe importe actuellement plus de 35% de ses besoins en électricité du Mozambique et de l’Afrique du Sud.

La décision de se tourner vers ses voisins fait suite à la réduction de la capacité de production des deux principales centrales électriques, Kariba South et Hwange, qui font l’objet de travaux de réhabilitation.

La Zimbabwe Electricity Supply Authority a annoncé des coupures de courant quotidiennes pouvant aller jusqu’à huit heures par jour dans la plupart des régions.

Belle moisson de l’Afrique à la réunion annuelle de la BID

Trois Etats africains ont obtenu de la Société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC) des accords d’investissement de plusieurs millions de dollars.La 46ème réunion annuelle de la Banque Islamique de Développement (BID) tenue à Tachkent (Ouzbékistan) a été un franc succès pour le Burkina Faso, la Mauritanie et l’Union des Comores. Les trois pays vont bénéficier de l’assistance de l’ITFC pour financer plusieurs secteurs de leurs économies.

Ainsi, pour renforcer la coopération entre l’ITFC et l’Union des Comores, le directeur général de l’ITFC, M. Hani Salem Sonbol, et le gouverneur suppléant de cet archipel, M. Fouady Goulame, ont signé un accord-cadre de 330 millions d’euros sur trois ans.

L’objectif est de soutenir la sécurité alimentaire et énergétique du pays par l’importation de produits stratégiques tels que les produits pétroliers, le riz et d’autres denrées alimentaires, conformément aux projets de développement national des Comores.

L’accord fournira également un soutien au secteur de la santé et au financement des PME et proposera des projets d’assistance technique pour soutenir les objectifs de développement national du pays.

Par ailleurs, M. Mohamed Lemine Ould Dehbi, ministre des Finances de Mauritanie, et M. Sonbol ont signé un accord de financement commercial Murabaha pour soutenir le secteur de la santé du pays.

La « Murabaha » est un terme de finance islamique qui signifie intermédiation. Dans une opération de ce genre, l’institution financière (la banque) va servir de médiateur entre l’acheteur (l’emprunteur) et le vendeur du produit.

Dans le cadre de cet accord, l’ITFC fournira 10 millions de dollars à la Camec, l’entité gouvernementale chargée de la distribution des médicaments dans le secteur public, et 20 millions de dollars supplémentaires à la SNIM, la société qui effectue l’exploration, la production et la commercialisation du minerai de fer.

Un accord de renouvellement auprès de la Somelec, une entreprise publique chargée d’assurer la sécurité énergétique du pays (production d’électricité), a également été signé pour soutenir l’objectif de développement national dans le secteur de l’énergie.

En outre, le directeur général de l’ITFC et M. Lassane Kabore, ministre de l’Économie, des Finances et du Développement du Burkina Faso ont signé un addendum à l’accord-cadre révisé. Ce dernier, d’un montant de 1,5 milliard de dollars et d’une durée de cinq ans, a été initialement signé en octobre 2018.

L’ITFC contribuera à travers cet accord au financement de projets prioritaires au Burkina Faso dans le secteur agricole, le secteur de la santé et le secteur privé, notamment l’exportation de produits agricoles et l’importation de produits énergétiques, mais aussi de médicaments et d’équipements de santé, et la mise en œuvre de programmes d’assistance technique pour les secteurs stratégiques de l’économie nationale.

Lors de ce 46ème sommet, l’ITFC a signé au total dix accords majeurs de financement du commerce d’une valeur de plus de 1,2 milliards de dollars, ainsi que des accords de développement du commerce avec ses pays membres d’Asie et d’Afrique.

Les accords-cadres, qui permettent de financer les secteurs public et privé, ainsi que des programmes d’assistance technique liée au commerce pour le développement des exportations et les initiatives de développement des PME, ciblent les industries à forte croissance, notamment dans les secteurs de l’agriculture et de l’énergie et soutiennent l’achat d’équipements médicaux essentiels.

« Nous sommes fiers d’avoir signé 10 accords de financement et de développement du commerce lors de la 46e réunion annuelle de la BID. L’impact de ces accords sera significatif pour les populations et améliorera considérablement la prospérité économique de nos pays membres », a déclaré le directeur général de l’ITFC.

« Cette étape importante réaffirme la confiance mutuelle entre ceux-ci et les équipes de l’ITFC et notre engagement à soutenir la croissance économique des pays membres de l’OCI, en particulier pendant la période difficile de la pandémie du Covid-19 », a-t-il ajouté.

Afrique : le succès de la Zlecaf exige un nouvel état d’esprit

Les Africains doivent préférer les produits locaux si on veut réussir la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), soutient un haut fonctionnaire sud-africain.S’exprimant lors d’une réunion avec la Communauté des affaires sud-africaine au Cap, Oluranti Doherty, Responsable du développement des exportations de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank), a déclaré que le déblocage du marché de la Zlecaf nécessiterait un changement de mentalité.

« Il faudra du courage de la part des commerçants pour rechercher de nouvelles opportunités de marché sur le continent, plutôt que la convention actuelle consistant à sauter dans un avion pour la Chine et d’autres pays d’outre-mer », a dit M. Doherty.

Selon lui, la prochaine foire commerciale intra-africaine (IATF), qui se tiendra dans la ville portuaire sud-africaine de Durban en novembre 2021, offrira une plateforme au secteur privé africain pour évaluer le niveau des opportunités offertes par la Zlecaf.

« Nous pensons que l’IATF jouera un rôle important en faisant du commerce intra-africain une réalité, soutenant ainsi la mise en œuvre de la Zlecaf en fournissant une plateforme pour les acheteurs et les vendeurs, les investisseurs et les gouvernements, afin de se connecter, d’échanger des informations sur le commerce, les investissements et le marché et de conclure des accords commerciaux », a poursuivi M. Doherty.

