L’Initiative pour la forêt d’Afrique centrale (Cafi) veut amélioration les volets gouvernance, aménagement du territoire et gestion foncière, avant l’adoption du document de la stratégie nationale.
L’approbation du plan d’investissement de la Redd+ fera bénéficier au Congo d’un appui financier qui lui permettra de mettre en œuvre son plan d’action. Ainsi, pour amender la version 6 de ce document puis le soumettre au conseil d’administration de la Cafi, un atelier a été ouvert, le 22 mai, à Brazzaville.
« Les conditions de cet appui et les engagements du gouvernement à améliorer la gouvernance dans les secteurs concernés par ce processus seront précisés dans une lettre d’intention. Celle-ci sera négociée et signée entre le Congo et la Cafi », a indiqué le président du comité national Redd+, Macaire Nzomono à l’ouverture de l’atelier.
« La version 5 de ce plan, qui avait pris en compte les contributions de toutes les parties prenantes, a été approuvée par le sous-comité du programme d’investissement forestier, en 2013. La Cafi nous a demandé de peaufiner le document en ajoutant le volet gouvernance au niveau des secteurs considérés comme principaux moteurs de la déforestation et de la dégradation des forêts », a-t-il expliqué.
Dans le cadre de la mise en œuvre du processus Redd+, le Congo a accompli des efforts encourageants dans différents domaines, notamment en matière d’aménagement durable et de certification des concessions forestières, de conservation de la faune via la création des concessions forestières et d’aménagement des aires protégées.
Des engagements ont été pris au niveau international. C’est le cas de la signature d’un mémorandum sur le palmier à huile durable, l’exploitation minière à impact réduit. Il s’agit, entre autres, de prendre des mesures visant à réviser ou renforcer les politiques et les stratégies nationales, les cadres législatifs réglementaires et normatifs.
Un accent particulier sera mis sur l’aménagement du territoire, précisément le plan national d’affectation des terres et les schémas départementaux des terres, pour garantir une gestion spatiale multisectorielle et mettre ainsi fin aux conflits liés à la superposition d’usage des terres.
La sécurité foncière devra également être garantie pour assurer une durabilité des activités aux communautés locales, aux petits porteurs de projets et aux investissements étrangers qui souhaitent développer les plantations forestières et agro-forestières.