Plaidoyer pour le développement de la prospective en Afrique

Les pays africains peuvent s’appuyer sur la prospective pour concrétiser leurs efforts de développement, selon des chercheurs sénégalais.Les Africains doivent avoir leur propre regard sur le futur. Mais cela ne peut pas se faire de manière hasardeuse, a soutenu Dr Alioune Sall, Directeur de l’Institut des futurs africains basé en Afrique du Sud. 

« La représentation du futur par les Africains ne doit pas non plus se faire sur la base d’un simple souhait. Elle doit se faire avec une démarche rigoureuse permettant d’explorer le futur sans complaisance ni avec cruauté. Elle doit être basée sur la prospective (qui vise, par une approche rationnelle et holistique, à préparer le futur de l’être humain) qui peut aider à rentabiliser les lourds investissements de l’Afrique », a affirmé Dr Sall au cours d’un Webinaire sur « Discours et pratiques de la prospective en Afrique ».

Organisé par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Rapport alternatif sur l’Afrique (R.A.S.A), le panel virtuel a réuni une centaine de participants.

Poursuivant, Dr Alioune Sall a souligné qu’il faut en Afrique une méthode d’exploration du futur et une collaboration entre théoriciens et praticiens de la prospective pour une transformation socio-économique au bénéfice des populations africaines.

Pour Dr Laure Tall, Directrice de recherche de l’Ipar, la prospective peut permettre à l’Afrique de se projeter dans le futur et optimiser ces ressources. Dans ce cadre, elle a donné l’exemple des recherchées menées par sa structure pour mettre fin aux problèmes d’eau dans la zone des Niayes. « Quand on parle aux décideurs, aux agriculteurs ou aux consommateurs, il faut leur montrer comment arriver dans un futur meilleur. Et la prospective peut aider en cela », a-t-elle dit.

« Dans ce contexte post-Covid-19, il est important de donner aux Africains la capacité de penser l’avenir de l’Afrique par eux-mêmes et pour eux-mêmes. Il faut des outils de la prospective pour construire un avenir radieux du continent », a conclu Nadjirou Sall, président du Conseil national de coopération et de concertation des ruraux (Cncr).

Importations alimentaires: niveau record des dépenses mondiales

La nouvelle édition des Perspectives de l’alimentation de la FAO se penche sur les facteurs de la hausse des prix des produits alimentaires, du fret et des intrants agricoles.Les échanges mondiaux de produits alimentaires se sont accélérés et sont sur le point d’atteindre leur plus haut niveau jamais enregistré tant en volume qu’en valeur, selon un nouveau rapport publié ce jeudi 11 novembre par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

Le commerce mondial de produits alimentaires a fait preuve d’une «remarquable résilience face aux perturbations, tout au long de la pandémie de covid‑19», mais la hausse rapide des prix des produits alimentaires et de l’énergie pose d’importantes difficultés aux pays et aux consommateurs les plus pauvres, qui dépensent une part importante de leurs revenus dans ces produits de première nécessité, indique la FAO dans ses nouvelles Perspectives de l’alimentation.

Selon la FAO, les dépenses mondiales d’importations alimentaires devraient atteindre en 2021 leur plus haut niveau jamais enregistré, à savoir plus de 1.750 milliards d’USD, soit une augmentation de 14% par rapport à l’année précédente et 12% de plus que ce qui était prévu en juin 2021. Cette augmentation s’explique par la hausse des prix des denrées alimentaires échangées dans le monde et par le triplement des coûts du fret.

Les régions en développement représentent 40% du total des dépenses globales d’importations alimentaires, lesquelles devraient s’accroître de 20% dans ces régions par rapport à 2020. Une croissance encore plus importante est attendue dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier, en raison de la hausse des prix, plus que de l’accroissement des volumes importés. 

Ces zones susmentionnées font face à une nette progression des prix des aliments de base, notamment les céréales, les graisses animales, les huiles végétales et les graines oléagineuses, tandis que ce sont les aliments à valeur élevée, notamment les fruits et légumes, les produits de la pêche et les boissons, qui sont les principaux responsables des hausses enregistrées dans les régions développées. 

La publication semestrielle sur les Perspectives de l’alimentation présente les analyses de la FAO sur les tendances en matière d’offre et de demande dans les marchés des principales denrées alimentaires de la planète, dont les céréales, les huiles végétales, le sucre, la viande, les produits laitiers et le poisson. Elle se penche également sur les tendances des marchés à terme et des coûts d’acheminement des produits alimentaires.

Les perspectives concernant la production mondiale des principales céréales restent solides, car des récoltes records de maïs et de riz sont attendues en 2021, mais l’utilisation de céréales pour la consommation humaine et l’alimentation animale devrait croître plus rapidement.

Après un bilan serré en 2020-2021, les premières prévisions concernant la campagne 2021-2022 indiquent une certaine amélioration de la situation en ce qui concerne l’offre globale de graines oléagineuses et de leurs produits dérivés, mais leurs stocks respectifs en fin de campagne pourraient rester en dessous de la moyenne.

La production mondiale de sucre en 2021-2022 devrait rebondir après trois années de contraction, mais elle devrait rester en deçà de la consommation mondiale. On prévoit un léger recul des échanges mondiaux de sucre, en raison de la faiblesse des disponibilités dans les principaux pays exportateurs et de la hausse des prix.

Un accroissement de la production mondiale de viande est attendu en 2021, principalement sous l’effet d’un rebond rapide de la production en Chine, en particulier de la viande porcine. Une expansion notable de la production, due à la demande, est prévue dans toutes les principales régions de production, à l’exception de l’Océanie. Un ralentissement de la croissance des échanges mondiaux de viande est possible, compte tenu de la baisse des importations prévue dans les premières régions importatrices, en particulier l’Asie et l’Europe. 

Quant au lait, sa production mondiale devrait progresser en 2021, car on envisage des hausses dans toutes les principales régions productrices, en premier lieu en Asie et en Amérique du Nord. Les échanges mondiaux de produits laitiers devraient également croître, compte tenu de la reprise économique actuelle qui fait suite aux perturbations que la covid-19 a provoquées sur les marchés. Toutefois, ces derniers mois, le taux de croissance des importations a fléchi, en raison de la hausse de la production intérieure et de la faiblesse de la demande des consommateurs.

Mathieu Mandeng, nouveau PCA de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire

M. Mathieu Mandeng, un banquier et financier chevronné, nanti de plus de deux décennies d’expériences, est le nouveau Président du Conseil d’Administration (PCA) de Standard Chartered Bank Côte d’Ivoire.

Déjà directeur général de Standard Chartered Bank Mauritius Ltd, PCA de quatre fonds de Standard Chartered Bank investissant en Inde, en Chine, au Nigeria, au Botswana, à Hong Kong et à l’Ile Maurice ainsi qu’administrateur non exécutif de Standard Chartered Bank Cameroun, sa nomination témoigne du charisme de l’homme et de son parcours de travailleur acharné.

Aujourd’hui, M. Mathieu Mandeng se voit confier la responsabilité du Conseil d’administration dont il était aussi membre, une marque de confiance et de reconnaissance pour la qualité de son leadership.

Homme de vision, d’excellence, M. Mandeng est un esprit brillant connu pour son pragmatisme, son sens élevé de collaboration et jouit d’un historique de performances commerciales record au sein des entités dont il a eu les rênes. 

Il est apprécié pour sa capacité à imaginer avec ses équipes des solutions utiles et innovantes, et à hisser ses entreprises au rang des meilleurs de leur écosystème.

Cet énième défi est pour lui, l’occasion d’accompagner la nouvelle équipe dirigeante avec à sa tête John Mokom dans la vision stratégique de la banque, à savoir une banque digitale et innovante exclusivement tournée vers la satisfaction client.

Avant son expérience bancaire, M. Mandeng a travaillé pendant 10 ans dans l’industrie minière et métallurgique en France à divers postes, notamment dans le contrôle financier, la gestion de trésorerie, la finance d’entreprise, la formation et le conseil.

Le Zimbabwe et le Mozambique envisagent des guichets uniques aux postes-frontières

Le Zimbabwe et le Mozambique veulent construire à travers ces guichets uniques un second pipeline pour transporter du carburant entre le port mozambicain de Beira et Harare, a déclaré un haut fonctionnaire jeudi.Le Secrétaire permanent aux affaires étrangères du Zimbabwe, James Manzou, a déclaré que la 12ème session de la Commission permanente mixte entre le Zimbabwe et le Mozambique, qui s’est réunie mercredi à Harare, a convenu d’accélérer la mise en œuvre des projets convenus, tels que la mise en place de postes frontaliers uniques à Forbes-Machipanda et Nyamapanda-Cuchamano.