Afreximbank, l’Union africaine et le Secrétariat de la Zlecaf vont organiser une tournée de promotion de l’IATF-2021, qui se déroulera du 15 au 21 novembre.

La tournée du Cap a donné lieu à un débat, hier mercredi, sur le thème : « Débloquer les chaînes de valeur régionales et mondiales par la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine ».

Zimbabwe : vers l’importation d’électricité du Mozambique et de la Zambie

A cause de sa faible capacité de production d’énergie, le Zimbabwe est actuellement confronté à des coupures intempestives pouvant durer huit heures dans certaines zones.L’ancienne Rhodésie du Sud, devenue le Zimbabwe, consomme principalement du courant produit par les pays voisins. Car les deux principales centrales électriques du pays, Kariba South et Hwange, font l’objet de travaux de réhabilitation.

A ce jour, plus de 35 % de l’électricité consommée au Zimbabwe provient du Mozambique et de l’Afrique du Sud. « Nous sommes en négociation avec le Mozambique pour 180 mégawatts supplémentaires et avec la Zambie pour 100 mégawatts », a fait savoir mercredi Zhemu Soda, le ministre zimbabwéen de l’Energie.

Nigeria : chute de plus de 17% de l’inflation (officiel)

Le taux d’inflation au Nigeria a régressé de 17,01% en août contre 17,38% en juillet de cette année, selon le Bureau national des statistiques (NBS).L’économie nigériane reprend de l’oxygène. Le bureau national des statistiques a fait savoir mercredi que la baisse de l’inflation sur les prix des denrées alimentaires se poursuivait pour le cinquième mois consécutif. Elle a ralenti en effet à 20,30% au cours de la période considérée contre 21,03% en juillet.

Les prix des aliments de base avaient augmenté à un rythme plus lent en août, rappelle le NBS. Cette situation s’expliquait par la modération des prix des denrées de première nécessité, à savoir le pain, la viande, l’huile, entre autres.

Par ailleurs, l’inflation de base ne concerne pas les prix des produits agricoles volatils. Mais le NBS constate tout de même à ce niveau un ralentissement à 13,41% en août 2021. Ce qui traduit une baisse de 0,31% en comparaison avec le taux de 13,72% enregistré en juillet.

Le Libéria va s’approvisionner en produits pétroliers en Côte d’Ivoire

Le Libéria sollicite auprès de la Côte d’Ivoire, pays voisin, un approvisionnement en produits pétroliers, notamment de l’essence, du gasoil et du bitume.

Dans ce cadre, une délégation libérienne, a été reçue à Abidjan par le ministre ivoirien en charge des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, pour définir le protocole de cette coopération. 

« La demande que cette délégation est venue faire, c’est de pouvoir bénéficier de la production de produits pétroliers en Côte d’Ivoire pour l’approvisionnement du Liberia », a précisé M. Thomas Camara à l’issue d’une séance de travail avec la délégation conduite par son homologue du Liberia en charges des affaires étrangères, Dee-Maxwell Saah Kemayah.  

Le gouvernement libérien, à travers cette délégation demande à la Côte d’Ivoire d’approvisionner la République du Liberia avec des produits pétroliers classiques, l’essence et le gasoil et également le bitume, a-t-il ajouté.  

« Nous avons exprimé notre satisfaction dans la mesure où la Société ivoirienne de raffinage (SIR) et la Société multinationale de bitume sont deux raffineries qui fonctionnent à merveille », a dit M. Thomas Camara, assurant que les deux raffineries sont au plein de leur forme. 

Son département, soulignera-t-il, a accueilli « favorablement cette demande de la République du Liberia », insinuant que la Côte d’Ivoire est en mesure de répondre à cette demande et de leur fournir des produits raffinés provenant de la SIR et de la SMB.

« En ce qui concerne la SMB, ça sera le bitume et concernant la SIR, ça sera les produits pétroliers classiques », a-t-il mentionné,  relevant que pour satisfaire cette demande, les parties ont envisagé deux conventions. 

Une première convention de haut niveau interviendra entre les ministères en charge de l’Énergie et du Pétrole des deux pays qui expriment la volonté des deux gouvernements de collaborer, a noté M. Thomas Camara. 

Ensuite, une deuxième convention définira les éléments techniques entre les opérateurs techniques notamment du côté ivoirien la SIR et la SMB, puis du côté libérien, la raffinerie du Liberia qui va recevoir les produits pétroliers, a-t-il ajouté.  

« Nous désignerons un opérateur au milieu qui se chargera d’enlever les produits ici et de les livrer au Liberia », a-t-il poursuivi, mentionnant que ce sont les accords qui sont prévus et que les deux ministères ont convenu de signer à l’occasion de cette mission.

« Aujourd’hui, c’était la séance d’ouverture et les principes généraux. Un programme de travail a été établi et mercredi, jeudi et vendredi, les opérationnels vont se mettre d’accord sur les quantités, le rythme de livraison et la taille des lots », a fait observer le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie.  

Il a en outre fait remarquer que toutes les conditions de livraison vont être discutées entre les opérationnels. A la suite de cela, les équipes venues du Liberia et celles de la Côte d’Ivoire vont conclure les termes des conventions dans les prochains jours.

La semaine dernière, une délégation togolaise conduite par la ministre déléguée en charge des Mines et de l’énergie, est venue s’inspirer du modèle ivoirien en ce qui concerne la production et la distribution de l’énergie. 

La Côte d’Ivoire envisage d’être un hub pétrolier énergétique de la sous-région ouest-africaine. Le pays distribue de l’énergie électrique à certains États de la sous-région.   

