Après un séjour passé à Niamey, où il a pris part au sommet extraordinaire de l’Union Africaine qui s’est tenu les 7 et 8 juillet 2019, le chef de l’Etat a regagné Brazzaville.
C’est ce lundi 08 juillet que l’avion du Denis Sassou N’Guesso a atterri à l’aéroport international de Maya-Maya. Il fait partie de la trentaine des chefs d’Etats africains à avoir assisté aux assisses du sommet extraordinaire de l’Union Africaine à Niamey au Niger.
Ce 33éme de l’UA était consacré à la création de la zone de libre-échange continental (ZLEC). Le sujet était au centre des échanges de la rencontre de deux jours des présidents africains. Ce n’est plus une proposition, c’est une réalité, l’Afrique dispose dorénavant de sa zone de libre-échange. Ce sont 54 pays africains, dont la République du Congo, qui ont signé, l’accord portant création de la zone de libre-échange continentale.
Il faut tout de même dire que l’accord qui vient d’être paraphé entre en vigueur à partir de juillet 2020. Pour le président nigérien, Mahamadou Issoufou, c’est « un ensemble cohérent de mesures qui doivent permettre d’augmenter le niveau des exportations interafricaines. L’Afrique sera riche de ses matières premières lorsqu’elle sera capable de les transformer ».
La création de la ZLEC vise à éliminer, d’ici cinq ans, des droits des douanes sur un ensemble de produits représentant 90% des lignes tarifaires.
Le président de la Commission de l’Union Africaine, Moussa Faki Mahmat a affirmé que dès son lancement, la ZLEC sera soutenue par un mécanisme de surveillance en ligne et d’élimination des barrières non tarifaires continentales, ainsi que par une plateforme panafricaine de paiements et de règlements numériques, une application pour les entreprises et un portail de l’observatoire africain d’e-commerce.
La ville d’Accra au Ghana a été retenue par les chefs d’État africains pour abriter le siège de cette nouvelle structure.