« Les postes-frontières à guichet unique permettront d’éliminer les goulots d’étranglement qui entravent la circulation des personnes et des marchandises et dont nos concitoyens se plaignent depuis bien trop longtemps », a déclaré M. Manzou au quotidien d’Etat Herald.

La décision d’établir les postes frontaliers uniques de Forbes-Machipanda et Nyamapanda-Cuchamano a été prise lors de la dernière session de la commission mixte qui s’est tenue en 2013.

Un autre projet prioritaire proposé lors de la dernière réunion de la commission mixte était la construction d’un deuxième oléoduc de Beira à Harare, a déclaré Manzou.

« En tenant compte des futurs besoins en carburant du pays et de la région, le Zimbabwe a proposé de construire un deuxième oléoduc de Beira à Mutare, puis à Harare. J’espère que les négociations sur cette question seront menées avec l’urgence qu’elles méritent et qu’elles aboutiront », a indiqué M. Manzou.

Le Mozambique constitue la route la plus courte vers la mer pour les importations et les exportations du Zimbabwe, la majeure partie des importations de pétrole du Zimbabwe étant acheminée par oléoduc depuis Beira.

Pétrole: la Côte d’Ivoire à la conquête d’investisseurs à Dubaï

La Côte d’Ivoire participe à la semaine africaine du pétrole qui se tient du 08 au 11 novembre 2021 à Dubaï.

Accompagné d’une forte délégation, le ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, a présenté mercredi aux investisseurs et experts lors du « Show Case » consacré à la Côte d’Ivoire, les opportunités d’investissements dans le bassin sédimentaire ivoirien.

La Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un hub énergétique en Afrique est dotée d’un code pétrolier attractif et d’un environnement favorable pour les investissements, à travers l’existence des structures comme la Direction générale des hydrocarbures (DGH) et la Société nationale des opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci Holding), a expliqué M. Camara.

 Selon lui, les potentialités dont regorge le bassin sédimentaire ivoirien se sont matérialisées par la récente découverte majeure du gisement Baleine. « Nous sommes convaincus que d’autres découvertes, similaires au gisement Baleine sont encore possibles », a poursuivi le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie.

En outre, en matière d’énergies, Thomas Camara a indiqué que la Côte d’Ivoire a également une politique attractive pour la promotion de la production de l’électricité par le biais de plusieurs sources d’énergies. A cela s’ajoutent des exonérations fiscales et douanières dans ce secteur ainsi que l’institution d’un tarif attractif pour la production d’énergies renouvelables. 

A ce propos, le représentant du gouvernement ivoirien a souligné que dans le cadre du renouvelable, la Côte d’Ivoire a d’ambitieux projets issus de son plan stratégique de transition énergétique de 1492 MW à réaliser de 2022 à 2030.

Il s’agit de 490 MW de solaire, 691 MW d’hydroélectricité et 311 MW de biomasse. « Notre objectif est de porter à 42%, la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique à l’horizon 2030 », a ajouté Thomas Camara, invitant dans la foulée les investisseurs à mettre en valeur et à développer le potentiel pétrolier et gazier de la Côte d’Ivoire. « Faites de la Côte d’Ivoire votre première destination ! », a-t-il lancé aux investisseurs.   

Ce « show case » a été en outre l’occasion pour la délégation ivoirienne de présenter aux investisseurs, 32 blocs pétroliers issus du bassin sédimentaire du pays.

Fonds de soutien Covid-19: révision des conditions pour les entreprises ivoiriennes

Les grandes entreprises et PME, en Côte d’Ivoire, bénéficieront désormais du fonds de soutien Covid-19, pour celles justifiant d’une baisse minimale du chiffre d’Affaires de 10% contre 25% initialement.

Cette mesure a été prise, mercredi, lors d’un Conseil des ministres. Le gouvernement a apporté du changement dans le dispositif en vue de permettre aux fonds de soutenir un plus grand nombre de requérants.

Bénéficieront désormais des appuis financiers, notamment aux fonds de soutien pour les grandes entreprises et les PME, ces entités qui justifieront d’une baisse minimale du chiffre d’Affaires de 10% contre 25% initialement. 

Quant aux fonds pour les appuis au secteur informel (FASI), ils sont « uniformisés à 250.000 Fcfa contre des montants différenciés par secteur », a indiqué le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly. 

A fin octobre 2021, les quatre fonds d’appui ont réalisé sur les dix premiers mois de 2021 des opérations d’un montant total de 27,953 milliards Fcfa.  Le Fonds de soutien aux grandes entreprises a octroyé 8,4 milliards Fcfa à 39 grandes entreprises.

Le Fonds de soutien aux PME a accordé 4,67 milliards Fcfa à 152 PME, tandis que le Fonds d’appui au secteur informel a octroyé 9,659 milliards Fcfa de subventions à 38.637 acteurs du secteur informel. 

Le Fonds de solidarité et d’urgences humanitaires  a permis d’accorder 5,584 milliards Fcfa pour les transferts monétaires au profit de 68 267 ménages vulnérables et pour des soutiens financiers à 1 727 travailleurs mis en chômage technique du fait de la Covid-19.

La Côte d’Ivoire, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, le pays avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde.

Dès la survenue de la crise sanitaire, l’Etat ivoirien a mis en place un plan de riposte et de soutien économique et humanitaire d’un montant initial de 1700 milliards de FCFA ayant permis d’atténuer les conséquences socio-économiques.

L’Etat ivoirien approuve un prêt de 8,5 milliards Fcfa pour l’acquisition de 2 aéronefs

Le gouvernement ivoirien a approuvé mercredi un prêt de 8,53 milliards Fcfa contracté auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) pour l’acquisition de deux aéronefs en vue de la sécurité du territoire.

La Côte d’Ivoire a ratifié un accord de prêt de 8,53 milliards Fcfa, conclu le 12 octobre 2021 avec la BIDC, en vue de financer l’acquisition de deux aéronefs pour des missions de surveillance et de reconnaissance du territoire, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à’l’issue d’un Conseil des ministres. 

Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien, Amadou Coulibaly, il s’agit d’un projet de décret qui vise à asseoir la sécurité des frontières terrestres et maritimes de la Côte d’Ivoire ainsi que le renforcement du dispositif sécuritaire du pays.

Un hélicoptère de l’armée ivoirienne a fait un crash, en septembre, dans le nord-est du pays, faisant trois instructeurs étrangers et deux opérateurs ivoiriens tués à la suite de « conditions météorologiques défavorables ».

Le Sénégal et la Belgique lancent un projet de mobilité entrepreneuriale

Au total, 60 entrepreneures sénégalaises et/ou leur personnel seront choisies pour un parcours d’échanges et d’apprentissages en Belgique.La Belgique donne un coup de pouce à l’entrepreneuriat au Sénégal. Les deux pays ont lancé, mardi 9 novembre à Dakar, le projet « Wecco Entreprendre » pour plus de mobilité de leurs entrepreneurs respectifs.

« Le projet Wecco Entreprendre permet à des entreprises basées en Belgique de nouer des contacts avec des entrepreneures sénégalaises innovantes en vue d’éventuels partenariats et activités commerciales », a expliqué Sammy Mahdy, Secrétaire d’Etat belge à l’asile et la migration.

Ce projet vise également à offrir des possibilités de mobilité temporaire et circulaire vers la Belgique à des nano, micro et petits entrepreneurs sénégalais.

 ‘’Wecco Entreprendre » se veut un projet qui cherche à prouver que « la migration peut être une réussite et peut renforcer tout le monde », a poursuivi M. Mahdy dans son discours reçu à APA.

« Ce parcours d’échanges et d’apprentissages devra permettre à ces entrepreneures de partager des expériences en vue d’améliorer leurs performances », a indiqué Mme De Brabandere, représentante résidente de l’agence Belge de développement, ENABEL.

D’une durée de 30 mois (2021-2024), ce projet-pilote exécuté par l’agence belge de développement (Enabel), est financé par l’Union européenne et le Centre international pour la migration et le développement (ICMPD), à hauteur de 2,5 millions d’euros (environ un milliard de francs CFA) en vue de contribuer au dialogue sur la gouvernance de la migration entre le Sénégal et la Belgique.

 De l’avis du Secrétaire d’Etat aux Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, « Wecco Entreprendre » devrait aider à mobiliser la diaspora ouest africaine pour des investissements au Sénégal.

« Au total, 60 entrepreneures sénégalaises et/ou leur personnel seront choisis, 60 autres basés en Belgique seront identifiés et impliqués dans le même parcours d’apprentissages. Pour la diaspora, 10 entreprises identifiées vont être impliquées dans le même processus », a expliqué le chef du projet à ENABEL, François Faye.

La Côte d’Ivoire va lancer un programme de financement des TPE/PME

Le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, a annoncé mardi à Abidjan un programme de financement des TPE/PME et des champions nationaux, à la clôture de la 5e Journée nationale de partenariat Etat/secteur.