Des opérateurs économiques polonais prospectent les opportunités d’investissements dans les provinces du Sud du Maroc

Les provinces du Sud du Maroc, qui connaissent ces dernières années un essor économique, ont encore un fort potentiel qui reste à prospecter. C’est dans cette optique qu’une délégation d’opérateurs économiques polonais s’est rendue, ce mardi, à Laâyoune, à l’initiative de l’Ambassade du Maroc en Pologne.Cette visite, organisée avec l’appui du Centre régional d’investissement (CRI) de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, a été l’occasion de mettre en exergue les opportunités d’affaires et d’investissements dans les provinces du Sud. 

D’emblée, l’Ambassadeur du Maroc en Pologne, Abderrahim Atmoun a affiché sa volonté d’aller de l’avant dans les relations de coopération économique entre les deux pays. « Je souhaite de tout cœur que cette visite, que j’espère fructueuse, à travers sa première étape ici à Laâyoune, soit une première occasion de vous rendre compte par vous-mêmes, des importantes opportunités qu’offre notre beau pays (…), osons l’avenir ensemble, marocains et polonais, ensemble, main dans la main, avançant vers un avenir prometteur et fructueux ! », a souligné le diplomate marocain tout en rappelant que les deux pays sont « liés par une amitié profonde marquée notamment par la volonté des deux chefs d’Etats de renforcer davantage les relations bilatérales au niveau économique ».

L’ambassadeur n’a pas manqué de souligner que le Maroc constitue une véritable porte d’entrée vers le marché africain. « Des  atouts qui font du Maroc un des pays les plus attractifs de la région d’Afrique et du Moyen Orient en matière d’investissements », dit-il.

D’autant que les provinces du Sud qui, selon le diplomate marocain, jouent un rôle essentiel dans la compétitivité économique du Maroc et tout particulièrement dans son positionnement de hub africain et en particulier la région de Laâyoune-Sakia El Hamra qui dispose d’importants atouts lui permettant de se positionner en tant que modèle de développement durable à l’échelle nationale et régionale.

Pour inciter les opérateurs économiques polonais à investir dans le Sud du Maroc, Abderrahim Atmoun a réitéré l’engagement pris auparavant par l’Ambassade du Maroc à Varsovie pour continuer à accompagner les chefs d’entreprises privées polonaises et à les aider dans la concrétisation de leurs projets.

RCA : la vie reprend peu à peu à Birao

Dans cette ville meurtrie de l’extrême Nord-Est de la Centrafrique, à environ 1067 kilomètres de la capitale Bangui, les activités génératrices de revenus ont redémarré grâce au concours de la FAO et de la Minusca.Région frontalière du Tchad, du Soudan et du Soudan du Sud, Birao est tristement connue pour « les pillages, les incendies de maisons, de greniers et de parcelles, l’abattage anarchique de troupeaux et la destruction des habitats du bétail ».

Ces actes répréhensibles ont, depuis septembre 2019, « significativement aggravé la vulnérabilité et les moyens d’existence des populations », a déploré le Bureau régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais) pour l’Afrique.

Une vie précaire qui a contraint les populations de Birao à fuir et abandonner « leurs terres et intrants agricoles » selon un communiqué de l’institution spécialisée des Nations Unies reçu mardi à APA.

Pour leur permettre de recommencer les « activités de production », la FAO a lancé un projet intitulé « Appui à la résilience de la population affectée par les crises de Birao ». Il est financé par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en Centrafrique (Minusca) pour un montant de 50.000 dollars américains.

Ce programme, visant à renforcer la résilience des ménages touchés par les crises, à améliorer leur sécurité alimentaire et à rétablir leurs moyens d’existence, a permis d’assister « 540 ménages, soit 2700 personnes dont 59 % de femmes pendant sept mois », renseigne la source.

Concrètement, une assistance d’urgence en kits d’élevage du petit bétail (poules locales et caprins) a été fournie aux familles. La FAO a organisé, en outre, une foire aux intrants. A cette occasion, des coupons d’une valeur comprise entre 188 et 554 dollars américains ont été distribués « aux bénéficiaires organisés en 54 groupements de 10 ménages ».

Avec cette aide financière, les familles ciblées ont acheté sur la foire aux intrants « des géniteurs de caprins ou de poule locale, ainsi que des aliments pour bétail ». L’assistance de la FAO ne s’est pas arrêtée là.

En effet, les groupements de bénéficiaires en élevage de caprins ont reçu des kits de matériaux de construction d’abris pour animaux (tôles, chevrons, fers, ciment, pointes et pax alu) et ceux bénéficiaires des kits d’élevage de la poule locale ont reçu six mangeoires et six abreuvoirs. Les animaux fournis aux bénéficiaires ont tous été vaccinés et déparasités.

De plus, indique le document, le partenaire de mise en œuvre et 108 délégués techniques ont été formés sur les bonnes pratiques agricoles et d’élevage et sur les procédures d’organisation d’une foire aux intrants.

La reprise des activités économiques dans cette zone a rapproché différentes ethnies (Goula, Kara, Rounga et Haoussa) qui avaient rompu tout lien à cause des problèmes de sécurité. Mais la sensibilisation et l’identification des ménages bénéficiaires, la formation de ceux-ci et la vente des intrants agricoles par les fournisseurs composés de plusieurs ethnies ont contribué à renforcer de manière significative la cohésion sociale et le dialogue intercommunautaire, se félicite la FAO.

Côte d’Ivoire: Solange Amichia nommée directeur général du Cepici

L’experte en banque, Solange Amichia, est nommée au poste de directeur général du Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire (Cepici), selon un décret signé le 8 septembre 2021 par le président Alassane Ouattara.

Mme Solange Amichia assurait la fonction de directeur général adjoint du Cepici depuis février 2014. Elle succède à ce poste, Emmanuel Essis Esmel, l’actuel ministre de l’Investissement et du développement du secteur privé.    

Avant de rejoindre le Cepici, Solange Amichia avait réalisé la majorité de sa carrière à l’international, notamment en France puis au Etats-Unis. Elle fut senior vice-présidente dans la Banque d’investissement de la Société Générale (SGCIB) à New-York jusqu’en 2013. 

