Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par la grève des contrôleurs aériens de l’Asecna.« Gros nuage dans le ciel », indique Le Quotidien. Face à la grève de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens (Usycaa) de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), l’Etat du Sénégal a décidé de réquisitionner les aiguilleurs, informe le journal. La parution rapporte les mises en garde du ministère des Transports aériens, alors que le juge des référés ordonne la « suspension » de la grève.
Bés Bi le Jour indique que plusieurs pays pourraient être impactés par cette grève de 48 heures des contrôleurs aériens. Dans les colonnes du journal, le directeur général de l’Asecna accusé l’Usycaa d’être une « organisation soutenue par des lobbys internationaux ».
« Panique dans les airs, la justice suspend la grève », indique Vox Populi. Selon le Dg de l’Asecna, les représentants nationaux ont reçu un « mandat spécial » pour sévir contre les grévistes.
Des airs, on atterrit à l’Assemblée nationale où « l’Etat cède plus de 165 véhicules aux députés sortants », selon L’Observateur.
La procédure d’acquisition des nouvelles voitures 4×4 pour les nouveaux députés est suspendue à une réunion entre le Questeur et les présidents des trois groupes parlementaires.
Sur le plan social, le durcissement du coût de la vie plombe les ménages. La prise en charge de la demande sociale devient un casse-tête pour l’Etat qui « bute sur ses ambitions », titre Sud Quotidien. La seule qui change, note le journal, ce sont les « slogans », mais les problèmes demeurent pour les Sénégalais.
Les problèmes commencent à naître à Yewwi Askan Wi ou la question du « cumul des mandats » entraîne un « reniement », selon Walfadjri. La coalition de l’opposition effectue un « virage à 180 degré » sur la question, fait remarquer le journal. Des maires élus députés refusent de choisir et comptent cumuler les deux fonctions électives.
Le Témoin de son côté, pose l’avenir politique d’Idrissa Seck allié de Macky Sall sur la table. Avec la nomination d’Amadou Bâ comme Premier ministre, la bouderie de l’ancien Premier ministre Aminata Touré et l’affaiblissement des partis alliés comme l’AFP et du PS, l’avenir du leader du parti Rewmi semble bien incertain, souligne le journal.