La Première dame de Côte d’Ivoire, engagée dans la protection des enfants victimes de traite, a signé également ce pacte, sur les bords de la lagune Ebrié.La chargée d’Affaires de l’Ambassade des Etats-Unis en Côte d’Ivoire Joann, M. Lockard, la Première dame de la Côte d’Ivoire Dominique Ouattara, et le ministre ivoirien de l’Emploi et de la protection sociale Adama Camara, ont signé mercredi un « Child Protection Compact (CPC) ».
Ce Pacte pour la protection de l’enfance entre les États-Unis et la Côte d’Ivoire est une initiative pluriannuelle non contraignante destinée à lutter contre le trafic sexuel des enfants et le travail forcé des enfants en Côte d’Ivoire.
La mise en œuvre de ce partenariat développé conjointement devrait permettre de renforcer les efforts du gouvernement ivoirien et des ONG en matière de lutte contre le trafic sexuel des enfants et le travail forcé des enfants.
La signature du partenariat CPC intervient après plusieurs mois de discussions entre des représentants du gouvernement ivoirien, le Bureau de surveillance et de lutte contre la traite des personnes (Bureau TIP) du Département d’État américain, qui est chargé de diriger l’engagement mondial du département pour lutter contre la traite des êtres humains et l’Ambassade des États-Unis à Abidjan.
Avec la signature de ce partenariat relatif au Pacte pour la protection de l’enfance, le Bureau TIP, en collaboration avec le Congrès, a l’intention de fournir jusqu’à 10 millions de dollars d’aide étrangère américaine qui seront accordés à des organisations non gouvernementales ou internationales qui collaboreront avec les ministères ivoiriens concernés et le Bureau TIP pour mettre en œuvre le plan d’action élaboré pour atteindre les objectifs du partenariat CPC.
Ces objectifs consistent notamment à s’assurer que les efforts de prévention sont mieux coordonnés et ciblés dans l’ensemble du pays pour fournir des services de protection facilement accessibles aux enfants victimes de la traite.
Il devrait permettre également d’utiliser une approche tenant compte des traumatismes et centrée sur la victime ; de veiller à ce que les acteurs du secteur de la justice emploient les cadres juridiques existants spécifiques pour identifier les enfants victimes de la traite et enquêter sur les cas de traite.
Le texte vise en outre à poursuivre et à condamner les auteurs de la traite des enfants d’une manière adaptée aux enfants, centrée sur les victimes et tenant compte des traumatismes ; et promouvoir la coordination entre les ministères concernés, la société civile, les communautés locales ainsi que les homologues étrangers.
A travers la signature de ce partenariat CPC, le Bureau TIP, en collaboration avec le Congrès américain, a l’intention de fournir jusqu’à 10 millions de dollars d’assistance étrangère américaine qui seront attribués à des organisations non gouvernementales et/ou internationales qui collaboreront avec les ministères ivoiriens concernés et le Bureau TIP en vue de mettre en œuvre le plan d’action élaboré pour atteindre les objectifs du Partenariat CPC.
Le Bureau TIP sélectionnera les partenaires de mise en œuvre par le biais d’un processus de sollicitation concurrentiel. L’annonce de la possibilité de financement sera publiée sur le site Web du Bureau TIP : https://www.state.gov/trafficking-in-persons-funding-opportunities/
La directrice par intérim du Bureau TIP, Kari Johnstone, a exprimé son ferme soutien au Partenariat CPC en déclarant que « le Bureau TIP est heureux de conclure ce partenariat avec le gouvernement de la Côte d’Ivoire ».
Ce partenariat témoigne d’un engagement des parties à lutter contre le trafic sexuel des enfants et le travail forcé des enfants. Le Bureau TIP s’est réjoui d’œuvrer à protéger les enfants victimes de la traite et soutenir le travail précieux que les Ivoiriens ont déjà entrepris pour soutenir les victimes et tenir les trafiquants responsables.
Le chargé d’Affaires Lockard a noté que les États-Unis sont fiers de soutenir les efforts ivoiriens pour éliminer le trafic sexuel des enfants et le travail forcé des enfants et resteront aux côtés de la Côte d’Ivoire dans un partenariat respectueux pour faire avancer l’intérêt commun.