Mme Solange Amichia totalise plus de 20 ans d’expériences dans les métiers de la banque d’investissement. Depuis 2016, elle coordonne pour le compte de la présidence de la République, l’organisation de plusieurs forums et sommets en Côte d’Ivoire.

Sous ses auspices, ont été réalisés entre autres l’Africa CEO Forum, Mo Ibrahim Governance weekend, le Sommet régional Women entrepreneur and finance Initiative (WE-FI) et le congrès de l’Union Postale Universelle (UPU).

Une manager de trempe, Solange Amichia est diplômée de l’E.D.C Business School de Paris en 1983, avec une spécialisation en gestion des PME. Elle a une parfaite connaissance des défis du secteur privé.  

 « Je tiens à remercier le président de la République, Alassane Ouattara pour sa confiance qui m’honore. J’aurais à cœur de poursuivre la mission qu’il a lui-même initiée en créant le Centre de Promotion des Investissements en Côte d’Ivoire, en 1993 », a-t-elle déclaré. 

Le nouveau directeur général du Cepici a salué le travail « formidable » abattu par le ministre Essis Esmel, qui a fortement développé et donné de la visibilité au Cepici, lui permettant de devenir l’institution que l’on connait aujourd’hui.

« Je m’engage à honorer la mission qui m’a été confiée, en mettant à profit mon expérience dans les écosystèmes de la promotion de l’investissement privé, et à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre du nouveau PND 2021-2025 », a promis Mme Solange Amichia. 

Créé en 1993 et restructuré en septembre 2012 par un décret qui en fait, le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire, le Cepici est l’outil gouvernemental de promotion des investissements privés. 

 Le Guichet unique de l’investissement en Côte d’Ivoire coordonne l’ensemble des initiatives et des actions en matière de promotion des investissements et de développement du secteur privé dans le pays.

La Bad finance la relance post-Covid du Botswana

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 137 millions de dollars US pour soutenir le redressement économique du Botswana après la crise de la Covid-19, a appris APA ce vendredi.Leila Mokadem, la Directrice générale du bureau régional de développement et de prestation de services de la Bad pour l’Afrique australe, a déclaré que les fonds accordés dans le cadre du programme de soutien à la relance économique du Botswana, seraient utilisés pour mettre en œuvre des réformes multisectorielles visant à accroître l’efficacité des dépenses, à créer des emplois et à stimuler une croissance inclusive dans le pays.

Elle a révélé que le programme de soutien à la relance économique du Botswana comporte trois volets, dont le premier est axé sur le renforcement de la mobilisation des ressources intérieures et l’atténuation des risques budgétaires afin d’améliorer les performances macroéconomiques et de créer un espace budgétaire pour les dépenses de protection sociale.

Les autres composantes sont axées sur le soutien à l’agriculture et à l’industrie dirigées par le secteur privé, afin de stimuler la productivité et la valeur ajoutée, et d’accroître les possibilités d’emplois, ainsi que sur l’offre de services de développement commercial aux micros et petites entreprises afin de promouvoir la protection sociale et l’égalité des sexes.

« La Banque africaine de développement apporte son soutien aux réformes visant à renforcer l’agriculture dirigée par le secteur privé et la transformation du secteur industriel », a ajouté Mokadem citée dans un communiqué.

Selon elle, la valeur ajoutée de l’agriculture peut « servir de tremplin pour l’industrialisation et la création d’emplois au Botswana ».

Sénégal: démarrage du Compact énergie du Millennium Challenge Corporation

Ce programme, fruit de la bonne coopération entre Dakar et Washington, vise à renforcer le secteur de l’électricité au Sénégal.Le « Senegal Power Compact du Millennium Challenge Corporation (appellation anglaise) » est désormais effectif. Il est doté d’une enveloppe de 600 millions de dollars US, soit 330 milliards de FCFA. Il comprend un don de 550 millions de dollars US de la part du gouvernement des États-Unis d’Amérique et une contribution supplémentaire de 50 millions de dollars US du gouvernement du Sénégal.

D’une durée de cinq ans, le programme sera mis en œuvre par le Millennium Challenge Account-Sénégal II (MCA-Sénégal II).

Ce deuxième Compact du MCC est entièrement dédié au secteur de l’électricité. Il vise à réduire la pauvreté au Sénégal à travers le renforcement du secteur de l’électricité, l’amélioration de la fiabilité, l’élargissement de l’accès à l’électricité, notamment en zones rurales et péri urbaines.

Il est également prévu la mise en place d’un cadre réglementaire propice au développement, à l’amélioration des performances et à la viabilité financière du secteur de l’électricité au Sénégal.

« Le Gouvernement du Sénégal est heureux de lancer ce second Compact, fruit de la coopération avec les Etats Unis d’Amérique. (Car) Le secteur de l’énergie constitue un des piliers du Plan Sénégal Emergent (PSE) », a déclaré la ministre du Pétrole et des Energies, Mme Aissatou Sophie Gladima.

Pour l’ambassadeur des États-Unis au Sénégal, Tulinabo S. Mushingi, « ces nouveaux investissements dans le secteur de l’électricité sont un autre pas en avant pour garantir que tous les Sénégalais aient accès à une électricité fiable ».

De son côté, le Directeur général du MCA-Sénégal II, Oumar Diop a assuré qu’« en tant qu’entité de mise en œuvre du Compact, le MCA-Sénégal II déploiera toutes les compétences et les moyens nécessaires à la réussite du programme. »

Lors du Conseil des ministres tenu hier au Palais de la République, le Président Macky Sall « a adressé ses vifs remerciements au gouvernement américain pour ce deuxième compact octroyé au Sénégal après le premier consacré aux infrastructures et à l’irrigation ».

