Congo : un accord pour renforcer les capacités des PME

L’accord de partenariat a été signé jeudi 29 août, entre la ministre des Petites et moyennes entreprises (PME) et de l’Artisanat, Jacqueline Lydia Mikolo, et le président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Paul Nestor Mouandzibi Ndinga.

 

L’accord de partenariat conclu entre les deux entités vise une synergie pour le développement des PME et la création des emplois.

« Je crois fermement que le partenariat transcende la simple collaboration, il symbolise notre engagement à renforcer les capacités des PME et des artisans, à les préparer à prospérer sur la scène mondiale et à construire une économie silencieuse face aux défis du 21e siècle. Aussi, ce protocole marque un tournant décisif vers un développement économique inclusif et durable. C’est le début d’une action concrète, une synergie qui, j’en suis sûr, portera des fruits durables pour notre pays », a déclaré Paul Nestor Mouandzibi Ndinga, président du Congrès des chefs d’entreprise du Congo.

Ce protocole d’accord entre en droite ligne avec les missions du Congrès des chefs d’entreprise du Congo. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le secrétaire du Congrès des chefs d’entreprise du Congo, Marius Mavoungou.

« La signature de ce jour est un premier pas et cela a été fait avec le ministère des PME. Cela nous permet d’entrer dans leur cellule stratégique de réflexion sur des questions protectionnistes pour pouvoir valoriser le made in Congo à l’exportation, assister le ministère dans ses démarches, dans ses recherches de partenariat d’affaires. C’est, en gros, travailler en synergie », a-t-il fait savoir.

Le Congo et le Pnud signent un nouvel accord de partenariat

L’accord s’inscrit dans le cadre du plan de travail biannuel, selon les termes du contrat sur le plan national de développement 2022-2026.

 

Le ministre délégué chargé de la Décentralisation et du Développement local, Juste Désiré Mondelé, et le représentant résident du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), Henri Diouf ont signé, le 10 mai, à Brazzaville un accord de partenariat. Cet accord porte sur la mise en œuvre du Projet d’appui à la décentralisation et au développement local, axé sur les Objectifs de développement durable (ODD).

Il faut préciser que l’accord s’appuie, selon les termes du contrat, sur le Plan national de développement (PND) 2022-2026. En effet, ce plan s’est enrichi des solutions préconisées dans les ODD des Nations unies, dans l’agenda 2063 de l’Union africaine, notamment la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlécaf) et d’autres programmes régionaux, précisément le programme de réformes économiques et financières de la Cémac (Pref-Cémac). Les ODD ont un caractère universel, la dimension locale doit avoir sa place dans leur appropriation, à travers la responsabilisation des collectivités locales en République du Congo, ont estimé les signataires.

Du côté du Pnud, le plan stratégique préconise des solutions liées aux questions de pauvreté, de gouvernance et d’égalité de genre.

Selon le ministre Juste Désiré Mondelé, la République du Congo a placé la décentralisation au cœur des politiques publiques à quelques années de 2030. Ce programme de décentralisation vise, a-t-il dit, l’amélioration des conditions de vie des Congolais.

Santé : le CHUM entend apporter son soutien au CHUB

Un accord de partenariat y relatif a été signé mardi 11 septembre, par la ministre de la Santé, Jacqueline Lydia Mikolo, et la directrice de l’Unité santé internationale du Centre hospitalier universitaire de Montréal, Karina Dubois-Nguyen.

La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, et la directrice de l’Unité santé internationale du Centre hospitalier universitaire de Montréal (CHUM), Karina Dubois-Nguyen, ont signé, le 11 septembre à Brazzaville, un accord de partenariat relatif à l’appui à la gestion du Centre hospitalier universitaire de Brazzaville (CHU-B).

Les termes de référence du mémorandum indiquent que le CHUM fournira au CHU-B une assistance technique à long terme à travers son Unité de santé internationale. Les experts dans les domaines comme le management hospitalier, le génie biomédical et la logistique seront mis à la disposition du CHU-B dans une perspective de transfert de connaissances. « Le prestataire facilitera la mise sur pied des missions de formation in situ et à l’étranger », souligne le document.