« Trois dispositifs majeurs seront lancés au cours des prochaines semaines. Il s’agit premièrement du programme novateur d’accompagnement et de financement des TPE et des PME tout au long de leur parcours et de leur croissance », a dit M. Adama Coulibaly. 

Deuxièmement, il s’agit des programmes des champions nationaux visant l’inclusion d’entreprises à haut potentiel de croissance, a ajouté le ministre de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, qui représentait le Premier ministre Patrick Achi. 

Il a indiqué que troisièmement, il s’agit pour l’Etat de Côte d’Ivoire d’assurer le développement des écosystèmes d’affaires pour favoriser la domestication nationale des chaînes de valeurs des filières prioritaires. 

Parallèlement, le gouvernement accentuera les réformes en faveur du climat des affaires afin d’assurer l’attractivité des investissements, avec la digitalisation des procédures administratives, l’amélioration de la réglementation des affaires et le renforcement des infrastructures, a-t-il relevé.  

Dans ce contexte, le chef du gouvernement projette rencontrer les acteurs du secteur privé pour aborder « spécialement » les délais de paiement des créance de l’Etat,  les questions de la sécurité juridique et judiciaire, de la lutte contre la corruption.

Il prévoit aussi discuter avec le secteur privé du renforcement de la bonne gouvernance, la lutte contre la fraude, la contrefaçon, la contrebande, la concurrence déloyale, la compétitivité du système fiscal et douanier, la délégation du service public, en particulier le service de métrologie. 

« Nous sommes dans la phase active et opérationnelle de notre stratégie d’appui au secteur privé », a fait savoir le ministre ivoirien de l’Économie et des finances, Adama Coulibaly, dans une allocution.  

L’édition 2021 de la Journée nationale de partenariat (JNP) a s’est articulée autour du thème : « Partenariat Etat/secteur privé pour la réalisation de la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire ». 

Cette stratégie de développement « prend appui sur le développement de grappes dans les filières à forts potentiels dont l’agro-industrie, le textile et l’habillement, l’habitat, le numérique, le tourisme et la culture », a énuméré M. Adama Coulibaly.  

La Côte d’Ivoire envisage de doubler son revenu par tête d’habitants et par la même occasion créer plus de 8 millions d’emplois en 2030, et de propulser la majeure partie de la population dans la classe moyenne et diviser par deux le taux de pauvreté en le ramenant de 39% à 20%.  

La stratégie pour atteindre cet objectif est d’amener le secteur privé à contribuer à l’investissement à hauteur de 25% du PIB et créer plus de 90% des emplois projetés à l’horizon 2030. 

Le pays, à l’instar des autres pays du monde, n’a pas été épargnée par la pandémie de la Covid-19, au regard des effets considérables qui ont freiné la dynamique de croissance, entamée, depuis bientôt une décennie. 

Avant la crise sanitaire de la Covid-19, l’Etat de Côte d’Ivoire avait réussi à afficher de 2011 à 2019 une croissance moyenne de 08 % par an, qui l’a hissé dans le groupe de tête des pays à forte croissance dans le monde. 

Pour l’édition 2021, six catégories de prix ont été retenues par le Comité scientifique, le Prix du partenariat de l’administration publique, le Prix de partenariat du secteur privé, le Prix du partenariat du cadre paritaire sectoriel, le Prix du partenariat du point focal du Comité de Concertation Etat/secteur privé (CCESP), le Prix de partenariat point focal presse CCESP et le Prix spécial de la JNP.

Mme Linda Zraik, présidente de la délégation régionale de la Chambre de commerce et de l’industrie du Bas-Sassandra (Sud-ouest) a reçu le Prix du partenariat point focal du CCESP. Le Prix du point focal presse a été attribué à Élysée Lath du journal l’Inter. 

Le Prix du partenariat Etat/secteur privé a été décerné à la Chambre de commerce et d’industrie de Côte d’Ivoire et le Prix du cadre paritaire sectoriel au Conseil national des exportations. Le Prix de l’administration publique, lui, est revenu à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS). 

M. Soro Nagolo, directeur général de la Société des ciments d’Abidjan, a reçu le Prix spécial de la personnalité qui accompagne le cadre de concertation Etat/secteur privé. Il a contribué entre autres, à la libéralisation du commerce et la privatisation d’entreprises publiques. 

Une autre personnalité ayant reçu le Prix spécial est l’ancien ministre des Ressources animales et halieutiques, M. Moussa Dosso, ministre-gouverneur du District du Woroba, pour le renforcement du partenariat école-entreprise qui a favorisé une formation professionnelle et technique de qualité. 

Le ministre Adama Coulibaly a salué les lauréats des Prix spéciaux JNP et ceux des Prix de partenariat Etat/secteur privé, cadre paritaire, presse et point focal de concertation Etat/secteur privé, tout en les encourageant à promouvoir la concertation entre Etat/secteur privé.   

Royal Air Maroc lance une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv

La compagnie aérienne marocaine, Royal Air Maroc lancera, à compter du 12 décembre 2021, une nouvelle route aérienne directe reliant Casablanca à Tel Aviv. Trois fréquences seront opérées avec un vol d’une durée de moins de cinq heures et demie. Le nombre de fréquences passera en peu de temps à cinq vols par semaine.Les vols seront programmés au départ de Casablanca tous les mardis, jeudis et dimanches à 23h55 (heure du Maroc) avec une arrivée à Tel-Aviv à 06h15 (heure locale). Les vols au départ de Tel Aviv seront, quant à eux, programmés tous les lundis, mercredis et vendredis

avec un décollage à 07h15 (heure locale) et une arrivée à Casablanca à 12h10 (heure du Maroc), indique mardi un communiqué de la RAM parvenu à APA.

Les billets sont proposés à des prix de lancement à partir de 3400 dirhams TTC (1 euro = 10,5 DH) aller-retour en classe économique. Ils sont désormais disponibles à la vente sur le site Internet de la Compagnie Nationale et à travers ses centres d’appel et ses agences commerciales ainsi qu’à travers le réseau des agences de voyages.

Cette nouvelle liaison répond aux attentes de la communauté marocaine établie en Israël qui entretient des liens forts avec son pays d’origine. Elle vise aussi à permettre aux touristes, ainsi qu’aux femmes et hommes d’affaires, de se rendre au Maroc ou en Israël.

Lutte contre la contrefaçon: les industriels ivoiriens signent une convention avec Unifab

L’Union des grandes entreprises industrielles de Côte d’Ivoire (Ugeci) et l’Union des fabricants (Unifab) ont signé lundi à Abidjan une convention en vue de la lutte contre la contrefaçon et la protection de la propriété intellectuelle.

Le paraphe du protocole a eu lieu à la Maison de l’entreprise, le siège de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire  (Cgci, Patronat ivoirien), en présence du ministre du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba et du directeur général des douanes, M. Da Pierre. 

M. Jean-Louis Menudier, le président de l’Ugeci a signé la convention avec Mme Delphine Sarfati, directrice générale de l’Unifab France, après une table ronde sur la contrefaçon et la protection de la propriété intellectuelle.

« Comment espérer que les entreprises innovent lorsque tous les fruits de la recherche et du développement, tous les investissements marketing consacrés à l’émergence de nouvelles marques sont ruinées par la contrefaçon », a lancé M. Jean-Louis Menudier.  

Il a fait savoir que la contrefaçon et son corollaire, la fraude, pénalisent le retour sur investissement, entraînent une perte de compétitivité, fragilisent l’emploi et entraînent des pertes importantes de recettes budgétaires pour l’Etat. 

Dans son Plan national de développement  (PND,  2021-2025), la Côte d’Ivoire a résolument opté pour une transformation structurelle de son économie par l’industrialisation. Et face au phénomène de la contrefaçon, le pays veut lutter contre cette concurrence déloyale. 

Le ministre ivoirien du Commerce et de l’industrie, Souleymane Diarrassouba, s’est dit « très heureux » de participer à cette cérémonie de signature entre l’Ugeci et l’Unifab portant sur la lutte contre la contrefaçon. 

Il a fait savoir que la lutte contre la contrefaçon fait partie des axes prioritaires du gouvernement ivoirien,  rappelant que lors du dernier séminaire gouvernemental, la problématique de la contrefaçon a été posée par le secteur privé.  

Le chef du gouvernement a créé un groupe de travail regroupant les acteurs du secteur privé et de l’administration publique, qui a planché durant un mois sur les attentes des entreprises, assorties d’un diagnostic, a-t-il poursuivi. 

Interrogée en marge de la cérémonie, Mme Delphine Sarfati a indiqué que « l’Unifab a décidé de s’implanter en Côte d’Ivoire parce que la Côte d’Ivoire est le moteur économique de l’Afrique avec une volonté très importante de lutter contre la contrefaçon ». 