C’est la deuxième fois que le Sénégal bénéficie d’un programme de ce genre. Le premier Compact du MCC, entre les deux gouvernements, clôturé en septembre 2015, était doté d’une enveloppe de 300 milliards de FCFA.

Il a stimulé la croissance économique à travers la libération du potentiel de la productivité agricole du pays et l’élargissement de l’accès aux marchés et aux services.

Les projets du Compact I portaient sur des investissements stratégiques dans les réseaux routiers et les systèmes d’irrigation dans la vallée du fleuve Sénégal au nord et en Casamance au sud.

Côte d’Ivoire: le président et le SG du FDFP suspendus pour malversation

Le Conseil des ministres a suspendu mercredi, de leur fonction, Joël Nguessan et Léonid Barry-Battesti, respectivement président du Conseil de gestion et secrétaire général du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP), suite à des malversations, selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly.

« Le Conseil a décidé dd la suspension du président  du Conseil de gestion du FDFP et du secrétaire général de cette structure », a dit à la presse M. Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement, lors d’un point de presse. 

Le Conseil a également « instruit » le ministre de tutelle à l’effet de désigner des intérimaires,  a ajouté le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, par ailleurs ministre de la Communication, des médias  et de la Francophonie.

Des investigations menées par l’Inspection générale de l’Etat de Côte d’Ivoire ressortent des « dysfonctionnements » sur la gestion administrative, financière et comptable du Fonds de développement de la formation professionnelle (FDFP).

Ces investigations interviennent à la suite d’une saisine de l’Inspection générale d’Etat (IGE) par la Haute autorité pour la bonne gouvernance, aux fins de mener une « mission de vérification relative à une présomption de scandale financier présumé au FDFP ».

Malékah Mourad-Condé nommée DG de Côte d’Ivoire Tourisme

Le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, a annoncé mercredi la nomination de Mme Malékah Mourad-Condé en comme directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme, après un Conseil des ministres.

Cette nomination intervient à la suite d’un décret pris par le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara. II a été dévoilé à l’occasion de la rentrée gouvernementale tenue ce mercredi. 

Le 13 août 2021, la directrice de la communication et des relations publiques du ministère ivoirien du Tourisme et des loisirs, Anoh Isabelle, a été nommée directrice générale par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme. 

Mme Anoh N’Gnimah Marcelle Isabelle assurait ce poste, de façon intérimaire, dans « l’attente de la prise de décret de nomination du directeur général de Côte d’Ivoire Tourisme ». 

Elle avait été nommée directeur général par intérim de Côte d’Ivoire Tourisme, en remplacement de Mme Touré Nasseneba, appelée au gouvernement en avril 2021, en qualité de ministre de la Femme, de la famille et de l’enfant. 

RwandAir : reprise prochaine des vols vers l’Ouganda et l’Inde

La compagnie aérienne, après des mois de restrictions dues à la Covid-19, se prépare à relancer dans une semaine les vols à destination d’Entebbe (Ouganda) et de Mumbai (Inde).« Nous travaillons déjà sur le plan de reprise des vols et avons informé les autorités compétentes. Nous n’en sommes qu’au stade de l’anticipation mais je suppose que les vols reprendront avant la fin de la semaine prochaine », a déclaré Yvonne Makolo, le Directeur Général de RwandAir. Il s’exprimait, hier mardi, lors d’un point de presse.

La compagnie rwandaise avait suspendu en mai et juin 2021 tous les vols commerciaux vers l’Ouganda et l’Inde à cause d’un pic de contaminations. En temps normal, RwandAir assure six vols par semaine vers Entebbe et quatre vols vers Mumbai via Dar-es-Salaam, en Tanzanie.

Bien que les restrictions soient plus souples au Rwanda, la compagnie nationale n’a pas encore rouvert certaines liaisons internationales.

BAD: le Kényan Solomon Mugera nommé directeur de la communication

Le journaliste kényan, Solomon Mugera, nommé directeur de la communication et des relations extérieures du Groupe de la banque africaine de développement (BAD), prend fonction le 1er octobre 2021, selon une note.

Dans cette note, le Groupe de la BAD qui annonce la nomination de M. Mugera, un ressortissant kenyan, assure qu’ il est un journaliste et gestionnaire de médias chevronné avec plus de 20 ans d’expertise à l’échelle internationale.

M. Mugera qui a travaillé pour la British Broadcasting Corporation (BBC) Africa, a présidé la plus grande expansion de la BBC sur le continent africain depuis les années 1940.

Il a aidé la société à atteindre une audience hebdomadaire de plus de 100 millions de personnes dans 12 langues sur les radios, les télévisions, les médias numériques et sociaux.

Avec un budget annuel de 42 millions de dollars, M. Mugera a géré une équipe de 600 employés au Royaume-Uni et à travers l’Afrique, ce qui lui confère une vaste expérience dans la direction d’opérations multimédias.  

M. Mugera a rejoint la BBC en septembre 1998 et a travaillé avec divers départements de la société. Il a été nommé rédacteur en chef du service BBC Swahili en 2006. 

Cinq ans plus tard, il devient le premier Africain à diriger la région africaine du BBC World Service. En septembre 2015, il est promu au poste de Senior Leader. Avant de rejoindre la BBC, il officiait à Kenya Television Network, une entreprise privée.

En tant que directeur de la communication et des relations extérieures, il gérera les communications d’entreprise et les relations extérieures avec les principales parties prenantes, notamment les médias, la société civile, les fondations, le secteur privé, les pays africains et les organisations internationales. 

M. Mugera sera également responsable de la communication interne et de l’engagement avec le personnel du Groupe de la Banque. Il dirigera la messagerie du Groupe de la Banque et les relations médias stratégiques mondiales.

« C’est un honneur de travailler pour le Groupe de la BAD et de soutenir sa vision pour le continent. La Banque a le talent, l’expertise, les connaissances et l’histoire qui doivent être racontées à travers l’Afrique et à un public mondial », a déclaré M. Mugera. 

