C’est ce qui ressort du discours de l’ambassadeur de France au Congo, Betrand Cochery, prononcé le 14 juillet à Brazzaville, à l’occasion de la fête nationale de la France.
Dimanche 14 juillet, dans son discours à la Case de Gaulle à l’occasion de la fête du 14 juillet, l’ambassadeur de France au Congo (qui est arrivé en fin de mandat) a prodigué trois conseils au gouvernement congolais après la signature d’un accord avec le FMI.
Betrand Cochery a noté que « Ce programme, toutefois, s’il est une condition nécessaire, n’est pas une condition suffisante au redressement tant attendu de l’économie congolaise ». Et d’ajouter: « Permettez-moi de m’adresser à vous en ami du Congo, au moment de quitter mes fonctions d’Ambassadeur à Brazzaville. La mise en œuvre du programme du FMI offre, à mes yeux, l’occasion unique d’avancer dans trois directions complémentaires au cours des prochaines années ».
Pour l’Ambassadeur « Un fort investissement dans les dépenses sociales, qu’il s’agisse du paiement des retraites, des salaires, qu’il s’agisse des dépenses de santé et de la mise en place de l’assurance maladie universelle, qu’il s’agisse, enfin des dépenses dans le domaine de l’éducation. »
« Une réforme sincère et globale de la gouvernance financière, par l’exécution des mesures auxquelles s’est engagé le gouvernement, et que le parlement a approuvées, au titre du volet gouvernance du programme. »
« Un assainissement de l’environnement des affaires, qui passe non seulement par un règlement programmé des dettes dues aux entreprises mais aussi par une attention renforcée au respect du droit des affaires et des entreprises, respect sans lequel il sera difficile d’attirer les investissements nouveaux dont l’économie congolaise a besoin, ou de permettre à ceux qui sont présents de se projeter dans l’avenir ».