Des assassinats et autres crimes dont le mode opératoire est similaire à celui des « bébés noirs », sont enregistrés à Brazzaville, et même à Pointe-Noire.
Tirant prétexte de la crise que traverserait le pays, des personnes mal intentionnées opèrent dans l’ombre, n’hésitant pas à ôter la vie de ceux dont ils croisent le chemin. En une semaine, Brazzaville a connu deux faits d’extrême violence, signalés. L’assassinat d’un vigile et celui d’un officier de police. Le vigile a été assassiné dans la nuit de mercredi à jeudi 15 novembre, dans les locaux de western union de Moukondo, non loin de la station d’essence Total, sur l’avenue menant à Mfilou. Sans doute surpris par ses agresseurs, celui-ci a été ligoté et bâillonné, avant d’être exécuté. Western union n’a pas communiqué sur le butin emporté qui serait à l’évidence la raison de cette agression mortelle, un vol à mains armées, comme on en commet de plus en plus dans la ville capitale.
Le capitaine Gérald Okabando, commissaire de police de Makabandilou dans le 9ème arrondissement Djiri, a été abattu par balle dimanche 18 novembre, aux environs de 1heure du matin. Les raisons et les auteurs de ce forfait ne sont pas encore connus. Autant de faits qui s’ajoutent aux agressions désormais quotidiennes des « bébés noirs » et plongent les populations dans un sentiment d’insécurité généralisée.
À l’approche des fêtes de fin d’année et du nouvel an, le tableau risque d’être de plus en plus sombre sur le plan sécuritaire. Si des actions d’envergure ne sont pas menées par la Force publique, avec l’apport des Services de Renseignement, car la menace est d’envergure. La réactivation de la loi Portela, L’intensification des patrouilles pédestres et motorisées impliquant autant la police, la gendarmerie et exceptionnellement l’armée, seraient une riposte appropriée face à ce grand banditisme qui si l’on y prend garde, risque de transformer certains endroits de nos villes et communes en des zones de non-droit.