Par ailleurs, la phase du renforcement de la gestion du CHU-B va durer trois ans (2018-2021). Son exécution requiert 3,5 milliards FCFA. Ce projet de renforcement a été développé en collaboration avec l’Unité de santé internationale de l’université de Montréal pour prendre en charge et apporter des solutions durables aux multiples faiblesses et insuffisances qui minent le fonctionnement de l’établissement. Le projet prend en compte tous les défis majeurs auxquels le CHU-B est confronté: réhabilitations, équipements, approvisionnements en médicaments et autres consommables, gouvernance…

Selon la ministre Jacqueline Lydia Mikolo, le projet d’appui à la gestion du CHU-B est en étude depuis août 2017 à la suite des missions d’audit et d’analyse institutionnelle. Celles-ci ont fait sans complaisance un diagnostic des dysfonctionnements de cet établissement qui ne répond plus aux standards des hôpitaux de ce rang. « Je m’adresse à la crème du CHU-B que constitue le corps des praticiens hospitaliers et universitaires en leur demandant de s’engager résolument dans la mise en œuvre des préconisations qu’ils ont eux-mêmes exprimées à différentes occasions, et qui ont été prises en compte tout aussi dans les recommandations des missions d’audit que dans le projet d’établissement », a déclaré la ministre de la Santé et de la population.

Pour sa part, la directrice de l’Unité santé internationale du CHUM, Karina Dubois-Nguyen, a indiqué que sa structure aidera au mieux le CHU-B à améliorer ses performances afin de permettre à la population de bénéficier des soins de santé de qualité.

 

Pointe-Noire : vers la mise en place d’une structure d’analyses chimiques

C’est le projet d’un accord de partenariat signé le 5 juillet, à Brazzaville, entre le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles, et le représentant la société Green service Sarl.

La ville de Pointe-Noire, se verra bientôt doté d’un laboratoire d’analyses chimiques. Le projet a ressemblé à Brazzaville le 5 juillet dernier, le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (Irsen), Clobite Bouka Biona, et le représentant de la société Green service Sarl, Della Corte Marcello. Il était question au cours de la rencontre de signer un accord de partenariat pour la mise en place du futur laboratoire.

L’implémentation de la structure vise, entre autres, de déterminer les polluants d’origine hydrocarburée présents dans les rejets de l’exploitation pétrolière, et c’est la société Green service Sarl qu se chargera des équipements.

« C’est un laboratoire qui va permettre de mieux maîtriser la pollution industrielle au niveau du Congo. Nous souhaitons le mettre en marche d’ici au mois de septembre. Le temps d’emmener les équipements et les dédouaner et les mettre à la disposition de l’Irsen de Pointe-Noire qui prendra en charge ces équipements et démarrer les activités. Je pense que, entre achat, expédition et dédouanement, au mois de septembre, c’est faisable », a indiqué Della Corte Marcello.

La société Green service est installée à Pointe-Noire depuis 2013, et opère avec l’appui de la société IC& Parteners de la République de Saint Marin. Celle-ci apporte son appui à la recherche scientifique dans tous les pays où elle est installée.

« Nous travaillons depuis trois ans au niveau de la raffinerie Coraf. Avec l’appui de l’Irsen, nous traitons toutes les boues huileuses de la raffinerie. Vu les résultats que nous avons obtenus, nous sommes en train de créer un centre à Tchamba-Nzassi pour le traitement des déchets industriels. C’est un investissement de six cents millions FCFA que nous sommes en train de réaliser, nous espérons que ce centre sera opérationnel à partir du 1er janvier 2019 », a conclu Della Corte Marcello.

Pour le directeur général de l’Irsen, ce partenariat portant sur l’équipement d’un laboratoire d’analyses chimiques et biologiques va permettre de booster tout ce qui est problème d’analyses au niveau de la Cité scientifique de Pointe-Noire.

« Je pense que c’est une très bonne chose de voir des entreprises, quelles que soient leurs tailles, se mettre à appuyer le système de la recherche. En effet, dans ce système de la recherche, nous avons besoin de tels laboratoires qui se mettent en place pour nous aider à la formation des étudiants pour compléter leur cursus. C’est une formation à la recherche, nous y participons dans ces conditions-là », s’est réjoui Clobite Bouka Biona.