Le taux de croissance du Congo est estimé cette année à 1,2% du Produit intérieur brut (PIB), contre 1,9% en 2018.
Selon des évaluations de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), qui a tenu son comité monétaire et financier national le 18 mars, à Brazzaville, le taux de croissance du Congo est estimé cette année à 1,2% du Produit intérieur brut (PIB), contre 1,9% en 2018.
Les chiffres du premier trimestre 2019 sont dus essentiellement aux performances favorables attendues du secteur pétrolier (+3,8%) et du secteur hors pétrole (+0,1). En ce qui concerne les prix, les économistes ont pu noter une légère hausse des pressions inflationnistes (2%), mais en dessous de la norme communautaire qui est de 3%.
À en croire le directeur national de la BEAC, Michel Dzombala, la situation économique se redresse progressivement. « Nonobstant la conjoncture économique, les banques locales sont demeurées résilientes. L’inflation s’est nettement accélérée à la faveur des réformes fiscales en cours », a-t- il signifié.
Outre la courbe de la croissance, les membres du comité ont également abordé les questions liées à la situation du système bancaire local, au financement de l’économie, aux accords de classement et aux autorisations individuelles de mobilisation à moyen terme. En ce qui concerne la dette publique, des efforts importants ont pu être réalisés, a noté la Banque centrale.
Elle a aussi salué l’excellence des relations entre la République du Congo et les partenaires financiers, dont le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et l’Agence française de développement. Mieux, « les discussions avec le FMI sont sur une très bonne voie et en principe, dans les semaines et les mois à venir, la situation sera sur les rails », a conclu Michel Dzombala.
Notons que la première session ordinaire 2019 de la BEAC a été lancée par le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, en présence de sa collègue du Plan, de la statistique et de l’intégration régionale, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, et du gouverneur de la Banque centrale, Abbas Mahamat Tolli.