Pour sa part, le président du Groupe de la BAD, Dr. Akinwumi A. Adesina a fait savoir que « M. Mugera soutiendra la vision du Groupe de la Banque et ses efforts de sensibilisation pour faire connaître les priorités » de l’institution. 

M. Adesina a ajouté qu’il fera connaître aussi « les activités et les réalisations de la BAD aux publics internes et externes », assurant que « c’est un professionnel des médias très respecté et motivé, avec une solide expérience en journalisme et en leadership ».

Sénégal : reprise imminente du transport ferroviaire entre Dakar et Tamba

De nouvelles locomotives devraient commencer à rouler dans moins de trois mois entre ces deux villes distantes de plus de 450 kilomètres.Le Directeur Général de la société nationale Les Chemins de fer du Sénégal (CFS), Kibily Touré, a donné l’assurance lundi 6 septembre lors du lancement des travaux d’entretien et de maintenance de la voie ferrée reliant la capitale Dakar à Tambacounda, située à l’Est du pays et non loin de la frontière avec le Mali.

Il a déclaré que cette étape est un préalable important « pour qu’en décembre prochain, nous puissions faire circuler les locomotives à une distance moyenne de 50 km à l’heure » sur cet axe où le service est à l’arrêt depuis 2018.

Inaugurée en 1924, la voie coloniale Dakar-Bamako a décliné lentement, faute d’entretien. Privatisée en 2003, elle a été reprise en main par les autorités du Sénégal et du Mali avec la création de la structure bi-étatique Dakar Bamako Ferroviaire en 2016. Mais la mise en service de la ligne a jusque-là était retardée.

D’aucuns avancent les changements de régimes successifs au Mali pour expliquer cette situation même si les autorités sénégalaises semblent toujours motivées pour mener à bien ce projet.

C’est dans cette optique que M. Touré a informé sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise (APS, publique) que les trois premières locomotives allaient quitter au courant de ce mois de septembre l’Afrique du Sud pour arriver début octobre à Dakar.

« De tout temps, le chemin de fer dispose d’une branche infrastructure qui fait le travail d’entretien et de maintenance qui va permettre à la voie d’être circulable entre Tambacounda et Dakar en érigeant un tableau logistique », a-t-il souligné.

Le Sénégal veut assurer une circulation minimum sur l’ancienne ligne. Voilà pourquoi les autorités ont décaissé 20 milliards F CFA pour sa réhabilitation. L’objectif est de permettre aux trains de rouler deux fois par jour entre Dakar et Tambacounda à partir de décembre. Une échéance nouvellement confirmée par le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

« Nous avons déjà reconstruit le pont de Touba Zam-Zam qui était le plus gros ouvrage à réhabiliter », se félicitait en août dernier Kibily Touré dans Le Monde. Cette fois, le responsable a soutenu qu’il est prévu un aménagement de plus de six hectares dans un premier temps avant de construire un hub logistique sur une superficie de cent hectares pour décharger les conteneurs qui viendront de Dakar.

L’enjeu de la relance de l’axe ferroviaire Dakar-Tambacounda est la réduction de près de 500 km de trajet routier et probablement des accidents. Les gros porteurs chargés de conteneurs passeraient par les rails jusqu’à Tambacounda, avant de continuer par la route.

Le mois dernier, sur la route de Kaolack, au Centre du Sénégal, un camion malien a terminé sa course sur un taxi. Quatre personnes à bord sont mortes sur le coup. L’accident avait causé une levée de boucliers contre les transporteurs maliens avant que des représailles du même genre ne soient entendues du côté du Mali. Les autorités des deux pays s’étaient employées très vite à éteindre l’incendie.

Au-delà de la nostalgie de plusieurs cheminots et autres commerçants, la réalisation de ce projet est « également un enjeu de cohésion nationale car c’est un facteur de désenclavement, d’aménagement du territoire et d’opportunités économiques avec la sous-région », précise Kibily Touré. Chaque année, les marchandises qui circulent par camions entre le Mali et le Port autonome de Dakar sont estimées entre trois et quatre millions de tonnes.

Parallèlement à ce projet de relance, les Chemins de fer du Sénégal prévoient de mettre sur les rails Dakar-Tambacounda Fast track TVG, doté d’une technologie standard et de deux voies de 22,5 tonnes à l’essieu.

Le gouvernement sénégalais a déjà obtenu la promesse de financement du Canada pour un montant de 1935 milliards F CFA, soit 3 milliards d’euros. Le démarrage des travaux est annoncé pour septembre 2022.

« L’offre de trois milliards d’euros, nous l’avons sortie en sept mois. Nous sommes dans la phase de négociations de l’attente pour voir quel contrat va lier les deux gouvernements. Notre délai, c’est avant fin octobre pour que le contrat soit signé. Mais nous attendons que les avocats stabilisent le contrat », confiait en août le Directeur Général des Chemins de fer du Sénégal.

Ouverture à Dakar d’une formation sur la norme ISO 17065

Des membres de laboratoires d’analyse et d’essai sur les exigences de la norme ISO 17065 ont entamé, ce lundi à Dakar, une formation de deux jours sur la certification.La rencontre est initiée par l’Association sénégalaise de normalisation (ASN), en collaboration avec l’Unité nationale de mise en œuvre du cadre intégré renforce (UNMOCIR), à travers le Projet d’Appui à la conformité métrologique des produits et services pour la facilitation des échanges au Sénégal.

« Cet atelier s’inscrit dans la mise en œuvre du volet évaluation de la conformité qui est une composante essentielle de la politique nationale de la Qualité (PNQ) adoptée par décret 2017 – 461 le 21 Mars 2017 et dont l’objectif fondamental est d’asseoir une Infrastructure Nationale Qualité (INQ) de niveau international apte à soutenir le Plan Sénégal Emergent (PSE) », selon El Hadj Abdourahmane Ndione, Directeur général de l’ASN.

