Congo : les partis politiques autorisés à mener des activités génératrices de revenus

Cette proposition de loi du premier secrétaire du bureau de l’Assemblée nationale, Fernand Sabaye a été adopté par le Sénat.

 

Le Senat accorde aux partis politiques la possibilité mener des activités génératrices de revenus pour financer leur plateforme.

« La proposition de loi que le Sénat vient d’examiner et d’adopter, vise à élargir le potentiel financier des partis politiques en modifiant et complétant quelques articles de la loi du 12 mai 2017 portant loi organique relative aux conditions de création, d’existence et aux modalités de financement des partis politiques », a expliqué Fernand Sabaye lors de la plénière du Sénat.

Selon Fernand Sabaye, le financement des partis politiques tel que prévu dans les modalités de la loi s’est avéré insuffisant : « Avec cette loi, les partis politiques peuvent désormais entreprendre des activités qui peuvent leur apporter des fonds pour réaliser des activités pour la marche de leur parti. Mais, la nature des activités à mener sera déterminée par voie réglementaire. Il faut éviter que les partis se lancent dans le blanchiment d’argent et de l’argent sale », a-t-il précisé.

Il a ajouté que « Le financement autorisé par la loi peut être scindé en deux grandes catégories. Il y a le financement public et le financement privé. Dans le financement privé, il y a les contributions des membres des partis, des dons et des lègues. Nous avons ajouté une dimension supplémentaire, c’est-à-dire les activités génératrices de revenus ».

Assemblée nationale : Adoption du projet de loi de financement du PADE II

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Le PADE II sera financé à hauteur de 6,5 millions de dollars américain, soit plus de 4 milliards FCFA, don de la Banque mondiale. L’Assemblée nationale a adopté, le projet de loi autorisant la ratification de l’accord de don entre le Congo et la Banque mondiale, le 6 mars à Brazzaville.

Proposé par la Commission Économie, finances et contrôle de l’exécution du budget, ce projet de loi, soutenu par la ministre du Plan, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a été entériné à l’unanimité sans amendements.

Son adoption confirme le lancement au 1er avril prochain, de la deuxième phase du PADE, après la mise en œuvre réussie de la première composante qui prendra fin le 30 mars.

Ce nouveau projet initié pour soutenir la diversification de l’économie, a pour objectif de renforcer la capacité de l’administration forestière, des communautés locales et des peuples autochtones, visant la cogestion des forêts du Congo.

Contrairement à la première phase, ses actions se focaliseront essentiellement sur la protection de la faune et des aires protégées, avec une composante impliquant la conservation de la biodiversité ainsi que le développement agricole et de l’écotourisme.