Cela vise également à promouvoir la création et l’innovation,  a-t-elle relevé,  avant d’ajouter que c’est une opportunité aussi pour les entreprises de s’implanter en Côte d’Ivoire et de savoir que leurs droits de propriété intellectuelle seront défendus correctement.

« Pour l’instant, nous allons ouvrir une antenne avec cette convention, puis nous espérons pouvoir ouvrir un bureau qui sera pérenne dans l’avenir pour aider les entreprises ivoiriennes, françaises et même internationales à mieux lutter contre la contrefaçon », a-t-elle dit. 

Cette antenne sera animée par un représentant qui sera sans doute ivoirien dans le cadre d’une coopération pour pouvoir protéger les intérêts des entreprises et des consommateurs, a confié Mme Delphine Sarfati.

En Côte d’Ivoire, les secteurs du textile, des pièces détachés des véhicules et les boissons alcoolisées sont les plus impactés par la contrefaçon. Les panélistes ont recommandé les recherches d’antériorité pour sécuriser sa propriété intellectuelle. 

Selon une enquête de l’organisation de coopération et de développement économique (OCDE) et de l’office  de l’Union européenne pour la propriété intellectuelle  (EUIPO), la contrefaçon représente environ 3,3% des échanges mondiaux. 

Maroc: La production du gaz naturel devrait atteindre 110 millions m3 en 2021

La production du gaz naturel au Maroc devrait passer de 98 millions de mètres cubes en 2020, à plus de 110 millions de mètres cubes en 2021, a fait savoir la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Laila Benali. «C’est un niveau faible, en comparaison avec la consommation nationale annuelle qui dépasse aujourd’hui le milliard de mètres cubes», a-t-elle souligné dans son intervention au parlement.La ministre a dévoilé des données nouvelles concernant les activités d’exploration gazière et pétrolière au Maroc. La ministre a ainsi indiqué que les activités de recherche, menées par des compagnies internationales, en partenariat avec l’ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), couvrent une superficie totale de 233.600 km2, reparties en 9 licences d’exploitation et 53 licences d’exploration, dont 26 licences offshore.

Elle a dans ce sens fait savoir, qu’entre 2005 et 2020, le montant d’investissement dans le secteur a atteint plus de 27 milliards de dirhams. Ces dernières années, plusieurs gisements gaziers ont été découverts, a-t-elle souligné, notamment dans le Gharb, «en quantité modérée», et au large de Larache, dans le Nord, où des forages offshore ont donné des résultats «encourageants».

 Par ailleurs, la production dans le gisement de Meskala, près d’Essaouira, qui alimente le complexe industriel de l’OCP, se poursuit. Et dans la zone de Tendrara, dans l’Est du Royaume, une licence d’exploitation a été délivrée en 2018.

Selon la ministre, «malgré les efforts consentis, les gisements d’hydrocarbures dans le Royaume demeurent insuffisamment explorés». Actuellement, a-t-elle indiqué, la densité des forages au Maroc est en moyenne de 4 puits par 10 km2, alors que la moyenne mondiale est de 1.000 puits par 10 km2.

Maroc: La production du gaz naturel devrait atteindre 110 millions m3 en 2021

La production du gaz naturel au Maroc devrait passer de 98 millions de mètres cubes en 2020, à plus de 110 millions de mètres cubes en 2021, a fait savoir la ministre de la Transition énergétique et du développement durable, Mme Laila Benali. «C’est un niveau faible, en comparaison avec la consommation nationale annuelle qui dépasse aujourd’hui le milliard de mètres cubes», a-t-elle souligné dans son intervention au parlement.La ministre a dévoilé des données nouvelles concernant les activités d’exploration gazière et pétrolière au Maroc. La ministre a ainsi indiqué que les activités de recherche, menées par des compagnies internationales, en partenariat avec l’ONHYM (Office national des hydrocarbures et des mines), couvrent une superficie totale de 233.600 km2, reparties en 9 licences d’exploitation et 53 licences d’exploration, dont 26 licences offshore.

Elle a dans ce sens fait savoir, qu’entre 2005 et 2020, le montant d’investissement dans le secteur a atteint plus de 27 milliards de dirhams. Ces dernières années, plusieurs gisements gaziers ont été découverts, a-t-elle souligné, notamment dans le Gharb, «en quantité modérée», et au large de Larache, dans le Nord, où des forages offshore ont donné des résultats «encourageants».

 Par ailleurs, la production dans le gisement de Meskala, près d’Essaouira, qui alimente le complexe industriel de l’OCP, se poursuit. Et dans la zone de Tendrara, dans l’Est du Royaume, une licence d’exploitation a été délivrée en 2018.

Selon la ministre, «malgré les efforts consentis, les gisements d’hydrocarbures dans le Royaume demeurent insuffisamment explorés». Actuellement, a-t-elle indiqué, la densité des forages au Maroc est en moyenne de 4 puits par 10 km2, alors que la moyenne mondiale est de 1.000 puits par 10 km2.

Conakry Terminal réceptionne quatre portiques de parc

Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports, a réceptionné ce le 1er novembre 2021 au Port Autonome de Conakry, quatre portiques RTG (Rubber Tyred Gantry).Les nouveaux équipements de dernière génération viennent s’ajouter aux huit autres modèles reçus en 2018 et 2020 ce qui porte à 12 leur nombre sur le terminal à conteneurs du Port Autonome de Conakry.

Entièrement financée par Conakry Terminal à hauteur de 95.702.804.742 GNF (TTC) soit 8.471.114 €, l’acquisition de ces engins fait partie des engagements pris par Conakry Terminal dans le cadre de la convention de concession signée avec le Port autonome de Conakry.

« Spécialisés dans la manutention des conteneurs sur les terminaux portuaires, ces portiques ont une capacité de levage de 40 tonnes chacun. Leur rapidité de manœuvre et leur système de positionnement GPS en temps réel permet de réaliser les mises à disposition des conteneurs import sans délai. Leur arrivée va non seulement augmenter la capacité de stockage sur le terminal mais aussi renforcer les cadences de livraison et réduire le temps de traitement des marchandises à Conakry Terminal », rapporte Bolloré dans un communiqué transmis à APA.

Conakry Terminal, avec le support des 544 collaborateurs guinéens qu’elle emploie directement en CDI, participe à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement de la Guinée et des pays de la sous-région. L’entreprise réalise par ailleurs chaque année, des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la protection de l’environnement. Sur ce dernier volet, elle a pour objectif de réduire l’impact carbone de ses activités en intégrant dans sa démarche les 8 piliers du label Green Terminal de Bolloré Ports, un processus validé par Bureau Veritas qui couvre l’ensemble des préoccupations environnementales.

« Malgré le contexte de pandémie de Covid-19, Conakry Terminal poursuit son programme d’investissement pour accompagner l’essor de l’économie guinéenne et mettre à disposition de ses clients des prestations de niveau international dans le respect de nos engagements contractuels. Avec cette nouvelle acquisition, nous disposons désormais de 12 portiques de parc qui vont davantage fluidifier nos opérations de manutention et améliorer la qualité des prestations pour nos clients armateurs et réceptionnaires », a déclaré Emmanuel Masson, Directeur général de Conakry Terminal.

Conakry Terminal réceptionne quatre portiques de parc

Conakry Terminal, filiale de Bolloré Ports, a réceptionné ce le 1er novembre 2021 au Port Autonome de Conakry, quatre portiques RTG (Rubber Tyred Gantry).Les nouveaux équipements de dernière génération viennent s’ajouter aux huit autres modèles reçus en 2018 et 2020 ce qui porte à 12 leur nombre sur le terminal à conteneurs du Port Autonome de Conakry.

Entièrement financée par Conakry Terminal à hauteur de 95.702.804.742 GNF (TTC) soit 8.471.114 €, l’acquisition de ces engins fait partie des engagements pris par Conakry Terminal dans le cadre de la convention de concession signée avec le Port autonome de Conakry.

« Spécialisés dans la manutention des conteneurs sur les terminaux portuaires, ces portiques ont une capacité de levage de 40 tonnes chacun. Leur rapidité de manœuvre et leur système de positionnement GPS en temps réel permet de réaliser les mises à disposition des conteneurs import sans délai. Leur arrivée va non seulement augmenter la capacité de stockage sur le terminal mais aussi renforcer les cadences de livraison et réduire le temps de traitement des marchandises à Conakry Terminal », rapporte Bolloré dans un communiqué transmis à APA.

Conakry Terminal, avec le support des 544 collaborateurs guinéens qu’elle emploie directement en CDI, participe à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement de la Guinée et des pays de la sous-région. L’entreprise réalise par ailleurs chaque année, des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la protection de l’environnement. Sur ce dernier volet, elle a pour objectif de réduire l’impact carbone de ses activités en intégrant dans sa démarche les 8 piliers du label Green Terminal de Bolloré Ports, un processus validé par Bureau Veritas qui couvre l’ensemble des préoccupations environnementales.