Selon lui, en adoptant la politique nationale qualité, « notre pays se donne les moyens de promouvoir la qualité des biens et services produits au Sénégal à travers la mise en place d’un système national de certification de conformité des produits aux normes ».

Il a ajouté, dans son discours dont APA a reçu une copie, que le développement des activités de certification de produits et services connait une évolution très rapide et nécessite la mise à niveau et la formation des membres des Comités Particuliers de Certification (CPC).

C’est dans ce cadre, a dit M. Ndione, qu’il faut situer la tenue de cet atelier qui intervient dans un contexte caractérisé par la lutte contre la Covid-19 au cours duquel l’ASN a certifié 213 structures de confection de masques barrière à Dakar et dans les régions et mis en place un programme de certification opérationnel des gels hydro alcooliques.

« Le développement de la certification de conformité des produits sénégalais aux normes nationales va permettre, dans le cadre de l’intégration économique africaine et la stimulation du commerce intra-africain avec la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) qui sera effective dès le 1 er janvier 2021, de bien positionner nos produits sur le marché unique africain. En plus de cela, la certification va permettre de rassurer le consommateur sur la qualité des produits sur le marché et d’avoir un critère de choix », a indiqué El Hadj Abdourahmane Ndione.

African Guarantee Fund et la BOAD créent des mécanismes de financements innovants

African Guarantee Fund, une institution financière non bancaire, et la Banque ouest-africaine de développement (Boad) renforcent leur partenariat avec la création de mécanismes de financements innovants.Les deux entités ont tenu, le mercredi 01 septembre 2021 à Nairobi, au Kenya, des « échanges fructueux » sur la création de mécanismes de financement innovants, dotés d’un « potentiel plus grand afin d’accroître le financement de projets durables en Afrique de l’Ouest ». 

La rencontre, conduite par Jules Ngankam, le directeur général du Groupe African Guarantee Fund et Serge Ekue, président de la BOAD, a porté sur le renforcement du partenariat entre les deux institutions.

Les dirigeants des deux institutions ont échangé sur le développement d’outils de financement innovants en termes de risques et de rendements pouvant répondre aux besoins des investisseurs institutionnels. 

Ce mécanisme inclura également des investisseurs classiques afin d’augmenter significativement les flux de financement orienté vers le secteur privé.

L’objectif de African Guarantee Fund est de promouvoir le développement économique, d’accroître les créations d’emplois et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des solutions de garantie.

African Guarantee Fund (AGF) est noté AA- par l’agence de notation Fitch Ratings. L’institution offre par ailleurs un appui au renforcement des capacités spécifiquement destinés à soutenir les PME en Afrique. 

L’AGF a été créé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement espagnol par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement International (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD). 

Il comprend d’autres actionnaires, notamment l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les Pays en Développement (IFU) et la KfW Development Bank.

Découverte de pétrole: la part de la Côte d’Ivoire est « déséquilibrée » (FPI)

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) juge « déséquilibrée » la part de10% revenant à la Côte d’Ivoire dans la répartition de la récente découverte de réserves de pétrole et de gaz, en offshore, dans le pays.

Petroci Holding, une structure publique ivoirienne, et le groupe italien ENI ont découvert des réserves pétrolières et gazières évaluées respectivement à environ 2 milliards de barils et 2400 milliards de pieds cube.

Dans un communiqué, le groupe ENI « précise la clé de répartition, soit  90% pour ENI et 10% pour l’État de Côte d’Ivoire. Pour le FPI cela « suscite de fortes interrogations sur l’impact réel de cette découverte sur le quotidien » des Ivoiriens. 

« L’exploration pétrolière est une activité à forte consommation de capitaux, bien souvent sans garantie de succès, c’est pourquoi lorsqu’une découverte est faite, le concessionnaire du permis d’exploration est remboursé de ses coûts », relève le parti.

Ensuite, »c’est après absorption de ces coûts que le surplus de production est partagé », souligne le FPI dans un communiqué, qui martèle que « là réside l’explication du déséquilibre dans la répartition des fruits de la production pétrolière ». 

Le parti fait observer que l’industrie pétrolière est une industrie particulièrement rentable avec un taux de rentabilité interne de 15% en moyenne, selon les chiffres indiqués par le cabinet Wood Mackenzie.

Cette découverte n’est d’ailleurs qu’une étape, dans l’attente des résultats des permis accordés à Total, Tullow Oil et à d’autres compagnies internationales, c’est pourquoi, le FPI engage l’Etat de Côte d’Ivoire à s’impliquer davantage dans les opérations d’exploration, poursuit le texte. 

Le FPI estime par ailleurs « urgent la création d’un fonds souverain d’investissement » qui mobiliserait des ressources financières adéquates pour jouer un rôle décisif dans l’exploration aux côtés de ses partenaires habituels que sont les grandes compagnies pétrolières mondiales.

Avec cette découverte, la Côte d’Ivoire amorce inexorablement sa marche vers la création d’un écosystème pétrolier de premier rang, se félicite le parti qui ajoute qu’ « il serait dommageable de ne pas en faire un instrument de développement au service des populations ».  

La production du pétrole et du gaz pose à long terme la problématique de l’impact des énergies fossiles sur l’environnement.Alors, le FPI encourage l’Etat à envisager en parallèle des mesures fortes dans le cadre du développement durable, conclut le texte.

Le Maroc et la Hongrie renforcent leur coopération en matière d’industrie nucléaire

Le Maroc et la Hongrie ont convenu de renforcer leur coopération en matière d’éducation et de formation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.Ainsi, un mémorandum d’entente a été signé, vendredi à Rabat, entre le ministère marocain de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le ministère hongrois de l’Innovation et de la Technologie.

