Des cadres nationaux examinent depuis le 19 septembre, à Brazzaville, le nouveau plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’Accord de partenariat volontaire (APV).
Au cours des trois jours de concertation, les participants vont tenter de formuler des propositions pour un cadre de suivi-évaluation et un plan de travail budgétisé 2024 associés au plan quinquennal 2024-2028 pour la mise en œuvre de l’APV au Congo. Il s’agit d’un processus participatif impliquant toutes les parties prenantes à l’application des réglementations forestières, la gouvernance et les échanges commerciaux (APV-FLEGT), un mécanisme institué par l’UE pour lutter contre l’exploitation illégale du bois.
Cet atelier de concertation vise, en effet, à valider de manière participative et informée la version finale de la théorie du changement associée à un plan d’action quinquennal pour la mise en œuvre de l’APV-FLEGT sur la période 2024-2028, ainsi qu’à élaborer un plan annuel de travail budgétisé 2024 et permettre aux parties de s’accorder sur les éléments essentiels du cadre de suivi-évaluation.
Selon les deux parties, il s’agit de partager avec les participants le résultat du diagnostic de l’analyse et de l’évaluation du cadre de suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal 2018-2022 et la capitalisation des expériences apprises ; de définir de façon participative le cadre de suivi-évaluation essentiel pour le suivi de la mise en œuvre du plan quinquennal ; et de proposer à la validation par les participants un mécanisme opérationnel, efficace et efficient de suivi-évaluation du nouveau plan.
Signé en 2010, l’APV est entré en vigueur depuis mars 2013. Près d’une décennie de mise en œuvre, les experts ont noté des avancées concernant la révision du cadre légal et normatif sectoriel, le développement d’un système informatique de vérification de la légalité, la mise en place d’un audit indépendant du système et l’organisation d’une observation indépendante mandatée et non mandatée.