Congo : le Smig désormais fixé à 70 400 FCFA

Le Conseil des ministres a adopté vendredi 8 novembre, le projet de décret fixant le montant du Smig à 70 400 FCFA après examen et discussion.

 

A compter du 1er janvier 2025, le montant du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) passe de 50 400 à 70 400 FCFA en République du Congo. L’adoption de cette nouvelle mesure par le Conseil des ministres est le Fruit d’un processus de négociations et discussions engagé par les partenaires sociaux et le gouvernement depuis une dizaine d’années. Des discussions fondées sur la nécessité de relever le montant du salaire minimum. Le projet de décret vient abroger le décret du 21 décembre 2008 qui fixait le Smig à 50 400 FCFA par mois.

Autre texte soumis par le ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Firmin Ayessa à l’examen des membres du Conseil des ministres, le projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Le texte abroge l’article 4 de la loi n°22-2010 du 10 décembre 2010 fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il fixe désormais l’âge d’admission à la retraite, selon les catégories de travailleurs. Notamment à 60 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ; 63 ans pour les agents de maîtrise ; les cadres eux iront à 65 ans et 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Notons que ledit projet de loi prévoit également la possibilité pour tout travailleur ayant cotisé pendant une durée requise pour bénéficier d’une pension normale, de prendre une retraite anticipée. Cette possibilité de retraite anticipée est de 57 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ; 60 ans pour les agents de maîtrise. Cette possibilité est fixée à 63 ans pour les cadres et à 65 ans pour les cadres hors catégorie. D’autre part, le texte prévoit que la durée de prolongation d’activité, accordée par le ministre en charge du Travail, ne peut dépasser deux ans.

Pour le membre du gouvernement, ces reformes permettront aux Congolais recrutés de plus en plus tardivement, de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une pension normale de retraite.