Il vise l’établissement d’une coopération à long terme entre les deux parties qui s’engagent à travailler en étroite collaboration pour mettre en place de programmes en matière de formation et d’éducation, notamment dans les domaines du développement de la recherche fondamentale et appliquée, des sciences et technologies nucléaires et de la réglementation sur les utilisations pacifiques de l’énergie nucléaire.

Les deux parties s’engagent, en vertu de cet accord, à développer la capacité industrielle locale, à travers la coopération commerciale entre les fournisseurs des deux pays de biens et services et l’élaboration de programmes d’échanges d’étudiants, professeurs et doctorants entre les universités marocaines et hongroises avec la participation d’instituts de recherche.

Le Sénégal lève 55 milliards F CFA sur le marché des titres publics de l’UMOA

La Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor, a levé ce vendredi 11,5 milliards F CFA à 5 ans au taux de 5,05 % et 43,5 milliards F CFA à 7 ans au taux de 5,3 %.Ces taux sont « les meilleurs actuellement obtenus sur le marché » selon un communiqué du ministère des Finances et du Budget reçu à APA. Ils attestent, poursuit la source, de la bonne qualité de la signature du Sénégal.

En outre, indique le document, les taux obtenus sont en baisse par rapport aux précédentes émissions du Sénégal pour lesquelles le pays s’était engagé à 5,5 et 5,97 % pour 5 et 7 ans.

Pour cette opération, s’inscrivant « dans le cadre des Obligations de relance », l’Etat a mis en adjudication 50 milliards F CFA mais les soumissions ont atteint 283 milliards F CFA. Cela représente près de 600 % de l’argent recherché. Toutefois, le montant retenu est de 55 milliards F CFA.

Le Sénégal a collaboré avec l’Agence UMOA-Titres et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) dans la réalisation de cette intervention.

Côte d’Ivoire: les pertes sur l’huile de palme brute et le régime (enquête)

Le mécanisme de fixation des prix dans la filière palmier à huile, en Côte d’Ivoire, borné par un plafonnement, ressort une perte de 3.056 Fcfa sur la tonne du régime de palme contre 18.709 Fcfa/t au niveau de l’huile de palme brute, pour le mois de juillet 2021.

D’après l’enquête, le « prix calculé » du régime de palme au regard des indexes sur le marché international, indique 76.626 Fcfa la tonne, mais avec le prix plafonné, le régime revient à 73.570 Fcfa/t où le producteur devrait avoir 76.626 Fcfa/tonne, soit un écart de 3.056 Fcfa. 

Au niveau de l’huile de palme brute, le prix calculé est de 618.709 Fcfa la tonne, révèle un acteur du secteur. Avec le prix plafonné, l’huile de palme brute est fixé à 600.000 Fcfa la tonne, soit un gap de 18.709 Fcfa.    

Dans le cadre de la lutte contre la vie chère, l’Etat ivoirien a décidé de plafonner les prix de vente de certains produits de première nécessité dont l’huile de palme raffinée pour les trois prochains mois à partir de juillet 2021.

Sur une période de 21 ans s’étalant de 2000 à 2021, les prix moyens annuels bord champ ont été en-dessous du coût de production des régimes de palme en plantations villageoises pendant 12 années. 

Selon le président de l’Association interprofessionnelle de la filière palmier à huile (AIPH), Constantin Kouassi, la première transformation a perdu « environ 3 milliards de Fcfa de janvier à  avril 2021 » en raison du « blocage » des prix.

Le prix de l’huile de palme raffinée étant aligné sur le prix AIPH du régime de palme ou de l’huile brute, le prix du régime de palme a augmenté de 47,44 F/kg en décembre 2020 à 61,14 F/kg en janvier 2021, puis à 77,75 F/kg en juillet 2021, soit une hausse de 62%.

Quant à l’huile de palme brute, le prix est passé de 399 Fcfa/kg en décembre 2020 à 497 Fcfa/kg en janvier 2021, puis à 627 Fcfa/kg en juillet 2021, soit une hausse de 57% tandis que le prix de l’huile raffinée de 25 litres est passé de 19600 Fcfa en décembre 2020 à 22500 Fcfa en juillet 2021, soit une hausse de 14,79%.   

Une déclaration du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, fait observer que des tensions sur les matières premières dues à la pandémie de Covid-19 ont donné libre cours à une inflation et « la situation aurait été encore pire s’il n’y avait pas eu de réaction » de l’Etat.

Les prix internationaux de la plupart des produits ont augmenté au deuxième semestre 2020 et ont encore affiché un fort rebond au premier semestre de 2021. Et ce, en raison de la reprise économique après une année 2020 marquée par la pandémie à Coronavirus.

Les évolutions des prix des produits de première nécessité en Côte d’Ivoire ont été globalement maîtrisées au premier trimestre 2021 comparativement à la même période en 2020, avant la crise énergétique, grâce aux différentes mesures prises par le gouvernement. 

M. Kouassi déplore aujourd’hui un « très mauvais » rendement avec l’engrais qui coûte excessivement cher (16.000 à 16.500 Fcfa le sac de 50 kg) de même que l’énergie au niveau des usines, plaidant pour une réduction de la TVA de « 18 à 9% pour permettre aux industriels de faire face à la montée de prix ».  

La Côte d’Ivoire produit plus de 500.000 tonnes d’huile de palme brute par an. Le pays qui occupe le rang de 9e producteur mondial et deuxième africain, est le premier exportateur africain d’huile de palme.

Le pays compte 75 000 hectares de plantations industrielles de palmier à huile et environ 200 000 hectares de plantations villageoises avec près de 50.000 planteurs, pour un chiffre d’Affaires d’environ 500 milliards de Fcfa.

La filière palmier à huile représente 220 000 emplois directs en Côte d’Ivoire et plus de 2 millions de personnes qui vivent des activités liées au secteur. Environ 70% de la production est consommée localement et 30% exporté vers la sous-région.