À l’instar d’autres pays à l’échelle mondiale engagés dans la lutte contre les violences faites aux femmes, la République du Congo ne reste pas en marge de ce combat.
C’est en faveur de la lutte contre les violences faites aux femmes qu’une campagne de sensibilisation de 16 jours – 25 novembre au 10 décembre 2020 – a été mise sur pieds au Congo. L’initiative est de l’ l’Association congolaise pour l’assistance sociale (ACAS) et de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).
Ces 16 jours d’activisme sont aussi une occasion pour le gouvernement congolais, les organismes internationaux et les acteurs de la société civile d’initier et maximiser les actions de sensibilisation, et de mobilisation contre les violences faites aux femmes et à la jeune fille.
Il faut le dire, les violences à l’égard des femmes continuent d’être un obstacle à la réalisation de l’égalité, au développement, à la paix et à la réalisation des droits fondamentaux des femmes et des filles.
Engagée en première ligne sur les questions du genre, l’Association congolaise pour l’assistance sociale organise une série d’activités sur le terrain dans les écoles…, qui consiste à assister les victimes et dénonciation des faits. Cette association distribue des prospectus relatifs à la lutte des violences faites à l’égard des femmes.
Pour aller plus loin dans ce combat et ses partenaires (UNESCO, gouvernement…) ont mis sur pied un spot de sensibilisation. Spot dans lequel plusieurs acteurs, leaders d’opinion invitent la communauté à s’engager dans la lutte afin d’inverser la tendance de ces pratiques en République du Congo.
Yoan Ibiliki, président de l’ACAS lance un appel aux victimes. Elle leurs demande de briser le silence, de prendre la parole et dénoncer ces comportements déviants en appelant les numéros verts, 117 pour joindre la police, 1444 du ministère de la promotion de la femme et le 118 pour le compte des sapeurs-pompiers. Des dispositions sont prises pour accompagner les victimes.
Bon à savoir, Outre l’UNESCO à ses côtés, l’ACAS mène ses actions avec l’apport du ministère de la santé, de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement, et le Fonds des nations pour la population.