Ce tronçon routier de plus de 150 km, est resté deux ans fermés à la circulation, du fait de l’insécurité consécutive aux affrontements entre l’armée et les partisans Ninjas.
Le président de la commission ad hoc mixte paritaire de l’accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et le Pasteur Ntoumi, a annoncé la réouverture de la circulation de quelques tronçons dans le Pool. L’annonce a été faite mardi 20 mars à kinkala, chef-lieu du département du Pool, à 75 km au sud de Brazzaville, selon le site d’information Xinhua.
« J’ai le plaisir de vous annoncer que dès demain mercredi sera lancé le premier convoi de véhicules privés sur le tronçon Kinkala-Mindouli-Kindamba. Que ceux qui ont pris l’habitude de raquetter les populations se tiennent loin de nous et considèrent que le temps du désordre est terminé », a déclaré le Pasteur Ntoumi, à la cérémonie du lancement des activités de terrain de la commission ad hoc paritaire de l’accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités.
Ce tronçon routier de plus de 150 km, est resté deux ans fermés à la circulation, du fait de l’insécurité consécutive aux affrontements entre l’armée et les partisans Ninjas du Pasteur Ntoumi.
L’accord du 23 décembre dernier qui entre en vigueur, prescrit au pasteur Ntoumi le « cessez-le-feu ; la facilitation du ramassage des armes ; de ne créer aucune entrave au processus de rétablissement de l’autorité de l’Etat dans le Pool ; de faciliter la libre circulation des personnes et des biens et le déploiement de la force publique pour assumer ses fonctions traditionnelles de sécurisation ».
Au gouvernement, l’accord prescrit de « travailler à la sécurité, à l’application et au parachèvement du processus de paix ; de démobiliser et réinsérer professionnellement les ex-combattants après le ramassage des armes ; d’alléger progressivement le dispositif militaire, sous le congtrôle de la commission ad hoc paritaire, dans les zones de conflit », rappelle-t-on.
Cet accord a permis de mettre fin à deux ans de violences armées dans le Pool, poussant les populations à abandonner leurs villages. Ces combats ont occasionné des dizaines de morts et la destruction de plusieurs infrastructures dont le Chemin de fer Congo Océan (CFCO).