« Ça va aller ! », a confié, vendredi 03 mai, le président Denis Sassou N’Guesso aux musiciens venus lui parler de la célébration des 60 ans dudit groupe, le 15 août prochain.
Au menu d’un calendrier de festivités en cours d’élaboration, les Bantous qui continuent de répéter dans leur fief le Macedo, à Bacongo, le deuxième arrondissement de Brazzaville, prévoient, à cette occasion, de se produire dans la capitale et d’effectuer une grande tournée à l’intérieur du pays.
Cerise sur le gâteau, ils promettent de mettre sur le marché du disque un Best of de quarante chansons parmi les plus emblématiques de leur longue carrière. A l’évidence, ils ont frappé à la bonne porte en partageant leurs vues au président de la République qui leur a accordé une oreille attentive.
Emmenés par le doyen Edo Nganga, le seul des fondateurs des Bantous encore en vie, une dizaine d’artistes, au nombre desquels Simon Mangouani, Ricky Siméon ou encore Passi-Ngongo « Mermans » ont d’abord été reçus par le chef de l’Etat dans le grand salon, avant d’échanger avec lui dans les jardins de la résidence autour d’un apéritif. Eclats de rire et discussions à bâtons rompus ont ponctué cette réception à laquelle prenaient part le ministre de la Culture et des arts, Dieudonné Moyongo, Claudia Lemboumba Sassou N’Guesso, conseiller spécial, et Lydie Pongault, conseiller à la Culture et aux arts.
Créé le 15 août 1959, l’orchestre « Les Bantous de la capitale » a pour figures tutélaires, outre Edo Nganga, Jean-Serge Essous, Nkouka Célestin, Nino Malapet, Daniel Loubelo « De la Lune », Pandi Saturnin, les pères fondateurs si l’on veut, mais aussi bien d’autres qu’on ne pourrait toutes citer ici tant la liste est longue et l’histoire impressionnante.