Le sujet est au centre des assises depuis une semaine des cadres des ministères sectoriels, des délégués des organisations de la société civile et des partenaires techniques et financiers.
C’est ce mardi 26 juin 2018, que le nouveau Plan national de développement (PND), pourrait être adopté. Des dizaines de cadres des ministères sectoriels, des délégués des organisations de la société civile ainsi que des partenaires techniques et financiers sont en conclave, pour tenter d’examiner de fond en comble le projet du PND 2018-2022.
Le PND place la réforme du système éducatif national au cœur des actions gouvernementales pour les cinq prochaines années. Pour lutter contre le chômage justement, les autorités soutiennent volontiers que la formation est la « meilleure » solution. C’est aussi le point de vue De Trebaud Tchicaya-Gondhet, qui estime que ces dernières années, les initiatives en faveur de la formation générale et professionnelle se sont montrées infructueuses.
Des experts présents à ces assisses se sont, intéressés aux modalités de recrutement des entreprises. Le rapport entre la formation et l’emploi est selon eux un « lien faible ». C’est le cas des métiers liés à l’artisanat (menuiserie, plomberie, boulangerie…) ou de ceux qui demandent des compétences techniques particulières (réparation automobile, comptabilité…).
C’est la raison pour laquelle, ces experts ont développé la réflexion selon laquelle l’adéquation entre la formation et le poste à pourvoir n’est pas le principal critère de recrutement des entreprises « qui privilégient davantage l’expérience professionnelle, ou alors la polyvalence et la capacité d’adaptation ».
Cette problématique de formation-emploi est en lien avec d’autres thématiques débattues au cours de cet atelier national de validation des outils du PND 2018-2022.