« Malgré le contexte de pandémie de Covid-19, Conakry Terminal poursuit son programme d’investissement pour accompagner l’essor de l’économie guinéenne et mettre à disposition de ses clients des prestations de niveau international dans le respect de nos engagements contractuels. Avec cette nouvelle acquisition, nous disposons désormais de 12 portiques de parc qui vont davantage fluidifier nos opérations de manutention et améliorer la qualité des prestations pour nos clients armateurs et réceptionnaires », a déclaré Emmanuel Masson, Directeur général de Conakry Terminal.

Le Sénégal lève 55 milliards F CFA sur le marché financier régional

L’opération financière est une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur une maturité de trois ans.L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, a collaboré le 5 novembre dernier avec l’Agence Umoa-Titres et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pour obtenir ces fonds devant participer à « la couverture des besoins de financement de l’année 2021 », annonce un communiqué du ministère des Finances et du Budget reçu lundi à APA.

Les soumissions reçues s’élèvent à 135,1 milliards F CFA, soit un taux de couverture de 270  %. Au final, le Sénégal a retenu 55 milliards F CFA avec un rendement moyen pondéré de 3,59  %. C’est le « meilleur taux jusqu’ici réalisé sur le marché régional des titres publics de l’Umoa (Union monétaire ouest africaine) pour la maturité de trois ans », précise le document.

Le ministère des Finances et du Budget indique que ce pourcentage est « en baisse de 1,82 % par rapport au taux moyen pondéré de 5,41 % enregistré lors de la précédente intervention de maturité similaire réalisée le 26 février 2021 ».

Cela tient au fait, ajoute-t-il, que les investisseurs ont surenchéri avec une surcote sur le prix pour être retenus avec des rendements inférieurs à celui (5 %) proposé par l’émetteur. « Toutes les souscriptions retenues ou non ont été faites sans décote du prix », signale le communiqué.

En outre, le ministère des Finances et du Budget explique cette évolution baissière par les efforts de repositionnement de la courbe des taux accomplis par la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor.

Des actions qui font suite à la notation financière en monnaie locale établie par Bloomfield (note A-, c’est-à-dire risque faible) à long terme avec une perspective stable, et note A2 à court terme avec une perspective stable.

Tout compte fait, se réjouit le ministère des Finances et du Budget, ces résultats traduisent la confiance renouvelée des investisseurs dans la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal qui continue à se positionner comme émetteur de référence sur le marché régional des titres publics de l’Umoa.

Le Sénégal lève 55 milliards F CFA sur le marché financier régional

L’opération financière est une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor portant sur une maturité de trois ans.L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, a collaboré le 5 novembre dernier avec l’Agence Umoa-Titres et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) pour obtenir ces fonds devant participer à « la couverture des besoins de financement de l’année 2021 », annonce un communiqué du ministère des Finances et du Budget reçu lundi à APA.

Les soumissions reçues s’élèvent à 135,1 milliards F CFA, soit un taux de couverture de 270  %. Au final, le Sénégal a retenu 55 milliards F CFA avec un rendement moyen pondéré de 3,59  %. C’est le « meilleur taux jusqu’ici réalisé sur le marché régional des titres publics de l’Umoa (Union monétaire ouest africaine) pour la maturité de trois ans », précise le document.

Le ministère des Finances et du Budget indique que ce pourcentage est « en baisse de 1,82 % par rapport au taux moyen pondéré de 5,41 % enregistré lors de la précédente intervention de maturité similaire réalisée le 26 février 2021 ».

Cela tient au fait, ajoute-t-il, que les investisseurs ont surenchéri avec une surcote sur le prix pour être retenus avec des rendements inférieurs à celui (5 %) proposé par l’émetteur. « Toutes les souscriptions retenues ou non ont été faites sans décote du prix », signale le communiqué.

En outre, le ministère des Finances et du Budget explique cette évolution baissière par les efforts de repositionnement de la courbe des taux accomplis par la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor.

Des actions qui font suite à la notation financière en monnaie locale établie par Bloomfield (note A-, c’est-à-dire risque faible) à long terme avec une perspective stable, et note A2 à court terme avec une perspective stable.

Tout compte fait, se réjouit le ministère des Finances et du Budget, ces résultats traduisent la confiance renouvelée des investisseurs dans la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal qui continue à se positionner comme émetteur de référence sur le marché régional des titres publics de l’Umoa.

Maroc : Le dossier de l’entente sur les prix des hydrocarbures attend la réforme de loi relative au Conseil de la Concurrence

Au Conseil de la concurrence, le dossier de l’entente sur les prix des hydrocarbures est en stand-by, au moment où les tarifs à la pompe poursuivent leur hausse depuis deux semaines.Dans une déclaration au site électronique +Hespress+, le président du Conseil, Ahmed Rahhou a affirmé qu’aucune décision relative aux hydrocarbures n’est à l’ordre du jour de son instance.

Même le rapport d’instruction sur de supposés pratiques anticoncurrentielles, hérité de son prédécesseur Driss Guerraoui, a fini par être rangé dans les tiroirs. 

Selon Ahmed Rahhou, l’examen de ce dossier a été mis en suspens en attendant la réforme de loi relative au Conseil, tel qu’indiqué dans le communiqué du cabinet royal daté du 22 mars 2021.

Dans ce communiqué, le Roi Mohammed VI avait ordonné la transmission au chef du gouvernement des recommandations de la Commission ad-hoc qu’il avait institué pour enquêter sur les décisions discordantes du Conseil de la concurrence au sujet des soupçons d’ententes entre les leaders du marché des hydrocarbures.

Près de 7 mois plus tard, le nouveau président du Conseil dit attendre la réforme de la loi réglementant son instance avant de reprendre en main le dossier des hydrocarbures.

L’ancien chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani avait indiqué, en avril dernier, avoir chargé le secrétaire général du gouvernement et le ministre de l’Economie de se pencher sur la refonte de la loi 104.12 relative à la liberté des prix et la concurrence ainsi que la loi 20.12 relative au Conseil de la concurrence.

L’ex-chef du gouvernement s’était aussi engagé à finaliser ce chantier dans les plus brefs délais pour conférer aux lois sur la liberté des prix et de la concurrence les dimensions voulues par le Souverain. Mais selon une source gouvernementale citée par Hespress, « le manque de temps et l’agenda électoral » ont freiné cette réforme.

Maroc : Le dossier de l’entente sur les prix des hydrocarbures attend la réforme de loi relative au Conseil de la Concurrence

Au Conseil de la concurrence, le dossier de l’entente sur les prix des hydrocarbures est en stand-by, au moment où les tarifs à la pompe poursuivent leur hausse depuis deux semaines.Dans une déclaration au site électronique +Hespress+, le président du Conseil, Ahmed Rahhou a affirmé qu’aucune décision relative aux hydrocarbures n’est à l’ordre du jour de son instance.

Même le rapport d’instruction sur de supposés pratiques anticoncurrentielles, hérité de son prédécesseur Driss Guerraoui, a fini par être rangé dans les tiroirs. 

Selon Ahmed Rahhou, l’examen de ce dossier a été mis en suspens en attendant la réforme de loi relative au Conseil, tel qu’indiqué dans le communiqué du cabinet royal daté du 22 mars 2021.

Dans ce communiqué, le Roi Mohammed VI avait ordonné la transmission au chef du gouvernement des recommandations de la Commission ad-hoc qu’il avait institué pour enquêter sur les décisions discordantes du Conseil de la concurrence au sujet des soupçons d’ententes entre les leaders du marché des hydrocarbures.

Près de 7 mois plus tard, le nouveau président du Conseil dit attendre la réforme de la loi réglementant son instance avant de reprendre en main le dossier des hydrocarbures.

L’ancien chef du gouvernement, Saâd Eddine El Othmani avait indiqué, en avril dernier, avoir chargé le secrétaire général du gouvernement et le ministre de l’Economie de se pencher sur la refonte de la loi 104.12 relative à la liberté des prix et la concurrence ainsi que la loi 20.12 relative au Conseil de la concurrence.

L’ex-chef du gouvernement s’était aussi engagé à finaliser ce chantier dans les plus brefs délais pour conférer aux lois sur la liberté des prix et de la concurrence les dimensions voulues par le Souverain. Mais selon une source gouvernementale citée par Hespress, « le manque de temps et l’agenda électoral » ont freiné cette réforme.

La 5e édition de la Journée nationale du partenariat s’ouvre lundi à Abidjan

La 5e édition de la Journée nationale du partenariat Etat/secteur privé (JNP) s’ouvre, lundi, à Abidjan pour débattre de « la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire».

Cette cinquième  édition  vise à renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le secteur privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2030.

