Créé en 2008 à Banjul, en République de Gambie, sous la direction de Fred Rolleston Bibanzila Mouanga et Stevan Kiminou.
Le groupe Ballet Africa allie les traditions de quatre pays, à savoir Gambie, Guinée, Sénégal et Mali, en faisant côtoyer tambours, djembé, dumdums, balafons et maracas.
Groupe de danses traditionnelles africaines, chants, percussions et théâtre, le Ballet Africa est composé de huit artistes musiciens, percussionnistes et danseur(e)s, proposant un spectacle vivant mêlant percussions, instruments traditionnels, chants et danses, et puisant ses influences dans la tradition africaine, particulièrement congolaise.
Dans ce groupe, résonnent les rythmes des ethnies du Congo. Sa politique d’interculturalité en se penchant vers les autres cultures et traditions africaines, notamment sénégalaise, malienne et guinéenne, donne aux spectacles une personnalité rythmique résolument traditionnelle et particulière. En effet, arrivé au Royaume du Maroc, le groupe a eu un parcours artistique très varié et très migratoire, pendant lequel il a enregistré des départs, des échecs et même un manque de reconnaissance. Il a intégré d’autres ensembles de danses africaines. N’ayant pas les mêmes buts et objectifs artistiques, le groupe a repris sa vision fondée sur l’amour, la paix, le social et le respect.
Au demeurant, Ballet Africa a pour buts de promouvoir les échanges culturels ; transmettre un message positif fondé sur la tolérance et le respect mutuel ; sensibiliser la population sur le plan culturel, éducatif et social ; aider les organes publics et organisations non gouvernementales dans l’éducation des enfants de rues et les orphelins en mettant à leur portée l’opportunité de pratiquer l’art traditionnel ; informer et mobiliser, à travers la danse, la société face aux problèmes de l’heure ; contribuer au développement culturel en partageant et transmettant toute l’expérience artistique avec tous ; vulgariser et promouvoir les valeurs culturelles.
Son répertoire tient compte de la thématique des événements. Disposant d’un éventail riche de spectacles, le groupe Ballet Africa propose des thèmes ci-après : l’expression d’une mère incomprise « Mâ Ndona » de quarante minutes (un mélange de danses tradi-contemporaines, chants, percussions et théâtres) ; la femme « victime ou proie » de vingt minutes, dévoilant les tragédies que subissent les femmes victimes de dictature conjugales à travers de chants, danses, percussions et théâtres ; la migration « Immigré malgré moi » de quarante minutes, dévoilant les multiples causes, objectifs et conséquences de la migration des peuples subsahariens.