Lors d’une conférence de presse qu’il a animée le 28 août à Brazzaville, Pascal Tsaty Mabiala, a invité les autres cartels de l’opposition à se joindre à eux afin de former un front politique digne pour garantir l’alternance démocratique en 2021.
Moins de vingt mois de l’élection présidentielle de 2021, l’opposition politique congolaise mesure déjà les enjeux du scrutin. Le chef de file de l’opposition pense que pour vaincre ce combat décisif, face à un Parti congolais du travail (PCT), qui n’entend pas baisser la garde, ce groupement politique doit y aller en rangs serrés. D’où l’intérêt pour la gauche congolaise, au-delà des divergences politiques, de se remettre ensemble, comme cela a été le cas avant la présidentielle de 2016, en vue de former une coalition plus soudée et efficace, capable de renverser la vapeur en 2021.
« Nous lançons un appel solennel et fraternel aux autres forces vives de la nation, particulièrement à nos camarades des autres plateformes de l’opposition au dépassement, pour que nous regardions ensemble la question de la gouvernance électorale. Les différences d’approches ne sauraient constituer des obstacles à l’aboutissement du combat commun, celui de l’alternance démocratique », a souligné Pascal Tsaty Mabiala.
Pour ce faire, l’opposition congolaise a réitéré au gouvernement de mettre en place des conditions adéquates pouvant garantir un scrutin présidentiel libre, transparent et non conflictuel en 2021, en améliorant le processus électoral en cours qui implique, entre autres, la maitrise du corps électoral, le bon découpage électoral et bien d’autres paramètres qui entrent en ligne de compte.
« L’élection présidentielle prochaine devient énigmatique. En effet, le chef de l’Etat ne rassure pas les congolais quant à sa volonté d’organiser l’élection présidentielle de 2021 dans les meilleures conditions que celles qui ont prévalu en 2016 et qui ont donné lieu à une grande controverse et des pertes en vies humaines », a renchéri le chef de file de l’opposition congolaise.