On rappelle que la France est déjà fortement présente dans plusieurs secteurs de l’économie congolaise. Elle représente près de 75% des investissements étrangers au Congo.
L’Agence pour la promotion des investissements (L’API) a exhorté jeudi dernier à Paris, des opérateurs économiques français à consolider et à densifier leur présence au Congo-Brazzaville où les avantages comparatifs demeurent nombreux et multiformes.
«Les perspectives de 2018 sont bonnes. Le Congo est la porte d’entrée en Afrique centrale avec son port en eau profonde. Il constitue naturellement un accès à un marché de plus de cent trente millions d’habitants en intégrant les zones de la CEEAC-Cémac, ou trois cent soixante-dix millions si l’on étend aux pays des Grands Lacs. Pays en friche en termes d’opportunités d’investissements dans les secteurs hors pétrole, il est en phase d’être aidé par le FMI. Il sort progressivement de la crise grâce à la bonne gouvernance. L’Etat a opté pour la réduction de son train de vie. Il a dynamisé sa lutte contre la corruption. Venir vous parler « d’investir au Congo aujourd’hui » n’est pas à assimiler à une opération marketing. C’est une convenable réalité », a expliqué la directrice générale de l’API, Annick Mongo.
Selon elle, le président de la République Denis Sassou Nguesso a inscrit le Congo dans une trajectoire inexorable de modernisation et de prospérité. Dans ce pays qui se construit, le Congo a pleinement conscience de la nécessité d’être accompagné par des partenaires au développement français.
«C’est nécessité qui fait loi. Et ce sont les entreprises qui vivent la nécessité. Donc c’est avec vous que nous allons faire la loi qui répond à la nécessité. C’est pour cela que nous avons besoin des entreprises françaises pour accompagner et guider les législations qui se mettent en place pour organiser les activités au Congo », a renchéri la directrice générale de l’API devant plusieurs opérateurs économiques français.
«Nous encourageons les entreprises françaises à s’orienter vers d’autres secteurs importants comme l’agro-industrie, la pêche, l’éco-tourisme ou les services », a conclu Annick Mongo avant d’ajouter que le gouvernement congolais ne ménage aucun effort pour créer toutes les conditions les plus favorables tant au niveau des reformes structurelles qui contribuent à rendre l’environnement des affaires plus sain, notamment les incitations fiscales et douanières et surtout l’accès à un marché sous-régional d’une centaine de millions de consommateurs.
On rappelle que la France est déjà fortement présente dans plusieurs secteurs de l’économie congolaise. Elle représente près de 75% des investissements étrangers au Congo.