A quelques jours de la rentrée des classes, les promoteurs d’établissements privés attendent toujours le décollage effectif des inscriptions.
Plus que six jours, et se sera le début des classes au Congo Brazzaville, pourtant, les parents tardent encore à inscrire les enfants dans les écoles. « Cette année, les choses sont très moroses car à la veille de la rentrée scolaire 2017-2018, dans notre établissement, de la maternelle jusqu’au collège, on sentait l’engouement des parents qui défilaient pour des inscriptions et réinscriptions. Nous avons pris l’initiative de faire du porte-à-porte pour nos anciens élèves, mais hélas ! ces derniers évoquent des difficultés financières » surveillant général d’un complexe scolaire dans le quartier La Base, dans le premier arrondissement Emery-Partice-Lumumba.
Contrairement à d’autres années, la conjoncture économique du pays est un handicap pour les parents d’élèves. « Les temps sont durs car à ce rythme, de nombreuses écoles privées vont voir beaucoup d’enfants partir. Ces écoles peuvent aussi procéder autrement, c’est-à-dire accorder des réinscriptions gratuites à tous les anciens parents qui voudront réinscrire leurs enfants pour les attirer, surtout que ces écoles ne cessent de dire qu’elles font le social et non le lucratif », a témoigné un parent d’élève interrogé.
La rentrée officielle des classes est fixée au lundi premier octobre sur toute l’étendue du territoire national.