Aline Olga Lonzaniabéka a affirmé le 28 décembre à Brazzaville.
La nouvelle présidente du Forum des éducatrices africaines (FAWE-Congo), Aline Olga Lonzaniabéka a affirmé le 28 décembre à Brazzaville qu’elle poursuivrait avec acharnement la mission d’émanciper la femme Congolaise. Elue pour un mandat de 3 ans, elle succède 10 ans après à Rosalie Kama Niamayoua, l’actuelle ambassadrice du Congo à Cuba.
« Il est impératif de mettre en valeur le potentiel démographique avec un investissement dans la jeunesse. La fille d’aujord’hui étant l’élite de demain », a déclaré Aline Olga Lonzaniabéka à l’assemblée générale élective, tenue sous le thème « Contribution de la jeunesse et de la femme au développement de la société Congolaise, promouvoir l’éducation de la fille pour le développement ».
Aline Olga Lonzaniabéka a indiqué que la fille était un capital de vie qui a besoin d’être encadré, éduqué, orienté. Et qu’elle possédait une capacité d’ingéniosité et de créativité comparables à celles des garçons.
Après 2 mandats successifs, la présidente sortante, Rosalie Kama Niamayoua a défini les priorités de cette structure qui se consacre à autonomiser la femme. « La femme représente plus de la moitié des habitants du Congo », a-t-elle notifié. Elle a expliqué que ses priorités ne se définissaient qu’à partir des clubs « Tosolola », une cellule d’écoute.
« Vingt clubs «Tosolola » sont instaurés dans 3 départements du pays, dans le cadre des échanges sur l’éducation de la jeune fille dans sa globalité », a complété Rosalie Kama Niamayoua. Ce, a-t-elle poursuivi, dans le but de trouver des solutions y afférentes. « La sexualité et la scolarité sont les domaines les plus affectés. Plus de 7.000 collégiennes et lycéennes ont déjà été sensibilisées aux grossesses précoces», a indiqué Rosalie Kama Niamayoua.
« Le FAWE-Congo organise également des compétions dans les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. C’est dans cette optique que le Congo a fait participer des lycéennes aux différentes compétitions sur des métiers sur le numérique, la science, l’ingénierie et les mathématiques », a-t-elle ajouté.
Crée en 1992, le forum des éducatrices africaines est une organisation panafricaine dont le siège est à Nairobi au Kenya et regroupe 37 pays.