Le médiateur de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) pour le Mali, l’ancien président nigérian Goodluck Jonathan, est porteur d’un message des chefs d’Etat de l’organisation sous-régionale.Selon un communiqué de la Commission de l’Organisation sous-régionale, cette « mission fait suite aux rencontres techniques qui se sont tenues, la semaine dernière, sur le chronogramme des élections et permettra de discuter des prochaines étapes avec les autorités de la transition ».
« Le médiateur de la Cédéao sera accompagné du président de la Commission, Jean-Claude Kassi Brou et du commissaire en charge des Affaires politiques, de la Paix et de la Sécurité », selon la même note
Goodluck Jonathan devrait faire connaitre la position de la Cedeao sur la durée de la transition. L’Organisation ouest-africaine s’est dite prête à accepter une transition d’un an avant le retour l’ordre constitutionnel.
Mais le lundi 21 février 2022, le Conseil national de transition à travers un vote unanime, a entériné une période de transition pouvant aller jusqu’à cinq ans avant la tenue des élections et un retour des civils au pouvoir conformément à la nouvelle Charte de transition.
Le nouveau document qui fait office d’acte fondamental, dispose qu’en tant que président de transition, le colonel Assimi Goïta ne pourra pas se présenter aux prochaines élections, présidentielle et législatives. Une amnistie est aussi votée pour les auteurs des deux derniers coups d’État.
Dans cette nouvelle Charte, le poste de vice-président de la transition est supprimé. Le nombre de parlementaires désignés et non élus passent de 121 à 147 pour la période de la transition.