Ce projet est l’un des 11 prioritaires de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), en vue d’une intégration sous-régionale.
Le début des travaux de la route Congo-RCA-Tchad sont prévu cette année. C’est du moins ce qui avait été annoncé lors de la 13e réunion ordinaire du Comité de pilotage du Programme des réformes économiques et financiers de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (PREF-CEMAC).
La route Congo-RCA-Tchad, dont le coût total est estimé à 955.453.183.616 FCFA, a pour objectif global de contribuer à l’efficacité du sous-secteur des transports routiers pour soutenir le développement économique et social ainsi que l’intégration régionale. Il est question d’améliorer le niveau de service de la chaîne logistique de transport sur cet axe pour transformer le corridor Pointe-Noire – Brazzaville – Bangui – N’Djamena en une route commerciale viable et améliorer les conditions de vie des populations de la zone d’influence.
Ce corridor de près de 3.300 km, disposant déjà des études technique, économique, sociale et environnementale détaillées ainsi que les dossiers d’appels d’offres, constitue une liaison directe entre Brazzaville-Bangui-N’Djamena. Il permettra également de relier trois capitales et fournir à la RCA puis au Tchad un accès à la mer (via Pointe-Noire au Congo) ou Matadi en RDC), additionner à celui de Douala (Cameroun).
En raison de l’ampleur du programme nécessitant la mobilisation d’importantes ressources financières, le développement de ladite route est programmé en deux phases. La CEEAC a retenu en priorité, la réalisation des travaux de construction et de mise à niveau d’environ 289 km au Congo, 312 km en RCA et 118 km au Tchad pour un montant d’environ 853,34 millions d’euros (soit 58,5% du coût total correspondant à environ 52% du linéaire).