Les 20 ex-combattants, dont 17 de l’UPC et 3 de la milice Anti-Balaka ont déposé leurs armes samedi dernier en présence des autorités administratives et militaires locales.
Ces ex-combattants ont quitté Alindao pour Bambari le lendemain du jour où ils ont déposé les armes, puis à Bangui dans les véhicules de l’armée nationale. Mais à leur arrivée proche du village Bokolobo, leurs ex-compagnons de l’UPC leur ont tendu une embuscade, mais les mercenaires russes les ont protégé jusqu’à Bambari, puis Bangui.
L’attaque du convoi militaire par les rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique a eu lieu à moins de 10 kilomètres à l’entrée de la ville de Bokolobo, située à une soixantaine de kilomètres de Bambari sur l’axe Alindao. Selon une source sécuritaire locale, le chef rebelle Ali Darassa n’avait pas du tout accepté que ses hommes déposent des armes. C’est pourquoi il fait tout pour les empêcher de « tomber dans le piège du gouvernement ».
Selon la même source, convoi, il y’avait aussi des soldats de l’armée nationale, mais aussi des mercenaires russes qui ont farouchement répondu aux assaillants qui ont pris la poudre d’escampette dans la brousse. C’est ainsi que le convoi était arrivé à Bambari le dimanche dernier. Aussitôt, il quitte la ville de Bambari pour la capitale Bangui d’où ils ont été reçus par les autorités militaires.
Rappelons que le samedi dernier, ces ex-combattants avaient quitté leur maquis dans des localités de Kongbo, de Bavica, et se sont réunis vendredi dernier dans le village de Carama. Ils demandent au gouvernement leur désarmement. C’est ainsi que le samedi matin, plusieurs personnalités militaires et civiles de la ville d’Alindao, dont le sous-préfet et les mercenaires russes se sont mobilisés pour aller à leur rencontre. Ils ont été désarmés officiellement et transférés dans la base des mercenaires russes, puis des soldats FACA à Alindao.