Le chef de l’Etat congolais a échangé le 18 janvier, à Brazzaville, avec le conseiller stratégique du président de la commission de l’UA, Mohamed El Hacen Lebatt, porteur d’un message de sa hiérarchie.
Président du comité de haut niveau des chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) sur la crise en Libye, le chef de l’Etat congolais a échangé le 18 janvier, à Brazzaville, avec le conseiller stratégique du président de la commission de l’UA, Mohamed El Hacen Lebatt, porteur d’un message de sa hiérarchie.
« C’est un message du président Mahamat Moussa Faki au président de la République du Congo qui préside le comité de haut niveau des chefs d’Etat de l’UA pour la Libye. Il était donc normal que le président de la commission lui rende compte, à ce titre, de l’ensemble des contacts internationaux et avec les acteurs libyens », a indiqué Mohamed El Hacen Lebatt, à l’issue de l’audience.
Le président de la commission de l’UA a tenu à informer le chef de l’Etat congolais des derniers développements de la situation en Libye, peu avant le prochain sommet des chefs d’Etat de l’union prévue du 28 au 29 janvier à Addis-Abeba, en Ethiopie. Car, en marge de ces assises, le comité de haut niveau des chefs d’Etat de l’UA sur la Libye tiendra une réunion.
Mohamed El Hacen Lebatt a, en outre, souligné que l’UA n’applaudit pas « la multiplicité des intervenants extérieurs dans le dossier libyen ». L’UA, a-t-il ajouté, ne cautionne guère la marginalisation des ressortissants africains en Libye.
« Nous sommes pour que les dossiers des Africains soient avant tout suivis et résolus par l’Afrique. Ce qui ne veut pas dire aussi que nous sommes fermés par rapport aux contributions des partenaires internationaux et stratégiques de l’UA que sont les Nations unies et autres », a expliqué Mohamed El Hacen Lebatt.
En septembre dernier, le chef de l’Etat congolais a réuni autour d’une table, dans la capitale congolaise, les protagonistes de la crise libyenne dans le cadre de la quatrième réunion du comité de haut niveau de l’UA. Au terme de cette rencontre, les Libyens ont été exhortés à œuvrer pour le retour de la paix dans leur pays avec la tenue prochaine d’une conférence sur la réconciliation nationale.