C’est ce qu’on retient de la réunion d’information du Bureau d’Enquête et des accidents d’aviation (BEA) avec les acteurs nationaux du secteur.
Le Bureau d’Enquête et des Accidents d’Aviation (BEA)-Congo a organisé ce mardi 29 mars à Brazzaville une réunion d’informations avec les acteurs nationaux du secteur de l’aviation dans le but d’assurer la promotion de la sécurité face aux risques liés aux accidents aériens.
Cette réunion a eu pour objectif de sensibiliser les acteurs du sous-secteur de l’aviation civile sur les normes existantes, sur l’organisation du Bureau d’Enquête et des Accidents d’Aviation (BEA)-Congo et sur l’importance du système de compte rendu d’événements de sécurité à mettre en œuvre lors des enquêtes sur les accidents d’aviation civile.
Le taux de conformité du Congo dans le domaine des enquêtes sur les accidents d’aviation civile qui est de 29%, demeure encore faible par rapport à la moyenne mondiale qui est de 56%.
« Le taux est faible pour plusieurs facteurs, nous avons par exemple noté le système de compte rendu d’événements de sécurité qui fait intervenir plusieurs acteurs. Pour conduire une enquête il faudrait premièrement être informé de l’occurrence d’un événement de sécurité », a expliqué directeur des Enquêtes et accidents d’aviation, Jean-Verseau Mombouli.
Selon lui, la priorité du gouvernement congolais est de remplir les obligations internationales, notamment de maintenir zéro accident d’ici 2030 et d’améliorer le taux de mise en œuvre des normes internationales en matière d’aviation civile.
Le Bureau d’Enquête et des Accidents d’Aviation intervient sur toutes les enquêtes liées aux accidents et incidents de l’aviation civile, conformément au Code de l’aviation civile et aux normes de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).
Depuis une année, des actions sont en train d’être menées pour renforcer le cadre règlementaire en matière d’accidents et incidents de l’aviation civile, pour renforcer les capacités du personnel et l’organisation du BEA.