Dans une déclaration publiée ce 26 juillet 2018, l’ONG qui déplore le décès de quatorze jeunes au commissariat de police de Chacona exige une enquête minutieuse pour faire entendre la vérité.
La Fédération congolaise des droits de l’homme (Fécodho) s’est indignée ce jeudi 26 juillet du drame survenu au commissariat de police de Chacona, à Mpila. Il faut dire que quatorze prisonniers sont décédés dans les conditions encore non élucidées dans ce commissariat de police.
« Face à la tragédie du commissariat de police de Chacona, le 23 juillet, qui est l’expression d’une grave et intolérable violation des droits humains, notamment le droit sacré à la vie, la Fécodho en appelle à la mise en place d’une commission d’enquête crédible, associant les organisations de promotion et de défense des droits de l’homme, en vue de faire tous les éclairages nécessaires et en tirer toutes les conséquences », a déclaré Germain Céphas Ewangui.
Le président de l’ONG a surtout appelé les magistrats congolais en charge l’application des lois à se conformer aux traités et textes internationaux juridiques dont le Congo est signataire. « Toutes les actions des Forces de l’ordre doivent être conformes aux exigences du respect de la dignité inhérente à la personne humaine telles que le recommandent les normes nationales et internationales en la matière », a martelé le président de la Fécodho.
La lutte contre la corruption, la concussion et le détournement des deniers publics sont aussi les messages adressés par l’ONG aux autorités congolaise. Pour Germain Céphas Ewangui, ce sont ces gangrènes qui plombent le développement économique du Congo.