La  JNP se positionne comme le rendez-vous clé et le cadre d’échanges propices, entre autres, à la présentation des réformes et efforts consentis par l’Etat et à l’expression des attentes du secteur privé.

Après avoir enregistré 3 463 participants à la précédente édition de 2019, celle de 2021 sera organisée dans un format hybride avec 2 000 personnes en présentiel et 5 000 autres en ligne.

La première journée s’ouvrira avec la session régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dédiée au partage d’expériences sur le dialogue public/privé.

 S’en suivra, le premier atelier thématique sur «intégration économique africaine : quelles opportunités avec la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) dans la vision 2030 ». 

Le second temps fort de cette première journée sera la cérémonie d’ouverture en début d’après-midi avec l’allocution du Premier ministre Patrick Achi, haut patron de cette journée et président du Conseil de Concertation qui viendra en réponse à celle du président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien), représentant le secteur privé.

Cette série de discours sera ouverte par le ministre de l’Economie et des finances, président du Comité Technique de Concertation et président de la JNP 2021. Les visites du site des B to G et de l’espace d’exposition, meubleront également cette première journée.

 Le volet  scientifique de la JNP 2021 s’ouvrira avec le premier panel autour du thème, «reprise économique post-covid : rôle de l’Etat et stratégie des entreprises ». 

La deuxième journée débutera avec l’organisation de trois ateliers thématiques qui se tiendront de façon parallèle sur les thèmes: « développement des pôles économiques régionaux compétitifs : enjeux et  défis », « PND (Plan national de développement)  2021-2025 : quelles opportunités pour le secteur productif ? » et «accès au financement des entreprises : activités des Fonds Covid et garantie des crédits  aux entreprises ».

Un panel de clôture sur le thème,  «vision Côte d’Ivoire 2030: contribution du partenariat Etat secteur privé », permettra au cabinet du premier ministre, d’approfondir la réflexion avec la participation du patronat ivoirien, de la Fédération ivoirienne des PME et  de la Banque mondiale.

La cérémonie de clôture, qui verra la remise des cinq différents prix du partenariat, ainsi que les prix spéciaux  aux acteurs de l’administration publique et du secteur privé viendra clore ces deux journées de réflexions.

La 5e édition de la Journée nationale du partenariat s’ouvre lundi à Abidjan

La 5e édition de la Journée nationale du partenariat Etat/secteur privé (JNP) s’ouvre, lundi, à Abidjan pour débattre de « la vision 2030 du développement de la Côte d’Ivoire».

Cette cinquième  édition  vise à renforcer la vision partagée et complémentaire entre l’Etat et le secteur privé pour l’atteinte des objectifs de développement socio-économique de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2030.

La  JNP se positionne comme le rendez-vous clé et le cadre d’échanges propices, entre autres, à la présentation des réformes et efforts consentis par l’Etat et à l’expression des attentes du secteur privé.

Après avoir enregistré 3 463 participants à la précédente édition de 2019, celle de 2021 sera organisée dans un format hybride avec 2 000 personnes en présentiel et 5 000 autres en ligne.

La première journée s’ouvrira avec la session régionale de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) dédiée au partage d’expériences sur le dialogue public/privé.

 S’en suivra, le premier atelier thématique sur «intégration économique africaine : quelles opportunités avec la ZLECAF (Zone de libre-échange continentale africaine) dans la vision 2030 ». 

Le second temps fort de cette première journée sera la cérémonie d’ouverture en début d’après-midi avec l’allocution du Premier ministre Patrick Achi, haut patron de cette journée et président du Conseil de Concertation qui viendra en réponse à celle du président de la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI, patronat ivoirien), représentant le secteur privé.

Cette série de discours sera ouverte par le ministre de l’Economie et des finances, président du Comité Technique de Concertation et président de la JNP 2021. Les visites du site des B to G et de l’espace d’exposition, meubleront également cette première journée.

 Le volet  scientifique de la JNP 2021 s’ouvrira avec le premier panel autour du thème, «reprise économique post-covid : rôle de l’Etat et stratégie des entreprises ». 

La deuxième journée débutera avec l’organisation de trois ateliers thématiques qui se tiendront de façon parallèle sur les thèmes: « développement des pôles économiques régionaux compétitifs : enjeux et  défis », « PND (Plan national de développement)  2021-2025 : quelles opportunités pour le secteur productif ? » et «accès au financement des entreprises : activités des Fonds Covid et garantie des crédits  aux entreprises ».

Un panel de clôture sur le thème,  «vision Côte d’Ivoire 2030: contribution du partenariat Etat secteur privé », permettra au cabinet du premier ministre, d’approfondir la réflexion avec la participation du patronat ivoirien, de la Fédération ivoirienne des PME et  de la Banque mondiale.

La cérémonie de clôture, qui verra la remise des cinq différents prix du partenariat, ainsi que les prix spéciaux  aux acteurs de l’administration publique et du secteur privé viendra clore ces deux journées de réflexions.

Abidjan et Abuja signent 9 accords bilatéraux et économiques

La Côte d’Ivoire et la République fédérale du Nigéria ont signé samedi à Abidjan neuf accords bilatéraux et économiques dont un protocole en matière de coopération militaire.

Ces accords ont été signés à la clôture de la 2e Grande commission mixte de coopération ivoiro-nigériane, tenue à Abidjan du 4 au 6 novembre 2021, en présence du Premier ministre ivoirien Patrick Achi et du vice-président du Nigéria, Yemi Osinbajo.

Les différents protocoles ont été paraphés, pour la partie nigériane par M. Yemi Osinbajo, tandis que le Premier ministre ivoirien, représentait l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces neuf accords de coopération viennent renforcer les relations entre ces deux pays ouest-africains.

Les deux parties ont signé un protocole d’accord en matière de coopération militaire, en matière de protection civile et d’assistance technique, et un autre sur la coopération dans la lutte contre la production, la fabrication et le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes.

Elles ont en outre signé un mémorandum d’entente dans le domaine des sports, et un autre sur la coopération culturelle, puis une lettre d’intention entre la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) et l’Association des manufacturiés du Nigéria.

Le vice-président du Nigéria, Yemi Osinbajo, qui conduisait une importante délégation, s’est dit « très heureux » de ces accords qui ont été signés et qui renforcent surtout les relations entre les secteurs privés des deux pays.

Pour sa part, M. Patrick Achi a salué le leadership affirmé de M. Osinbajo et ses orientations constructives qui ont permis d’adopter des recommandations pertinentes devant aider leurs deux pays à réactiver de manière consensuelle les leviers d’une coopération bilatérale. 

« Il nous faudra dans les mois à venir procéder à la signature de nouveaux accords qui élargissent davantage le champ de notre coopération et prennent en compte les besoins réels de nos peuples », a dit M. Patrick Achi.

Face à la montée en puissance du terrorisme dans la sous-région, qui exige plus que jamais une réponse ferme et concertée des pays, M. Patrick Achi a appelé à une coopération militaire plus accrue. 

« C’est pourquoi nous accueillons favorablement les négociations en cours en vue de la signature de bien d’autels accords qui permettront de renforcer davantage la sécurité au sein de notre espace communautaire », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie ivoirienne, Kandia Camara, a fait savoir que 20 projets d’accords sont en cours de négociations, déclarant que les investisseurs ivoiriens ne bénéficient pas de facilités au Nigéria du fait de la législation, notamment les restrictions liées aux transferts financiers. 

La République fédérale du Nigéria est le premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire sur le continent africain. Les échanges commerciaux entre les deux pays s’élèvent à 860,874 milliards Fcfa en 2020, soit plus de 1,5 milliard de dollars US. 

Le 1er août 2013, a eu lieu la première session de la Grande Commission mixte ivoiro-nigériane à Abuja. Les deux États ont convenu de la réactivation et de l’accélération du projet de l’autoroute -Abidjan-Lagos. 

La troisième session est prévue au Nigéria. Les deux pays ont au terme de la rencontre de haut niveau réaffirmé leurs engagements à œuvrer à la consolidation des acquis et au renforcement des liens d’amitié et de coopération.

Abidjan et Abuja signent 9 accords bilatéraux et économiques

La Côte d’Ivoire et la République fédérale du Nigéria ont signé samedi à Abidjan neuf accords bilatéraux et économiques dont un protocole en matière de coopération militaire.

Ces accords ont été signés à la clôture de la 2e Grande commission mixte de coopération ivoiro-nigériane, tenue à Abidjan du 4 au 6 novembre 2021, en présence du Premier ministre ivoirien Patrick Achi et du vice-président du Nigéria, Yemi Osinbajo.

Les différents protocoles ont été paraphés, pour la partie nigériane par M. Yemi Osinbajo, tandis que le Premier ministre ivoirien, représentait l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces neuf accords de coopération viennent renforcer les relations entre ces deux pays ouest-africains.

