Le journaliste et chef de bureau du bi-hebdomadaire « La Semaine africaine » à Pointe-Noire, a tiré sa révérence dans la nuit du 17 novembre des suites d’un accident de circulation.
Pendant plusieurs années, la plume acérée de Jean Banzouzi Malonga a informé et formé le public à travers ses articles et autres papiers dans le journal La Semaine Africaine sous le sceau de Paul Tchiomvo, Taty Mby Fany et Jean Banzouzi Malonga.
Spécialiste des sujets à caractère économique, Jean Banzouzi Malonga s’est imposé dans l’exigeant domaine du journalisme économique. Cultivé, archiviste, Jean Banzouzi Malonga inspirait le respect et l’admiration dans la corporation à travers ses articles concis et précis.
Agent de la Nouvelle République à la retraite, son talent et son brio l’ont conduit à exceller dans d’autres domaines de la communication (consultant, attaché à la communication, conseiller…).
Jean Banzouzi Malonga a été longtemps rédacteur en chef du « Courrier consulaire » devenu « Courrier économique », le magazine économique de la Chambre consulaire de Pointe-Noire, sans oublier son rôle précieux au sein des journaux et magazines locaux tels « Mbongui » de la société Total E & P Congo , « Entre deux pointes » du Port autonome de Pointe-Noire, « Avant Garde… » Il fut aussi correspondant du magazine international « Marchés africains » et rédacteur de « Congo économie », le bimestriel d’Uni Congo signant ses articles sous le nom de Jean de la Haute ou JBM.
Recruté à la Fonction publique dans les années 1980, il a fait ses premiers pas dans le journalisme au sein du journal sportif « Le Stade » comme reporter avec pour mentor le regretté Paul Augustin Lagany. Dans cet organe, il a excellé également comme secrétaire de rédaction, sur les conseils et la formation « in » du feu Robert Steph Malonga, le directeur de cet organe de presse à l’époque qui l’a beaucoup encouragé dans cette voie avant d’aller se perfectionner plus tard en Allemagne où il va apprendre aussi la photographie professionnelle.
Titulaire d’une licence en sciences et techniques de la communication obtenue à l’Université Marien-N’Gouabi, Jean Banzouzi Malonga que ses pairs appelaient affectueusement « Bonnissseur » était humble, disponible, rieur et blagueur, toujours prêt à distiller de précieux conseils aux jeunes. Sa mort a laissé un grand vide dans la presse congolaise. Adieu doyen JBM. Que la terre te soit légère.