Politique Institutions




OAPI : les délégués des 17 Etats membres réunis à Brazzaville

La cérémonie d’ouverture de la réunion des Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a été présidée…

La cérémonie d’ouverture de la réunion des Etats membres de l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a été présidée à Brazzaville le 10 avril, par le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo.
Le gouvernement congolais en partenariat avec l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l’OAPI, a organisé la rencontre à Brazzaville, axée autour de la propriété intellectuelle, la valorisation des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles. Selon le directeur général de l’OAPI, Denis Bohoussou Loukou, cette réunion  est un moment d’échange d’expériences et un moyen de se projeter vers la voie d’une meilleure prise en compte de cette problématique et des enjeux y relatifs.

En effet, les participants venus des dix-sept pays membres, dont le Burkina Faso, le Cameroun, le Niger, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Congo vont, au cours de cette rencontre, réfléchir sur la nécessité de relancer l’initiative de Libreville. Pour rappel, cette initiative a balisé, en septembre 2002, la voie à la mise en place d’une politique commune de protection et de valorisation des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle africaine.

« La question de la protection et de la valorisation des ressources génétiques, des savoirs traditionnels et des expressions culturelles traditionnelles est une préoccupation encore plus actuelle à l’OAPI. Cette question et les enjeux qu’elle charrie en appellent à la mobilisation de tous », a rappelé le Dr Denis Bohoussou.

Se félicitant, de son côté, de l’excellente collaboration qui existe entre l’OAPI et son institution, le sous-directeur général de l’OMPI, en charge du secteur des questions mondiales, Minelik Getahun, a indiqué que la problématique retenue était d’une importance capitale pour les pays africains. « L’ambition de l’OMPI est de promouvoir l’innovation ; un appui de développement économique, social et culturel de tous les pays au travers d’un système de propriété intellectuelle équilibrée et efficace. La protection des savoirs traditionnels et d’expressions culturelles traditionnelles ainsi que l’interaction entre l’utilisation des ressources génétiques font partie intégrale du programme de travail de l’OMPI », a-t-il déclaré.

Présidant les travaux, le ministre de la Culture et des arts a souligné qu’outre la relance de l’initiative de Libreville, cette réunion de haut niveau vise également la mise en place d’une plate-forme d’échanges et de discussions sur la meilleure manière de protéger efficacement ces ressources. Il a souhaité que l’intelligence des participants soit mise à contribution pour donner toute la place à la pharmacopée traditionnelle dans l’offre de santé de la population des Etats membres. « Cette plate-forme d’échanges et la relance de l’initiative de Libreville, si elles sont mises au centre des préoccupations de nos gouvernants, garantiront à l’évidence la protection, la valorisation et la promotion des savoirs traditionnels et des médicaments issus de la pharmacopée qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays d’Asie », a expliqué Dieudonné Moyongo.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne