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Sénégal : les Exploitations agricoles familiales pour lutter contre la famine

L'insécurité alimentaire qui frappe chaque année certains départements du pays pourrait être jugulée grâce à la promotion des EAF selon…

L’insécurité alimentaire qui frappe chaque année certains départements du pays pourrait être jugulée grâce à la promotion des EAF selon le Secrétaire Exécutif du Conseil National de Sécurité Alimentaire, Jean Pierre Senghor.En Afrique, la famine se propage. Selon un rapport de la Commission de l’Union africaine, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture rendu public mardi 14 décembre, 281,6 millions d’Africains étaient sous-alimentés en 2020. 

Au Sénégal, « quelque 380 mille personnes souffrent de la crise alimentaire et si rien n’est fait, elles seront plus de 700 mille à la prochaine période de soudure de 2022 », a déclaré, mercredi à Dakar, Jean Pierre Senghor. 

Face à cette situation, les exploitations agricoles familiales (EAF) résistantes avec les ménages comme entrées sociales sont « la seule solution », a fait savoir M. Senghor. Les EAF adossés à des unités mobiles de prestation agricole sont des gages du succès de nos politiques de lutte contre la famine, a-t-il martelé.

Il s’exprimait à l’occasion de l’atelier de mise en place du Comité National de Veille Citoyenne et Parlementaire (CNVCP) sur l’application de la charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires (Charte PREGEC).

A en croire le directeur exécutif du CNSA, « tout le monde a fini de comprendre que c’est en renforçant nos ménages et en les dotant d’exploitations familiales qu’il pourront résister et mieux, envisager un avenir meilleur. » 

Par ailleurs, Jean Pierre Senghor a fait savoir que son organisation travaille sur un plan pour matérialiser cette approche. Ce document, a-t-il fait savoir, sera bientôt soumis à l’Etat. Et une fois validé, il sera présenté aux partenaires économiques et financiers qui accompagnent le Sénégal dans ce domaine.

Revenant sur les missions du CNVCP, l’ancien directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse a souligné que ce comité servira de tableau de bord à l’Etat. Ce dernier l’utilisera comme un outil de veille et d’alerte pour être plus efficace. 

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