Les deux parties ont signé un protocole d’accord en matière de coopération militaire, en matière de protection civile et d’assistance technique, et un autre sur la coopération dans la lutte contre la production, la fabrication et le trafic illicite de stupéfiants et de substances psychotropes.

Elles ont en outre signé un mémorandum d’entente dans le domaine des sports, et un autre sur la coopération culturelle, puis une lettre d’intention entre la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci, Patronat ivoirien) et l’Association des manufacturiés du Nigéria.

Le vice-président du Nigéria, Yemi Osinbajo, qui conduisait une importante délégation, s’est dit « très heureux » de ces accords qui ont été signés et qui renforcent surtout les relations entre les secteurs privés des deux pays.

Pour sa part, M. Patrick Achi a salué le leadership affirmé de M. Osinbajo et ses orientations constructives qui ont permis d’adopter des recommandations pertinentes devant aider leurs deux pays à réactiver de manière consensuelle les leviers d’une coopération bilatérale. 

« Il nous faudra dans les mois à venir procéder à la signature de nouveaux accords qui élargissent davantage le champ de notre coopération et prennent en compte les besoins réels de nos peuples », a dit M. Patrick Achi.

Face à la montée en puissance du terrorisme dans la sous-région, qui exige plus que jamais une réponse ferme et concertée des pays, M. Patrick Achi a appelé à une coopération militaire plus accrue. 

« C’est pourquoi nous accueillons favorablement les négociations en cours en vue de la signature de bien d’autels accords qui permettront de renforcer davantage la sécurité au sein de notre espace communautaire », a-t-il ajouté.

Le chef de la diplomatie ivoirienne, Kandia Camara, a fait savoir que 20 projets d’accords sont en cours de négociations, déclarant que les investisseurs ivoiriens ne bénéficient pas de facilités au Nigéria du fait de la législation, notamment les restrictions liées aux transferts financiers. 

La République fédérale du Nigéria est le premier partenaire économique de la Côte d’Ivoire sur le continent africain. Les échanges commerciaux entre les deux pays s’élèvent à 860,874 milliards Fcfa en 2020, soit plus de 1,5 milliard de dollars US. 

Le 1er août 2013, a eu lieu la première session de la Grande Commission mixte ivoiro-nigériane à Abuja. Les deux États ont convenu de la réactivation et de l’accélération du projet de l’autoroute -Abidjan-Lagos. 

La troisième session est prévue au Nigéria. Les deux pays ont au terme de la rencontre de haut niveau réaffirmé leurs engagements à œuvrer à la consolidation des acquis et au renforcement des liens d’amitié et de coopération.

L’Afrique du Sud accueille la Foire intra-africaine

L’évènement permettra aux participants de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain.La Foire commerciale intra-africaine 2021 (IATF 2021, sigle anglais) se tient du 15 au 21 novembre à Durban, ville portuaire d’Afrique du Sud. Plus de 10.000 visiteurs y sont attendus.

Pour le gouvernement sud-africain, elle permettra aux entreprises nationales d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes, avec un produit intérieur brut de plus de 2.500 milliards de dollars, créé dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« La foire commerciale nous donnera l’occasion de présenter et de commercialiser des biens et services sud-africains dont nous sommes fiers, de créer des réseaux durables et d’établir des collaborations qui augmenteront nos exportations de biens et services sur le continent et positionneront l’Afrique du Sud comme un partenaire de choix », a déclaré la vice-ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Nomalungelo Gina.

Elle a indiqué que la foire, qui se tiendra au centre de convention international Inkosi Albert Luthuli, « mettra davantage en évidence le meilleur de la capacité de production locale sud-africaine dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’automobile, de la construction et du développement des infrastructures, ainsi que des biens de consommation ».

« En outre, seront exposés des produits issus des secteurs de l’énergie et de l’électricité, de l’ingénierie, de la chaussure, du cuir et du textile, des industries lourdes et légère, des soins de santé et des produits pharmaceutiques, des technologies de l’information et de la communication et de l’innovation, de la logistique et de l’exploitation minière », a ajouté Mme Gina.

Selon elle, l’Afrique du Sud profitera du salon pour se positionner comme un acteur majeur sur le continent et comme une destination attrayante et compétitive pour les affaires, les investissements et le tourisme.

Organisée sous l’égide de l’African Export-Import Bank, la rencontre offre une plateforme permettant de mettre en relation les acheteurs, les vendeurs et les investisseurs internationaux. Elle permettra également aux participants et aux visiteurs de présenter et de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain et l’intégration économique du continent.

L’Afrique du Sud accueille la Foire intra-africaine

L’évènement permettra aux participants de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain.La Foire commerciale intra-africaine 2021 (IATF 2021, sigle anglais) se tient du 15 au 21 novembre à Durban, ville portuaire d’Afrique du Sud. Plus de 10.000 visiteurs y sont attendus.

Pour le gouvernement sud-africain, elle permettra aux entreprises nationales d’accéder à un marché africain intégré de plus de 1,2 milliard de personnes, avec un produit intérieur brut de plus de 2.500 milliards de dollars, créé dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).

« La foire commerciale nous donnera l’occasion de présenter et de commercialiser des biens et services sud-africains dont nous sommes fiers, de créer des réseaux durables et d’établir des collaborations qui augmenteront nos exportations de biens et services sur le continent et positionneront l’Afrique du Sud comme un partenaire de choix », a déclaré la vice-ministre du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Nomalungelo Gina.

Elle a indiqué que la foire, qui se tiendra au centre de convention international Inkosi Albert Luthuli, « mettra davantage en évidence le meilleur de la capacité de production locale sud-africaine dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, de l’automobile, de la construction et du développement des infrastructures, ainsi que des biens de consommation ».

« En outre, seront exposés des produits issus des secteurs de l’énergie et de l’électricité, de l’ingénierie, de la chaussure, du cuir et du textile, des industries lourdes et légère, des soins de santé et des produits pharmaceutiques, des technologies de l’information et de la communication et de l’innovation, de la logistique et de l’exploitation minière », a ajouté Mme Gina.

Selon elle, l’Afrique du Sud profitera du salon pour se positionner comme un acteur majeur sur le continent et comme une destination attrayante et compétitive pour les affaires, les investissements et le tourisme.

Organisée sous l’égide de l’African Export-Import Bank, la rencontre offre une plateforme permettant de mettre en relation les acheteurs, les vendeurs et les investisseurs internationaux. Elle permettra également aux participants et aux visiteurs de présenter et de partager des informations sur les marchés et les opportunités d’investissement afin de soutenir le commerce intra-africain et l’intégration économique du continent.

Gabon : Ali Bongo réduit les exonérations fiscales

Le Gabon a établi une liste de mesures fiscales pour réduire les exonérations à l’horizon 2023.Une mission d’assistance technique du Fmi (Fonds monétaire international) réalisée en 2019, estime à 436 milliards de Fcfa en 2017 les nombreuses exonérations, soit plus de 7 % du PIB (produit intérieur brut) non pétrolier.

Face à cette situation, le nouveau programme économique du Gabon avec le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de réduire voire supprimer les nombreuses exonérations dans certains secteurs.

« Pour réduire l’impact de l’exonération fiscale, les autorités avec l’appui du personnel ont identifié une liste d’avantages et d’exonérations à supprimer ou à modifier pendant la période du programme (2021-2023) » annonce un communiqué du gouvernement. Et selon le document, cela passe désormais par « un strict respect des cadres juridiques régionaux et nationaux, et de ne pas renouveler les régimes d’exemption arrivés à expiration »

Le Gabon va mettre fin aux exonérations sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics), et procéder à l’augmentation progressive de la TVA sur le ciment, ainsi qu’à l’alignement progressif du taux intérieur. Il est aussi prévu la suppression des exonérations de la TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)

Selon le communiqué, « cela vaut également pour les entreprises situées dans une zone économique à régime spécial, sujet sur lequel le gouvernement mène une étude dédiée visant à mieux encadrer, harmoniser et limiter les impacts fiscaux de ces régimes ».

Le président gabonais Ali Bongo, a procédé à la révision des listes de produits importés hors taxes : agriculture, industrie du bois, ciment. Une taxation progressive à taux réduit sera appliquée pour les produits de première nécessité au lieu d’une exonération, la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l’Etat et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).

Le gouvernement gabonais espère des retombées de l’ordre de « 1,8% sur le produit intérieur brut (PIB) » d’ici 2023. 

Le Fmi (Fonds monétaire international) estime que les nombreuses exonérations au Gabon constituent un problème majeur pour la mobilisation des revenus non pétroliers, la gouvernance et la transparence.

Gabon : Ali Bongo réduit les exonérations fiscales

Le Gabon a établi une liste de mesures fiscales pour réduire les exonérations à l’horizon 2023.Une mission d’assistance technique du Fmi (Fonds monétaire international) réalisée en 2019, estime à 436 milliards de Fcfa en 2017 les nombreuses exonérations, soit plus de 7 % du PIB (produit intérieur brut) non pétrolier.

