Il leur est reproché entre autres griefs : l’obstruction à l’exécution des décisions de justice ; la mise en liberté des personnes détenues à la maison d’arrêt contre paiement, à leur profit personnel, de sommes d’argent ; l’abandon de poste de travail. Les autres décisions de sanction prises par le Conseil consistent à la rétrogradation de deux magistrats.
Au cours de sa session du 20 février à Brazzaville, le Conseil supérieur de la magistrature réuni sous l’égide du président Denis Sassou N’Guesso, a entre autres décisions, prononcé des sanctions pour des magistrats pris en faute.
Examinant le rapport de la commission de discipline des magistrats, le Conseil supérieur de la magistrature a décidé de la révocation de sept magistrats pour des fautes professionnelles graves. Il leur est entre autres griefs, reproché : l’obstruction à l’exécution des décisions de justice ; la mise en liberté des personnes détenues à la maison d’arrêt contre paiement, à leur profit personnel, de sommes d’argent ; l’abandon de poste de travail.
Les autres griefs sont les malversations financières, les traitements inhumains et dégradants à l’égard des personnes sous-main de justice, les arrestations arbitraires, les violations de l’obligation de réserve, la corruption et la concussion ; les abus d’autorité et de pouvoir.
Même si dans son compte rendu, le vice-président du Conseil n’a pas communiqué les noms et prénoms des magistrats radiés, la presse a pu se procurer la liste. Il s’agirait de : Obengui Ngoka Jean Aimé, Ngakosso Steave Arnaud, Bayi Mathurin, Moukala Moukoko Corneille, Soumbou Alphonse, Tchicaya Mokango Amour Régis et Milandou Aser. Un décret du président de la république confirmera les radiations prononcées.
Les autres décisions de sanction prises par le Conseil consistent à la rétrogradation de deux magistrats pour obstruction à l’exécution d’une décision de justice ; trafic d’influence; abus d’autorité ainsi que l’abaissement d’échelon à un magistrat pour rétention illégale de sommes d’argent destinées à autrui.