Il demande aux autorités gouvernementales de mener de façon consensuelle cette opération devant permettre de collecter et de détruire environ 3 000 armes.
L’opération de ramassage d’arme auprès des Ninjas, a été lancée le 07 août 2018 à Kinlala. L’ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi, n’avait pas été représenté. Ntumi, dont le mandat d’arrêt a été levé fin juillet dernier, et ses proches considèrent cette opération comme une action unilatérale et leur demandent de mener cette opération avec confiance et sérénité.
Ces ex-combattants pensent que l’opération de ramassage d’armes n’a pas obéi à l’esprit du calendrier et de la démarche arrêtés en amont. C’est ce qu’a expliqué Philippe Ané, un représentant de l’ancien chef rebelle : « Nous avons exprimé le vœu que le révérend pasteur Ntumi, en sa qualité d’ambassadeur auprès des ex-combattants, sorte avant de délivrer un message aux ex-combattants afin de les rassurer de l’opération qu’il faille mener. A la grande surprise. A notre grande surprise, le gouvernement a eu le privilège d’aller lancer l’opération sans nous », a-t-il déploré.
Ce ex-ninja demande aux autorités gouvernementales de mener de façon consensuelle cette opération devant permettre de collecter et de détruire environ 3 000 armes de tout calibre. « Nous sommes une commission mixte paritaire ; nous sommes deux parties. Jusqu’aujourd’hui nous avions travaillé sur des bases consensuelles. Il est tout à fait normal que nous continuions à travailler sur ces bases-là. Nous avons fait de grandes choses ensemble, mais pourquoi pas aller au bout de cette logique, afin que le Département du Pool soit considéré comme les autres départements ? », a dit Ané
L’opération de ramassage d’armes est supervisée par la Commission mixte installée après les accords de fin 2017 qui ont permis de mettre un terme à la crise du Pool.