Face à cette situation, le nouveau programme économique du Gabon avec le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé de réduire voire supprimer les nombreuses exonérations dans certains secteurs.

« Pour réduire l’impact de l’exonération fiscale, les autorités avec l’appui du personnel ont identifié une liste d’avantages et d’exonérations à supprimer ou à modifier pendant la période du programme (2021-2023) » annonce un communiqué du gouvernement. Et selon le document, cela passe désormais par « un strict respect des cadres juridiques régionaux et nationaux, et de ne pas renouveler les régimes d’exemption arrivés à expiration »

Le Gabon va mettre fin aux exonérations sur la TVA (Taxe sur la valeur ajoutée) dans le secteur des BTP (bâtiments et travaux publics), et procéder à l’augmentation progressive de la TVA sur le ciment, ainsi qu’à l’alignement progressif du taux intérieur. Il est aussi prévu la suppression des exonérations de la TVA en dehors du cadre légal et la mise en place des taux prévus par la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac)

Selon le communiqué, « cela vaut également pour les entreprises situées dans une zone économique à régime spécial, sujet sur lequel le gouvernement mène une étude dédiée visant à mieux encadrer, harmoniser et limiter les impacts fiscaux de ces régimes ».

Le président gabonais Ali Bongo, a procédé à la révision des listes de produits importés hors taxes : agriculture, industrie du bois, ciment. Une taxation progressive à taux réduit sera appliquée pour les produits de première nécessité au lieu d’une exonération, la suppression du régime de défiscalisation pour les marchés publics de l’Etat et l’augmentation progressive du taux de douane réduit unique (18 % en 2023).

Le gouvernement gabonais espère des retombées de l’ordre de « 1,8% sur le produit intérieur brut (PIB) » d’ici 2023. 

Le Fmi (Fonds monétaire international) estime que les nombreuses exonérations au Gabon constituent un problème majeur pour la mobilisation des revenus non pétroliers, la gouvernance et la transparence.

Gazoduc Maghreb-Europe: la décision d’Alger sans aucun impact sur la production d’électricité au Maroc (gouvernement)

La fermeture par l’Algérie du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué Baitas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a rassuré le porte-parole.

Dimanche dernier, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) avaient indiqué dans un communiqué conjoint que la décision annoncée par les autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord sur le GME n’aura dans l’immédiat qu’un « impact insignifiant » sur la performance du système électrique national.

Les deux Offices ont relevé que, eu égard à la nature du voisinage du Maroc et en prévision de cette décision, les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité.

Gazoduc Maghreb-Europe: la décision d’Alger sans aucun impact sur la production d’électricité au Maroc (gouvernement)

La fermeture par l’Algérie du Gazoduc Maghreb-Europe n’a actuellement aucun impact sur la production de l’électricité au Maroc, a affirmé, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas.Le gazoduc Maghreb-Europe (GME) n’était pas destiné à l’usage des citoyens et sa fermeture n’a donc aucun impact actuellement sur la production de l’électricité dans le Royaume, a-t-il expliqué Baitas lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement, réuni en visioconférence, sous la présidence du Chef de gouvernement, Aziz Akhannouch.

« Le prix de l’électricité ne connaîtra aucune hausse de quelque nature que ce soit, du fait que l’impact de la fermeture du GME est insignifiant, voire inexistant », a rassuré le porte-parole.

Dimanche dernier, l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) et l’Office National de l’Électricité et de l’Eau Potable (ONEE) avaient indiqué dans un communiqué conjoint que la décision annoncée par les autorités algériennes de ne pas reconduire l’accord sur le GME n’aura dans l’immédiat qu’un « impact insignifiant » sur la performance du système électrique national.

Les deux Offices ont relevé que, eu égard à la nature du voisinage du Maroc et en prévision de cette décision, les dispositions nécessaires ont été prises pour assurer la continuité de l’alimentation du pays en électricité.

Afrique : un outil de soutien à la liquidité des obligations souveraines

La Commission Économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) annonce le lancement d’un Mécanisme de Liquidité et de Viabilité (MLV) permettant d’offrir aux gouvernements africains une structure de liquidité de même qualité que les standards internationaux.Le continent noir dispose désormais d’un outil lui permettant de répondre aux besoins spécifiques du Continent en termes d’émissions souveraines sur le marché des obligations en euro. Le MLV a pour objectif de proposer aux investisseurs privés internationaux souhaitant investir en Afrique un environnement robuste et des opportunités d’investissement diversifiées en particulier dans le domaine des Objectifs de Développement Durable (ODD).

Ces objectifs seront atteints par la mise en œuvre d’un marché de pension livrée avec le MLV utilisant des émissions souveraines africaines comme collatéral, explique le communiqué de la CEA parvenu jeudi à APA.

Le MLV sera accompagné par Citi en tant qu’agent de structuration qui apportera son expertise de mise en œuvre de ce type de mécanisme, par les cabinets d’avocats White & Case LLP et Matheson ainsi que par le cabinet de conseil Eighteen East Capital, informe la note.

Une première transaction, qui devrait être annoncée au premier trimestre 2022 pour un montant de 200 millions de dollars américains, est en cours et a d’ores et déjà reçu l’intérêt de grands gestionnaires d’actif internationaux tels que Amundi, souligne le document, ajoutant que cette transaction sera financée par Afreximbank.

« Nous sommes très heureux de faire partie de la première transaction du Mécanisme de Liquidité et de Viabilité » a commenté le Président Directeur Général et Président du Conseil d’Administration d’African Export–Import Bank (Afreximbank), Dr. Benedict Okey Oramah. Il a ajouté : « Nous pensons qu’il offre la possibilité de créer un nouveau paradigme de financement pour le Continent, ce qui devrait stimuler sa croissance économique et un développement durable tout en attirant des investissements diversifiés de la part de la communauté internationale.»

Le MLV a aussi pour ambition de favoriser les investissements durables tels que les obligations souveraines vertes et ODD. Lancé dans le contexte de la COP 26, il va ainsi permettre d’augmenter la liquidité des obligations souveraines ODD et de celles liées à des enjeux climatiques émises par les pays africains. Cela pourra accroître de façon majeure le volume des émissions bleues et vertes et à des taux plus abordables.

La part des obligations durables émises en Afrique et au Moyen-Orient représente aujourd’hui seulement 1% du montant global, ce qui donne à penser qu’il y a un vaste potentiel de croissance et de nombreuses opportunités d’investissement à développer pour les investisseurs ODD.

« Plus que jamais, l’Afrique a aujourd’hui besoin de liquidité afin de financer son rétablissement économique et d’investir pour un environnement durable », a affirmé Vera Songwe, Secrétaire Générale Adjointe de l’ONU et Secrétaire Exécutive de la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA).

« Le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité est lancé aujourd’hui lors de la COP 26 dans le but de créer rapidement un impact positif et concret à grande échelle grâce à une nouvelle classe d’actifs qui va permettre de mobiliser le capital privé de manière efficace et de soutenir le développement économique de l’Afrique. Le MLV devrait apporter plus de transparence aux marchés de dette africains et améliorer la soutenabilité de la dette », a-t-elle dit.

Pour le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, « il est crucial d’avoir une approche différenciée, et des mécanismes de soutien pour permettre aux pays avec une dette soutenable et ayant accès au marché international des capitaux, comme la Côte d’Ivoire, de mobiliser des ressources longues à des taux d’intérêt plus bas ».

« Toutes les initiatives, notamment le Mécanisme de Liquidité et de Viabilité, et un recours plus accru aux ressources des fonds de pension doivent être considérés », a-t-il ajouté.

Le MLV devrait permettre d’abaisser les coûts d’emprunt des nations africaines en transformant leurs obligations souveraines en actifs liquides et en améliorant la soutenabilité de leur dette. Grâce à ce mécanisme, l’Afrique pourrait ainsi économiser un montant estimé à onze milliards de dollars américains sur les cinq prochaines années.

Suite à sa première transaction financée par Afreximbank, le MLV devrait lever 3 milliards de dollars américains en requérant le prêt de droits de tirage spéciaux (DTS) de la part des pays développés suite à la récente allocation par le FMI de l’équivalent de 650 milliards de dollars américains le 23 Août 2021.

Le MLV a vocation à opérer selon les normes les plus élevées en matière de gouvernance et de transparence. Les obligations éligibles que le Mécanisme acceptera comme garantie seront revues régulièrement et la priorité sera donnée aux pays ayant de bons antécédents en matière de réforme des politiques publiques et une gouvernance solide. Le Mécanisme aura recours à la documentation standard relative aux pensions livrées. Il sera supervisé par un Conseil dont les membres seront annoncés prochainement.