Ibrahim Boubacar Keïta s’est rendu au Congo et Gabon, où il a rencontré ses compatriotes résidant dans ces deux pays.
Après le Gabon, le président malien est arrivé ce 23 juillet au Congo. Outre les officiels, Ibrahim Boubacar Keïta s’est entretenu avec ses compatriotes résidant dans ces deux pays pétroliers. Sans doute pour glaner des voix dans la perspective de la présidentielle du 29 juillet.
Au Mali, la campagne pour la présidentielle du 29 juillet bat son plein. Le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (71 ans) dont des observateurs disent être presque au coude-à-coude avec son principal challenger de (28 % contre 16 % selon “Guindo’S Intitut”), l’opposant Soumaïla Cissé, a choisi d’effectuer un voyage en Afrique centrale, notamment au Congo et au Gabon, à quelque 4000 kilomètres de son Koutiala natal au sud-est du Mali.
Au tarmac de l’aéroport international Maya Maya de Brazzaville, IBK a été reçu hier 23 juillet par Denis Sassou-Nguesso. Et après une brève discussion au salon d’honneur, les deux chefs d‘État ont pris un bain de foule parmi des milliers de Congolais et Maliens « massivement » mobilisés pour accueillir pour la cérémonie.
D’après les protocoles des deux dirigeants, IBK qui devrait retourner dans son pays ce 24 juillet, s’est entretenu hier avec la communauté malienne vivant au Congo. Si jusqu’ici rien n’a encore filtré de ces échanges, au Gabon, IBK ne s’est pas empêché de battre campagne afin de séjourner encore pendant cinq ans au Palais de Koulouba.
Des voix utiles
« L’essentiel, c’est qu’une élection apaisée, transparente, crédible consensuelle et même communielle ait lieu au Mali,… Que chacun conçoive comme un moment de fête, de fête de la démocratie. Pas d’affrontement, pas de haine ! », a déclaré le chef de L‘État malien en bambara. Discours favorablement accueilli par une partie de la diaspora malienne au Gabon. « On est trop fiers de lui, c’est lui la solution », a lancé un homme présent au meeting de Libreville.
Et si les chiffres ne sont pas encore disponibles pour le Congo, le Gabon accueille quelque 27000 Maliens. Mais, quel que soit leur nombre, ces Maliens comme ceux vivant au pays ou ailleurs, représentent un petit réservoir de voix dont IBK devrait profiter. Une opportunité que les 23 autres candidats n’auront peut-être pas. La fin de la campagne électorale est prévue le 27 juillet.