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Sénégal : élections, foncier et liberté de la presse au menu des journaux

Les quotidiens sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des résultats de l'audit du fichier électoral, du différend foncier à…

Les quotidiens sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement des résultats de l’audit du fichier électoral, du différend foncier à Ndingler et de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.L’AS annonce que « les auditeurs du fichier électoral ont remis leurs conclusions hier (lundi) au Comité de suivi » dans lequel siègent la mouvance présidentielle, l’opposition, les non-alignés et la société civile.

A en croire Le Soleil, « le fichier (est) déclaré cohérent et fiable ». En effet, le quotidien national rapporte que « les auditeurs – un Malien (expert juridique et chef de mission), un Franco-Algérien (expert en biométrie), un Togolais (expert en démographie et statistiques) et un Guinéen (expert informaticien) » n’ont recensé « aucun doublon (et) mineur » dans ce document.

WalfQuotidien fait savoir que le fichier électoral est « sous contrôle malaisien » avant de signaler que « 500 mille personnes ont changé de lieu de vote ».

De son côté, Vox Populi s’entretient avec Me Abdoulaye Tine de l’Union sociale libérale (USL, opposition) qui avait saisi, en décembre 2018, la Cour de justice de la Cedeao au sujet du parrainage. Dans un récent arrêt, la juridiction régionale a déclaré que ce système « viole le droit de libre participation aux élections ».

Pour autant, Me Tine a estimé qu’« il faut maintenir le principe » du parrainage parce que tous les acteurs politiques sont d’accord sur « la nécessité d’avoir un filtre » mais de larges concertations s’imposent pour dessiner les nouveaux contours de cette loi.

Sur un tout autre sujet, Le Quotidien se fait l’écho de la « saison 2 » à Ndingler (dans le département de Mbour, à l’Est de Dakar) où « une bagarre ayant opposé les populations de (cette localité) aux vigiles de la Sédima (groupe industriel s’activant notamment dans l’agro-business) a fait trois blessés ».

Ce journal rappelle que ces heurts sont intervenus « dix mois » après le compromis trouvé par l’ancien ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye.

D’après Le Quotidien, la tension est montée quand un paysan s’est vu refuser l’accès à son champ. Figure de proue de la résistance des cultivateurs, le patriarche Abdoulaye Dione se veut catégorique : « Nous ne céderons jamais nos terres. Nous ne voulons l’argent de personne. Tout ce qu’on veut, ce sont nos terres ».

Enfin, la journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée le 3 mai au Sénégal. Sud Quotidien fait noter que « ça presse dans la rue ». Devant le ministère de la Culture et de la Communication, journalistes, techniciens de la presse… se sont rassemblés pour dénoncer « la précarité, les menaces, les agressions et les violences » dans ce secteur.

Selon L’Observateur, « les journalistes mettent à nu leurs difficiles conditions de travail ». Dans les colonnes de ce quotidien, Bamba Kassé, le Secrétaire Général du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal  (Synpics) soutient : « Les journalistes doivent avoir un minimum décent et vivre dignement de leur métier. Il faut que la Convention collective soit une réalité ».

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